Gatineau

Gatineau
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Gatineau

Centre-ville de Gatineau vu d'Ottawa
Centre-ville de Gatineau vu d'Ottawa

Armoiries

Drapeau
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau : Québec Québec
Région Outaouais
Comté ou équivalent Gatineau
Statut municipal Ville
Fondateur
Date de fondation
voir Chronologie
Premiers colons en 1800
Constitution 2002
Maire
Mandat en cours
Marc Bureau
2009 - 2013
Site Web http://www.gatineau.ca
Démographie
Population 260 809 hab. (2010[1])
Densité 763 hab./km2
Gentilé Gatinois, Gatinoise
Langue(s) Français
Géographie
Coordonnées
géographiques
45° 29′ 00″ N 75° 39′ 00″ W / 45.483334, -75.65000145° 29′ 00″ N 75° 39′ 00″ W / 45.483334, -75.650001
Altitude mini. 37 m — maxi. 144 m
Superficie 342 km2
Fuseau horaire -5
Indicatif (819)
Code géographique 81017

Géolocalisation sur la carte : Québec

(Voir situation sur carte : Québec)
Gatineau

Gatineau est une ville du Québec, au Canada, chef-lieu de la région administrative de l'Outaouais ainsi que la quatrième plus grande ville du Québec par la taille de sa population. Elle est située sur la rive nord de la rivière des Outaouais, à l'est et à l'ouest de la rivière Gatineau, face à la ville d'Ottawa. Avec Ottawa, elle forme la région métropolitaine d'Ottawa-Gatineau (Région de la capitale nationale), qui est la 4e agglomération du Canada, après Toronto, Montréal et Vancouver.

Sommaire

Toponymie

Avec l'arrivée de Philemon Wright, la Ville de Gatineau est née en 1801, portant son premier nom Wrightstown. Le nom deviendra en 1875, lors de son incorporation municipale, la Ville de Hull. Le nom Gatineau est celui que la ville porte depuis la fusion municipale de 2002.

Le nom Gatineau provient de la famille Gastineau, l'un de ceux-ci, Nicolas Gastineau sieur Duplessis (1627-1689), explorateur de la Nouvelle-France, ayant pratiqué la traite des fourrures sur cette rivière au XVIIe et XVIIIe siècles, qu'on avait pris l'habitude d'appeler « la rivière à Gastineau ». Selon Raymond Douville cependant, Nicolas (fils)(1664-1700), Louis (1674-1750) et Jean-Baptiste (1671-1750) les trois fils de Nicolas père, ont établi à la fin du XVIIe siècle un poste de traite, ou du moins un relais sur une pointe située à l'embouchure de cette rivière. Il est probable par conséquent que le toponyme s'explique davantage par les fils Gatineau que par le père[2].

Le toponyme Gatineau paraît :

  • sur la description topographique de la région en 1815 faite par l’arpenteur canadien Joseph Bouchette ;
  • dans une lettre datée du 22 mai 1838 que Mgr Lartigue, évêque de Montréal, écrit à Mgr Patrick Phelan, évêque de Kingston ;
  • sur la carte de William Henderson en 1831 ;
  • de même que sur celle de Thomas Devine, en 1861.

D'ailleurs, l’historien, Raymond Ouimet nous dit qu’il est possible que le nom ait évolué d’un nom amérindien. Sur deux cartes géographiques, datés de 1830, un coureur de bois nommé Jean-Baptiste Perrault écrit le nom de Nagatinong sur le premier et Agatinung sur le deuxième, ce qui provoque l’argument que ces deux noms rapprochent le nom moderne de la rivière[3].

Géographie

Géographie physique

La ville de Gatineau est située dans l'Ouest du Québec, sur la rive nord de la rivière des Outaouais, directement en face d'Ottawa. Avec une quinzaine de municipalités avoisinantes, Gatineau constitue la rive québécoise de la Région de la capitale nationale du Canada.

Hydrographie

La totalité du territoire de Gatineau est drainé par la rivière des Outaouais, le principal affluent du Saint-Laurent. Celle-ci marque la limite sud de la ville. Au sud-ouest, celle-ci s'élargit et forme le lac Deschênes. La ville est aussi traversée par plusieurs rivières, soit la Gatineau, la Lièvre et la Blanche. Le territoire est traversé aussi par une dizaine de ruisseaux, dont le ruisseau de la Brasserie forme une île au niveau du centre-ville.

Il y a plusieurs lacs dans Gatineau, dont les plus notables sont les lacs Leamy, Beauchamp, des Fées, de la Carrière et Pink. Ce dernier est l'un des rares lacs méromictiques d'Amérique du Nord.

Fusion municipale

En 2002, le gouvernement provincial a décidé de faire une fusion des villes de Hull, Gatineau, Aylmer, Buckingham et Masson-Angers pour créer une seule ville.

Villages urbains

Article détaillé : Villages urbains de Gatineau.

Un des objectifs stratégiques de la ville de Gatineau s'intitule : Vers une mosaïque de villages urbains.

Cet objectif consiste à faire évoluer Gatineau vers une collectivité exemplaire composée de villages urbains articulés autour de réseaux sociaux florissants, structurés le long d'un système de transport adapté aux besoins des utilisateurs et reliés entre eux par de multiples canaux de communication.

Il y a seize villages urbains à Gatineau: 7 d'est:Vallée-de-la-Lièvre (Buckingham), Bassin-de-la-Lièvre (Masson-Angers), Rivière-Blanche, Du Moulin, La Cité, Rivière-Gatineau, Les Rapides; Et 9 d'ouest: Centre-Ville, Lac-des-Fées, Mont-Bleu, Hautes-Plaines, Du Parc, Le Plateau, Les Golfs, Lac-Deschênes et Des Explorateurs.

