Forces canadiennes

Forces canadiennes
Forces canadiennes
(en) Canadian Forces
CanadianForces.png
Emblême des Forces canadiennes

Canadian Forces Flag.svg
Drapeau des Forces canadiennes
Branches Commandements environnementaux :
Armée canadienne
Aviation royale du Canada
Marine royale canadienne

Commandements opérationnels :
Commandement Canada
Commandement de la Force expéditionnaire du Canada
Commandement des Forces d'opérations spéciales du Canada
Commandement du soutien opérationnel du Canada
Quartier-général Quartiers généraux de la Défense nationale (QGDN), Ottawa (Ontario)
Commandement
Commandant en chef Sa Majesté la Reine du Canada Élisabeth II
représentée par Son Excellence le très honorable David Lloyd Johnston, 28e Gouverneur général du Canada.
Ministre de la Défense nationale L'honorable Peter MacKay
Chef d'état-major de la défense du Canada Général Walter Natynczyk
Main d’œuvre
Disponibles au service militaire 8 072 010 hommes
7 813 462 femmes
Aptes au service militaire 6 646 281 hommes
7 813 462 femmes
Actifs 88 000[1]
Déployés hors du pays 3 600[2]
Réservistes 35 280[3]
Budgets
Budget 21,3 milliards CAD (2010) [4]
Pourcentage du PNB 1,1 % (132e dans le monde) (2005 est.)
Industrie
Fournisseurs nationaux General Dynamics
Articles annexes
Histoire Histoire militaire du Canada
Grades Grades des Forces canadiennes

Les Forces canadiennes (FC) (Canadian Forces en anglais) sont l'organisation militaire responsable de la défense du Canada et de ses intérêts. Les FC composent la majeure partie du ministère de la Défense nationale (MDN) dont le quartier général (QG) est situé à Ottawa en Ontario. Le principal mandat des FC est la protection du Canada et la défense de sa souveraineté. Elles ont aussi pour rôle de défendre l'Amérique du Nord avec leur principal allié, les États-Unis, ainsi que de contribuer à la paix mondiale en effectuant des missions à l'étranger. Avec 88 000 membres actifs, civils et militaires, l’organisation est le plus important employeur public au Canada.

Créée le 1er février 1968 lors de l'unification de la Marine royale canadienne, l’Armée canadienne et l’Aviation royale du Canada qui étaient jusque-là des structures distinctes, l’organisation est régie par la Loi sur la défense nationale qui dispose entre autres que « les Forces canadiennes sont les forces armées de Sa Majesté levées par le Canada. Elles constituent un service intégré appelé « Forces armées canadiennes ». En effet, les Forces canadiennes comprennent les forces aériennes, maritimes et terrestres sous la même structure.

8 000 militaires, soit environ le tiers de l'effectif déployable des FC, sont directement impliqués pour les opérations à l'étranger que ce soit en entraînement en vue d'un déploiement, en mission ou en retour du théâtre. Depuis 2001, des soldats canadiens sont déployés en Afghanistan au sein de la Force internationale d'assistance et de sécurité sous l'égide de l'OTAN et ont aussi servi dans le cadre d'autres missions notamment les opérations supportant l'opération américaine Enduring Freedom. En 2011, plus de 600 militaires sont déployés dans le cadre de l'opération Mobile pour l'intervention militaire en Libye.

Sommaire

Rôle

Les Forces canadiennes sont régies par la Loi sur la défense nationale qui stipule entre autres que « les Forces canadiennes sont les forces armées de Sa Majesté levées par le Canada. Elles constituent un service intégré appelé « Forces armées canadiennes »[5]. Les Forces canadiennes reçoivent leurs mandats du gouvernement canadien[6]. Ceux-ci sont décrit dans une stratégie de défense nommée « Le Canada d'abord »[7]. Ainsi, le gouvernement a doté les Forces canadiennes de trois rôles : protéger le Canada et défendre sa souveraineté, défendre l'Amérique du Nord en collaboration avec les États-Unis et promouvoir la paix et la sécurité internationale en participant à des missions à l'étrangers avec différents alliés[6],[8]. La stratégie « Le Canada d'abord » définit six missions principales que les Forces canadiennes doivent accomplir potentiellement simultanément[9] :

  1. Mener des opérations quotidiennes nationales et continentales;
  2. Soutenir les évènements internationaux importants au Canada;
  3. Répondre à une attaque terroriste importante;
  4. Appuyer les autorités civiles en cas de crise au Canada;
  5. Diriger et/ou mener une opération internationale importante pour une période prolongée;
  6. Déployer des forces en cas de crise à l'étranger pour une période de plus courte durée.

