Fargues-saint-hilaire

Fargues-saint-hilaire

Fargues-Saint-Hilaire

Fargues-Saint-Hilaire
Administration
Pays France
Région Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Canton Créon
Code Insee abr. 33165
Code postal 33370
Maire
Mandat en cours
Yves Touchard
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Coteaux Bordelais
Site internet www.fargues-saint-hilaire.fr
Démographie
Population 2 415 hab. (2006)
Densité 344 hab./km²
Gentilé Farguais, Farguaises
Géographie
Coordonnées 44° 49′ 27″ Nord
       0° 26′ 39″ Ouest
/ 44.8241666667, -0.444166666667
Altitudes mini. 17 m — maxi. 88 m
Superficie 7,02 km²

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Fargues-Saint-Hilaire est une commune française, située dans le département de la Gironde et la région Aquitaine.

Sommaire

Géographie

Fargues-Saint-Hilaire, commune de 2 415 habitants au recensement de 2006, se distingue des communes voisines de l’Entre-deux-Mers qui se situent, comme elle, aux portes de la Communauté urbaine de Bordeaux : une position favorable sur la RD 936, des activités commerciales et de services étoffées qui rayonnent au-delà de la commune, un paysage naturel marqué par la quasi-absence de culture de la vigne.

Cependant, comme les autres communes, elle est sous l’emprise de l’étalement urbain de l’agglomération bordelaise et son développement dépend fortement des flux en direction ou en provenance de Bordeaux.

Toponymie

Le village a été successivement dénommé Fargues-Entre-deux-Mers, Fargues, puis Fargues-de-Créon. Il est devenu finalement Fargues-Saint-Hilaire le 14 février 1886.

Une « rue » de commerces et de services

A moins de cinq kilomètres de la rocade de Bordeaux, Fargues-Saint-Hilaire offre une palette de commerces et de services dont on ne trouve pas l’équivalent dans les communes voisines, ni dans les communes qui sont traversées par la RN 89. Seule Latresne sur les bords de la Garonne, l’ancienne bastide de Créon dans le cœur de l’Entre-deux-Mers ou Branne sur la même route RD 936, au moment du franchissement de la Dordogne, dispose d’un potentiel aussi étoffé.

Ce n’est pas l’offre de service qui fait la singularité de cet ensemble. En effet, en relation avec l’importance de la population et surtout de sa croissance rapide depuis les années 1980, presque toutes les communes se sont dotées d’un ou de plusieurs cabinets médicaux, d’une pharmacie, d’agents immobiliers, d’assureurs, d’agences bancaires, de services à la personne (coiffeurs, esthéticiennes)… Fargues-Saint-Hilaire y ajoute un laboratoire d’analyses et un cabinet d’avocats.

Le potentiel commercial assez diversifié, alors même que ce secteur est le plus directement menacé par les grandes surfaces installées à la périphérie de l’agglomération bordelaise, fait toute la singularité de Fargues-Saint-Hilaire. La commune possède un magasin, parfois deux dans toutes les branches du commerce alimentaire.

Fargues-Saint-Hilaire a compte un supermarché, rayonnant sur toutes les communes environnantes, installé un peu en retrait de la route principale, mais idéalement placée en bordure de la future déviation qui délestera le village d’une grande partie de son trafic. L’aire de chalandise de ce magasin se développe plus vers le cœur rural en voie d’urbanisation de l’Entre-deux-Mers que vers la rocade où la concurrence des hypermarchés est très forte.

A l’exception du supermarché, la totalité des établissements de commerces et de services s’étirent le long de la RD 936. La densité d’établissements est plus forte au cœur du village, plus dispersée aux deux extrémités du noyau urbanisé.
La réalité est quelque peu différente pour au moins deux raisons : l’avenue de l’Entre-deux-Mers, nom donné à la RD 936, reste avant tout une voie routière, à vocation régionale, de plus en plus empruntée ; l’occupation de cette artère par les commerces et les services paraît singulièrement inorganisée. S’opposent en effet des boutiques qui occupent l’ancien bâti au gré des ouvertures à des périodes variées et des emplacements plus récents dans des immeubles associant des espaces de commerces et de services en rez-de-chaussée et des appartements aux étages.

