Alice Cooper

Alice Cooper
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Alice Cooper
Alice Cooper en 2007
Alice Cooper en 2007

Nom Vincent Damon Furnier
Naissance 4 février 1948 (1948-02-04) (63 ans)
Détroit, Michigan (Drapeau des États-Unis États-Unis)
Activité principale Chanteur, acteur, animateur de radio
Genre musical Rock, hard rock, heavy metal, shock rock
Voir ce chapitre
Instruments Chants, harmonica
Années d'activité Depuis 1963
Labels Straight, Warner Bros., Atlantic, MCA, Epic, Spitfire, Eagle, New West
Site officiel alicecooper.com

Membres Alice Cooper - chants
Steve Hunter - guitare
Orianthi Panagaris - guitare
Tommy Henriksen - guitare
Chuck Garric - basse
Glen Sobel - batterie
Anciens membres Voir Liste des membres d'Alice Cooper
Entourage Bob Ezrin

Alice Cooper (né Vincent Damon Furnier le 4 février 1948 à Détroit, Michigan[1]) est un chanteur et auteur-compositeur-interprète de hard rock américain dont la carrière s'étend sur plus de cinq décennies. De par son attitude et son apparence, il est reconnu comme étant le principal père du shock rock[2].

Alice Cooper était à l'origine un véritable groupe, avec Vincent Furnier, alias Alice Cooper, aux chants et occasionnellement l'harmonica, Glen Buxton et Michael Bruce à la guitare, Dennis Dunaway à la basse et Neal Smith à la batterie. Le "Alice Cooper Group" est véritablement entré sur le devant de la scène en 1971 avec son premier grand succès international, I'm Eighteen, titre issu du troisième album du groupe, Love It to Death, succès confirmé l'année suivante avec le single School's Out. Le succès commercial du groupe atteint son apogée en 1973 avec l'album culte Billion Dollar Babies.

Après la dissolution du groupe, en 1974, Vincent Furnier entame une carrière solo, en conservant le pseudonyme d'Alice Cooper, et sort l'année suivante l'album conceptuel Welcome to My Nightmare qui connaitra un succès retentissant. Son dernier album en date, Welcome 2 My Nightmare, en constitue d'ailleurs la suite, sorti en 2011 plus de 35 ans après l'original. Il s'agit de son dix-neuvième album solo (et 26e en comptant ceux du groupe).

Particulièrement prolifique et éclectique, cette véritable icône du rock traversera différentes phases et différents styles musicaux durant sa carrière (hard rock, art rock, new wave, heavy metal, rock industriel, ...), avec une tendance récurrente à soumettre les modes à son propre style[3],[4],[5]. Hors scène, Alice Cooper est connu pour être un personnage sociable spirituel[6]. Il a contribué à façonner le style et l'apparence du heavy metal, et est considéré comme le premier artiste rock à avoir introduit des images d'horreur dans le rock, ses mises en scène et son sens du spectacle ayant « définitivement transformé le genre »[7]. Outre la musique, Alice Cooper est un acteur de cinéma, une célébrité du golf, un restaurateur et, depuis 2004, un animateur de radio animant l'émission Nights with Alice Cooper.

Sur la liste des 100 Greatest artists of Hard Rock (bien que ce classement soit censé classer seulement des artistes de hard rock, il comprend des artistes de plusieurs genres de rock) de VH1, Cooper est classé 20e[8].

Sommaire

Enfance

Alice Cooper est né Vincent Damon Furnier à Détroit, de Ella Mae (née McCart) et Ether Moroni Furnier, un prédicateur laïc[9]. Il est d'origines française huguenote, Sioux, et irlandaise[10],[11] et tient son nom de son oncle écrivain Damon Runyon[12]. Son grand-père paternel, Thurman Sylvester Furnier, est un apôtre dans une église de Pennsylvanie près de la Monongahela, église à la vie de laquelle Vincent Furnier participe assidument de 11 à 12 ans[13],[14]. Il déménage ensuite avec sa famille à Phoenix, Arizona.

The Alice Cooper Group

Des clubs au succès

Alice Cooper en concert au Township Auditorium de Columbia, Caroline du Sud, en 1972

À l'âge de seize ans, Furnier forme un groupe de rock avec ses copains de classe : Glen Buxton (guitare), Michael Bruce (guitare rythmique), Dennis Dunaway (basse) et Neal Smith (batterie). À l'époque, leurs prestations se composent principalement de chansons des Rolling Stones et des Beatles dont ils jouent le répertoire en playback. Le jeune groupe adoptera différents noms comme The Earwigs (« Les perce-oreilles ») en 1964, puis The Spiders (« Les araignées ») et The Nazz en 1965.

Dès 1968, ils réapparaissent à Los Angeles sous le nom d'Alice Cooper. Une légende raconte que, étant jeune, Furnier se serait rendu à une séance de spiritisme au cours de laquelle on lui aurait dit qu'il était la réincarnation d'une sorcière du XVIIe siècle portant le nom d'Alice Cooper. Cette légende a, par la suite, été démentie par Cooper lui-même dans plusieurs interviews (parues en 2000 au moment de la sortie de l'album Brutal planet), admettant qu'il s'agissait d'un coup publicitaire. Le nom, qu'il a choisi lui-même, lui évoque l'image d'une « charmante petite fille cachant une hachette derrière son dos ». En 1968, les jeunes garçons apprennent que Todd Rundgren a lui aussi un groupe qui s'appelle The Nazz et prennent alors pour nom Alice Cooper par provocation, puisque tous les membres sont de sexe masculin. Par la suite, Vincent Furnier prend ce pseudonyme pour lui-même et arrive même sur scène en robe[15]. Ils jouent dans des bars et des boîtes de nuit avant d'être repérés par Frank Zappa qui les engage sous son nouveau label, Straight.