Climat

Relevé météorologique d'Ottawa - CDA
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -14,8 -13,2 -7 1,1 8 13 15,5 14,3 9,7 3,7 -1,9 -10,3 1,5
Température moyenne (°C) -10,5 -8,6 -2,4 6 13,6 18,4 21 19,7 14,7 8,2 1,5 -6,6 6,3
Température maximale moyenne (°C) -6,9 -3,9 2,1 10,9 19,1 23,8 26,4 25 19,7 12,6 4,9 -2,9 11
Précipitations (mm) 64,2 51,6 64,9 67,7 81 91,2 88,9 87,6 86,8 79,1 77 74,1 914,2
Record de froid (°C) -37,8 -38,3 -36,7 -20,6 -7,2 0 3,3 1,7 -4,4 -12,8 -23,4 -38,9 -38,9
Record de chaleur (°C) 11,7 12,2 25,6 31,2 35 36,7 37,8 37,8 36,7 29,4 23,3 16,1 37,8
Source : Environnement Canada[4]


Histoire

Gatineau vue de la rivière des Outaouais

Au début du XVIIe siècle, Nicolas-du-Vigneau et Samuel de Champlain furent les premiers blancs à se rendre dans la région, en empruntant la rivière des Outaouais, appelée jadis Kitchisippi, ce qui signifie Grande Rivière. Cette rivière devint la plus importante voie de communication fluviale des autochtones d'Amérique du Nord. Toutes les fourrures du temps de la Nouvelle-France passaient obligatoirement par ce cours d'eau.

Avant l'arrivée de Philemon Wright, de Woburn au Massachusetts, en 1800, Gatineau partage l'histoire de toutes les régions que baigne la rivière des Outaouais, principale voie navigable sur la "Route de l'ouest". Les explorateurs, les missionnaires, les marchands de fourrures et les militaires des régimes français et anglais empruntent les sentiers de portage qui longent la rivière. Le long d'un de ces sentiers, celui du Deuxième portage de la Chaudière (ou "Portage du Milieu", situé dans le parc Brébeuf, se trouvent des marches de pierre grossièrement taillées à même le roc par les voyageurs[5].

Wrightstown (plus tard, la Ville de Hull et ensuite, Gatineau) est le premier établissement permanent sur la rivière des Outaouais. Wright et ses associés se voient concéder de vastes terres dans les cantons de Hull et de Templeton. La petite communauté agricole de Wright’s Town se tourne rapidement vers la production de bois équarri pour le marché britannique. Le premier radeau de bois en provenance de la région, le Colombo, atteint Québec en 1806, marquant ainsi les débuts de l'industrie du bois dans la vallée de l'Outaouais[5].

En 1820, avant que les immigrants de Grande-Bretagne soient arrivés en grand nombre, le canton de Hull avait une population de 707, y compris 365 hommes, 113 femmes et 229 enfants. La grande différence dans le nombre d'hommes et de femmes était grâce au travail des hommes dans le commerce du bois. En 1824, il y avait 106 familles et 803 personnes. Pendant le reste des années 1820, la population de Hull a doublé, en raison de l'arrivée des protestants de l'Ulster. En 1851, la population du comté d'Ottawa était 11 104, dont 2 811 qui vivaient dans le canton de Hull. En comparaison, Bytown avait une population de 7 760 en 1851. En 1861, le comté d'Ottawa avait une population de 15 671, dont 3 711 vivaient dans Hull Township. La hausse progressive à la population Canadienne française par canton a continué au fil des ans, avec les Canadiens français n’étant que 10 % de la population en 1850, devenant 50 % en 1870, et 90 % en 1920. Le développement industriel du milieu du XIXe siècle attire à Hull de nombreux travailleurs canadiens-français, ce qui modifie radicalement sa composition ethnique et religieuse[6].

Les guerres napoléoniennes, sévissant en Europe, prive la Grande-Bretagne du bois scandinave nécessaire à l'entretien de sa flotte maritime. La forêt outaouaise regorge d'immenses pins blancs, de dimension semblable aux séquoias de l'Ouest canadien et propriété de Sa Majesté. C'est ainsi que l'ère de l'industrie de la coupe de bois ait pris son début. Pour une grande partie du XIXe siècle, ces trains de bois équarri descenderaient la rivière des Outaouais jusqu'à sa jonction avec le fleuve Saint-Laurent, à la pointe ouest de l'île de Montréal, ensuite jusqu'à Québec et enfin, en route vers les îles Britanniques. La rivière des Outaouais est impraticable à plusieurs endroits, ce qui donna lieu à l'invention des glissoires à bois pour le passage de ces différents portages. La fameuse glissoire à la hauteur des chutes de la Chaudière, par exemple, fut construit par Ruggles, le fils de Philemon.

Le succès de la coupe de bois, organisée par Wright, attirent d'autres hommes d'affaires dans la région, tels les Nicholas Sparks, Andrew Leamy, Archibald McMillan, Levi Bigelow, Baxter Bowman, le Capitaine Justus Smith, les frères Hamilton, les frères John et Frank Ross, John Thompson, James MacLaren, Ezra Butler Eddy, John Rudolphus Booth, par exemple.

L'exploitation de la forêt s'étend à l'ouest jusque dans le Pontiac et vers le nord, sur les berges des rivières Gatineau et Du Lièvre. Les chantiers de bûcherons, scieries, usines de pulpe de bois, usines fabrication d'allumettes, mines de phosphores, centrales hydro-électriques privées, et l'agriculture seront les principales sources, ou presque de travail pour les gens de l'Outaouais, avec le centre commercial à Hull, de 1800 jusqu'à l'implantation des infrastructures fédérales dans les années 1970.