Cet état est le produit de l’histoire de cette mise en place. Il y a toujours eu des activités dans le quartier des Bons Enfants qui profitaient de la circulation sur la route départementale conduisant vers Bergerac, de l’arrêt du tramway qui assurait le trajet jusqu’à Camarsac. La reprise démographique après la seconde guerre mondiale a permis d’étoffer ce noyau embryonnaire. Mais en même temps la concurrence des grandes surfaces provoquait le dépérissement des commerces alimentaires. Au cours des années 1980, la municipalité avait fait réaliser une étude sur la possibilité de fixer un supermarché au carrefour des Bons Enfants. Cette tentative s’est soldée par un échec. Un peu plus tard, l’installation du supermarché sur un emplacement offrant plus de possibilités en raison d’une meilleure emprise foncière a permis de renforcer le commerce local. De plus les élus ont développé deux programmes immobiliers, l’un au carrefour des Bons Enfants, l’autre au carrefour de la route de Lignan, où sont associés emplacements pour les établissements de commerces et de services et appartements. Ces réalisations confortent la vocation de Fargues-Saint-Hilaire mais ne modifie pas fondamentalement la linéarité du développement des activités et l’absence de cohésion dans leur répartition.

La commune de Fargues-Saint-Hilaire en 2008

Les flux de circulation : atouts et contraintes

Même si la RD 936, assurant la relation vers Bergerac et la Dordogne, a été considérée comme une grande route au 19e siècle par opposition au réseau de petites voirie communale qui y aboutissait, cela n’a plus rien à voir avec les flux de circulation enregistraient actuellement. Le flot de véhicules qui traversent Fargues-Saint-Hilaire est alimenté par deux artères au trafic à peu près équivalent. Près de 7000 véhicules empruntent la RD 936 ; pour l’essentiel il s’agit de personnes qui travaillent à Bordeaux et dont le nombre s’accroît au fur et à mesure qu’on se rapproche de Fargues-Saint-Hilaire. L’autre flux, de près de 7000 véhicules par jour, correspond au trafic de plus en plus intense en provenance de la région de Créon en relation avec la poussée de l’urbanisation dans les communes de cette partie de l’Entre-deux-Mers. Au total, en 2004, plus de 15 000 véhicules, dont une part modeste de poids lourds, transitent par Fargues-Saint-Hilaire en direction de l’agglomération bordelaise.

Deux feux tricolores ont dû être établis pour réguler la circulation et permettre aux voitures en provenance de Lignan et de Pompignac de couper cette artère à grande circulation. Ces deux feux occasionnent depuis quelques années un ralentissement important aux heures de pointe. Si, avec 15 000 véhicules par jour, le trafic est trois moins importants que la RN 89 avant sa jonction avec la rocade bordelaise, il suffit pour congestionner cette artère pendant quelques heures. Ces passages ont certes été bénéfiques au développement des commerces et des services de Fargues-Saint-Hilaire, mais il apparaît que la saturation de la RD 936 nécessite des changements.

L’élargissement de cette voie étant impossible au cœur du village, la décision a été prise de réaliser une déviation proposant une deux fois deux voies en continuité avec ce qui a déjà été réalisé dans la partie qui se connecte à la rocade bordelaise. La déviation a été inscrite dans le POS de 1994 : elle passe au nord de Fargues-Saint-Hilaire en évitant les zones urbanisées du lotissement des Coquelicots et de Beauséjour, sans jamais s’éloigner de l’ancien tracé qui reste accessible grâce à deux ronds points et en desservant le supermarché.

Quatorze années plus tard, la déviation n’existe toujours pas et il faudra attendre encore quelques années pour qu’elle voit le jour compte tenu des études à réaliser, de la durée des travaux et des oppositions qui se manifestent sur son tracé, voire son existence. En 2005 le Conseil Général de la Gironde estimait son coût à 25 millions d’euros. Cette déviation a été un des enjeux des dernières élections municipales (2008), si bien que l’ancienne municipalité a été battue par une nouvelle équipe défendant d’autres options. Sans entrer dans les détails, les débats ont porté sur le traitement de l’espace au recoupement de la route de Fargues-Saint-Hilaire à Pompignac et sur le rond point à la sortie est de la ville. L’ancienne municipalité a tenté d’obtenir l’enfouissement au croisement de la route de Pompignac (RD 115) avant d’y renoncer en raison des coûts et de la consommation foncière engendrée par ce choix. En ce qui concerne le rond-point Est, la mairie s’est constamment opposée à une solution qui transformerait l’ancien tracé de la RD 936 en une impasse.