Des groupes-phares comme les Yardbirds, The Who, The Beatles et The Rolling Stones comptent parmi les principales inspirations musicales du Alice Cooper Group, qui développe un shock rock direct et énergique. Mais c'est surtout sur scène que les musiciens laissent leur empreinte. En effet, l'image androgyne et choquante d'Alice Cooper, novatrice pour l'époque, influencera plusieurs artistes et groupes comme Kiss, David Bowie, Lordi, Twisted Sister, W.A.S.P., Rob Zombie, King Diamond et Marilyn Manson, pour ne citer que les plus connus.

Début d'une légende

Alice Cooper et Dennis Dunaway, le bassiste du Alice Cooper Group, au Township Auditorium de Columbia, Caroline du Sud, en 1972

Leur réputation de groupe déjanté et malsain intéresse Frank Zappa, grâce à qui deux albums sortent : Pretties for You en 1969, et Easy Action l'année suivante. Ces albums proposent des références aux Beatles, au rock psychédélique et à la freak music expérimentale. Malgré l'échec commercial de ces deux disques, Alice Cooper s'affirme comme un groupe scénique de premier plan. Au bout d'une année, le groupe, ruiné (ils en étaient alors réduits à vivre à cinq dans la même chambre d'un motel), décide de tenter sa chance à Détroit, qui semble alors une ville plus accueillante que Los Angeles pour le rock.

Le 13 septembre 1969, lors d'un concert au Rock and Roll Revival Festival de Toronto, le groupe connut un incident. Une poule passa sur la scène et Alice, ne s'y connaissant pas en animaux, pensa que les poules pouvaient voler : il s'en saisit puis la relança au-dessus de lui. Il s'attendait à voir la poule s'envoler au-dessus de la scène mais au lieu de cela l'oiseau tomba dans les premières rangées de la foule occupées par des personnes handicapées en fauteuil roulant qui ont ensuite dépecé le volatile. L'évènement fait le tour de la presse américaine grandissante et est vite répertorié comme le « kill the chicken », la presse de l'époque prétendant qu'Alice Cooper aurait crié ces mots. Alice Cooper a toujours nié cette phrase, déclarant qu'il n'aurait jamais voulu ça[16].

C'est à Detroit qu'ils rencontrent leur futur producteur, Bob Ezrin, sous la direction duquel ils enregistrent leurs deux disques suivants : Love It to Death (1971), qui révèle alors leurs talents musicaux et capacités commerciales (I'm Eighteen est le premier tube du groupe) puis Killer (1971) et qui s'inscrit dans la même veine musicale. Il confirme leur importance grandissante, notamment grâce à deux nouveaux succès : Under My Wheels et Desperado (hommage d'Alice Cooper à Jim Morrison, mort la même année.[réf. nécessaire])

Utilisant certains ingrédients du Grand Guignol, Cooper affine son image de marque en découpant des poupées à la hache et en utilisant des accessoires étonnants : chaise électrique, guillotine, potence et boa constrictor surgissent de la scène. La mise en scène d'une thématique macabre et violente fait émerger Alice Cooper de la scène rock : le groupe devient une grande attraction aux États-Unis. Le groupe apparaît également comme le peintre cynique d'une Amérique sombre très éloignée des idéaux de l'époque ; on va jusqu'à dire qu'il aurait « coulé le mouvement hippie à lui tout seul ».[réf. nécessaire]

En 1972, l’album School's Out remporte un énorme succès. Le single de la chanson éponyme rencontre également un grand succès : il restera leur single le plus vendu pour les années 1970. Le disque vinyle est vendu emballé dans une culotte féminine en papier, soit un coup de publicité garanti[17].

L'album Billion Dollar Babies, paraissant l'année suivante, comporte des chansons qui deviennent des classiques du groupe comme Hello Hooray (une reprise), Elected, No More Mr Nice Guy, Billion Dollar Babies. Il atteint la première position des ventes aux États-Unis et en Angleterre malgré certains titres choquants comme I Love the Dead (« j'aime les morts ») qui traite de nécrophilie. La tournée suivante est grandiose et Cooper se surpasse au niveau théâtral.[réf. nécessaire] Mais les choses ne tardent pas à se gâter.

Éclipsés derrière un chanteur charismatique et exubérant, certains membres du groupe préfèrent abandonner l'aspect théâtral en spectacle. Cependant, Alice Cooper lui-même n'est pas d'accord, pensant qu'ils doivent au contraire aller plus loin dans la démesure. À la fin de l'année 1973 sort Muscle of Love. Dès le début du projet, Bob Ezrin quitte le navire et Glen Buxton éprouve des problèmes de santé assez importants pour justifier un remplacement occasionnel. Sans obtenir un succès égal à son prédécesseur, l'album se classe dans le top ten américain mais les tensions internes grandissent. En 1974, à l'issue d’une longue tournée harassante, le groupe est mis en veilleuse. Warner, la maison de disques, en profite pour éditer un Greatest Hits aux juteuses retombées (no 8 aux États-Unis). Le groupe original se sépare fin 1974.

