Francisco de Goya

Francisco de Goya
Francisco de Goya
Francisco de Goya ,  par Vicente López Portaña (es) (1826).
Francisco de Goya , par Vicente López Portaña (es) (1826).

Naissance 30 mars 1746
Fuendetodos (près de Saragosse, Espagne).
Décès 16 avril 1828 (à 82 ans)
Bordeaux, France
Nationalité Drapeau de l'Espagne Espagnol
Activité(s) Artiste-peintre, graveur
Maître José Luzán
Mouvement artistique Romantisme
Œuvres réputées Tres de Mayo, Dos de Mayo ,Saturne dévorant un de ses enfants

Francisco José de Goya y Lucientes, né à Fuendetodos, près de Saragosse, le 30 mars 1746 et mort à Bordeaux le 16 avril 1828, est un peintre et graveur espagnol.

Sommaire

Biographie

Formation et premières commandes (années 1760-1775)

La Triple generación, 1760?-1769 (Jerez de la Frontera) peinture influencée par le style baroque napolitain de son professeur José Luzán.
Aníbal vencedor contempla por primera vez Italia desde los Alpes, peinture en 1770 qui lui vaut une reconnaissance à Parme.
Autoportrait de Goya (1771-1775)

Né en 1746 à Fuendetodos, près de Saragosse (Espagne), Francisco de Goya était le fils de Gracia Lucientes († 1785) et de José de Goya († 1781), maître doreur à Saragosse, où il était employé par les chanoines de la basilique du Pilar et dont les relations de travail ainsi que son oncle ont contribué à la formation artistique du futur peintre. Malgré les difficultés financières de ses parents, il est admis à l'Académie de Dessin de José Luzán à Saragosse de 1759 à 1763. Le jeune Francisco a également vécu à Madrid, où il échoue plusieurs fois, entre 1763 et 1766 au concours de l'académie San Fernando, fondée en 1753.

Les années 1766-1771 correspondent à une période mal connue de la vie du peintre, où Goya est vraisemblablement resté à Madrid pour parfaire sa formation sous l'égide de Francisco Bayeu (1734-1795), un autre artiste de Saragosse protégé par Raphaël Mengs et devenu "peintre de Chambre" en 1767. Malgré les péchés de jeunesse évoqués dans sa correspondance ultérieure, Goya a surtout dû mettre à profit sa présence dans la capitale pour s'imprégner des chefs-d'œuvre contenus dans les collections royales, et notamment les fresques vigoureuses et lumineuses de Tiepolo au Palais royal. Il se présente à différents concours mais n'a aucun succès.

Après un séjour en Italie (notamment à Rome et à Parme où il participe au concours de l'Académie, obtenant une mention spéciale du jury pour sa peinture Aníbal vencedor contempla por primera vez Italia desde los Alpes (es) bien que ses "tons heurtés" lui soient reprochés[1]) en 1771, il revient à Saragosse, où il reçoit ses premières commandes grâce au prestige de son voyage en Italie où il a pu étudier les grands maîtres[2]. Entré, à l'instar de son père, au service des chanoines du Pilar, il est choisi pour décorer le plafond d'une chapelle. Terminée en juillet 1772, cette fresque ouvre la voie à d'autres commandes du même genre.

Il épouse, en juillet 1773, la sœur du peintre influent Francisco Bayeu Josefa Bayeu[3], âgée de 26 ans. Il a plusieurs enfants avec elle mais tous meurent en bas âge, à part l'un d'entre eux : le second, Francisco Javier de Goya, né le 2 décembre 1784.

Au service des Bourbon d'Espagne (1775-1785)

En 1775, Goya s'établit à Madrid (où il vécut, entre 1779 et 1819, dans la rue de Desengaño) et y obtint, probablement par l'entremise de Francisco Bayeu, sa première commande importante : des cartons (modèles de tapisserie) pour la Manufacture royale de Santa Barbara. Ces tapisseries, destinées à décorer les salles à manger du prince des Asturies (futur Charles IV) aux palais de l'Escorial et du Prado, occupèrent Goya jusqu'en 1778 et furent suivies, entre 1778 et 1780, par une nouvelle commande du même type destinée à fournir des tapisseries pour la chambre à coucher et l'antichambre de ce même prince au Prado.

Ayant obtenu l'autorisation de graver les œuvres de Diego Velázquez, Goya réalisa des aquatintes bientôt remarquées par Charles III. Cette étude des tableaux du grand maître du Siècle d'Or exerça une influence décisive sur l'œuvre du protégé de Bayeu.