Les FC soutiennent les autres ministères et les organisations civiles au Canada en se déployant dans le cas de catastrophes naturelles et en effectuant des opérations de recherche et sauvetage[6],[9]. Pour effectuer son rôle de défense de la souveraineté, les FC effectuent des patrouilles en mer dans les océans Atlantique et Pacifique en plus d'avoir des militaires répartis sur l'ensemble du territoire[6]. Les Rangers canadiens garantissent une présence militaire dans le Nord canadien. En effet, le mandat de protéger la souveraineté canadienne se manifeste concrètement dans le Nord à cause des richesses naturelles qui s'y trouvent et du passage maritime qui se développe suite à la fonte des glaces. Le gouvernement canadien a développé une stratégie pour le Nord qui inclue le contrôle du territoire et la protection de la souveraineté en ordonnant aux Forces canadiennes d'avoir une présence visible et de soutenir au besoin les autres ministères dans cette région[10],[11].

Structure

Les Forces canadiennes sont placées sous la responsabilité du Ministère de la Défense nationale. Cependant, le commandant en chef est le gouverneur général du Canada représentant la Reine. Les Forces sont composées de sept commandements. Trois de ceux-ci sont les commandements environnementaux aussi appelés services : celui aérien, maritime et de la Force terrestre. Les quatre autres commandements sont opérationnels et interarmées. Il s'agit du Commandement Canada, du Commandement de la Force expéditionnaire, du Commandement des Forces d'opérations spéciales et du Commandement du soutien opérationnel[12]. En plus de ces commandements, le chef du personnel militaire fournit les directives aux FC en ce qui concerne la gestion du personnel[6]. À ce chapitre, il est donc responsable du recrutement, de l'instruction, du soutien aux blessés et aux familles ainsi que de la reconnaissance du mérite du personnel militaire[6].

Les Forces canadiennes comprennent la Force régulière et la Force de réserve. Les réguliers sont des militaires professionnels travaillant pour les FC à temps plein. La réserve comprend principalement la Première réserve qui est composée de réservistes travaillant surtout à temps partiel. Elle comprend également les Rangers canadiens qui sont des volontaires au service des FC pour assurer la présence dans les territoires peu habités surtout dans le Nord canadien. De plus, les anciens réguliers et réservistes font partie de la réserve supplémentaire qui n'a aucun devoir envers les FC, mais qui peut être rappelée en cas de crise. La Force régulière comprend plus de 68 000 membres et la Première réserve en comprend environ 25 000 incluant 4 000 rangers[6],[1]. De plus, le MDN et les FC emploient également 28 000 civils[6]. Le MDN est ainsi le plus important employeur public du Canada[13]. La Force régulière des Forces canadiennes constitue la 56e plus importante armée régulière au monde selon Radio-Canada[14].

Effectif des Forces canadiennes[1]
Année[15] Effectif de la Force régulière Effectif rénuméré de la Première réserve (approximé)
2004 61 394 26 259
2005 61 460 27 898
2006 62 703 27 449
2007 63 716 22 830
2008 64 397 19 750
2009 65 890 21 057
2010 68 136 27 898
2011 68 250 26 873

Commandant en chef

David LLoyd Johnston, commandant en chef des Forces canadiennes

Selon l'article 15 de la Loi constitutionnelle de 1867 qui définit le fonctionnement du gouvernement du Canada, « la Reine continuera d'être et est par la présente attribuée le commandement en chef des milices de terre et de mer et de toutes les forces militaires et navales en Canada ». Cependant, en 1904, la Loi sur la Milice statue que « le commandant en chef de la Milice continuerait d'être sous l'autorité du Roi et d'être administré par Sa Majesté ou par son représentant, le gouverneur général ». Depuis cette époque, le gouverneur général est autorisé par le Souverain à porter le titre de « gouverneur général et commandant en chef au et sur le Canada » localement et de « gouverneur général et commandant en chef du Canada » internationalement. Les lettres patentes de 1947 du Roi George VI permettent au gouverneur général d'exercer la plupart des tâches de chef d'État au Canada et le nouveau cahier des charges fait référence au rôle de commandant en chef en et sur le Canada[16].

