Henri van Dievoet

Henri van Dievoet
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l'architecte Henri van Dievoet (1869-1931)

Henri-Joseph-Léon van Dievoet est un architecte belge né à Bruxelles, au 77 rue de Laeken, le 19 janvier 1869 et mort dans sa ville natale le 24 avril 1931.

Il avait épousé à Ixelles, le 2 octobre 1894, Eugénie Ernestine Clémence Hortense Masson, née à Ixelles le 9 juillet 1872, décédée en 1943, fille de Stanislas Jean Ernest Masson, capitaine commandant, chevalier de l'ordre de Léopold, et de Marie Eugénie Louise Clémence Monnoury.

Sommaire

Ses racines

Il appartenait à une vieille famille bruxelloise issue du lignage Sweerts, un des sept Lignages de Bruxelles, qui avait déjà brillé dans les beaux-arts du temps de Louis XIV en la personne de ses arrière-grands-oncles, l'orfèvre Philippe van Dievoet et le sculpteur Pierre van Dievoet, un des créateurs de la Grand-Place de Bruxelles.

Sa grand-mère, Hortense Poelaert, épouse d'Eugène van Dievoet, juge au Tribunal de commerce de Bruxelles, était la sœur de l'architecte Joseph Poelaert.

Sa carrière

l'architecte Henri van Dievoet, enfant, par Géruzet photographe à Bruxelles.

Il se forma auprès de l'architecte Ernest Acker, qui fut d'ailleurs témoin à son mariage.

Sa première construction (1889) fut la maison et atelier de l'artiste Félix Rodberg, 30 rue Washington à Ixelles.

En 1890, il prit part au Salon d'Architecture de l'Exposition des Beaux-Arts de Bruxelles à côté de Victor Horta et de Maurice Van Ysendijck.

En 1894 il remporta[1] le Grand Prix d'architecture de la Ville de Bruxelles, suite à son projet grandiose de « Palais législatif pour un pays constitutionnel ». Il tentait ainsi d'égaler son grand-oncle Joseph Poelaert.

Il fut longtemps le secrétaire zélé de la Société centrale d'architecture de Belgique et les comptes-rendus qu'il fit des séances sont pleins de vie et très instructifs.

À partir de 1910, il fut professeur à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles.

De 1924 à 1931, il fut titulaire des cours d'architecture et de perspective à l'Académie des Beaux-Arts de Saint-Gilles.

L'ensemble de ses dessins et de ses plans ont malheureusement récemment « disparu » dans l'indifférence générale...

Parmi ses disciples figure Joseph Van Neck, qui avait travaillé comme dessinateur dans son atelier.

Sa famille

L'architecte Henri van Dievoet avec son épouse et ses enfants
L'architecte Henri van Dievoet vers 1896 (photo R. De Man.)

Son fils, Paul van Dievoet (né à Bruxelles, 131 rue de l'Arbre Bénit, le 23 août 1896, décédé célibataire à Schaerbeek le 7 septembre 1947), fut architecte de la commune de Schaerbeek, mais a produisit également une œuvre privée.

Sa fille, Germaine van Dievoet (née à Bruxelles le 26 septembre 1899, décédée le 30 octobre 1990 à Uccle, clinique des Deux Alices), fut championne de natation et participa à Anvers aux Jeux olympiques d'été de 1920, Jeux de la VIIe Olympiade de l'ère moderne.

Henri van Dievoet était le frère du fameux décorateur et sgraffitiste art-nouveau Gabriel van Dievoet (1875-1934), dont les œuvres ornent encore de nombreuses façades bruxelloises.

Il avait également une sœur, Louise van Dievoet, née à Bruxelles le 3 novembre 1880, décédée à Paris le 26 décembre 1964 (funérailles célébrées le 30 décembre 1964 au Temple de l'Ascension à Paris) qui épousa André Gachassin-Lafite, vicomte d'Orthez, chevalier de la Légion d'honneur, capitaine au 3e régiment de chasseurs d'Afrique (caserné à Constantine, Algérie), assistant-attaché militaire à l'ambassade de France à Bruxelles, ensuite Membre de la Haute commission du Ministère de la Guerre auprès des usines Schneider, Le Creusot (1915-1918), né à Rouen (France) le 23 juin 1868 et décédé à Paris le 2 décembre 1924, fils de Jean Édouard Gachassin-Lafite, lieutenant-général du département de la Gironde sous le Second Empire, officier de la Légion d'honneur et de Catherine-Léonie Lacay.