Entré ainsi au service de la famille royale, Goya s'intégra aux cercles des ilustrados, ces "intellectuels" progressistes influencés par les idées des Lumières. Il rencontra ainsi le juriste Jovellanos, lié à Pedro de Campomanes et à José Moñino y Redondo de Floridablanca (dont Goya réalisa un portrait en pied en 1783), le graveur Sepulveda ou le financier basque François Cabarrus.

À nouveau sollicité par les chanoines du Pilar pour peindre une coupole de la basilique, il se heurta à la jalousie croissante de Bayeu qui, après avoir exigé en vain des corrections aux travaux de son beau-frère, était allé dénoncer aux commanditaires l'attitude récalcitrante de Goya, qui fut alors obligé de s'exécuter (1780-1781). Cette déconvenue devait l'éloigner durablement de Saragosse comme de son puissant beau-frère.

C'est en 1783 qu'il entra au service de Don Luis, un frère du roi, réalisant pour lui plusieurs portraits de famille dont une Famille de don Luis (1784), un portrait de groupe baigné d'un clair-obscur intimiste inspiré de Rembrandt.

Don Luis mourut l'année suivante, mais Goya retrouva un mécène en la personne du marquis de Peñafiel, futur duc d'Osuna, qui l'emploiera à plusieurs reprises.

Fort de ces hautes protections, il devint, le 4 mai 1785, directeur adjoint de la peinture à l'Académie de San Fernando (il remettra par exemple un rapport sur l'enseignement de l'art en octobre 1792, sorte de manifeste révolutionnaire dans lequel il explique qu'il n'y a pas de règles en peinture et que cette dernière est une connaissance du monde[2]).

Le peintre du roi (1786-1808)

Le 25 juin 1786, Francisco de Goya est nommé peintre du roi d'Espagne avant de recevoir une nouvelle commande de cartons de tapisseries pour la salle à manger royale et la chambre à coucher des infantes du Prado. Cette tâche, qui l'occupa jusqu'en 1792, lui donna l'occasion d'introduire certains traits de satire sociale (évidents dans Le Pantin ou Le Mariage) qui tranchent déjà fortement avec les scènes galantes ou complaisantes des cartons réalisés dans les années 1770.

En 1788, l'arrivée au pouvoir de Charles IV et de son épouse Marie-Louise (pour lesquels le peintre travaillait depuis 1775) renforça la position de Goya à la Cour, le faisant accéder au titre de peintre de la Chambre dès l'année suivante.

Cependant, l'inquiétude royale vis-à-vis de la Révolution française de 1789 (dont Goya et ses amis partageaient certaines idées) provoqua la disgrâce des Ilustrados en 1790 : Cabarrus fut arrêté, Jovellanos contraint à l'exil, et Goya temporairement tenu éloigné de la Cour.

En novembre 1792 il tomba gravement malade lors d'un voyage à Cadix (il s'agissait peut-être d'une forme de méningite). Après plusieurs mois de maladie qui le laissèrent temporairement et partiellement paralysé, il resta physiquement faible et définitivement sourd. Il apprit à lire sur les lèvres et le langage des signes. Cet événement qui le coupa du monde extérieur fut probablement à l'origine du changement de ses peintures qui devinrent plus noires[2].

Après la mort de Francisco Bayeu, en 1795, Goya sollicita le titre de premier peintre de la Chambre porté par son défunt beau-frère. Il n'obtint pas satisfaction mais, à la même époque, il fut élu directeur de la peinture à San Fernando, poste qu'il abandonna deux ans plus tard en raison de ses problèmes de santé.

La même année, il rencontra la duchesse d'Albe dont il réalisa plusieurs portraits (La Maja nue lui est attribuée à tort) et dont il fut, dit-on (en se basant sur un séjour commun du peintre et de la duchesse à Sanlúcar, en Andalousie), l'amant.

C'est au tournant du siècle que Goya réalisa ses plus fameux chefs-d'œuvre.

Parmi ceux-ci, il faut inclure plusieurs commandes royales, telles que la coupole de la chapelle royale de San Antonio de la Florida, à Madrid (1798) ou le célèbre portrait de groupe de La famille de Charles IV (1800), où le peintre rend hommage aux Ménines de Vélazquez. Il est alors à l'apogée de sa carrière et le titre de Premier peintre de la Chambre vient enfin récompenser ses efforts. Il travailla également pour l'ambitieux Manuel Godoy, dont il immortalisa la maîtresse et future femme Pepita Tudó sous les traits de la sulfureuse Maja nue (v. 1799-1800) et de la Maja vêtue .