Peinture de Wright's Town Bas-Canada par l'artiste Thomas Burrowes des chutes de la chaudière, 1830

La Guerre de 1812-1815, opposant les États-Unis et la Grande-Bretagne, a comme terrain de bataille le Haut et le Bas-Canada. Les deux colonies abritent un nombre très insuffisant de garnisons britanniques pour la protection des villes mais les canadiens aidés d'autochtones et de leurs techniques de guérilla, mettront en échec les assauts ennemis sur Châteauguay et Kingston. Un problème criant de voies de communication, entre les colonies, apparait lors de ce conflit et la Couronne britannique fait construire des canaux, dont le plus important : le canal Rideau (1820-1832) en face exactement de Gatineau, à Ottawa, reliant Montréal à Kingston par la rivière des Outaouais. Le canal attire des gens d'affaires et la colonisation anglophone tant attendue. Ce sera l'arrivée en masse des irlandais catholiques dans la région et ils serviront de main-d'œuvre pour la construction de canal.

Ezra Butler Eddy, originaire du Vermont, s'établit à Hull en 1851 et s'enrichit en fabriquant des allumettes, des planches à laver et des épingles à linge. Dans les années 1870, il devient l'un des plus importants exploitants de scieries à la chute de la Chaudière. Sa fabrique d'allumettes et d'articles de fibre de bois induré, tout comme ses initiatives novatrices dans le domaine de la fabrication de la pâte (1889) et du papier (1890), feront de Hull l'un des principaux centres de l'industrie papetière. Par la suite, des fabriques de haches, des abattoirs et usines de transformation de la viande, des filatures et d'autres industries connexes s'y installeront[5].

Conflits ouvriers majeurs

Bientôt, la colonisation bat son plein en Outaouais avec l'arrivée massive des irlandais et d'une proportion de plus en plus importante d'immigrants francophones. Les vieilles familles comme les Wright, les Papineau, les Egan, les Hamilton, se voient entrer en lutte contre de nouveaux arrivants qui veulent aussi tirer parti de la manne du bois. Le conflit s'amorce quand les travailleurs Irlandais, sous la direction de Peter Aylen, se lancent violemment contre les ouvriers francophones afin de les déplacer de leurs emplois de draveurs. En plus, certains employeurs exerceront une pression à la baisse sur les salaires en montant les travailleurs ennemis les uns contre les autres. Les ouvriers francophones et irlandais s'affronteront ouvertement dans les rues de Bytown (du nom du colonel qui fit construire le canal Rideau, future Ottawa). Il y aura des affrontements armés et des morts par balles. Ce conflit est connu sous le nom de la guerre des Shiners (1835-1845) et créera un héros pour les travailleurs francophones en Jos Montferrand, reconnus par ses exploits mythiques[7].


Rue principale, Hull 1908

Le 8 octobre 1906 une importante grève des 400 employés de la compagnie MacLaren éclate. La compagnie refuse de négocier et fait appel aux policiers, aux gardes privés et aux briseurs de grève. Les policiers ouvrent le feu sur les grévistes. Bilan: deux morts: Thomas Bélanger, président de l'union, et François Thériault, secrétaire de l'union; et plusieurs blessés. La loi de l'émeute est invoquée par le maire et l'armée intervient. Plusieurs grévistes sont arrêtés et condamnés à l'emprisonnement. Après la grève, la compagnie établit une liste noire des employés, cette liste affecte les enfants et petits-enfants des employés inscrits sur cette liste, qui ne pourront jamais plus travailler chez MacLaren.


E.B. Eddy entre dans l'histoire en 1919 date à laquelle les premières travailleuses au Québec déclenchent une grève; ses allumettières. En 1924 la compagnie les mettra en lock-out. En commémoration de l'importance de ces travailleuses dans l'économie de la ville, Gatineau nommera un boulevard en leur honneur, le boulevard des Allumettières

Des figures marquantes

Plusieurs figures légendaires ont marqué l'histoire de la ville.

Parmi elles, on retrouve notamment Joseph Montferrand, un Montréalais qui vint s'établir en Outaouais pour passer le reste de sa vie de travailleur dans les forêts.

Le folklore de ses exploits, car il y avait très peu de faits vérifiables, serait qu'il défendit les Canadiens français contre les Irlandais lors de la guerre des Shiners, à Bytown. Ses prouesses, avec ses poings et ses bottes sont devenues légendes populaires. Certaines racontent qu'il a laissé la marque de son pied empreinte dans le plafond de nombreux hôtels et nombreuses tavernes. D'autres parlent d'un exploit qu'il aurait accompli sur un pont en frappant des dizaines d'irlandais avec un tronc d'arbre.

Le père Reboul est un autre personnage qui marqua la ville de par son dévouement. Le père Reboul visitait les chantiers dans les environs, ainsi que les camps de bûcherons. Il alla porter les problèmes de la ville, ainsi que ses besoins, au siège du gouvernement et c'est ainsi qu'il devint le héros et héraut. En 1866, après plusieurs années de demandes aux autorités provinciales, le père Reboul, avec l'aide d'Andrew Leamy, a réussi à obtenir une commission scolaire autonome pour la Ville. Une rue et une école portent encore son nom en hommages à cet homme.

Patrimoine

La flottaison des billes de bois (localement appelés billots) sur la rivière des Outaouais figurait à l'envers des billets d'un dollar canadien jusqu'à son remplacement par une pièce de monnaie (le « huard ») en 1987. Les derniers draveurs (qui n'étaient pas nombreux) disparurent de la région deux ou trois ans plus tard.

Le centre-ville fut détruit par un incendie terrible en 1900 qui a endommagé aussi le pont des Chaudières, le lien routier qui fut rétabli plus tard pour lier Ottawa et Gatineau via l'île Victoria. Ce feu de 1900 a détruit plusieurs maisons que l'on nomme (il en reste quelques-unes) maisons allumettes pour deux raisons; premièrement parce qu'elles possèdent une façade étroite et deuxièmement c'était pour rappeler la présence des grosses usines où il se fabriquaient des allumettes par milliards. Voir l'article détaillé: Grand Feu de Hull.