La fin de sa vie

Tombe de l'architecte Henri van Dievoet, cimetière de Bruxelles (Grande allée centrale, n°218)

Henri van Dievoet mourut à l'Hôpital Brugmann et, suivant son désir, ses funérailles auxquelles n'assistait que sa toute proche famille, se déroulèrent dans la plus stricte intimité, son ami Victor Horta eut le geste amical de venir à son enterrement, qui eut lieu au cimetière de Bruxelles. Il est inhumé dans la grande allée centrale, n° 218, sous une simple croix janséniste.

Son œuvre

Son œuvre marque toujours le paysage urbain bruxellois :

  • 1889, Maison et atelier de l'artiste Félix Rodberg, 28 et 30 rue Washington [1] à Ixelles, atelier et demeure de l’artiste Félix Rodberg, conçu par architecte Henri Van Dievoet, 1889 (L'Émulation, 1893, pl. 11). (Un dessin de cette maison, œuvre de son neveu l'architecte Léon van Dievoet, est conservé au musée Horta à Saint-Gilles). Voici la description qu'en donne le centre Iris du patrimoine bruxellois: "l'atelier de style néo-grec de l'artiste Félix Rodberg (n° 28), attenant à son ancienne demeure, par l'architecte Henri Van Dievoet (1889). Il a subi de nombreuses transformations : la façade a été refaite et enduite ; l'étage, aveugle. Un élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre, était orné de trois panneaux. Le terme panneau désigne un élément de menuiserie rectangulaire ou carré, enserré dans la structure d’une porte ou d’un lambris décorés de sgraffites, ... représentant trois figures ailées portant les inscriptions « peinture », « sculpture » et « architecture ». L'atelier était éclairé par une fenêtre percée dans le toit et par une fenêtre latérale s'ouvrant sur un petit jardin aujourd'hui disparu. Plusieurs artistes occupèrent l'atelier : le peintre réaliste de paysages et de marines Louis Artan de Saint-Martin (1837-1890) vers 1893, puis, vers 1897, Hippolyte Wulffaert (1840-vers 1875), peintre de scènes historiques et religieuses, et enfin le sculpteur et médailleur Armand Bonnetain (1883-1973) en 1914."
  • 1890, Temple protestant de Haine-Saint-Paul-Jolimont [2], rue Henri Aubry, dédicacé le 1er novembre 1890 en présence de 350 personnes. Ce temple par Henri van Dievoet a dû être abattu vers 1913 suite à de graves dégâts miniers apparus deux ans à peine après son inauguration en 1890. Le second temple protestant de Jolimont est inauguré le 1er novembre 1915. Sa construction débuta en 1913 par l’architecte français Charles Bamban, originaire de Versailles. En 1997, grâce à l’aide de la commune de La Louvière, l’intérieur a été complètement rénové.
  • 1894-1899, Caisse d’épargne, aile située rue des Boiteux (démolie dans les années 1980).
  • 1895 : pavillon à Court-Saint-Étienne, avenue des Combattants, 122.
  • 1895, une série de quatre maisons rue Patton, à Ixelles de petit gabarit conçues sur schéma répétitif (n°s 46 à 52) et qui présentaient un certain intérêt architectural jusqu'à ce que de nombreuses transformations les défigurent complètement. Cet ensemble fut construit à la demande de la Veuve Best.
  • 1900, Maison Art nouveau du 36 boulevard Général-Jacques.
L'architecte Henri van Dievoet, portant son sautoir de "18°, Souverain Prince Rose Croix ". Il était membre de la Respectable Loge, Les vrais amis de l'union et du progrès réunis à l'Orient de Bruxelles[3].
  • 1901-1904, Ferme des Boues, quai de Willebroeck, 22.
  • 1901-1904, Arsenal du Charroi, boulevard Louis Schmidt, 1-29.
  • 1901, une série d'immeubles à appartements, rue Campenhout, pour la Société des Habitations à Bon Marché de Bruxelles.
  • 1905: Caserne pour le régiment du Train, avenue de la Cavalerie (actuellement avenue de la Force aérienne).
  • 1908, École royale militaire, avenue de la Renaissance, 30, en collaboration avec Henri Maquet. Comme on peut lire dans l'Histoire de l'École Militaire, 1834-1934: « La façade du bâtiment principal, en bordure de l'avenue de la Renaissance, œuvre de l'architecte Maquet pour l'enveloppe architecturale, du service technique du Génie pour l'économie intérieure (1er architecte: M. Van Dievoet et commandant Dubuisson), a belle allure »[4]. La façade est ornée des statues de Mars et de Minerve par Braecke et les bas-reliefs du fronton sont de H. Hérain et représentent : La Belgique sous l'égide de Mars faisant appel à l'amour de la Patrie, aux Arts et aux sciences, pour former les chefs de ses légions.
  • 1908, la caserne de gendarmerie à Etterbeek (pour partie[5]).
  • 1909, Hôtel Astoria, rue Royale, 103.
  • Diamant Palace, (futur Aegidium), surhaussement d'une partie de la salle mauresque, à Saint-Gilles (Bruxelles).