Alice Cooper en solo

Cooper sur la scène du Carolina Coliseum de Columbia, Caroline du Sud, en 1973

Les années 1970, le succès

Alice Cooper entame une carrière solo en s'entourant de nouveaux musiciens (en particulier Dick Wagner et Steve Hunter aux guitares, ex-musiciens de Lou Reed). Il écrit l'album-concept Welcome to My Nightmare qui raconte l'histoire d'un jeune garçon, Steven, plongé dans un cauchemar dont il ne parvient pas à trouver l'issue. Le disque est produit par Bob Ezrin, paraît en 1975 et s'impose avec des compositions comme Only Women Bleed, Department of Youth et Steven. Même si la violence originelle du rock d'Alice Cooper fait place à toutes sortes d'expérimentations allant du cabaret (Years Ago) au rock jazzy (Some Folks), l'ambiance est lugubre et malsaine. L'album est accompagné d'un téléfilm mettant en scène l'histoire, diffusé aux États-Unis.

Le disque remporte un grand succès (no 5 aux États-Unis) et persuade le chanteur de continuer en solitaire. Un film retraçant les concerts de la tournée Welcome to My Nightmare montre les performances scéniques de Cooper, théâtral et délirant. L'acteur Vincent Price participe à cette tournée ; apparaissent sur scène un cyclope, un écran géant, des monstres et une troupe de danseurs dans laquelle s'illustre sa future femme, Sheryl Goddard.

Après ce succès, sa carrière décline lentement, tant à cause de ses problèmes d'alcool que des changements de mode. Le disco envahit les ondes radiophoniques et les jeunes se tournent davantage, soit vers les groupes punk, soit vers la seconde vague de heavy metal britannique (Def Leppard, Motörhead...). Cooper, de son côté, ne caractérise plus le provocateur suprême qu'il était entre 1969 et 1975. Alors que les ventes de ses albums décroissent peu à peu, il maintient sa popularité grâce à des ballades qui lui valent certains de ses plus gros succès commerciaux (Only Women Bleed (1975), I Never Cry (1976), You and Me (1977) et How Do You Gonna See Me Now (1978). Les textes de cette dernière sont tirés d'une lettre qu'Alice Cooper écrit à sa femme alors qu'il est interné pour alcoolisme.[réf. nécessaire])

Cooper apparait à la télévision, notamment au Muppet Show, et s'éloigne progressivement de son image anti-establishment. Au niveau musical, Alice Cooper Goes to Hell (1976) se présente comme une suite du précédent opus, avec la même recherche de diversité. Cette fois, Cooper se retrouve au purgatoire, jugé pour ses méfaits et c'est maintenant à lui-même de s'évader de son cauchemar. Il hante les nuits de Steven avec ses appels de détresse. La tournée de promotion prévue est annulée pour des problèmes d'asthme. La même année, il épouse Sheryl Goddard, danseuse et chorégraphe avec qui il a trois enfants. Si Alice Cooper Goes to Hell rencontre encore un succès estimable, le suivant, Lace and Whiskey (1977), traduit déjà une certaine baisse de popularité : celui-ci aborde les thèmes de l'alcoolisme et des films policiers en noir et blanc.

Alice Cooper sort en 1977 l'album live The Alice Cooper Show. Il est interné peu de temps après la sortie de cet album pour subir une première cure de désintoxication. Cette expérience traumatisante devient le sujet central de son nouvel essai, From the Inside (1978), qui comporte certaines sonorités disco et d'autres morceaux plus conformes au style traditionnel de leur auteur (Inmates, We're All Crazy, Nurse Rosetta, Serious). Les textes sont inspirées de personnes rencontrées pendant son internement. L'album est co-écrit par Bernie Taupin, parolier d'Elton John. La pochette représente le visage de Cooper à nouveau maquillé (il avait abandonné sa marque sur le précédent) devant les portes d'un asile, des aliénés apparaissant derrière ses yeux. La même année, Alice reprend le morceau Because des Beatles, accompagné par les Bee Gees.

Les années 1980 et l'incertitude

Flush the Fashion (1980) voit le chanteur s'essayer aux sonorités électroniques et new wave. L'accueil est timide. Cooper présente un nouveau look qui dissimule mal son piètre état physique. En 1981, Alice replonge dans l'alcool à plein temps. L'album Special Forces (1981) est une tentative de renaissance en un nouveau personnage. L'album fait une intrusion sur les ondes radio avec Who Do You Think We Are. La vidéo Alice in Paris 1982, maintenant difficile à se procurer, représente bien l'image de cette époque. L'album Zipper Catches Skin suit en 1982 pour appuyer cette tentative plus rock que les deux albums précédents ; mais ni le succès ni une tournée suivront.