Ottawa fut établi plus tard comme terminus du canal Rideau, construit sous l'ordre du colonel John By comme partie intégrale des fortifications et défenses bâties après la guerre de 1812. Originalement appelée Bytown, Ottawa ne deviendra la capitale canadienne qu'au milieu du XIXe siècle et seulement à cause du fait que la plus grande distance de la frontière la laisse moins vulnérable en cas d'une attaque de l'étranger.

Chronologie municipale

Cantons d'origine ; cliquer pour voir la légende
  • 1799 : Érection du canton de Buckingham qui est concédé à John Robertson, régiment britannique, William Fortune et Eli Hawley
  • 1800 : Arrivée de Philemon Wright, sa famille et 5 autres familles avec 33 ouvriers sur les rivages de la Rivière Gatineau. Création de la Ferme Gatineau.
  • 1801 : Commencement de la construction de Wright's Town à côté des chutes de la Chaudière.
  • 1806 : Le radeau "Colombo" fait son départ de Wright's Town pour se rendre à la Ville de Québec. La première drave sur la Rivière des Outaouais.
  • 1806 : Érection du canton de Hull qui est concédé à Philemon Wright
  • 1807 : Érection du canton de Templeton qui est concédé à Archibald McMillan
  • 1845 : Constitution de la municipalité du canton de Buckingham
Constitution de la municipalité du canton de Templeton
Constitution de la municipalité de canton de Hull
  • 1853 : Andrew Leamy construit sa scierie à vapeur, la première de la région, sur le Lac portant son nom.
  • 1855: Le village d'Aylmer se détache du canton de Hull
  • 1866: Le village de Buckingham se détache du canton de Buckingham.
  • 1875 : La cité de Hull se détache du canton de Hull.
  • 1876 : Le village de Pointe-Gatineau se détache du canton de Templeton.
  • 1877 : Le village de L'Ange-Gardien se détache du canton de Buckingham.
Centre-ville de Gatineau vu d'Ottawa 1938
  • 1880 : Le canton de Hull est divisé pour former Hull-Sud : Lucerne et Hull-Ouest : Chelsea.
  • 1886 : Le canton de Templeton est divisé pour former Templeton-Ouest et Templeton-Est
  • 1889 : Hull-Est : Touraine se détache de Hull-Ouest :Chelsea.
  • 1890: Le village de Buckingham change son statut pour celui de ville.
  • 1897 : La ville de Masson se détache du canton de Buckingham.
Buckingham-Sud-Est se détache du canton de Buckingham.
  • 1909 : Templeton-Nord : Val-des-Monts se détache de Templeton-Est.
  • 1915 : Le village d'Angers se détache du canton de Buckingham.
  • 1918 : Buckingham-Ouest se détache du canton de Buckingham.
  • 1920 : Le village de Deschênes se détache de Hull-Sud: Lucerne.
Le village de Templeton et Templeton-Est-Partie-Est se détachent de Templeton-Est.
  • 1933 : Le village de Gatineau se détache de Templeton-Ouest.
  • 1957 : Pointe-Gatineau devient la ville de Pointe-Gatineau.
Gatineau change son statut pour celui de ville.
  • 1964 : Hull-Sud change son nom pour municipalité de Lucerne
  • 1970 : Mise sur pied de la Communauté Régionale de l'Outaouais comprend 32 municipalités - les municipalités urbaines et les municipalités rurales
  • 1971 : Hull-Est change son nom pour ville de Touraine.
  • 1975 : Hull change son statut pour celui de ville.
Les villes de Pointe-Gatineau, Gatineau, Touraine, le village de Templeton, les municipalités de Templeton-Ouest, Templeton-Est et Templeton-Est-Partie-Est fusionnent pour former la ville de Gatineau.
Les villes de Buckingham et de Masson, les villages d'Angers, de L'Ange-Gardien, de Notre-Dame-de-la-Salette, les municipalités de canton de Buckingham, de Buckingham-Sud-Est et de Buckingham-Ouest fusionnent pour former la ville de Buckingham.
Les villes d'Aylmer, de Lucerne et de Deschênes fusionnent pour former la ville d'Aylmer.
  • 1980 : Masson, Angers et Buckingham-Sud-Est se détachent de la ville de Buckingham et forment la ville de Masson-Angers.
L'Ange-Gardien, les municipalités de canton de Buckingham et de Buckingham-Ouest se détachent de la ville de Buckingham et forment L'Ange-Gardien
Notre-Dame-de-la-Salette se détache de la ville de Buckingham.
Mise sur pied de la Communauté Urbaine de l'Outaouais qui comprend les villes de Buckingham, Masson-Angers, Gatineau, Hull et Aylmer
  • 1993 : Masson-Angers est officiellement adopté comme le nom de la ville formée par Masson, Angers et Buckingham Sud-Est.
  • 2002 : Les villes d’Aylmer, Buckingham, Gatineau, Hull, Masson-Angers et la communauté urbaine de l'Outaouais fusionnent le 1er janvier 2002 pour former la ville de Gatineau.

Démographie

Selon Statistique Canada, le recensement de 2006[8] indique les donnés suivants: Selon les réponses uniques et multiples , le français était la langue maternelle de 80,0 % des résidents en 2006 , 13,9 % pour l'anglais , l'arabe pour 1,7 % , 1,1 % pour le portugais et l'espagnol pour 1,0 %

Selon les réponses uniques, le français était à 78,5 %, l'anglais à 12,6 %, l'arabe à 1,6 %, le portugais à 1,1 % et l'espagnol à 1,0 %.

Arts et culture

La bibliothèque municipale de Gatineau possède dix points de services. On retrouve également l'attraction culturelle la plus visitée au Canada, le Musée canadien des civilisations.