et à Hasselt,

  • la Banque Nationale.

Il est l'auteur, à côté de ces œuvres marquantes, de nombreux

  • hôtels de maître: par exemple, en 1897, l'hôtel De Leeuw, avenue Louise, 182 à Bruxelles, orné de sgraffites ("Maronniers") par son frère Gabriel van Dievoet. (Maison citée en note par Xavier Duquenne, L'avenue Louise à Bruxelles, Bruxelles, chez l'auteur, 2007, qui toutefois ne nomme pas l'architecte.)
  • de maisons au boulevard du Général Jacques à Bruxelles, et de
  • villas à Watermael-Boitsfort et dans la périphérie bruxelloise.
  • du monument funéraire de ses cousins Charles Janssen (1851-1918), avocat, échevin de Bruxelles, époux de Berthe Poelaert (1858-1933), au cimetière de Bruxelles. (S. 23e p./57ème av.)

Il est aussi l'auteur à Liège du

Projets non réalisés

  • 1890, Projet de cercle militaire[6].
  • 1894, Projet de palais législatif pour un pays constitutionnel (Grand Prix d'architecture de la Ville de Bruxelles)
  • 1902, Projet de logement ouvrier et social à Laeken rue du Travail[7].
  • 1905, Projet de théâtre Wagnérien[8] à Ostende, en collaboration avec l'architecte Ernest Stordiau.

Œuvres d'autres architectes « van Dievoet »

Léon van Dievoet (1838-1908), père de l'architecte Henri van Dievoet.
Hermine Straatman (1838-1917), épouse de Léon van Dievoet, mère de l'architecte Henri van Dievoet.
Lambert Straatman et Sophie Fautier, les grands-parents maternels de l'architecte Henri van Dievoet.

Il ne faut pas confondre l'œuvre architecturale d'Henri van Dievoet avec celle d'autres membres de sa famille, comme celles de:

  • Paul van Dievoet (1896-1947), son fils, architecte de la Commune de Schaerbeek.
  • Gabriel van Dievoet (1875-1934), son frère, auteur de nombreux projets de sgraffitos.
  • Eugène van Dievoet (1862-1937), son cousin germain, major du génie, ingénieur, professeur à l'École militaire et architecte (domicilié rue Vergote 30), membre de la Société Royale d'Archéologie de Bruxelles.
  • ou de son neveu l'architecte Léon van Dievoet (1907-1993), qui outre une œuvre architecturale a laissé des centaines de dessins, d'aquarelles, de peintures ou de gravures de Bruxelles s'étalant de 1923 à 1993 et qui nous conservent le souvenir précieux de nombreux endroits désormais disparus.