Suite à ces trois albums, Alice Cooper est épuisé mais il lui reste un album à livrer à Warner Bros. pour honorer son contrat. Il reçoit l'aide de deux anciens collègues, le producteur Bob Ezrin et le guitariste Dick Wagner. Il en résulte DaDa (1983) dont la pochette est empruntée à Salvador Dalí. Très expérimental et personnel, il se révèle un désastre commercial. L'album ne bénéficie d'aucune publicité ni spectacle. L'histoire présente un portrait lugubre d'une famille d'originaux dans laquelle un homme tourmenté cache un frère cannibale. Sombrant de plus en plus dans un alcoolisme frénétique, Alice Cooper frôle la mort à quelques reprises. La rumeur veut que, dans un état pitoyable, il projette une suite à Welcome to My Nightmare, en collaboration avec Dick Wagner et Joe Perry. Ce dernier, démissionnaire d'Aerosmith n'est pas au mieux de sa forme lui non plus. Le projet ne verra jamais le jour.[réf. nécessaire] En 1984, il renonce à l'alcool pour sauver sa vie et son mariage.

En 1986, Cooper est sobre et prêt pour son grand retour. Entouré de compositeurs, le chanteur garde désormais un œil sur les modes et troque sa tenue de provocateur contre un univers de film d'horreur de série B. Constrictor (1986), avec pour guitariste principal Kane Roberts, est orienté hard rock. Le titre He's Back est sélectionné pour la bande originale du film Vendredi 13.

L'année suivante paraît l'album Raise Your Fist and Yell, plus heavy metal que l'album précédent. Alice joue un second rôle dans le film Prince of Darkness de John Carpenter et signe un titre dans la B.O. Malgré le relatif insuccès des deux albums, les salles de spectacle se remplissent à l'occasion des tournées.

L'aspect théâtral et provocateur revient ; Cooper interprète alors des vieux titres comme Dead Babies qui scandalise l'association américaine conservatrice PMRC. Avec d'autres artistes de rock comme Ozzy Osbourne et Dee Snider, Alice Cooper est pointé du doigt, accusé d'inciter les jeunes à la violence et au suicide. Certaines villes interdisent ses spectacles. Alice se défendra de cette accusation dans la chanson Freedom (album Raise Your Fist and Yell, 1987) et plus tardivement dans la chanson Hey Stoopid (1991).[réf. nécessaire]

En 1989, Alice participe à la bande sonore du film Shocker de Wes Craven, auquel participent également Desmond Child, Paul Stanley de Kiss, Tommy Lee de Mötley Crüe, Iggy Pop, Megadeth, Dangerous Toys. Alice y interprète Shockdance, typé rap, en duo avec l'acteur Horace Pinker. Ce film comprend une reprise de No More Mr. Nice Guy par Megadeth. La même année, I Got a Line on You figure sur la B.O. du film Iron Eagle II.

Le renouveau des années 1990

Toujours en 1989, on retrouve Alice Cooper avec le producteur Desmond Child. Pour son nouvel album, il choisit des invités prestigieux : Aerosmith et Bon Jovi. Trash est un succès et permet à Cooper de retrouver son ancien statut ; Only My Heart Talkin' et Poison sont en outre des succès radiophoniques. Il récidive en 1991 avec Hey Stoopid où le chanteur s'offre les services de Slash, Joe Satriani, Steve Vai, Vinnie Moore et Mick Mars aux guitares ainsi que Nikki Sixx à la basse et Ozzy Osbourne pour les chœurs. Il apparaît ensuite en tant qu'invité dans le film Wayne's World : il y interprète la chanson Feed my Frankenstein.

Le hard rock et le heavy metal tendent à s'épuiser au début de la décennie, avec notamment l'essor du grunge : Nirvana bouscule les standards de la musique et de l'apparence sur scène, contrastant avec le cuir, les chorégraphies et les feux d'artifices des années 1980. Cooper tente de s'adapter en collaborant avec Chris Cornell de Soundgarden. En 1994, il revient avec The Last Temptation : renouant avec ses concepts et ses personnages, il ressuscite Steven qui va rencontrer un inconnu qui se prétend forain dans un théâtre abandonné. Celui-ci lui présente les sombres réalités de la société américaine. Le forain est en fait une incarnation maléfique de la tentation qui essaiera de troubler Steven. Le disque est accompagné d'une bande dessinée signée Neil Gaiman, plus connu pour son comic book Sandman. Malgré ces efforts, le succès commercial n'est pas au rendez-vous. Par la suite, Cooper doit se contenter d'un succès limité qui s'accompagne paradoxalement du statut de véritable légende vivante.

Entre 1995 et 1999, c'est le vide quasi-total, à l'exception de quelques spectacles dont une tournée avec Scorpions, une compilation (Classicks en 1995), un live (A Fistful of Alice en 1997) et un coffret de quatre disques (The Life and Crimes of Alice Cooper en 1999). Classicks se conclut avec une reprise de Fire de Jimi Hendrix, présente également dans le coffret. Courant 1997, il engage sa fille, la danseuse et actrice Calico Cooper, alors âgée de seize ans, pour l'accompagner sur scène lors de ses concerts. En 1999, Cooper reprend la route pour ce qui, d'après l'apparence du chanteur et le choix des morceaux interprétés, ressemble à une tournée de promotion pour l'album The Last Temptation. Pendant cette période, Alice fait la connaissance de Rob Zombie, avec lequel il écrit un morceau, Hands of Death, utilisé sur la bande sonore de la série télévisée X-Files. Cette collaboration influence musicalement ses deux projets suivants[18].

