Afro-Américains

Afro-Américains
Afro-Américains
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Afro-Américains au carnaval de la Nouvelle-Orléans.
Populations
Population totale 40,7 millions
Populations significatives par régions
Drapeau des États-Unis États-Unis 40,7 millions
Drapeau du Liberia Liberia 150 000
Autre
Région d'origine BlankMap-Africa.svg Afrique
Langue(s) Anglais (minorités avec l'espagnol et le français)
Religion(s) Protestantisme
Catholicisme
Islam
Groupe(s) relié(s) Divers peuples d'Afrique noire (principalement d'Afrique de l'Ouest)

Les Afro-Américains[1] ou Noirs américains sont les Américains ayant des ancêtres Noirs d'Afrique. La grande majorité des Afro-Américains sont descendants des esclaves déportés entre le début du XVIIe et le début du XIXe siècle.

Popularisée par Malcolm X dans les années 1960, l’expression African American est devenue d'un usage commun aux États-Unis à la fin des années 1980. Son but était de définir les Américains de couleur de peau noire par une origine, comme le sont les citoyens qui ont une origine italienne ou irlandaise, et non plus uniquement par leur couleur. Cette catégorie est retenue par le bureau du recensement pour élaborer les formulaires officiels destinés à préparer des statistiques ou à accompagner des politiques de discrimination positive.

En 2008, Barack Obama est le premier afro-américain élu à la présidence des États-Unis d'Amérique.

Sommaire

Histoire

Article détaillé : Histoire des Afro-Américains.

Époque coloniale

Article détaillé : Esclavage aux États-Unis.
Benjamin Banneker (1731-1806), astronome et éditeur américain, fils d'esclave

Les premiers esclaves africains débarquent au début du XVIIe siècle dans les colonies anglaises d'Amérique du Nord. Dès cette époque, on peut observer des métissages avec les Blancs. Pendant la guerre d'indépendance américaine, des soldats africains, qu'ils soient esclaves ou libres, ont participé au conflit dans les deux camps, loyalistes et insurgés. On estime que 5 000 Africains ont combattu aux côtés des Américains[2] et plusieurs d'entre eux furent affranchis[3]. En 1779, environ 10 000 Noirs ont rejoint les rangs de l’armée britannique[4].

La Révolution américaine plaça au cœur des débats politiques la place et le statut des Africains dans la société. Les Noirs ont obtenu une émancipation relative dans les états du centre (Philadelphie) et en Nouvelle-Angleterre[4]. L'esclavage est aboli en 1777 dans le Vermont[5], en 1780 en Pennsylvanie[6], en 1783 dans le Massachusetts[7].

Le Congrès continental discuta intensément de l'esclavage. Thomas Jefferson, dans la Déclaration d'indépendance américaine, préféra ignorer le sujet, afin de ne pas mécontenter les régions du Sud qui vivaient de l'économie de plantation. Si la Constitution américaine fondait les bases démocratiques de la nouvelle République, elle excluait les Noirs du droit de vote, de même que les femmes, les Amérindiens et les pauvres.

Article détaillé : Thomas Jefferson et l’esclavage.

L'abolition de l'esclavage

Article détaillé : Abolition de l'esclavage.
Égrenage du coton en 1869

Dès 1770, les sociétés Quakers de Nouvelle-Angleterre s'interdisent toutes pratiques esclavagistes. Seuls quelques États du Nord s'engagent rapidement dans la voie de l'abolition de l'esclavage : le Vermont l'interdit dès 1777[8]. En 1807, la traite des noirs est officiellement abolie aux États-Unis. Dans les années 1820, la Female Anti-slavery Society dénonce l'esclavage. En 1865 est promulgué le 13e amendement interdisant l'esclavage, après la guerre de Sécession.

La ségrégation

Après 1865, un grand nombre d'anciens esclaves se retrouvent sans travail et de nombreux planteurs font faillite. Commence alors un exode massif des Afro-américains vers les villes industrielles du Nord du pays. La Guerre de Sécession laissa des rancœurs dans les États du Sud : après la fin de l'occupation militaire est mise en place la ségrégation par peur du métissage et par la psychose du viol des femmes blanches par les hommes africains[9]. Les lois Jim Crow instaurent le développement séparé mais égal, c'est-à-dire la ségrégation dans les lieux publics. Les Noirs sont également victimes de violences, de lynchages et de la haine du Ku Klux Klan.

La Grande migration (1916-1930)

Article connexe : Renaissance de Harlem.