Ses écrits

Publications

  • « Exposition des travaux des élèves de l'École Mixte de dessin et d'industrie de Schaerbeek », dans L'Émulation, Bruxelles, 1893, E. Lyon-Claesen, p. 152 à 154.
  • « L'art appliqué au Cercle artistique », dans La Chronique des Travaux Publics et de la Finance, Bruxelles, 2 février 1896.
  • « L'art décoratif », dans La Chronique des Travaux publics et de la Finance, Bruxelles, 7 juin 1896.
  • « L'art à Ixelles », dans La Chronique des Travaux publics et de la Finance, Bruxelles, 5 juillet 1896.
  • « Nécrologie : Jean Naert », dans L'Émulation, Bruxelles, 1910, n° 11, p. 83-84.

Publications restées manuscrites

Bibliographie

  • 1890: "L'architecture au Salon", dans, L'art Moderne, revue critique des arts et de la littérature, comité de rédaction: Octave Maus, Edmond Picard, Émile Verhaeren, dixième année, n° 39, dimanche 5 octobre 1890, p. 318.
  • 1893: EXPOSITION GÉNÉRALE DES BEAUX-ARTS - ALGEMEENE TENTOONSTELLING SCHOONE KUNSTEN, Catalogue, (Prix : 50 centimes), 1893: "Van Dievoet, Henri. 93, rue de Stassart, Bruxelles. Ontwerpen voor landhuisjes. Ontwerpen voor gevels." (Projets pour maisons de campagnes. Projet de façades)
  • 1889:L'Émulation, 1893, pl. 11, atelier et demeure de l’artiste Félix Rodberg, conçu par architecte Henri Van Dievoet, 1889.
  • 1896: Revue des arts décoratifs, Paris, 1896, pp. 83-84.
  • 1905: "Un nouveau théâtre wagnérien", dans Monde artiste illustré , musique— théâtre— Beaux-Arts, directeur Paul Milliet, bureaux: 24, Rue des Capucines, Paris, 45e Année, numéro 4, dimanche 22 janvier 1905, p.
  • 1905: Bartholf Senff, Signale für die musikalische Welt, 1905, "Die Pläne der Architekten Van Dievoet und Stordieux (sic) liegen bereits vor", p. 109.
  • 1930: Mémorial du centenaire de l'independance de la Belgique, grandes industries ... - 1930, p. 653 (concerne le bâtiment de la nouvelle ferme des boues de la Ville de Bruxelles de l'architecte Henri Van Dievoet).
  • 1931: "Nécrologie", dans L'Indépendance belge, dimanche, 26 avril 1931, n° 116, édition une étoile*: « La famille van Dievoet a la douleur de faire part du décès de Monsieur Henri van Dievoet, architecte, professeur à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles et à l'Académie de Saint-Gilles. Suivant le désir du défunt, les funérailles ont eu lieu dans la plus stricte intimité. »
  • 1935: Major F. Delvaux, "Les Origines de l'École Militaire et ses installations successives", dans Histoire de l'École militaire, 1834-1934, Bruxelles, imprimerie Marcel Hayez, 1935, p. 109.
  • 1953: Annuaire S.A.D.Br, Bruxelles, 1953, p. 72.
  • 1953: L. Novgorodsky, « Les nouveaux bureaux de la Caisse Générale d'Épargne et de Retraite de Bruxelles », dans La Technique des Travaux, Bruxelles, septembre-octobre, 1953, p. 269-270.