Urbanisation sur le plateau, habitat diffus et paysages ruraux sur les pentes

La RD 936, qui emprunte probablement l’ancienne voie romaine, a un tracé qui suit approximativement le plateau à une altitude de 80 m et plus. De cette partie sommitale partent des cours d’eau qui créent un modelé contrasté. Sur la flanc nord de la RD 936, jusqu’à la limite de la commune de Pompignac, soit un quart environ de la superficie de la commune, la Laurence et son affluent le Carpentey ont peu entamé le plateau ce qui détermine un creusement à peine marqué. Il n’en est pas de même sur le flanc sud car les deux ruisseaux, Bouteronde et Cantérane, qui bordent à peu près la commune à l’est et à l’ouest, plongent très rapidement en direction de la vallée de la Pimpine qui coule à une altitude de l’ordre d’une vingtaine de mètres. L’érosion a été beaucoup plus intense donnant naissance à des vallonnements aux pentes plus fortes, surtout à proximité des deux ruisseaux et dans l’extrême sud de la commune. Cet affouillement du substratum a dégagé des terrains argileux qui furent exploités dans le temps. La route de la Tuilière témoigne de cette ancienne activité.

Malgré sa modeste superficie, 702 ha, Fargues-Saint-Hilaire demeure une commune au caractère rural, le bâti ne couvrant qu’une centaine d’hectares seulement. Les surfaces toujours boisées représentent tout de même 150 ha, mais leur répartition est très inégale. Deux grands ensembles forestiers s’imposent : l’un au nord de la RD 936 sur les anciennes terres du château de Beauséjour, l’autre sur le versant du ruisseau de la Bouteronde en relation avec les terres du château de la Frayse. Sur plus des deux tiers de la superficie communale, les espaces boisés sont diffus alternant avec des terres en friches, le plus souvent, en prairies parfois et rarement en labours. L’agriculture ne joue plus aucun rôle sur la commune de Fargues-Saint-Hilaire. On recensait près de 50 exploitations en 1970, une dizaine à la fin des années 1980, moins de cinq actuellement. Le POS de Fargues-Saint-Hilaire entérinait d’ailleurs cette situation en considérant qu’il s’agissait désormais de protéger les espaces verts dans des domaines devenus des propriétés d’agrément.

Ce très vaste territoire rural dans la partie sud de la commune est cependant affecté par un habitat diffus en raison de l’existence de quelques hameaux et surtout d’un réseau de chemins suffisamment dense qui favorise la construction de maisons individuelles. Les lotissements sont rares dans cette partie de la commune (celui de la Frayse sur la route de Lignan ou encore celui de la Tuilière sur le chemin du même nom), en revanche des concentrations de maisons affectent les anciens hameaux (Maron et Musset le long de la route de Maron, Cabaleyrot au croisement de la route de Maison Rouge et de celle de la Tuilière. Deux axes apparaissent plus urbanisés que les autres dans cette partie sud en raison d’un continuum de maisons individuelles : la partie de la route de Lignan jusqu’au carrefour de la route de Maron et cette dernière sur toute sa longueur ; la route de Maison Rouge.