De par la pratique parlementaire, le Premier ministre du Canada a de facto le commandement et le contrôle des forces armées canadiennes. Cependant, toute déclaration de guerre doit être cosignée par le gouverneur général ou le Souverain. Le gouverneur général a le rôle de nommer le chef d'état-major de la Défense (CEMD) sous recommandation du premier ministre[17]. De plus, il s'occupe de plusieurs rôles cérémoniels en étant responsable d'approuver les nouveaux drapeaux et les nouveaux insignes, en présidant différentes cérémonies militaires, en décernant les distinctions importantes et en signant les brevets d'officier[17]. Le commandant en chef est autorisé à porter l'uniforme des Forces canadiennes lors des cérémonies[17]. D'ailleurs, il peut porter l'uniforme des trois environnements selon la cérémonie. Son uniforme porte le galon des officiers généraux et ses épaulettes sont l'insigne du gouverneur général[17]. Depuis 2010, le commandant en chef du Canada est Son Excellence le très honorable David Lloyd Johnston[18].

Ministère de la Défense nationale et état-major

Le ministre de la Défense nationale, Peter MacKay, avec l'ancienne secrétaire d'État des États-Unis, Condoleezza Rice

Le Ministère de la Défense nationale définit les politiques régissant les Forces canadiennes. Il s'agit du plus grand ministère du gouvernement fédéral[6]. Le ministre de la Défense nationale fait partie du Cabinet du Canada et est nommé par le Premier ministre. Il s'agit généralement d'un membre du Parlement. C'est par son entremise que le gouvernement canadien donne des tâches aux FC[6]. L'honorable Peter MacKay occupe ce poste depuis le 14 août 2007[19].

Le commandant des Forces canadiennes au niveau militaire est le chef d'état-major de la Défense (CEMD) qui commande à partir des quartiers généraux de la Défense nationale (QGDN) à Ottawa. Il se rapporte directement au ministre de la Défense nationale et il s'agit du seul militaire portant le grade de général au sein des FC. Le général Walter Natynczyk occupe ce poste depuis le 1er juillet 2008[6].

Armée canadienne

Un char blindé Leopard C1
Article détaillé : Armée canadienne.

L'Armée canadienne est la plus grande branche des FC avec ses 35 000 militaires[20]. Elle comprend six types d'unité : l'infanterie, l'artillerie, l'arme blindée, le génie de combat, le soutien au combat et les transmissions[21]. Les quartiers généraux de la Force terrestre sont localisés avec ceux de la Défense nationale à Ottawa et son chef d'état-major est le lieutenant-général Peter Devlin[20],[22].

La Force terrestre est divisée en quatre secteurs géographiques : le Secteur de l'Ouest, le Secteur du Centre, le Secteur du Québec et le Secteur de l'Atlantique[20]. Elle est composée de trois groupes-brigades mécanisés regroupant les unités de la Force régulière et de dix groupes-brigades regroupant les unités de la Première réserve. Chaque groupe-brigade mécanisé régulier est composé de trois bataillons d'infanterie, d'un régiment blindé, d'un régiment d'artillerie, d'un régiment de génie de combat, d'un escadron de reconnaissance et des unités de soutien[20]. De plus, la Force régulière de la Force terrestre comprend également un régiment d'appui du génie, un régiment de défense antiaérienne et un escadron de guerre électronique[20]. Ces unités sont réparties dans sept grandes bases : Gagetown au Nouveau-Brunswick, Valcartier au Québec, Kingston et Petewawa en Ontario, Shilo au Manitoba ainsi qu'Edmonton en Alberta[20].