  • 1954: « Palmarès des différents concours belges d'architecture », dans Annuaire SADBr., Bruxelles, 1954, p. 108. (Grand concours triennal de la ville de Bruxelles (10 000 francs). Liste des lauréats depuis sa fondation : 1893, Van Dievoet, Henri).
  • 1958: Louis-Charles Baes, « La carrière de Jean Baes, architecte et aquarelliste bruxellois, 1848-1914 », dans Cahiers bruxellois, Bruxelles, janvier-mars, 1958, p. 63.
  • 1965: Mémorial 1865-1965 de la Caisse Générale d'Épargne et de Retraite de Belgique, Bruges, 1965, pp. 280 et 413.
  • 1974: Victor-Gaston Martiny, « La Société centrale d'Architecture de Belgique », dans Cahiers bruxellois, Bruxelles, 1974, tome XVIII, pp. 54-57.
  • 1979: Bouwen door de eeuwen heen, urgentie inventaris van het bouwkundig erfgoed van de Brusselse agglomeratie, Gand, 1979, pp. 103 et 253.
  • 1985: Adrien Cools et Richard Vandendaele, Les croisades de Victor Horta, Bruxelles, 1985, p. 60, 63, 73, 133. (page 62 est publié un dessin où l'on reconnaît assis à la droite d'Horta et brandissant une épée pour le défendre Henri van Dievoet et non pas Herman Richir comme indiqué dans ce livre).
  • 1985: Pierre Loze e.a., Guide de Bruxelles XIXe et Art nouveau, Bruxelles, (1985), p. 81-82.
  • 1986: Xavier Duquenne, « Une avenue, des architectes. L'avenue Louise, 1860-1940 », dans Paysages d'Architecture, Bruxelles, 1986, p. 75.
  • 1986: François Loyer, Paul Hankar. La naissance de l'Art nouveau, Bruxelles, Archives d'architecture moderne éditions, 1986, pp. 126, 127, 128, 137, 138, 151, 249, 252, 253, 521, 522, 536.
  • 1986: Jean d'Osta, Dictionnaire historique et anecdotique des rues de Bruxelles, Bruxelles, 1986, p. 288.
  • 1986: M.U.S.E.E. des archives d'architecture moderne, Bruxelles, juin 1986, pp. 11 et 390.
  • Alain van Dievoet, « Généalogie de la famille van Dievoet originaire de Bruxelles, dite van Dive à Paris », dans Le Parchemin, éd. Office Généalogique et Héraldique de Belgique, Bruxelles, 1986, n° 245, p. 273 à 293.
  • 1989: Caroline Mierop, Jean-Charles Balty, Anne van Loo, Académie de Bruxelles, deux siècles d'architecture, Bruxelles, 1989, p.321.
  • 1991: Christine Laurent, « VAN DIEVOET HENRI », dans Académie des Beaux-Arts de Saint-Gilles. 100 artistes pour 100 ans, Bruxelles, 1991.
  • 1991: La Lanterne, vendredi 31 mai 1991, « Façade Art nouveau menacée à Ixelles. (concerne la « superbe façade du 36 boulevard Général-Jacques. »)
  • 1991: Cecilia Vandervelde, La nécropole de Bruxelles, Bruxelles, 1991, p. 433-434.
  • 1993: Janine Claeys, "L'hôtel Astoria à la recherche de son authenticité", dans Le Soir, 20 août 1993, p. 15.
  • 1993: (Janine Claeys), "Rendons à Henri...", dans Le Soir, 26 août 1993.