Salles de spectacles

  • Maison de la Culture de Gatineau : La salle Odyssée[9] a une capacité de 850 places. La salle a remporté quatre Félix (2004, 2005, 2006 et 2007) pour soit le diffuseur de spectacles de l'année, ou la salle de spectacles de l'année.
  • Le petit Chicago[10] a une capacité de 125 places. Il présente des spectacles de jazz, de chanson, de rock et de musique du monde.
  • Salle Jean-Desprez : Salle de 228 places située dans la Maison du Citoyen.
  • Théâtre de l'Île est le premier théâtre municipal au Québec. À l'origine, l'édifice a été construit en 1886 en tant que château d'eau.
  • Théâtre du Casino du Lac Leamy. Spectacles à grands déploiements.
  • La Basoche[11] est un lieu de diffusion pour des spectacles intimes, tel que jazz, humour, musique nouvelle.
  • Le Centre Robert-Guertin est le plus gros aréna de la ville ce qui permet la présentation de spectacles à grand déploiement (concerts rock, par exemple).
  • Le Théâtre de l'école secondaire Symmes/D'Arcy McGee à Aylmer est le lieu de diffusion de spectacles de la langue anglaise organisés par le Aylmer Community Theatre Company (ACT Company)

La Maison du citoyen abrite en premier lieu l'hôtel de ville de Gatineau. On y retrouve aussi :

Gatineau centre-ville
  • Le Hall des Nations, avec ses œuvres provenant de divers pays, données à la ville au fil des ans.
  • Salle Jean-Desprez: Salle de spectacles de 228 places, qui offre une programmation variée, allant de la chanson populaire à l'humour, en passant par les contes.
  • La Galerie Montcalm[12] est une galerie d'art qui expose des œuvres de styles variés allant du moderne, au contemporain, classique, post-moderne, avec des artistes régionaux, canadiens et parfois internationaux.
  • Une succursale de la Bibliothèque municipale de Gatineau.
  • Salle de presse Vidéotron : salle servant aux conférences de presse de divers organismes locaux, et pour la Ville de Gatineau.
  • Agora Gilles-Rocheleau : salle à aire ouverte servant à organiser des réceptions. Elle est utilisée aussi lors des soirées électorales comme lieu de ralliement des Gatinois pour accueillir le nouveau maire élu.

Économie

À l'origine, l'économie gatinoise reposait presque en entier sur les pâtes et papiers. Aujourd'hui, celle-ci repose en grande partie sur la fonction publique fédérale due à la proximité géographique d'Ottawa (siège du gouvernement fédéral).

Industries majeures
  • Construction (nott. Bellai Bros. avec près de 700 employés)
  • Glatfelter Gatineau, 290 employés (Concert acheté par Glatfelter fevrier 2010)
  • Papiers White Birch (Papiers Masson), 310 employés
  • Produits Kruger (Scott)
  • Nexfor
  • Centrales hydroélectriques d'Hydro-Québec (Hull-2 et Rapides-Farmer)
  • Énergie renouvelable Brookfield - Énergie de La Lièvre, centrales hydroélectriques privées
  • Fonction publique du Gouvernement du Canada, 20 000 employés[réf. nécessaire]
  • Fonction publique du Gouvernement du Québec
  • Fonction publique de la Ville de Gatineau
  • Université du Québec en Outaouais
  • Les 3 commissions scolaires (des Portages de l'Outaouais, des Draveurs, Au Cœur-des-Vallées)
  • Cégep Heritage College
  • Casino du Lac Leamy
  • Cégep de l'Outaouais (trois campus)[réf. nécessaire]
Fermeture d'industries majeures
  • Abitibi Bowater, 400 employés (Fermé depuis le 17 mai 2010)[réf. nécessaire]

Gratte-ciels de Gatineau

Gratte-ciels de Gatineau au centre-ville
  • L'ensemble «Place du Portage» est divisée en 4 phases (Portage I, Portage II, Portage III et Portage IV). La portion la plus haute est Portage 1, avec 101 mètres et 25 étages. Le principal locataire est le gouvernement du Canada. L'édifice a été inauguré en 1973.
  • Les Terrasses de la Chaudière sont divisées en 3 parties (édifice de l'est, édifice du centre et édifice de l'ouest). Environ 6 500 fonctionnaires fédéraux y travaillent. La phase 1 est le gratte-ciel le plus imposant de la ville avec ses 30 étages totalisant 124 m de hauteur. La phase 2 mesure 84 mètres pour 19 étages. Le complexe a été inauguré en 1978.
  • Le Hilton du casino du Lac-Leamy compte 23 étages pour un total de 74 mètres. L'hôtel a été ouvert en 2001.
  • En 2003, on a inauguré la Place Montcalm (phase 3). Elle compte 11 étages pour une hauteur de 43 mètres.

D'autres édifices importants se trouvent à Gatineau :

  • Place Vincent-Massey, bureaux, 21 étages (1972)
Les Terrasses de la Chaudière abritent les sièges du Patrimoine canadien, d'Affaires indiennes et du Nord Canada, de l'Office des transports du Canada et du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes
  • Tour Notre-Dame, résidentiel, 23 étages
  • Le Neufchâtel, résidentiel, 22 étages (1977)
  • Port de Plaisance, résidentiel, 17 étages
  • Place du Portage II, bureaux, 11 étages (1975)
  • Place du portage III, bureaux, 18 étages
  • Place du portage IV, bureaux, 14 étages
  • Place du centre, 12 étages
  • Édifice Jos Montferrand, 9 étages
  • Le Blackburn, résidentiel, 16 étages
  • faubourg de l'Île, résidentiel, 15 étages
  • Édifice Fontaine, bureaux, 14 étages
  • Holiday Inn, hôtel, 14 étages
  • 89 vaudreuil, résidentiel, 13 étages
  • Terrasses de la Chaudière (Tour Jules-Léger), bureaux, 12 étages
  • Immeuble Du Progrès, résidentiel, 12 étages
  • 20 Arthur-Guertin, résidentiel, 11 étages
  • 50 Dussault, résidentiel, 11 étages
  • Place de la Cité, bureaux, 10 étages
  • Édifice Crémazie, 11 étages