Au sein de la Première réserve, la Force terrestre est composée d'un total de 124 unités réparties dans une centaine de localités au travers du Canada[20]. Les Rangers canadiens font également partie de la Première réserve de la Force terrestre[20]. Ils sont répartis en 164 groupes de patrouille au travers du Nord canadien[20].

Effectif de la Force terrestre[20]
Régulier Réserviste Civil
19 500 16 000 4 100

Aviation royale du Canada

Un avion de chasse CF-18A
Article détaillé : Aviation royale du Canada.

L'Aviation royale du Canada (CARC) est la branche des opérations aériennes des FC et une composante majeure du Commandement de la défense aérospatiale de l'Amérique du Nord ou NORAD. Ses unités sont réparties dans treize escadres[23],[24]. Les quartiers généraux de l'ARC sont localisés avec les quartiers généraux de la Défense nationale à Ottawa et son chef d'état-major est le lieutenant-général André Deschamps[23].

Les unités opérationnelles du Corps d'aviation royal du Canada font partie de la 1re Division aérienne du Canada (1re DAC) dont les quartiers généraux sont situés sur la Base des Forces canadiennes (BFC) Winnipeg au Manitoba[23]. Le commandant de la 1re DAC est le major-général Yvan Blondin (en)[23]. Il a également le contrôle de la région canadienne du NORAD[23].

Effectif de l'Aviation royale du Canada[23]
Régulier Réserviste Civil
14 500 2 600 2 500

Marine royale canadienne

Article détaillé : Marine royale canadienne.

Le rôle de la Marine royale canadienne est important puisque le Canada est bordé par trois océans en plus des Grands Lacs[25]. Il est responsable de tous les navires canadiens de Sa Majesté (NCSM) qui comprennent 33 navires de guerre[25],[26]. Les navires sont répartis en deux flottes : les Forces maritimes de l'Atlantique (FMAR[A]) basées sur la BFC Halifax en Nouvelle-Écosse et les Forces maritimes du Pacifique (FMAR[P]) basées sur la BFC Esquimalt en Colombie-Britannique[25]. Le chef d'état-major de la Force maritime est le vice-amiral Paul Maddison[25]. Il est secondé par trois contre-amiraux qui sont le commandant des FMAR[A], le commandant des FMAR[P] et le commandant de la Réserve navale[25].

Comme toutes les composantes des FC, la MRC a pour principal rôle d'assurer la défense du Canada. Ce rôle se définit au sein de la marine par la responsabilité d'assurer la souveraineté canadienne en effectuant des patrouilles dans les eaux territoriales et en protégeant les ressources naturelles qui s'y trouvent[6],[25]. De plus, la marine supporte d'autres ministères en fournissant entre autres du support lors de catastrophes naturelles, en effectuant des patrouilles contre le commerce de drogues, en faisant respecter la Loi sur les pêches et en effectuant des opérations de recherche et sauvetage[6]. Bien que l'aéronautique navale appartienne à la MRC, sa capacité opérationnelle est placée sous le CARC.

Effectif de la Marine royale canadienne[25]
Régulier Réserviste Civil
8 500 5 600 5 300
Navires de la Marine royale canadienne[26]
Type de navire Forces maritimes de l'Atlantique Forces maritimes du Pacifique
Destroyer 2 1
Frégate 7 5
Ravitailleur 1 1
Sous-marin 3 1
Navire de défense côtière 6 6
Total 19 14

Commandement Canada

Un hélicoptère CH-149 et le NCSM Saskatoon faisant partie de la recherche et sauvetage
Article détaillé : Commandement Canada.

Le Commandement Canada (COMCAN) est un commandement opérationnel pour les opérations domestiques, c'est-à-dire les opérations se déroulant sur le continent nord-américain, à l'exception des opérations relevant directement du chef d'état-major de la Défense et du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord[12],[6],[27]. Il a été créé le 1er février 2006 dans le but d'améliorer le temps de réponse contre le terrorisme intérieur et les désastres naturels[28]. Le COMCAN travaille en étroite collaboration avec le United States Northern Command et le département de la Sécurité intérieure des États-Unis en plus des autres ministères du gouvernement. En fait, le COMCAN est le point de contact militaire pour les autorités civiles canadiennes[28].