  • 1997: Caroline Mierop, L'avenue Louise, collection Bruxelles, ville d'art et d'histoire, Bruxelles, 1997, p. 15, 16, 17.
  • 1998: Paula Cordeiro, Sarah Moutury, Vincent Heymans, Promenades bruxelloises. Logement ouvrier et social à Laeken, éd. Ville de Bruxelles, Cellule Patrimoine historique. Avec une préface d’Olivier Maingain, Echevin de la protection du patrimoine de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1998, p. 6 à 7.
  • 1999: Hugh R. Boudin, Bibliographie du Protestantisme Belge, 1781-1996, Bruxelles, 1999, p.238.
  • 2003: Éric Hennaut, "Henri Van Dievoet", dans Dictionnaire de l'architecture en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, 2003.
  • 2005: Benoît Schoonbroodt, Aux origines de l'Art nouveau. Adolphe Crespin (1859-1944)), Gand, 2005, p. 19.
  • 2007: Xavier Duquenne, L'Avenue Louise à Bruxelles, Bruxelles, chez l'auteur, 2007 (l'auteur cite la propriété De Leeuw en note, l'auteur de cette maison est Henri van Dievoet.)
  • 2007: Benoît Schoonbroodt, Privat Livemont. Entre tradition et modernité au cœur de l'Art nouveau, Bruxelles, éditions Racine, 2007, p. 18 et 20.
  • 2008: Fanny Bouvry, "Famille van Dievoet. Artistes, de père en fils", dans, Le Vif-L'Express, n° 2903, 21-27 novembre 2008, p. 121.
  • 2008: Anne Hustache, "De la classe dans les enseignes", dans, Les Nouvelles du Patrimoine, n° 119, 2008, p. 20 et p. 22.
  • 2008: "Patrimoine en péril", dans, Sgraffito, n° 53, 2008, p.26.
  • 2008: "l'hôtel Astoria", dans, Sgraffito, n°53, 2008, p. 27.
  • 2008: L'architecte Henri van Dievoet (1869-1931), dans, Sgraffito, Bulletin trimestriel, Groupe d'études et de recherches peintures murales-sgraffites culturel, GERPM-SC asbl 72, rue des Champs-Élysées 1050, Bruxelles, n°55 juillet-août-septembre 2008, p. 3 à 14.
  • 2009: Thierry Demey, Léopold II (1865-1909), La marque royale sur Bruxelles, Bruxelles, Badeaux, 2009, p. 302.
  • 2009: Georges Lebouc, Bruxelles 100 merveilles, avec des photographies de Bénédicte Maindiaux, Bruxelles, éditions Racine, 2009, p. 54 et 104.
  • La Belgique mondaine. Annuaire général de la haute société de Belgique, Bruxelles, (Henri van Dievoet, rue d'Arenberg à Bruxelles)
  • 2009: "Projets non réalisés de l'architecte Henri Van Dievoet", dans Sgraffito, Bulletin trimestriel, Groupe d'études et de recherches peintures murales-sgraffites culturel, GERPM-SC asbl 72, rue des Champs-Élysées 1050, n° 60, Bruxelles, octobre-novembre-décembre 2009, pp. 226 à 28.
  • 2010: Carlo R. Chapelle, Étude sur l'hôtel Astoria, Bruxelles, 2010, 600 p. (non publié).
  • 2010: Benoît Mihail, Le Patrimoine militaire, collection Bruxelles, ville d'art et d'histoire, Bruxelles, 2010, p. 14-15, 26.