Durant la première moitié du vingtième siècle, plusieurs millions d’Afro-Américains quittent le Sud des États-Unis pour rejoindre le Nord, le Middle West et l’Ouest du pays dans un mouvement connu sous le nom de Grande migration (1916-1930)[10]. Ils espèrent échapper à la ségrégation et aux violences dont ils sont toujours victimes dans le Sud, accéder au droit de vote ainsi qu’à de meilleures conditions de vie. Le dynamisme industriel du Nord, les besoins en main d’œuvre consécutifs à l’intensification de la production militaire durant la Première Guerre mondiale offrent les conditions de cette vague migratoire.

De 1910 à 1930, la population noire des seules villes de Chicago, New York et Philadelphie passe de 226 000 à 902 000 individus[11]. La concentration des Noirs dans les grandes villes du Nord conduit à la formation de quartiers à forte majorité afro-américaine comme le South Side de Chicago ou Harlem à New York.

La Grande migration s’accompagne d’un important transfert culturel : des formes musicales spécifiques au Sud du pays, comme le boogie-woogie ou le blues, se répandent dans le Nord. Le centre de gravité de la musique jazz se déplace de La Nouvelle-Orléans à Chicago et New York. Le quartier de Harlem à New York est le berceau d’un mouvement culturel, connu sous le nom de Renaissance de Harlem, dont la renommée dépasse les frontières du pays. Les écrivains Zora Neale Hurston, Langston Hughes, Claude McKay, Richard Wright et les artistes Lois Mailou Jones, William H. Johnson, Romare Bearden et Jacob Lawrence en sont les principaux représentants.

Les droits civiques et la marche vers l'égalité

Au niveau politique, les premiers membres noirs du Congrès des États-Unis ont été élus sous l'étiquette Républicaine en novembre 1868, soit trois ans après l'abolition de l'esclavage. Il a fallu attendre 1934 pour que le parti démocrate présente ses premiers candidats noirs.

Pendant la Grande Dépression des années 1930, les Afro-américains sont particulièrement touchés par le chômage et la pauvreté. Si le New Deal lancé par le président Franklin Delano Roosevelt ne prévoyait aucune disposition particulière à leur égard, les Noirs américains profitèrent des différents programmes et des aides fédérales[12] : ils bénéficièrent par exemple d'un tiers des aides au logement[13]. C'est à partir de cette époque qu'ils changent leur appartenance politique, se tournant davantage vers le parti de Roosevelt, le parti démocrate[12].

La situation des Afro-Américains s'améliore lentement : leur intégration sociale progresse grâce à l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale (700 000 Noirs dans l'Armée en 1944[14]. Le conflit contre les force de l'Axe a plutôt tendance à souder la nation[15], même si des émeutes raciales éclatent en 1943. Roosevelt prend des mesures pour limiter les discriminations dans l'administration fédérale (Executive Order 8802[14]). En 1942, le Congress of Racial Equality est fondé pour lutter contre la discrimination dans les bâtiments publics du Nord du pays[14]. La Grande migration commencée dans l'Entre-Deux Guerres se poursuit : plusieurs milliers de Noirs quittent le Sud pour travailler dans les métropoles californiennes.

Les premières mesures contre la ségrégation sont prises dans les États du Sud après la Seconde Guerre mondiale, compte-tenu de l'effort de guerre soutenu par les Afro-américains dans l'armée du pays. En 1949, l'armée entre dans une phase de déségrégation totale[16].

Grâce aux efforts de l'avocat afro-américain Thurgood Marshall et du NAACP, la ségrégation scolaire est déclarée inconstitutionnelle par la Cour suprême des États-Unis en 1954 (arrêt Brown v. Board of Education). Les autres lois Jim Crow ont été abolies par le Civil Rights Act de 1964 et le Voting Rights Act.

Les années 1960 sont marquées par la figure de Martin Luther King (1929-1968) qui organisa et dirigea des marches pour le droit de vote, l'emploi des minorités, et d'autres droits civiques élémentaires pour les Afro-américains. Il est surtout connu pour son discours « I Have a Dream » (J'ai un rêve), prononcé le 28 août 1963 devant le Lincoln Memorial à Washington durant la marche pour l'emploi et la liberté. Il rencontre John F. Kennedy qui lui apporte un grand soutien pour la lutte contre la discrimination raciale. La déségrégation prend une tournure violente avec de nombreux assassinats, des émeutes dans certaines villes et dans les ghettos : entre 1965 et 1968, les violences font 250 morts et 8 000 blessés dans tout le pays. En 1968, un rapport de la commission Kerner s'intéresse aux causes de ces violences et représente le point de départ de la politique de discrimination positive.

La discrimination positive (affirmative action)

Article détaillé : Discrimination positive.