Le COMCAN est responsable de coordonner les trois commandements environnementaux afin d'assurer la sécurité du territoire canadien dans les situations d'urgence et routinière[28]. Pour ce faire, il contrôle six forces opérationnelles interarmées régionales (FOIR) et trois régions de recherche et sauvetage[6],[27]. Les six FOIR tout comme les trois régions de recherche et sauvetage couvrent l'ensemble du territoire canadien[27].

Organisation du Commandement Canada[27]
Forces opérationnelles interarmées régionales
Force opérationnelle interarmées (FOI) Base
FOI Atlantique Halifax (Nouvelle-Écosse)
FOI Est Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec)
FOI Central Toronto (Ontario)
FOI Ouest Edmonton (Alberta)
FOI Pacifique Esquimalt (Colombie-Britannique)
FOI Nord Yellowknife (Territoires du Nord-Ouest)
Régions de recherche et sauvetage
Région Base
Halifax Halifax (Nouvelle-Écosse)
Trenton Winnipeg (Manitoba)
Victoria Victoria (Colombie-Britannique)

Commandement de la Force expéditionnaire du Canada

Le Commandement de la Force expéditionnaire du Canada (COMFEC) est responsable des opérations à l'extérieur de l'Amérique du Nord à l'exception de celles placées sous le Commandement des Forces d'opérations spéciales[6],[12],[29]. Il a été créé le 1er février 2006[29]. Il est responsable de la conduite de toutes les opérations internationales incluant l'aide humanitaire, le maintien de la paix et le combat[6],[29]. Pour ce faire, il doit coordonner les opérations des trois commandements environnementaux[6]. À l'exception de son quartier général, le COMFEC ne possède pas de structure définie puisque les unités sont mises sous son commandement lorsqu'elles se préparent à un déploiement ou qu'elles sont en mission à l'étranger[30]. En fait, ce sont 8 000 militaires qui sont directement impliqués pour les opérations à l'étranger que ce soit en entraînement en vue d'un déploiement, en mission et en retour d'opération[12].

Commandement des Forces d'opérations spéciales du Canada

Le Commandement des Forces d’opérations spéciales du Canada (COMFOSCAN) est responsable des unités des Forces spéciales qui ont un niveau de souplesse plus élevé et des techniques non traditionnelles[31]. Ces unités incluent la Deuxième Force opérationnelle interarmées, le Régiment d'opérations spéciales du Canada, l'Unité interarmées d'intervention du Canada et le 427e Escadron d'opérations spéciales d'aviation[12],[31]. Il s'occupe des interventions rapides nécessitant le besoin de forces spéciales au Canada comme à l'étranger[6],[31],[32]. Il coordonne ses efforts avec les trois commandements environnementaux puisque son rôle est souvent de fournir ses forces d'opérations spéciales pour les opérations menées par un de ces trois commandements[32]. Ses tâches principales sont l'antiterrorisme et de s'occuper des missions de haute importance[33]. La devise du COMFOSCAN est Viam Invenimius, « Nous trouverons un moyen »[31].

Unités d'opérations spéciales[31]
Unité Base
Deuxième Force opérationnelle interarmées Ottawa (Ontario)[34]
427e Escadron d'opérations spéciales d'aviation Petawawa (Ontario)[35]
Unité interarmées d'intervention du Canada Kingston (Ontario)
Régiment d'opérations spéciales du Canada Petawawa (Ontario)[36]

Commandement du soutien opérationnel du Canada

Le Commandement du soutien opérationnel du Canada (COMSOCAN) est responsable de soutenir les autres commandements opérationnels en matière de logistique, des communications, de la santé, du génie et de la police militaire[6],[12],[37]. Le COMSOCAN doit fournir ce soutien à toutes les unités qu'elles soient au Canada ou en mission à l'étranger[6],[37].