Documents d'archive

  • 1900 : Archives de la Ville de Bruxelles : Manuscrits par Henri Van Dievoet. - 1900. - 9 plans. Contenu : Plans (y compris relevé d'un bâtiment à adapter) : Projet de magasins et ateliers de la ville. Cote AVB Plan portefeuille 3496 et 3502.

Portrait

  • Un portrait en héliogravure d'Henri van Dievoet, avec sa signature, Berlin-Charlottenburg, éd. Adolf Eckstein, s. d.. Vraisemblablement tirée d'une revue d'architecture. Il s'agit du même lithographe que celui qui travaillait pour Gustave Deltour, La Belgique d'aujourd'hui. Album illustré biographique, 1905.

Notes

  1. Malgré le fait qu'il se montrera hostile au système des concours, comme le rappelle la Revue des arts décoratifs, Paris, 1896, p. 83-84, où l'on peut lire : "À cette suite de réflexions émanant des artistes les plus connus de la Belgique, il faudrait joindre l'article que M. (Henri) Van Dievoet publiait dans un journal d'architecture : La Chronique des travaux publics.» Je retiens surtout les passages où il s'élève, non sans violence, contre les concours en général. "Le défaut capital de l'institution consiste en son inutilité. Nous ne comprenons réellement pas pourquoi il faut des Commissions, Sous-Commissions, etc., pour amener des artistes à faire œuvre nouvelle. Ils feront fort bien cela tout seuls sans avoir besoin d'un berger. On n'administre pas l'Art. On ne crée pas un mouvement artistique. Pour faire de l'Art à la Rue, il ne faut nullement trouver des propriétaires qui consentent à abandonner leur façade au premier venu pour y accrocher de la ferraille. Il serait beaucoup plus efficace de donner à ce même propriétaire des notions d'art suffisantes pour qu'il s'adresse à un artiste compétent, au lieu de s'aboucher avec le... zingueur du coin ! Instruire les masses, leur apprendre à discerner le beau du laid; donner des conférences publiques qui soient des cours, comme il en est donné à Ixelles, voilà par où il eût fallu commencer pour avoir l'Art à la Rue et ailleurs (ne localisons pas). Les résultats obtenus par l'Œuvre de l'Art appliqué à la Rue sont archi-mauvais et cela ira de mal en pis. On a cru bien faire en instituant des concours : or, c'est là la perte complète de l'Œuvre... Se figure-t-on un artiste de quelque valeur, un architecte qui a la moindre notion de ce que c'est que la dignité artistique, envoyant son projet au « Comité permanent » pour demander (après avoir levé le doigt pour avoir la parole) si son projet n'est pas trop mauvais!... Le concours, c'est le plus sûr moyen de faire triompher la médiocrité. C'est l'écrasement de l'artiste par l'artisan habile. Je souligne habile, parce que je ne voudrais pas qu'on pût croire que je délimite l'Art. Il y a des artisans qui sont de très grands artistes, mais alors ce ne sont point des artisans habiles qui flattent les masses en produisant des œuvres jolies, au goût du jour. Ceux-là (les vrais artisans-artistes) créent, innovent, rénovent. Ceux-là, on les conspue. C'est normal, naturel, très humain. Quand la masse est ignorante, il faut commencer par l'instruire. Qu'on songe donc à améliorer l'enseignement de l'Art dans nos Académies, qu'on épure le goût par des conférences esthétiques, par des expositions, des concerts, des publications artistiques. Qu'on amène les Gouvernements et les Administrations à acheter à bon escient de véritables œuvres d'art, et on aura tout naturellement l'Art à la Rue — et partout ailleurs — parce que l'Art sera compris d'une façon saine et rationnelle, et encouragé avec sagesse. Non seulement on ne régente pas l'Art, mais il n'y a pas d'Art sans liberté. »
  2. Hugh R. Boudin, Bibliographie du protestantisme belge 1781-1996, Bruxelles, 1999, p. 238 : "Temple de Haine-Saint-Paul-Jolymont dessiné par l'architecte Henri VAN DIEVOET, membre de l'Église du Musée à Bruxelles, dédicacé le 01.11.1890 en présence de 350 personnes", dans, 30° R. CSR, 1890-1891, p. 25-29.
  3. D'après les archives des VAUPR, Henri Van Dievoet, architecte, directeur de l'Académie de Ninove, domicilié rue de l'Arbre Bénit, 131, à Ixelles, fut reçu comme apprenti le 11 juin 1898 (Parrainé par Fernand Cocq et Pierre Stroobants); il fut reçu compagnon le 25 février 1899 et maître le 5 mai 1900.
  4. Major F. Delvaux, "Les Origines de l'École Militaire et ses installations successives", dans Histoire de l'École Militaire, 1834-1934, Bruxelles, imprimerie Marcel Hayez, 1935, p. 109.
  5. Dictionnaire de l'architecture en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, 2003, p. 179 : "la caserne de gendarmerie à Etterbeek (pour partie Van Dievoet) 1908".
  6. Lire : "L'architecture au Salon", dans, L'Art moderne, revue critique des arts et de la littérature, comité de rédaction: Octave Maus, Edmond Picard, Émile Verhaeren, dixième année, n° 39, dimanche 5 octobre 1890, p. 318 :