Le parcours sinueux des années 2000

Cooper en 2004 à Los Angeles

En 2000, Alice Cooper sort l'album Brutal Planet qui se veut un regard noir sur le futur humain.[réf. nécessaire] La musique est très typée métal et jonchée de guitares lourdes, un peu comme dans le Trash metal. Les textes sont probablement les plus sombres et les plus pessimistes de sa carrière. Bob Ezrin est de retour au côté de Bob Marlette pour produire cet album que les fans accueillent diversement[réf. nécessaire]. Certains titres de l'album s'inspirent de l'actualité de l'époque ; ainsi, Blow Me a Kiss fait référence aux tueries dans les écoles et plus particulièrement celle de l'université de Columbine en 1999 et Wicked Young Man des groupes haineux d'Amérique[19]. Il affirme dans ses interviews décrire dans cette chanson ce qu'il a réellement vu sur CNN au moment de la guerre au Kosovo. Le single Gimme remporte un certain succès. De cette « planète brutale », on se retrouve dans la cité Dragontown (« la ville du dragon »). C'est également le titre de l'album suivant, en 2001, dans lequel il décrit sa vision de l'enfer. Alice Cooper prévoit alors de faire une trilogie et d'intituler le dernier volet du triptyque Spirit Rebellious, mais ce projet est abandonné.[réf. nécessaire]

En 2003 paraît The Eyes of Alice Cooper : l'album est annoncé comme un retour au son garage, pouvant rappeler Love It to Death. Dirty Diamond (2005) lui succède, Cooper y aborde ses anciens styles musicaux, des références à des groupes qui l'ont inspiré et des expérimentations. Ainsi, Sunset Babies est une référence aux Rolling Stones et on peut entendre Alice Cooper chanter à la manière de Johnny Cash sur The Saga of Jesse Jane. L'album contient une collaboration rap-rock avec Xzibit, Stand, en tant que bonus.

Alice Cooper entouré de ses musiciens lors d'un concert, en août 2006

En 2008 Alice Cooper sort son vingt-cinquième album, Along Came a Spider. On notera quelques changements de line-up et notamment le départ du guitariste Ryan Roxie qui, après plus de dix ans de service au sein du groupe, a tiré sa révérence l'année précédente. L'album se veut conceptuel et raconte l'histoire d'un dangereux criminel, surnommé l'araignée (The Spider), qui assassine des jeunes filles en laissant leurs corps dépouillés d'une jambe. Son but est de rassembler huit jambes pour devenir lui-même une araignée, mais cet objectif finit par être contrarié lorsqu'il tombe amoureux de sa dernière victime. Il semblerait que l'araignée soit en fait Steven[20]. Deux invités sont présents : Slash joue de la guitare sur le premier single Vengeance is Mine et Ozzy Osbourne joue de l'harmonica et chante sur Wake the Dead. Cet album connaît un certain succès commercial : c'est le mieux vendu au Royaume-Uni depuis The Last Temptation et aux États-Unis depuis Hey Stoopid. Alice Cooper opta pour une nouvelle apparence avec une nouvelle panoplie de costumes extravagants et une nouvelle version de son célèbre maquillage[21].

Alice Cooper au Hellfest le 19 juin 2010

Alice Cooper met fin en décembre 2008 à sa tournée Psycho Drama Tour, qui avait débuté début 2007, pour mettre en place un nouveau spectacle, The Theatre of Death, au printemps 2009. Il ne s'agit pas d'une tournée promotionnelle d'Along Came a Spider, mais d'une forme de concert conceptuel avec une mise en scène théâtrale burlesque faisant la part-belle aux costumes, aux décors et à l'humour noir. Cooper y est notamment exécuté de quatre manières différentes. Dans ce cadre, Alice Cooper prendra part à de nombreux festivals européens, notamment le Hellfest français, la Foire aux vins d'Alsace et le Wacken Open Air allemand. Un CD/DVD live issu de cette tournée, Theatre Of Death : Live At Hammersmith 2009, est sorti fin 2010. A l'occasion d'une conférence de presse donnée au Hellfest, Cooper annonce être en train de travailler sur un nouvel album, vraisemblablement intitulé Welcome to My Nightmare II, avec les producteurs Bob Ezrin et Desmond Child[22]. En mai de la même année, il ré-enregistre également cinq de ses plus grands classiques : Elected, I'm Eighteen, School's Out, No More Mr Nice Guy et Welcome to My Nightmare, qui sont ensuite mis en vente sur le site officiel.

Années 2010 : sous les auspices de la légende

En décembre 2010, le Alice Cooper Group est annoncé parmi les nouveaux artistes admis au Rock and Roll Hall of Fame. Pour marquer le coup, Cooper, Neal Smith, Dennis Dunaway et Michael Bruce se réuniront pour interpréter quelques titres à la cérémonie d'intronisation qui aura lieu en mars 2011, avec Steve Hunter à la guitare soliste en remplacement de Glen Buxton, décédé en 1997. Alice Cooper annonce dans la foulée l'organisation de cinq concerts exceptionnels du Alice Cooper Group, vraisemblablement à Detroit, Los Angeles, New York, Toronto et Londres, des villes qui, d'après Cooper, ont joué un rôle prépondérant dans le succès du groupe[23]. Cette annonce ne s'est pour l'instant pas concrétisée.