Unités du COMSOCAN[38]
Unité Base
Soutien en matériel
7e Dépôt d'approvisionnement des Forces canadiennes Edmonton (Alberta)[39]
25e Dépôt d'approvisionnement des Forces canadiennes Montréal (Québec)[40]
Dépôt de munitions des Forces canadiennes Bedford Bedford (Nouvelle-Écosse)[41]
Dépôt de munitions des Forces canadiennes Dundurn Dundurn (en) (Saskatchewan)
Dépôt de munitions des Forces canadiennes Rocky Point Victoria (Colombie-Britannique)[42]
Dépôt de munitions des Forces canadiennes Angus Borden (Ontario)[40]
Transmissions
Régiment des transmissions interarmées des Forces canadiennes Kingston (Ontario)[43]
Génie
1re Unité d'appui du génie Moncton (Nouveau-Brunswick)[44]
Soutien interarmées
Quartier général du Groupe de soutien interarmées des Forces canadiennes Kingston (Ontario)[45]
3e Unité de soutien des Forces canadiennes Kingston (Ontario)[46]
4e Unité de contrôle des mouvements des Forces canadiennes Montréal (Québec)[47]
Unité postale des Forces canadiennes Trenton (Ontario)[48]
Police militaire
Unité des services de protection des Forces canadiennes[49] Ottawa (Ontario)[50]

Uniformes

Le lieutenant-général Marcel Duval portant l'uniforme distinctif de la Force aérienne

Les membres des Forces canadiennes portent un uniforme qui est leur tenue officielle. Historiquement, l'uniforme servait à distinguer les soldats au cours des batailles. Aujourd'hui, il est devenu un symbole d'identité et de fierté pour les soldats[51].

Il existe trois uniformes distinctifs pour chacun des éléments, air, mer et terre, qui sont respectivement bleu, noir et vert[52]. Les uniformes pour la Force aérienne et la Marine ont été introduits à la fin des années 1980. En effet, après l'unification de l'Aviation royale du Canada, de la Marine royale canadienne et de l'Armée canadienne sous une même structure en 1968, un uniforme vert standard avait été mis en place pour tous les membres des Forces canadiennes. Les uniformes aérien et maritime ainsi réintroduits sont similaires à ceux portés avant 1968. Les métiers qui n'ont pas d'élément déterminé comme les commis, les policiers militaires ou les padrés peuvent choisir l'uniforme de leur choix ou s'en voient assigner un.

Dessin de camouflage canadien

L'uniforme de champ est composé de motifs de camouflage vert appelés « dessin de camouflage canadien  » ou D Cam CMD. Celui-ci a commencé à être distribué à l'armée de terre en 2002 ; avant cette date, un uniforme de combat vert olive était porté[53]. Une version beige du même uniforme existe pour les opérations se déroulant dans un environnement désertique comme en Afghanistan. La marine possède son propre uniforme de combat qui est composé d'une chemise bleue et d'un pantalon noir. De son côté, la Force aérienne utilise un uniforme de vol vert en plus de l'uniforme de combat au D Cam CMD.

Budget militaire

La responsabilité de la défense du Canada relève exclusivement du gouvernement fédéral. Ainsi, les dépenses militaires sont planifiées dans le budget fédéral. Pour l'année fiscale 2008-2009, le budget de la Défense nationale était de 18 milliards de dollars canadiens comparativement à 15 milliards pour l'année fiscale 2005-2006[54],[55],[56]. Pour 2008-2009, les dépenses militaires représentaient environ le cinquième de toutes les dépenses directes du gouvernement fédéral[54]. Le budget de la défense est le quatrième plus important domaine de dépense du gouvernement fédéral après l'assurance-emploi et les pensions de vieillesse, le paiement de transfert aux provinces et le service de la dette[56]. Cependant, en 2010, le gouvernement a décidé de réduire la croissance du budget militaire. Ainsi, le budget de 2010 prévoit une réduction de la croissance du budget militaire de 525 millions de dollars pour 2012-2013 et de 1 milliard par année à partir de 2013-2014[54]. Le budget alloué à la défense en 2010 est de 21,3 milliards de dollars selon le budget de 2007[57]. La majorité du budget alloué au MDN est utilisé pour les dépenses de fonctionnement (67 %) ; ensuite viennent les dépenses en capital (19 %) et les contributions pour les avantages sociaux des militaires (5 %)[58].