    " M. Van Dievoet a eu à lutter avec les difficultés du programme qu'il s'est imposé et il n'en est pas sorti victorieux: étudier les dispositions les plus favorables à donner à un Cercle militaire était, certes, intéressant, mais on doit reconnaître que le parti adopté par M. Van Dievoet n'a pas des proportions bien harmonieuses: de plus les vestibules sont un peu vastes, l'accès des grands escaliers dans le soubassement assez étriqué, enfin la soudure du grand manège avec le cercle même trop visible. La façade latérale a des parties bien venues, notamment les avant-corps et le manège logiquement exprimé, mais nous ne pouvons admettre la façade principale d'une silhouette cubique désagréable et que ne relève guère une ornementation monotone."
  7. Paula Cordeiro, Sarah Moutury, Vincent Heymans, Promenades bruxelloises. Logement ouvrier et social à Laeken, éd. Ville de Bruxelles, Cellule Patrimoine historique. Avec une préface d’Olivier Maingain, échevin de la protection du patrimoine de la Ville de Bruxelles, Bruxelles, 1998, p.6 à 7. "Rue du Travail. En 1902, la Société Anonyme des Habitations à Bon Marché de l’Agglomération Bruxelloise (…) fait construire des immeubles à appartements le long d’une voirie à tracer entre la rue Masui et l’Allée Verte : la rue du Travail. (…) Le programme détaillé conçu par Charles De Queker est confié à des architectes expérimentés dans le domaine des habitations ouvrières (Jacobs, Hellemans, De Fontaine, Hannaert, Van Dievoet, Evrard, Govaerts), mais seul Van Dievoet envoie un plan correspondant au programme. (…) Un différend survient avec Van Dievoet à cause de ses honoraires trop élevés et le projet est abandonné.
  8. Monde artiste illustré , musique— théâtre— Beaux-Arts, directeur Paul Milliet, bureaux: 24, Rue des Capucines, Paris, 45e Année, numéro 4, dimanche 22 janvier 1905: "— Un nouveau théâtre wagnérien. L'on a beaucoup parlé, la semaine dernière, du projet de créer un théâtre wagnérien à Ostende sur le type des théâtres de Bayreuth et de Munich. Voici où en sont les choses : il y a deux ans, un des hommes les plus sympathique du monde anversois, grand remueur d'idées et exécuteur audacieux et heureux de vastes projets, songea à doter Ostende, privée de la fructueuse attraction de son cercle de jeux, d'un théâtre modèle susceptible d'attirer aux bords de la mer les artistes et les gens du monde pour qui le voyage en Bavière, par les chaleurs de l'été, est souvent une corvée subie au nom de l'art et de la mode. Puisque ces deux théâtres, bâtis l'un dans une peu délectable bourgade, l'autre dans une ville de charme relatif à l'époque de la canicule, encaissent le maximum à chaque représentation, pourquoi ne point organiser ces représentations dans la cité balnéaire à la mode. La proximité de la France, de l'Angleterre, de la Hollande, des pays rhénans, assurerait une importante clientèle cosmopolite de l'ouest de l'Europe à l'entreprise dont la viabilité pourrait être assurée par des exécutions artistiques. Le projet s'étendit bientôt et l'on en vint à parler d'un théâtre lyrique international, où les chefs-d’œuvre de toutes les écoles seraient représentés dans leur langue originale. Le promoteur fit part de son idée à une haute personnalité qui l'approuva. Puis, fort de cette sympathie puissante, il trouva immédiatement dans son entourage les premiers souscripteurs qui garantirent 700 000 francs environ. Les parts de patron seraient de 10 000 francs, donnant droit à l'abonnement impersonnel d'un fauteuil. La saison comporterait vingt-quatre soirées lyriques de fin juin à fin juillet. Il y aurait notamment la première année, huit représentations de Don Juan en italien, et quatre cycles de l'Anneau de Nibelung. M. E. Van Dyck aurait la direction artistique de l'entreprise. Celui-ci engagerait pour cette première saison des artistes chantant en italien et des chefs d'orchestre réputés. Le théâtre, très vaste, avec entrée monumentale, serait construit derrière la digue, non loin du Palace Hôtel. La salle, contenant dix-huit cents places, serait disposée en grand amphithéâtre, au prix de 25 francs la place. Au fond, il y aurait trois loges et, au-dessus, une galerie à prix populaires. Pour construire le théâtre, il faudrait 1 million 500 000 francs environ ; de plus, un fonds de roulement devrait être assuré. Tel est le projet qui a reçu un commencement d'exécution, puisqu'on a demandé aux architectes Van Dievoet, de Bruxelles, et Stordiau, d'Anvers, un croquis et des plans sommaires qui seront discutés ultérieurement, mais qui, en principe, ont été approuvés.

Iconographie de son œuvre architecturale

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