Mais ce point culminant de la carrière de Goya est aussi marqué par une grande déception : ses Caprices (Los Caprichos), un recueil de gravures à l'eau-forte et à l'aquatinte publié en février 1799, sont censurés sous la pression de l'Inquisition. L'artiste y avait en effet glissé, parmi des images sinistres et énigmatiques mêlant la bamboche populaire au fantastique préromantique, de violentes attaques contre l'archaïsme d'une société espagnole où l'Église exerçait encore une influence liberticide à l'aube du XIXe siècle.

Les années noires (1808-1828)

L'invasion française de 1808 joua un rôle crucial dans la vie de l'artiste. Favorable aux idées libérales apportées par les Français mais blessé dans son patriotisme, Goya hésita en effet pendant un certain temps entre la résistance incarnée par la Junte centrale de Séville et les idées de 1789 portées par le roi Joseph, frère de Napoléon Ier. L'année 1810, pendant laquelle il commença à graver Les Désastres de la Guerre, un réquisitoire féroce contre les exactions françaises, tout en réalisant le portrait de Joseph Ier, montre bien le tiraillement qu'il ressentit alors et qui lui valut, quelques années plus tard, une réputation d'afrancesado.

En juin 1812, Josefa Bayeu, son épouse, mourut à l'âge de 65 ans. Deux mois plus tard, Wellington fit son entrée dans Madrid. Goya réalisa alors le portrait de celui qui avait vaincu les Français, manifestant ainsi son rejet de l'occupant français et son ralliement à la légitimité nationale (et, surtout, libérale) incarnée par les Cortes et le Conseil de régence de Cadix.

Ainsi, quand ces dernières institutions décidèrent d'organiser un concours pour commémorer l'insurrection madrilène du 2 mai 1808, Goya s'empressa de proposer de « perpétuer par le moyen du pinceau les plus notables et héroïques actions de notre glorieuse insurrection contre le tyran de l'Europe ». C'est ainsi que l'artiste peignit les célèbres Dos et Tres de Mayo (1814).

Le retour d'exil de Ferdinand VII allait cependant sonner le glas des projets de monarchie constitutionnelle et libérale auxquels Goya adhérait. S'il conserva sa place de Premier peintre de la Chambre, Goya s'alarma de la réaction absolutiste qui s'amplifia encore après l'écrasement des libéraux par le corps expéditionnaire français en 1823. Inquiété par l'Inquisition pour avoir peint la La Maja nue de Manuel Godoy, frappé à nouveau par la maladie dont il garda une surdité comme séquelle, écœuré par la politique réactionnaire de son souverain de maître, Goya fixa ses angoisses et ses désillusions dans les fameuses Peintures noires dont il décora les parois de la « maison du sourd » (située dans les environs de Madrid et achetée par le peintre en 1819).

Ce contexte sombre explique pourquoi Goya, prétextant un voyage de santé, quitta l'Espagne le 24 juin 1824 pour s'installer à Bordeaux, lieu d'exil d'autres afrancesados libéraux. Il y fut bientôt rejoint par sa compagne Leocadia Weiss et la fille de celle-ci, Rosario (qui était probablement la propre fille de Goya, ce dernier ayant vécu avec Leocadia depuis 1813). C'est dans cet exil français (ponctué de quelques séjours en Espagne) qu'il réalisa un recueil de lithographies sur le thème de la tauromachie intitulé Les Taureaux de Bordeaux (1825) et faisant suite aux estampes de la Tauromachie parues en 1816.

Âgé de 82 ans, Goya mourut à Bordeaux dans la nuit du 15 au 16 avril 1828. L'artiste fut inhumé dans le cimetière des Chartreux dans un caveau où reposait déjà son compatriote Martin Goicocchea, beau-père du fils du peintre et ancien maire de Madrid. Lors de l’exhumation en 1899, dans l’impossibilité de reconnaître les corps, ils furent renfermés tous deux dans le même cercueil et transférés dans le mausolée à la sacramental de San Isidro à Madrid[4].

Goya est l'ascendant, par sa descendance féminine, du peintre français Marius de Buzon.