Les dépenses reliées à la disponibilité opérationnelle de l'armée de terre représentent 19 % du budget, celle de la Force aérienne 11 % et celle de la Force maritime 9 % en plus de 10 % pour la disponibilité opérationnelle commune et interarmées. L'acquisition et la disposition du matériel et de l'équipement représentent 15 % du budget de la défense. 3 % du budget est utilisé pour les programmes de recrutement et de formation initiale[58].

Selon le CIA World Factbook et à partir d'estimations de 2005, le budget alloué à la défense du Canada représente 1,1 % de son produit intérieur brut (PIB) et le place ainsi au 126e rang au niveau mondial[59]. En comparaison, les États-Unis ont alloué 4,1 % de leur PIB à la défense la même année[59]. Selon Radio-Canada, en 2005, le Canada avait le 14e plus important budget militaire au monde[14].

Histoire

Création

Uniformes de la Milice en 1898
Le NCSM Rainbow, l'un des deux premiers navires de la Marine royale canadienne

Du XVIIe au XIXe siècle, des citoyens locaux servaient en tant que membres réguliers des forces françaises et britanniques et au sein de milices locales comme la milice coloniale à l'époque de la Nouvelle-France. La mission de ces milices était la défense des communautés locales contre les menaces comme les raids amérindiens et féniens ainsi que les invasions britanniques, françaises et américaines au cours, entre autres, de la guerre de Sept Ans, de la révolution américaine et de la guerre anglo-américaine de 1812. Certaines unités militaires toujours actives aujourd'hui ont un héritage remontant à cette époque. Cependant, la création d'unités de milice canadiennes débuta vraiment pour défendre l'Amérique du Nord britannique contre l'invasion américaine[60].

C'est avec la création de la Confédération canadienne en 1867 et le départ des troupes britanniques que la défense devint une responsabilité canadienne. Cependant, la Royal Navy, la marine britannique, continua d'assurer la défense maritime. Des petites batteries d'artillerie furent mises en place à Québec et à Kingston et des écoles professionnelles militaires commencèrent à se former afin de développer la profession des armes à partir de la Milice canadienne[61]. Le premier déploiement outremer des forces militaires canadiennes eut lieu pour la Seconde Guerre des Boers en Afrique du Sud[62]. Les troupes canadiennes manquèrent les premières batailles du conflit, mais s'illustrèrent en menant la charge de la bataille de Paardeberg. La Marine royale canadienne fut créée en 1910. Les deux premiers navires furent le NCSM Niobe et le NCSM Rainbow, deux croiseurs protégés[63].

Guerres mondiales

Soldats canadiens avançant derrière un char d'assaut à la bataille de la crête de Vimy, la plus grande victoire militaire canadienne de la Première Guerre mondiale

Lorsque le Royaume-Uni entra en guerre contre l'Allemagne en 1914, tous les dominions de l'Empire britannique incluant le Canada furent appelés à servir aux côtés des troupes britanniques dans les théâtres d'opérations européens. À cette époque, la Force régulière ne comprenait que 3 110 hommes et était mal équipée. De son côté, la Marine royale canadienne venait tout juste d'être créée. Néanmoins, une vaste campagne de recrutement s'amorça au travers tous les centres de recrutement du pays et 32 000 hommes furent rassemblés au Camp Valcartier au Québec pour former le premier contingent canadien[64]. Le Canada envoya cinq divisions afin de combattre sur le front de l'Ouest. Les militaires canadiens participèrent à la bataille de la Somme qui vit la perte de 24 000 soldats canadiens[65]. La bataille de la crête de Vimy le 9 avril 1917 fut la principale victoire canadienne au cours de la campagne et permit l'affirmation de l'Armée canadienne sur le plan international[66],[67].