Alice Cooper a donné le coup d'envoi en mai 2011 d'une nouvelle tournée mondiale, baptisée "No More Mr Nice Guy Tour". Cette tournée débutant en Amérique du nord et se concluant en Europe après un passage par l'Amérique latine fait office d'intermède avant la sortie du nouvel album, "Welcome 2 My Nightmare", qui est finalement sorti au cours de la tournée. Le 26 mai, il est victime d'une intoxication alimentaire et est contraint d'annuler le concert qu'il prévoyait de donner le soir-même à Santiago. C'est la première fois en trente ans qu'Alice Cooper annule lui-même un concert[24]. Il se rétablit rapidement et est en mesure d'assurer le concert de Buenos Aires, au cours duquel il rajoute à sa setliste le titre "Hey Stoopid" (qui n'avait plus été joué depuis 1997) que des fans lui auraient réclamé en l'abordant dans les rues de la ville au cours de l'après-midi[25]. Au cours de la tournée, un nouveau titre baptisé "I'll Bite Your Face Off" est interprété durant chaque concert. En remplaçant Damon Johnson, invité à rejoindre le groupe Thin Lizzy, la guitariste Orianthi Panagaris devient en septembre 2011 la première femme à intégrer le groupe d'Alice Cooper en près de quarante ans de carrière[26].

"Welcome 2 My Nightmare", le vingt-sixième album d'Alice Cooper, est sorti le 13 septembre 2011. Conçu comme une suite à l'album "Welcome to My Nightmare" (1975), il voit la participation au processus de composition et d'enregistrement des nouvelles chansons de nombreuses personnalités ayant marqué la longue carrière de l'artiste. On peut citer parmi eux Bob Ezrin, avec lequel Alice a souvent été associé au début de sa carrière ; les musiciens survivants du Alice Cooper Group, Dennis Dunaway, Michael Bruce et Neal Smith ; Dick Wagner et Steve Hunter, ex-guitaristes de Lou Reed qui avaient accompagné Cooper lors de ses premiers pas en tant qu'artistes solo ; ou encore la chanteuse Kesha. "I'll Bite Your Face Off" est le premier single extrait de cet album, dont la tournée promotionnelle devrait s'ouvrir en 2012, après la conclusion du "No More Mr Nice Guy Tour".

Autres engagements et activités

Alice Cooper a fondé le restaurant Alice Cooper's Town à Phoenix.

Réfection du panneau Hollywood

Alice Cooper est à l'origine de la réfection du panneau Hollywood en 1978, alors très fortement dégradé et voué à disparaître. Il a financé lui-même le dernier O[27].

Apparitions, collaborations et hommages

En musique

En 1985, Alice Cooper chante deux couplets sur le titre Be Chrool to Your Scuel, issu de l'album Come Out And Play du groupe de hard rock Twisted Sister. Il apparait également dans le clip vidéo consacré à cette chanson.

En 1991 il chante la chanson The Garden présente sur l'album Use Your Illusion I du groupe de hard rock Guns N' Roses.

En 2008, Tobias Sammet obtient, par le biais d'Eric Singer (qui joue de la batterie pour les deux artistes), la collaboration d'Alice Cooper sur le titre The toy master pour le nouveau volet du projet opéra-metal Avantasia.

Alice Cooper participe en 2009 à l'enregistrement de Slash, le premier album solo de Slash (ex-Guns N'Roses). Alice Cooper y chante une chanson bonus Baby Can't Drive (uniquement disponible sur l'édition Classic Rock Slashpack) en duo avec Nicole Scherzinger (Pussycat Dolls).

Relation avec d'autres artistes

Lors d'une interview donnée en 1978 au magazine Rolling Stone, Bob Dylan déclare qu'il pense qu'Alice Cooper est « un compositeur sous-estimé »[28].

Dans la préface du coffret rétrospectif The life and crimes of Alice Cooper, John Lydon des Sex Pistols déclare qu'il considère Killer comme le plus grand album de rock de tous les temps et a présenté, en 2002, son propre hommage à Cooper sur la BBC[29].

En 1999, Cleopatra Records conçoit un album-hommage à Alice Cooper avec la contribution d'un certain nombre de stars du rock, parmi lesquelles Dave Mustaine, Roger Daltrey, Ronnie James Dio, Slash, Bruce Dickinson, et Steve Jones[30]. Cet album témoigne de l'estime que portent à Alice Cooper d'autres éminents musiciens au sein de l'industrie de la musique.

Dans les années 2000, Cooper affiche son amitiés avec plusieurs musiciens de la scène Hard Rock, en particulier Rob Zombie, avec lequel il suit une tournée commune en 2009-2010, le guitariste Slash, qui participe ponctuellement à l'enregistrement de ses disques (notamment sur "Fistfull of Alice" et "Along Came A Spider") ou encore Dee Snider avec lequel il prétend avoir écrit plusieurs titres au cours d'une interview en marge de l'édition 2010 du Hellfest.