Principales œuvres

  • L'ombrelle, 1777, Madrid, Musée du Prado, tapisserie, peintures
  • La Gloire, 1771, Eglise de la chartreuse de l'Aula Dei
  • La Novillada 1779-1780, Musée du Prado
  • Don Manuel Osorio de Zuniga, 1788, New York, Metropolitan Museum of Art
  • La Marquise de la Solana, 1793, Paris, Musée du Louvre
  • Autoportrait, 1794 Castres, Musée Goya
  • La duchesse d'Albe avec la petite fille noire qu'elle avait adoptée, dessin, 1796-1797, Musée du Prado
  • La duchesse d'Osuna, 1788
  • La Mort du picador, 1793, collection privée
  • Ferdinand Guillemardet, 1798, Musée du Louvre
  • Le Miracle du Saint, 1798, fresque de la coupole de l'église de San Antonio de la Florida.
  • Le Courageux Rendon piquant un taureau, série Tauromachie, Boston, Museum of Fine Arts
  • La Famille de Charles IV, 1801, Musée du Prado
  • La femme à l'éventail, 1805-1810, Musée du Louvre
  • Dona Isabel Cobos de Porcel; 1806, Londres, National Gallery
  • La Señora Sabasa y García, 1808, Washington, National Gallery of Art
  • Les Majas au Balcon, 1810, New York, Metropolitan Museum of Art
  • La lettre ou Les Jeunes, vers 1814-1819, huile sur toile, 181 × 122 cm, Lille, Palais des beaux-arts
  • Saturno devorando a un hijo, ou Saturne dévorant un de ses enfants, vers 1819-1823, peinture murale transférée sur toile, 146 × 83 cm, Madrid, Musée du Prado
  • Le Temps ou Les Vieilles, vers 1808-1812, huile sur toile, 181 × 125 cm, Lille, Palais des beaux-arts
  • Maja Desnuda, 1800, Musée du Prado
  • Maja Vestida, 1797-1799, Musée du Prado
  • Dos de Mayo, ou Le 2 mai 1808, à Madrid, 1814, Musée du Prado
  • Tres de Mayo, ou Le 3 mai 1808, à Madrid, 1814, Musée du Prado
  • Vision Fantastique (peinture noire), 1819, Musée du Prado
  • Le Sabbat des Sorcières (peinture noire), 1820, Musée du Prado
  • La Laitière de Bordeaux, 1827, Musée du Prado
  • La Comtesse de Chinchon, 1800
  • Femme se déshabillant ou La mariée, (œuvre attribuée à Goya), huile sur carton, au dos du carton F. Goya, 21,2 x 15,5 cm, Musée d'Évreux.
  • 43 tapisseries fabriquées à la manufacture Royales de Santa Barbara (1775 à 1792), Musée du Prado

Gravures & Dessins

Moins connue que ses tableaux, son œuvre gravée est pourtant importante, beaucoup plus personnelle et révélatrice de sa personnalité et de sa philosophie[5].

Ses premières gravures à l'eau-forte datent des années 1770. Dès 1778, il édite, avec cette technique, une série de gravures sur des œuvres de Diego Vélasquez. Il s'initie alors à l'aquatinte qu'il emploie dans ses Caprices, série de quatre-vingts planches éditées en 1799 sur des thèmes sarcastiques sur ses contemporains.

Entre 1810 et 1820, il grave une autre série de quatre-vingt-deux planches sur la période troublée suivant l'invasion de l'Espagne par les troupes napoléoniennes. Le recueil, appelé Les Désastres de la Guerre, comporte des gravures témoignant de l'atrocité du conflit (scènes d'exécution, de famines...). Goya y joint une autre série de gravures, les Caprices emphatiques, satiriques sur le pouvoir en place mais ne peut éditer l'ensemble. Ses plaques ne seront découverte qu'après la mort du fils de l'artiste en 1854 et finalement éditées en 1863.

En 1815, il commence une nouvelle série sur la tauromachie qu'il édite un an plus tard sous le titre : La Tauromaquía. L'œuvre se compose de trente trois gravures, eaux fortes, aquatintes[6]. Il débute une nouvelle série cette même année, Les Disparates (Desparrete de la canalla con laznas, media luna, banderillas)[7], gravures également sur le thème de la tauromachie[8]. Cette série sera également seulement redécouverte à la mort de son fils.

En 1819, il fait ses premiers essais en lithographie et édite ses Taureaux de Bordeaux à la fin de sa vie.

Autres œuvres dessinées ou gravées

  • Una reina del circo,(1815-1824), Nemours au Château-Musée
  • Le Colosse, 1815, Paris Bibliothèque Nationale[9].
  • L'Escarpolette, 1798, dessin, collection Montellano, Madrid, Musée du Prado[10].

Influence et postérité

Le style raffiné ainsi que les sujets grinçants propres aux tableaux de Goya firent des émules dès la période romantique, donc peu de temps après la mort du maître. Parmi ces "satellites de Goya", il faut notamment citer les peintres espagnols Leonardo Alenza (1807-1845) et Eugenio Lucas (1817-1870). Du vivant même de Goya, son assistant Asensio Julià (1760-1832), qui l'aida à réaliser les fresques de San Antonio de la Florida, avait peint Le Colosse du Prado, longtemps attribué à Goya lui-même[11]. Les Romantiques français vont eux aussi rapidement se tourner vers le maître espagnol, notamment mis en lumière par la « galerie espagnole » créée par Louis-Philippe, au Palais du Louvre. Delacroix sera l'un des grands admirateur de l'artiste. Quelques décennies plus tard, Édouard Manet sera lui aussi très largement inspiré par Goya.