À cette époque, le Canada ne disposait d'aucune force aérienne indépendante, mais plusieurs Canadiens servaient au sein des forces aériennes britanniques. En 1914, le gouvernement fédéral autorisa la formation du Corps d'aviation canadien afin d'accompagner le corps expéditionnaire en Europe. Cependant, ce corps d'aviation ne comportait qu'un seul avion et trois membres dont aucun n'était un pilote qualifié, donc l'avion ne fut jamais déployé. Le corps est finalement démantelé en 1915[68]. Une seconde tentative pour créer une force aérienne au Canada a été effectuée en 1919 alors que le gouvernement canadien venait de prendre le contrôle sur deux escadrilles britanniques pour former la Force aérienne canadienne. Cependant, cette force ne fut jamais mise en service et fut démantelée en 1920. L'Aviation royale du Canada est finalement formée pour de bon le 1er avril 1924[69]. Après la Première Guerre mondiale, le Ministère de la Défense et de la Milice entreprend une réorganisation des forces armées canadiennes.

Le Canada entra dans la Seconde Guerre mondiale le 10 septembre 1939 en déclarant la guerre à l'Allemagne. La Marine royale canadienne appuyée par la marine marchande joua un rôle crucial au cours des batailles de l'Atlantique et du Saint-Laurent[70]. Les Canadiens participèrent au débarquement de Dieppe qui fut l'opération qui vit une division perdre le plus grand nombre de soldats en une seule journée de toute la campagne en Europe. 3 367 Canadiens furent tués ou faits prisonniers lors du débarquement[71]. La 1re Division d'infanterie canadienne participa au débarquement en Sicile et à la campagne qui suivit[72]. À la fin de cette dernière, elle prit part à l'invasion de l'Italie[72]. La 3e Division d'infanterie canadienne participa au débarquement en Normandie. Les troupes canadiennes s'illustrèrent dans plusieurs batailles au cours de la campagne.

Situation après la Seconde Guerre mondiale et guerre de Corée

Suite à la Seconde Guerre mondiale, le Canada devint un membre fondateur de l'OTAN et un signataire du traité du NORAD. Au cours de la guerre froide, le Canada s'engage à lutter contre le bloc communiste et entreprend des mesures défenses telles que la ligne DEW dans le Nord canadien. À cette époque, le Canada possédait la troisième marine[2] et la quatrième force aérienne[73] au monde en plus d'avoir la plus grande armée de volontaires jamais levée par le Canada.

Plusieurs soldats canadiens furent employés au sein de la première division du Commonwealth pour prendre part à la guerre de Corée. Ils se distinguèrent particulièrement au cours de la bataille de Kapyong. La Marine royale envoya également des navires pour supporter l'effort de guerre au cours de ce conflit[74].

Maintien de la paix et Afghanistan

Patrouille en VBL III du Princess Patricia's Canadian Light Infantry en Afghanistan

Le Canada a été un instigateur important des missions de maintien de la paix de l'ONU. En effet, Lester B. Pearson, alors ministre aux Affaires étrangères, proposa la notion d'une force de maintien de la paix dirigée par l'ONU en 1956[75]. Le 1er février 1968, la Marine royale canadienne, l'Armée canadienne et l'Aviation royale du Canada furent réunies sous une structure unifiée[73]. Les missions importantes incluent l'île de Chypre et la Bosnie-Herzégovine[75]. En fait, la réponse canadienne à l'opération croate de la poche de Medak en Bosnie en 1993 fut la plus importante bataille des Forces canadiennes depuis la guerre de Corée[76]. Les Forces canadiennes connurent des moments difficiles durant les opérations en Somalie en 1993 qui forcèrent le démantèlement du Régiment aéroporté canadien (en)[77].

À partir du milieu des années 1990, le Canada commença à être davantage impliqué dans les missions sous l'égide de l'OTAN. Depuis 2001, le Canada envoie des soldats pour prendre part à la guerre d'Afghanistan. La majeure partie des déploiements en Afghanistan se font dans le cadre de l'opération Athéna. Les Canadiens étaient à l'œuvre d'abord dans la région de Kaboul, mais ont été déplacés dans la province de Kandahâr concentrés à l'aérodrome de Kanadahar. Les unités effectuent des rotations de six mois en Afghanistan[78].

Article détaillé : Rôle du Canada en Afghanistan.

Notes et références

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Annexes

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Articles connexes

Bibliographie

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  • (en) René Chartrand, Canadian Military Heritage, Volume One, Vanwell Publishing, 2001 (ISBN 2920718495)  Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes

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