Politique et administration

Hôtel de ville de Gatineau

Le maire actuel de Gatineau est Marc Bureau. La ville est divisée en 18 quartiers ou districts et chacun de ces quartiers a un conseiller :

  1. Aylmer : Stefan Psenak
  2. Lucerne : André Laframboise
  3. Deschênes : Alain Riel
  4. Plateau-Manoir-des-Trembles : Maxime Tremblay
  5. Wright-Parc-de-la-Montagne : Patrice Martin
  6. Orée-du-Parc : Mireille Apollon
  7. St-Raymond-Vanier : Pierre Philion
  8. Hull-Val-Tétreau : Denise Laferrière
  9. Limbour : Nicole Champagne
  10. Touraine : Denis Tassé
  11. Promenades : Luc Angers
  12. Carrefour-de-l'Hôpital : Patsy Bouthillette
  13. Versant : Joseph De Sylva
  14. Bellevue : Sylvie Goneau
  15. Lac-Beauchamp : Stéphane Lauzon
  16. Rivière-Blanche : Yvon Boucher
  17. Masson-Angers : Luc Montreuil
  18. Buckingham : Maxime Pedneaud-Jobin

Service de police de la ville Gatineau

Le SPVG emploie 250 policiers armés de S&W M&P40 depuis 2007. Le Quartier général et les 4 postes de police abritent une brigade fluviale, une brigade criminelle, une brigade canine, une unité antidrogue, une section luttant contre les gangs de rue et une équipe tactique, le GEAR. Les membres du Groupe d'endiguement et d'arrestation à risque furent formés par la Sûreté du Québec. Les véhicules de patrouille sont des berlines Ford, GMC et Dodge. Des vélos, quadricycles et des motoneiges sont aussi utilisés.

Politique provinciale

Probablement en raison de la proximité de la capitale canadienne, la ville de Gatineau est une des villes les plus fédéralistes du Québec ; au référendum de 1995 le NON l'a emporté avec une moyenne de 70,71 %. La ville est, de ce fait, un bastion libéral depuis 1981. Le Parti libéral du Québec en 2007 a conservé les cinq sièges de la ville et a obtenu 45,4 % du vote populaire, perdant toutefois dix-sept points comparativement à 2003. L'ADQ a ravi la plupart des points aux libéraux, ayant terminé seconde dans Pontiac et dans Chapleau en obtenant 22,9 % des votes dans la ville. Le Parti québécois, lui, finit second dans Hull, Gatineau et Papineau prenant 22,3 % des voix.

Parti politique Député(e) Circonscription Fonction
Parti libéral du Québec Marc Carrière Chapleau Adjoint parlementaire à la présidente du Conseil du trésor
Parti libéral du Québec Charlotte L'Écuyer Pontiac Vice-présidente de la Commission des transports et de l'environnement
Parti libéral du Québec Maryse Gaudreault Hull Adjointe parlementaire au ministre des Relations internationales
Parti libéral du Québec Norman MacMillan Papineau Ministre délégué aux transports/Ministre responsable de la région de l'Outaouais
Parti libéral du Québec Stéphanie Vallée Gatineau Adjointe parlementaire au premier ministre

Politique fédérale

La politique fédérale à Gatineau a été longtemps dominée par le Parti libéral du Canada, mais aux dernières élections fédérales, les libéraux ont été défaits dans deux des trois circonscriptions de la ville. Le 2 mai 2011, cela fut la fin de la forteress libéral de Hull-Aylmer cela depuis près de 100 ans et une vague orange des néo-démocrates avec des fortes majorités.

Parti politique Député(e) Circonscription Fonction
Nouveau Parti Démocratique Mathieu Ravignat Pontiac
Nouveau Parti Démocratique Nycole Turmel Hull-Aylmer Présidente du caucus national et critique en matière de travaux publics et services gouvernementaux
Nouveau Parti Démocratique Françoise Boivin Gatineau Critique en matière de condition féminine

Éducation

Universitaire
  • L'université du Québec en Outaouais (UQO, fait partie du réseau Université du Québec. Elle compte plus de 5 500 étudiants. L'UQO offre plus 100 options d'études allant de la comptabilité aux sciences infirmières en passant par l'informatique, la psychoéducation, les arts visuels, la rédaction, la communication et bien d'autres disciplines. Elle est reconnue aussi mondialement pour son laboratoire de cyberpsychologie et ses recherches en photonique. En 2010, l'UQO inaugure son nouveau campus à Saint-Jérôme, le premier du genre dans les Laurentides.
Collégiale
Secondaire privé
  • Le collège Saint-Alexandre, est une institution désormais mixte fondée en 1905. Le collège offre divers cours de formation générale. Il est également entouré d'un vaste terrain, comportant plusieurs installations sportives.
  • Le collège Saint-Joseph est une école qui accueille 800 jeunes filles, se situant au centre-ville et fut fondé en 1864.
  • Le collège Nouvelles Frontières, institution mixte fondée en 2002, compte 850 élèves.
Primaire et secondaire public
  • La Commission scolaire des Draveurs couvre une partie de la ville de Gatineau située à l'est de la rivière Gatineau (ainsi que Cantley et Val-des-Monts) et compte 24 écoles primaires, 4 écoles secondaires, 2 centres professionnels et 2 centres pour adultes. Dans tous ces établissements on compte plus de 20 000 élèves.
  • La Commission scolaire des Portages de l'Outaouais couvre la section de la ville de Gatineau située à l'ouest de la rivière Gatineau (ainsi que Pontiac, Chelsea et La Pêche). Elle compte plus de 14 000 élèves, dans 21 écoles primaires, 4 écoles secondaires et 5 centres pour adultes et de formation générale.
  • La Commission scolaire Au-Cœur-des-Vallées couvre les anciennes villes de Masson-Angers et Buckingham, ainsi que toutes les municipalités de la Petite-Nation.
  • La Commission scolaire Western Quebec couvre un territoire s'étendant de la Rivière des Outaouais, sur l'ouest et le nord du Québec pour les élèves anglophones. Elle compte 8149 élèves dans 22 écoles secondaires et primaires et son siège social est situé à Gatineau.