Le cinéma espagnol est récompensé par le Prix Goya, une statuette à l'effigie du peintre.

Un film romancé racontant la vie de Goya et sa relation avec une de ses modèles a paru en 2007 sous le nom Les fantômes de Goya. Goya est surtout prétexte à un tableau de l'Espagne d'alors, sur fond d'inquisition et d'invasion française.

Un musée existe en France qui porte son nom : le musée Goya qui est situé à Castres (Tarn) dans un ancien palais épiscopal, construit en 1675 suivant des plans conçus par Mansart. Ses jardins ont été dessinés par Le Nôtre. Le palais est devenu un musée en 1947. De Goya lui-même, on trouve trois peintures : 'L' Autoportrait aux lunettes', 'Portrait de Francisco Del Mayo', et la 'Junte des Philippines', ainsi que les grandes séries gravées : 'Les Caprices', 'Les Disparates', et 'La Tauromachie'.

Bibliographie

  • Jean-François Chabrun, Goya, L'Homme et son œuvre, Paris, Editions Aimery Somogi (collection "Les plus grands"), 1965
  • Jeannine Baticle, Goya d'or et de sang, Paris, Gallimard (collection "Découvertes"), 1986
  • Jean-Louis Schefer, Goya, la dernière hypothèse, Maeght éditeur, 1998
  • Rainer et Rose-Marie Hagen, Goya, Cologne, Taschen, 2005
  • Grangousiers, inspiré de "Saturne dévorant ses enfants" de Goya
  • Claude-Henri Rocquet, Goya, Buchet-Chastel (ISBN 9782283020616)
  • Guadalupe Echevarria, La Jeune Bâtarde et la Modernité. Goya et La Laitière de Bordeaux, Bordeaux, Le Festin (collection "Les Cahiers de l'éveilleur"), 2008
  • Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres,sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 6, Paris, éditions Gründ, janvier 1999, 13440 p. (ISBN 978-2-7000-3016-7) (LCCN 2001442437), p. 339-344 
  • Pascal Torres, La Peinture en Espagne du XVème au XXème siècle, Presses Universitaires de France, Paris, 1998 (pages 99-110)

Œuvres majeures

Galerie

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Notes et références

  1. De ce voyage est conservé dans le musée du Prado son carnet italien (es)
  2. a, b et c Tzvetan Todorov, Goya à l'ombre des lumières, éd. Flammarion, 2011
  3. On ne peut attribuer avec certitude aucun portrait d'elle de Goya, le peintre la délaissant progressivement pour d'autres femmes.
  4. cf. "L’Artiste", 1899, p.288.
  5. André-Déconchat S, Goya, graveur des lumières, Dossier de l'art n° 151, avril 2008, p59-69
  6. Musée du Prado, catalogue de la rétrospective pour le 250e anniversaire de la naissance de Goya, Madrid, 1996, p. 307-308(ISBN 8487317480)
  7. Le musée du Louvre a acquis en 2011 quatre plaques de cuivre appartenant à la série des Disparates : Disparate de tontos (Pluie de taureaux), Disparate punctual (Une reine du cirque), Disparate conocido (Quel guerrier !), Disparate de bestia (Autres lois pour le peuple). Source : Grande Galerie - Le Journal du Louvre, sept./oct./nov. 2011, n° 17, pp.6-7.
  8. , « Goya, d'or et de sang », Découvertes Gallimard, Paris, 1986, p. 148(ISBN 207053023X)
  9. Une discussion entre experts a lieu pour savoir si Goya est bien l'auteur du Colosse : "Le Colosse" ne serait pas de Goya, article du quotidien Le Monde du 29 janvier 2009.
  10. (es) Juan J. Luna, Magarita Moreno de las Heras : « Goya, 250e aniversario », Museo del Prado, del 30 marzo al 2 junio 1996, éditions du Musée du Prado, p. 371 (ISBN 8487317480) édition ordinaire, (ISBN 8487317499) édition de luxe
  11. Véronique Gerard Powell et Claudie Ressort, " Le Colosse définitivement écarté du catalogue de l’œuvre de Goya ", La Tribune de l'Art, 12 juillet 2008, consulté le 26 juillet 2008.

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