Sur la partie sommitale du plateau, l’urbanisation forme un ruban de un à deux kilomètres de largeur de part et d’autre de la RD 936 entre la limite communale avec celle de Tresses et la route de Maison Rouge plus à l’est. Durant tout le 19e et la première moitié du 20e, Fargues-Saint-Hilaire a compté deux entités urbaines distinctes. D’une part le secteur de l’église qui est aussi celui des écoles maternelles et primaires de la commune (dont une école privée), d’autre part le quartier des Bons Enfants rassemblant des commerces et des entreprises artisanales installées au carrefour de la RD 115 en provenance de Pompignac. Progressivement l’espace compris entre la RD 936, et le réseau de chemin qui court en parallèle plus au sud (chemin de Laurent, route des Écoles, chemin du lavoir) va être conquis par une série de lotissements plus ou moins importants : les lotissements du vallon des Coteaux du bocage, du Bocage, des Cèdres (61 lots), du Tertre des Forges constituent les principales opérations. Au nord de la RD 936, deux lotissements seulement : les Coquelicots en bordure de la RD 115 (Avenue des Bons Enfants) et surtout le Cottage de Beauséjour (62 lots). Entre eux deux se trouvent le super U et les équipements sportifs et culturels de la commune.

En application des objectifs définis dans le POS de 1994, la municipalité a décidé de densifier l’occupation du sol en favorisant la construction d’immeubles proposant des appartements afin de donner naissance à un « pôle urbain de dimension humaine ». Trois opérations concourent à cette réalisation : celle entre le chemin de Laurent et la RD 936, l’immeuble réalisé au carrefour de la RD 115 et surtout le programme immobilier (groupe Belin) en cours d’achèvement qui se situe entre le Super U et la RD 936. Le dernier recensement (2006) prend en compte ce changement, puisque la part des appartements est passée de 8% en 1999 à 13% en 2006.

« Accueillir de nouveaux habitants »

Tel était le but de la municipalité depuis plusieurs années, objectif inscrit dans le plan d'occupation des sols de 1994. L’évolution démographique de Fargues-Saint-Hilaire depuis les années 1960 est tout à fait comparable à celle qu’ont connu les communes voisines. On comptait 855 habitants au recensement de 1962, plus de 2400 en 2006. Cette progression s’est réalisée en plusieurs étapes. L’augmentation du nombre d’habitants reste modeste entre 1962 et 1975 : 249 personnes entre 1962 et 1968, un peu plus d’une centaine entre 1968 et 1975. Au rythme des nouveaux lotissements, la population s’accroît de manière plus soutenue aux deux recensement suivants : un gain de près de 400 en 1982 et de près de 450 en 1990. Durant les années suivantes la population de Fargues-Saint-Hilaire continue d’augmenter, mais le rythme est moins soutenu, 217 en 1999 et moins encore (166) en 2006. Trois raisons au moins interviennent pour comprendre le ralentissement de la croissance démographique : des édiles qui contrôlent mieux l’utilisation du foncier, la volonté de ceux qui sont déjà installée de préserver leur environnement, un report sur des communes plus éloignées parce que les prix du foncier ont grimpé depuis la réalisation de la rocade de la rive droite.

Cette poussée démographique repose presque exclusivement sur le solde migratoire. Ce solde résulte de la différence entre les arrivées et les départs. Il est très favorable depuis les années 1980, Fargues-Saint-Hilaire bénéficiant à chaque recensement d’un gain de l’ordre de 400 personnes, parfois plus. Ainsi, en 1999, le solde migratoire est de + 405, alors même que plus de 1 000 personnes sont venus s’installer à Fargues-Saint-Hilaire, que d’autres ont quitté, notamment les jeunes actifs. Ces nouveaux venus proviennent majoritairement de la Gironde (+649) et plus particulièrement de la Communauté urbaine de Bordeaux. Toutefois, ils ont été tout aussi nombreux à venir des autres régions françaises, certains ayant trouvé un travail dans l’agglomération bordelaise, d’autres ayant choisi la commune pour y prendre leur retraite.

Dynamiques territoriales dans la commune de Fargues-Saint-Hilaire en 2008

La présence deux maisons de retraite sur la commune influence nettement les évolutions démographiques de la commune. La maison de retraite de Beauséjour, adossée au château classé monument historique, et celle du Clos Lafitte, proposent, chacune, de 80 à 100 lits médicalisés pour les personnes âgées. L’installation de ces personnes âgées participe de la progression du solde migratoire et au déficit du solde naturel. En effet, depuis leur ouverture dans les années 1960-70, le nombre des décès enregistrés à Fargues-Saint-Hilaire a bondi ce qui, compte tenu de la faible fécondité en relation avec la venue de jeunes ménages ayant déjà des enfants, se traduit par un solde naturel fortement négatif : -188 au recensement de 1999.