Transport

Autoroute et Route

Tourisme

Lieux touristiques
  • Casino du Lac Leamy : Complexe majeur de divertissement et hôtelier.
  • Musée canadien des civilisations. Le musée le plus visité au Canada. À l'intérieur on y retrouve aussi le musée canadien des Enfants et le musée canadien de la Poste.
  • Le parc de la Gatineau est le paradis pour les amateurs de plein-air. On y retrouve des pistes de skis de fond, un centre de ski alpin, des plages, des sentiers de vélo de montagne, des sentiers de marche, des terrains de pique-nique, des belvédères, un lieu historique (domaine Mackenzie King), un camping et des chalets.
  • Le train à vapeur Hull-Chelsea-Wakefield Sur 64 km, le train datant de 1907 voyage le long de la rivière Gatineau et ce rend jusqu'au pittoresque village de Wakefield.
  • La Centrale des Rapides-Farmer, est une centrale hydro-électrique exploitée par Hydro-Québec, elle est située à la limite nord de Gatineau, tout près de Cantley.
  • Complexe Récréatif Amigo, complexe récréatif situé dans l'Est de la ville de Gatineau. Mini-golf et go-karts.
  • Top Karting Karting intérieur.
  • La Maison du Citoyen de Gatineau, est en fait l'Hôtel de Ville de Gatineau. On y retrouve la mairie, un salle de spectacles Salle Jean-Desprez[15] de 228 places, une galerie d'art Galerie Montcalm[12], la hall des Nations (un hall d'exposition qui regroupe divers œuvres d'arts provenant de plusieurs pays), une salle de presse servant la communauté et la ville, un gymnase, une agora et une succursale de la bibliothèque municipale.
Événements
  • Grands Feux du Casino Cinq soirées proposant une compétition internationale d'arts pyrotechniques.
  • Festival de Montgolfières de Gatineau Envolées de montgolfières, manèges, compétitions et spectacles des grands noms québécois et internationaux de la chanson.
  • Bal de Neige Festival célébrant l'hiver. Tenu conjointement avec la ville d'Ottawa.
  • Buckingham en Fête, festival d'été durant 4 jours et réunissant des artistes de renom.
  • Salon du Livre de l'Outaouais. À chaque printemps, des milliers de personnes assistent aux conférences, entrevue, rencontres, causeries d'auteurs et bouquinent parmi les nombreux stands des maisons d'édition.
  • Rendez-vous international de la bande dessinée. Rendez-vous annuel d'auteurs et de dessinateurs de bandes dessinées.
  • L'Outaouais en Fête. Durant les journées entourant la fête nationale du Québec, des milliers de personnes convergent vers le parc des Cèdres pour assister aux spectacles des plus grands artistes francophones. Des manèges et de l'animation divertissent aussi les citadins.
  • Les Merveilles de Sable sont une rencontre non compétitive de sculptures sur sable au parc du Lac Beauchamp.
  • Le Festival de l'Outaouais Émergent accueille différent groupe de musique de la relève outaouais et québécoise.
  • La Gatineau Loppet (jusqu'à tout récemment[Quand ?] appelée la Keskinada Loppet) est une compétition internationale de ski de fond dans les sentiers du parc de la Gatineau.
  • Le Marathon Canadien de Ski, est une compétition de ski de fond de 160 km entre Lachute et Gatineau.
  • Le Rendez-vous des Saveurs de l'Outaouais est un grand festival gastronomique, les chefs de la région présentent leurs plats. Des repas et dégustations de nourriture, bières, vins et spiritueux sont offerts. Le tout se déroule maintenant au complexe du Lac-Leamy.
  • Le Festival de Boîtes à savon comprenant des courses de boîtes à savon sur rouse pour enfants, manèges gonflables, maquillage et jeux libres pour enfants au croisement du Boulevard Saint-René et de la Rue Main.

Médias

JOURNAUX QUOTIDIENS

  • Le Droit, fondé en 1913, est le quotidien francophone de la capitale.
  • The Ottawa Citizen, fondé en 1845, est le quotidien de CanWest Global à Ottawa.
  • The Ottawa Sun, fondé dans les années 1980, est le quotidien populiste d'Ottawa.
  • Metro, quotidien anglophone gratuit

Pendant environ 1 an, la région a aussi connu le 24 Heures (équivalent francophone du 24 Hours), lancé en 2007 et fermé en 2008, ce dernier était un quotidien gratuit francophone distribué par Québécor. Il n'a pas su pénétrer le marché régional, ni attirer suffisamment d'annonceurs.

De plus, comme Ottawa est la capitale nationale, tous les grands journaux nationaux et internationaux sont disponibles dans la région.