Parmi les admirateurs non-musiciens de Cooper figuraient Groucho Marx et Mae West, qui ont tous deux apprécié ses premiers spectacle comme une sorte de vaudeville[31], et Salvador Dalí, qui lui a dédié en 1973 un hologramme intitulé Premier cylindre. Portrait du cerveau de Alice Cooper[32]. Une réplique de cet hologramme est exposée au Dali Museum de St. Petersburg, en Floride. Le chanteur, qui, avec ses musiciens Dennis Dunaway et Glen Buxton, a étudié le peintre durant son cursus scolaire à la Cortez High School de Phoenix (Arizona), a utilisé le tableau Marché d'esclaves avec apparition du buste invisible de Voltaire pour son album Dada, dont le titre fait référence au dadaïsme.

Alice Cooper compte également parmi ses amis l'acteur Johnny Depp, qui est venu le rejoindre sur scène lors d'un concert le 26 juin 2011 pour jouer de la guitare sur quelques morceaux[33].

Au cinéma et à la télévision

  • 1970 : Journal intime d'une femme mariée (titre original : Diary of a Mad Housewife) (apparition avec la formation originale du groupe Alice Cooper faisant une reprise de la chanson Ride With Me de Steppenwolf)
  • 1971 : Medicine Ball Caravan (documentaire)
  • 1974 : Un épisode de The Snoop Sisters (Alice Cooper y joue Sick Things tout seul)
  • 1978 : Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band
  • 1978 : Un épisode de The Muppet Show
  • 1980 : Roadie
  • 1985 : Monster Dog
  • 1987 : Prince des ténèbres (titre original : Prince of Darkness)
  • 1988 : The Decline of Western Civilization Part II: The Metal Years (documentaire)
  • 1991 : La Fin de Freddy : L'Ultime Cauchemar (titre original : Freddy's Dead: The Final Nightmare)
  • 1992 : Wayne's World
  • 1995 : Un épisode de Something Wilder (Hangin' With Mr. Cooper)
  • 1995 : Un épisode de Space Ghost Coast to Coast (Girlie Show)
  • 2001 : Un épisode de That '70s Show (Sexy Donna (titre original : Radio Daze))
  • 2001 : The Attic Expeditions
  • 2005 : Metal: A Headbanger's Journey (documentaire)
  • 2006 : Un épisode de Monk (Mr. Monk and the Garbage Strike (épisode 3 saison 5)
  • 2009 : Suck
  • 2009 : Cooper's Bar (séries de pub TV pour la compagnie allemande Saturn)
  • 2010 : Horrorween
  • 2011 : Dark Shadows

Alice Cooper a aussi participé à des spots publicitaires pour les hôtels Marriott, pour une marque de fournitures scolaires, pour Samsung, fait une apparition dans une publicité pour les pneus Bridgestone et pour Saturn.

Sport

Dans une entrevue accordée à Golf Digest en décembre 2006, Cooper raconte qu'au début des années 1980, il pouvait ingurgiter une grande quantité d'alcool chaque jour et cependant jouer au golf, parfois complètement saoul. Après avoir vu la mort de tout près, il entreprend de s'adonner sobrement au golf à raison de 36 trous par jour durant un an. Une décision qui change sa vie, puisqu'il n'a jamais repris un verre d'alcool depuis. Le golfeur, qui présente aujourd'hui un index de 5.3, avoue également avoir trouvé dans le golf une drogue enivrante. « Le golf est le crack du sport! À partir du jour où j'ai commencé à jouer sérieusement, je suis devenu accro et le golf a sauvé ma vie », affirme-t-il.

Engagement religieux

Contrairement à ce qui est couramment prétendu, Alice Cooper n'a jamais pratiqué l'occultisme. Il est de foi chrétienne[34] et est engagé dans une grande église protestante américaine. Il a aussi fondé la Solid Rock Foundation, association qui vient en aide à des jeunes défavorisés.

Diversité musicale

Alice Cooper "pendu" lors d'un concert en août 2007. Lors de chaque représentation, le personnage est exécuté avant de ressusciter, généralement dans la machine du Docteur Frankenstein

Il serait réducteur de classer Alice Cooper dans la seule catégorie hard rock tant sa carrière, en particulier dans les années 1970 et surtout 1980, est marquée par l'éclectisme.

Alice Cooper est ainsi tout autant connu pour son intrusion dans un registre crooner avec un I Never Cry que Frank Sinatra lui-même a fortement apprécié.[réf. nécessaire]

Cooper a fait des incursions dans de très nombreux styles musicaux : hard rock des années 1970 avec Elected, rock 'n' roll typé années 1950 avec Be My Lover ou encore Under My Wheels, punk avec School's Out, rock jazzy façon Doors sur Welcome to My Nightmare et I'm The Coolest, blues sur I'm Eighteen, country-western sur Desperado ou encore pop sur No More Mr Nice Guy. Alice Cooper s'est également attaqué à des genres plus éloignés du rock, comme le funk - l'introduction de Wish You Were Here a un air de famille avec celle de Shaft, un classique de ce style - et le gospel (Teenage Lament '74, Give the Kid a Break).

Cooper a en outre abordé certains styles musicaux apparus au cours de sa carrière, comme le disco, notamment sur Special Forces, ou la new wave au début des années 1980. Dans un registre musical plus dur, les albums Constrictor et Raise Your Fist and Yell peuvent se classer davantage dans le heavy metal alors que Brutal Planet et Dragontown donnent dans le rock industriel.