La population âgée de ces deux maisons de retraite influence aussi la composition de la structure par âges de Fargues-Saint-Hilaire, notamment pour les plus de soixante ans qui sont surreprésentés. Cela vaut surtout pour le sexe féminin. Ainsi en 1999, par comparaison avec la commune voisine de Pompignac à la population sensiblement équivalente, on observait un écart de près de 10% pour les femmes de plus de 60 ans qui représentait à Fargues-Saint-Hilaire, à cette date, 23% de la population totale de sexe féminin dont 14% pour les plus de 75 ans. Le recensement de 2006 confirme ce vieillissement. Les hommes de plus de 60 ans sont de plus en plus nombreux, 20% de la population masculine, puisque leur espérance de vie s’améliore, et les femmes de plus 60 ans et plus atteignent le quart de la population féminine.

Pour les autres tranches d’âges, en dehors du fait que leur part exprimée en pourcentage est un peu plus faible que dans les communes voisines en raison du poids des personnes âgées dans le total de la population, on ne relève pas de différences significatives par rapport à la situation qui prévaut dans les communes de la périphérie bordelaise. Les courants migratoires renforcent l’importance des habitants de moins 40 ans, notamment la tranche de 20 à 39 ans. Toutefois, le ralentissement de la croissance démographique entraîne de manière automatique l’accroissement de la catégorie de 40 à 60 ans qui au recensement de 2006 totalise le tiers de la population totale. Incontestablement il y a un vieillissement de la population communale.

La population de Fargues-Saint-Hilaire se répartit pour moitiés entre actifs et inactifs (2006). Parmi ces inactifs on compte près d’un quart de retraités, le reste étant constitué des jeunes de moins de 15 ans et des femmes au foyer. Si le taux de chômage est plus faible que pour la France entière, ce n’est pas en raison de emplois offerts sur le territoire communal malgré le potentiel en commerces et en services. En 1999, entre 100 et 150 personnes seulement travaillaient et résidaient à Fargues-Saint-Hilaire. Toutes les autres sont salariées dans les entreprises et les administrations de l’agglomération bordelaise. En 1999, près de 900 habitants faisaient le déplacement quotidien vers Bordeaux et sa proche banlieue en utilisant dans 85% des cas une voiture. Bien que desservi par plusieurs lignes du système de transport en commun mis en place par le Conseil Général de la Gironde, la part des individus optant ce mode de transport ne dépasse pas 5%.

L’origine sociale des habitants de Fargues-Saint-Hilaire est semblable à ce qui a été observé sur les communes voisines et aux changements socioéconomiques en France. Au recensement de 1999 on ne comptait plus que quatre agriculteurs exploitants, moins d’une centaine d’artisans et chefs d’entreprises et moins de 150 ouvriers ; toutes ces catégories avaient en commun de reculer en valeur absolue et en pourcentage. Les catégories les plus représentées sont celles de profession intermédiaires et des employés (autour de 300 chacune). Notons la progression régulière des cadres et professions libérales (144).

La réalisation de programmes immobiliers comportant des appartements apporte une touche de singularité par rapport aux communes voisines qui ont favorisé les maisons individuelles. Le recensement de 2006 prend déjà en compte ses effets : 13% d’appartements et surtout 28% de locataires.

Les municipalités successives ont soutenu les différentes associations et ont œuvré pour fournir à la population de Fargues-Saint-Hilaire des équipements sportifs et culturels : terrains de football, de tennis dont un couvert, bibliothèque et salle de spectacle. À noter qu’il existe, sans lien avec la collectivité publique, un centre équestre et que le golf de 18 trous envisagé dans le POS de 1994 n’a jamais vu le jour.

Histoire

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 mars 2008 Annie Garrissou UMP Conseillère régionale
mars 2008 en cours Yves Touchard SE Médecin
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
855 1104 1212 1583 2032 2249 2415
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

  • Vestiges de l'ancienne église du XIIe siècle
  • Tombes monolithes

Personnalités liées à la commune

}

Voir aussi

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Articles connexes

Notes et références

Liens externes

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