JOURNAUX HEBDOMADAIRES

  • La Revue de Gatineau,hebdomadaire, porte sur l'actualité de la grande ville de Gatineau. À noter que durant quelque temps, il a été distribué deux fois par semaine.
  • Le Bulletin d'Aylmer porte sur l'actualité communautaire principalement à ce qui a trait à la partie Ouest de la ville.
  • Le West Quebec Post est un journal anglophone sur l'actualité communautaire des anglophones de l'Outaouais.
  • Le Bulletin, hebdomadaire, porte sur l'actualité des anciennes villes de Masson-Angers et de Buckingham, ainsi que sur la Vallée de La Lièvre

RADIOS

Francophones

Noms de la station Fréquences Lettres de la station
CJFO 94,5 FM CJFO
Rock Détente 94,9 FM CIMF
Capitale Rock 96,5 FM et 107,5 (Buckingham) CFTX
Planète 97,1 (anciennement Couleur FM) 97,1 FM CKXL
NRJ Gatineau-Ottawa 104,1 FM CKTF
104,7 CKOI 104,7 FM (anciennement 1150 AM) CJRC
Radio-Canada 90,7 FM CBOF
Espace Musique 102,5 FM CBOX
Radio Enfant/Ado 101,9 FM /1670 AM CJEU

Anglophones

Nom de la station Fréquences Lettres de la station
Live 88 5 88,5 FM CILV
Université d'Ottawa University bilingue 89,1 FM CHUO
Hot 89 9 89,9 FM CIHT
CBC Radio One 91,5 FM CBO
Carleton University 93,1 FM CKCU
Bob FM 93,9 FM CKKL
Aboriginal Voices Radio 95,7 FM CKAV-10
CHIN Radio 97,9 FM CJLL
Jewel 98,5 FM CJWL
Family Radio 99,1 FM CHRI
EZ Rock 99,7 FM CJOT
Magic 100 100,3 FM CJMJ
Y101 101,1 FM CIOX
DAWG FM 101,9 FM CIDG
CBC Radio Two 103,3 FM CBOQ
Kiss FM 105,3 FM CISS
CHEZ 106 106,1 FM CHEZ
The Bear (anciennement Virgin Radio) 106,9 FM CKQB
Algonquin College 107.9 FM CKDJ
CFRA 580 AM CFRA
Team 1200 AM CFGO
1310 News 1310 AM CIWW

TÉLÉVISION

Nom de la chaîne Type de chaîne
CHOT TVA Chaîne généraliste québécoise. Diffuse entre autres Star Académie. TVA.
CFGS "V" Chaîne généraliste québécoise. Diffuse entre autres Loft Story. V.
Télé-Québec Chaîne publique québécoise axée sur les contenus culturels et éducatifs. Télé-Québec.
Canal Vox Chaîne communautaire
Radio-Canada Ottawa/Gatineau Chaîne publique généraliste canadienne et francophone. Diffuse entre autres Le Téléjournal, le Match des Étoiles et Tout le monde en parle. Radio-Canada.
CJOH CTV Chaîne canadienne anglaise, diffuse un large contenu américain.
A Channel Chaîne ontarienne, axée sur l'actualité régionale. Large contenu américain.
CBC Chaîne publique anglophone canadienne
Rogers Television Offre 2 canaux, l'un en anglais et l'autre en français dans la région d'Ottawa.

nb : certains médias d'Ottawa sont inclus dans la liste dû à la proximité naturelle.

Sports

Dans les années cinquante, la ville était le domicile du club de hockey les Canadiens Junior, champions de la Coupe Memorial, à l'aréna Guertin . La ville ne vivait que pour son équipe adorée. Souvent, tous se réunissaient au restaurant Chez Ti-Fin Lauzon, disparu aujourd'hui. Dans cette équipe, de grands noms firent le saut chez le Canadien de Montréal: Jean-Claude Tremblay, Gilles Tremblay, Robert Rousseau... Plusieurs de ces joueurs constituèrent la grande équipe de Montréal qui remporta la Coupe Stanley pendant cinq années consécutives.

Équipes sportives

Équipes scolaires et universitaires

  • Les Torrents : équipes sportives de l'Université du Québec en Outaouais (en golf, soccer, et natation) ; le premier terrain synthétique de soccer de la ville est construit en 2009 au pavillon Alexandre-Taché de l'UQO.
  • Les Griffons du Cégep de l'Outaouais qui englobent les équipes sportives intercollégiales du CÉGEP de l'Outaouais depuis 1977. Le Cégep est représenté dans un total de sept disciplines, soit le badminton, le basketball, le volleyball, la natation, le soccer, le cheerleeding et le football.
  • Cougars : équipes sportives de la Polyvalente Le Carrefour
  • Jaguars : équipes sportives de la Polyvalente L'Érablière
  • Phénix : équipes sportives de la Polyvalente Nicolas-Gatineau
  • Tigres : équipes sportives de l'École Secondaire Hormisdas-Gamelin (secteur Buckingham)
  • Panthères : équipes sportives de l'École Secondaire Mont-Bleu (secteur Hull)
  • Titans : équipes sportives du Collège St-Alexandre
  • Zénith : équipes sportives du Collège St-Joseph (secteur Hull)
  • Vikings: équipes sportives de l'École Secondaire de l'Île (secteur Hull)
  • Arsenal : équipes sportives du Collège Nouvelles-Frontières
  • Cyclone : équipes sportive de l'école secondaire Grande-Rivière (secteur Aylmer)
  • Vortex : futures équipes sportives de l'école secondaire DuVersant, à venir pendant l'année 2009-2010
  • Hurricanes : équipes sportives de Heritage College (CEGEP)
  • Gee-Gees : équipes sportives de l'école secondaire D'Arcy McGee
  • Scorpions : équipes sportives de l'école secondaire Symmes
  • Falcons : équipes sportives de l'école secondaire Philemon Wright

Événements sportifs

Personnalités gatinoises

Ces personnes sont nées et/ou ont grandi à Gatineau et/ou ont façonné l'histoire de Gatineau

Personnalités décédées

Personnalités vivantes

Archevêché

Municipalités limitrophes

Jumelages

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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