Discographie

Article détaillé : Discographie d'Alice Cooper.
Albums studios

Vidéographie

  • 1974 : Good to See You Again, Alice Cooper (en)
  • 1975 : The Nightmare (en) (n'a pas été réédité en DVD)
  • 1976 : Welcome to My Nightmare (en)
  • 1977 : Alice Cooper and Friends (en) (n'a pas été réédité en DVD)
  • 1979 : The Strange Case of Alice Cooper (en) (n'a pas été réédité en DVD)
  • 1982 : Alice Cooper a Paris (en) (sortie en France uniquement et n'a pas été réédité en DVD)
  • 1987 : The Nightmare Returns (en)
  • 1989 : Video Trash (n'a pas été réédité en DVD)
  • 1990 : Trashes the World (en)
  • 1991 : Prime Cuts
  • 2000 : Brutally Live (en)
  • 2006 : Live at Montreux (en)
  • 2010 : Theatre of Death: Live at Hammersmith 2009 (en)

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Bob Greene, Billion Dollar Baby, Simon & Schuster, 1974, (ISBN 978-0-689-10616-3)
  • (en) Alice Cooper, Me, Alice: The Autobiography of Alice Cooper, Putnam, 1976, (ISBN 0-399-11535-8)
  • (en) Jeffrey Morgan, Alcohol and Razor Blades, Poison and Needles: The Glorious Wretched Excess of Alice Cooper, All-American, 1999 (reproduit sur le site officiel et dans le livret du coffret The Life and Crimes of Alice Cooper)
  • (en) Bruce Michael, Billy James, No More Mr. Nice Guy: The Inside Story of the Original Alice Cooper Group, SAF, Publishing Ltd, 2000, (ISBN 0-946719-32-2)
  • (en) Wolfgang Heilemann, Sabine Thomas, Chris Abbey, Alice Cooper: Live on Tour, Studio, Backstage, Schwarzkopf & Schwarzkopf, 2005, (ISBN 3-89602-651-8)
  • (en) Alice Cooper, Alice Cooper, Golf Monster: A Rock 'n' Roller's 12 Steps to Becoming a Golf Addict, Crown Publishers, 2007, (ISBN 0-307-38265-6)

Notes et références

  1. (en) Alice Cooper Biography, NME
  2. (en) Artist bio by Rock critic Stephen Thomas Erlewine of Allmusic hosted at VH1.com
  3. (en) Furious.com
  4. (en) History of Glam Rock
  5. (en) NewWestRecords.com
  6. (en) The New Rolling Stone Album Guide, Fireside, (ISBN 0-7432-0169-8)
  7. (en) Sydney Morning Herald, July 2, 2007. Article by Guy Blackman
  8. "100 Greatest artists of Hard Rock"
  9. http://www.people.com/people/archive/article/0,,20063913,00.html
  10. http://www.timeslive.co.za/sundaytimes/article54287.ece
  11. Ancestry of Alice Cooper compiled by William Addams Reitwiesner
  12. "The Fabulous Furniers" - chapter one of Alice Cooper, Golf Monster: A Rock 'n' Roller's 12 Steps to Becoming a Golf Addict
  13. Cooper, Alice Me: Alice (autobiography)
  14. Church of Jesus Christ (Bickertonite)—See comment #34
  15. (en) Cf. interview sur le CD bonus de l'édition spéciale de Brutal Planet, 2002.
  16. (en) Interview de Cooper du 19 juin 2003, reproduite sur le site du journal The Independant.
  17. Cf. Me, Alice: The Autobiography of Alice Cooper par Alice Cooper et Steven Gaines (1976). ISBN 0-399-11535-8. (Référence à préciser.)
  18. (en) Voir cette interview de Cooper et Rob Zombie sur le site rzr.online.fr.
  19. http://jam.canoe.ca/Music/Artists/C/Cooper_Alice/2000/08/29/744188.html
  20. Voir l'avant-dernière page du livret d'Along Came a Spider : « Thank you : [...] and Steven (The Spider) »
  21. Voir les photos sur le site officiel
  22. (en) sickthingsuk.co.uk, news en date du 29 mai 2010
  23. (en) « Alice Cooper, Rock and Roll Hall of Fame Inductee, Was 'Elated' When He Got the News », Andy Greene pour Rolling Stone, 14/12/2010
  24. {en} No More Mr Nice Blog - Poison??, site officiel d'Alice Cooper, 27/05/2011
  25. {en} « No More Mr Nice Blog: Hey Hey Hey Hey! Buenos Aires! », site officiel d'Alice Cooper, 30/05/2011
  26. (en) « Orianthi to tour with King of Shock Alice Cooper », Adelaide now, 06/09/2011
  27. (en) Voir cet historique du panneau, de sa construction à nos jours.
  28. (en) Cott, Jonathan (26 janvier 1978) : The Rolling Stone Interview in Rolling Stone.
  29. (en) Lydon déclare, dans cette interview, qu'il « connait toutes les paroles des morceaux d'Alice Cooper ».
  30. (en) Critique de l'album sur Yahoo Entertainment
  31. (en) Enough Rope re: Groucho Marx and Mae West
  32. (en) Salvador Dali's Hologram Portrait of Cooper
  33. « Johnny Depp rejoint Alice Cooper sur scène », Voici, 28/06/2011
  34. (en) JesusJournal.com - Alice Cooper Is A Christian

Liens externes

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