Le premier à utiliser l'expression Affirmative action est le président américain John Fitzgerald Kennedy[17] ; il fut ensuite reprise par son successeur à la Maison Blanche, Lyndon Johnson. Leur idée était que, malgré les lois en faveur de l'égalité, les Noirs resteraient en retard par rapport au reste de la population américaine. Le but était de faire en sorte que les Noirs soient davantage représentés dans les emplois qualifiés, les universités, les médias, etc. Dès les années 1960, des emplois préférentiels sont mis en place. Mais il ne s'agit en aucun cas d'une politique de quotas : en 2003, la Cour Suprême a condamné le principe des quotas comme étant contraire à l'égalité devant la loi et à la libre concurrence[18]. Les résultats sont jugés convaincants aux États-Unis : en 1960, 13 % des Afro-Américains appartenaient aux classes moyennes, ils sont 66 % en 2000[19]. Le nombre de Noirs appartenant à la classe moyenne a été multiplié par quatre et le nombre de Noirs pauvres a diminué de moitié[20]. Les disparités ethniques sont d'ailleurs beaucoup plus fortes en Amérique latine qui a pourtant une réputation de métissage.

Représentation politique

Les Noirs sont de plus en plus nombreux en politique. Ainsi, en 1972, Shirley Chisholm est la première afro-américaine élue au Congrès (novembre 1968). En 1972, elle se présente à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle[21], mais elle est battue par George McGovern. En 2009, Barack Obama devient le premier président métis des États-Unis, après avoir été le cinquième noir élu au Sénat[22].

Représentation sociale

Néanmoins, au début du XXIe siècle, les Noirs et les Amérindiens (natives) occupent encore le bas de l'échelle sociale. Il reste de nombreux ghettos, où 50 % des enfants grandissent sans père. Souvent encore les Afro-américains restent incompris, méprisés ou isolés. Les discriminations judiciaires sont nombreuses (13 % de la population et 44 % de la population en prison[réf. nécessaire]) et les mariages mixtes rares.

Démographie

Le recensement n'est pas obligatoire aux États-Unis[23]. La mention de la « race » est facultative sur les formulaires : chacun est libre de cocher ou non les cases concernant l'appartenance ethnique ou linguistique (par exemple pour le groupe hispanique). D'ailleurs, la « race » n'est indiquée sur aucun document d'identité (permis de conduire, carte de sécurité sociale ou passeport). Il est également possible de choisir plusieurs origines ethniques pour représenter son métissage depuis le recensement 2000[24].

Ceux dont les ancêtres ont été amenés en qualité d’esclaves d’Afrique aux Caraïbes ou en Amérique latine, mais qui sont venus aux États-Unis en personnes libres, se classent eux-mêmes dans la catégorie Afro-américains ou dans une autre catégorie qui peut être latino-américain, haïtiano-américain ou caraïbéen-américain.

Selon l'estimation officielle de 2005, environ 39,9 millions d'Afro-Américains vivent aux États-Unis soit 12,9 % de la population totale. 54,8 % résident dans les États du Sud, 17,6 % dans le Nord-Est, 18,7 % dans le Middle West et seulement 8,9 % dans les États de l'Ouest. 88 % vivent dans des aires urbaines. Avec plus de deux millions de résidents noirs, New York a la plus importante population noire urbaine des États-Unis. Parmi les villes de plus de 100 000 habitants, Gary dans l'Indiana a le plus fort pourcentage d'habitants noirs (84 %), suivi de peu par Détroit dans le Michigan (82 %). La Nouvelle-Orléans en Louisiane (67 %), Baltimore dans le Maryland (64 %), Atlanta en Géorgie (61 %) et Washington (District de Columbia) (60 %) sont aussi des centres importants de population noire. Au début du XXIe siècle les États-Unis sont le quatrième pays où il y a le plus de Noirs (en incluant les métis) après le Nigeria, le Congo démocratique et le Brésil[réf. nécessaire].

Année Nombre Pourcentage de la population totale
1790 757 208 19,3 % (plus haut pourcentage historique)
1800 1 002 037 18,9 %
1810 1 377 808 19 %
1820 1 771 656 18,4 %
1830 2 328 642 18,1 %
1840 2 873 648 16,8 %
1850 3 638 808 15,7 %
1860 4 441 830 14,1 %
1870 4 880 009 12,7 %
1880 6 580 793 13,1 %
1890 7 488 788 11,9 %
1900 8 833 994 11,6 %
1910 9 827 763 10,7 %
1920 10 500 000 9,9 %
1930 11 900 000 9,7 % (plus bas pourcentage historique)
1940 12 900 000 9,8 %
1950 15 000 000 10 %
1960 18 900 000 10,5 %
1970 22 600 000 11,1 %
1980 26 500 000 11,7 %
1990 30 000 000 12,1 %
2000 36 600 000 12,3 %
2010 39 000 000 12,6 %

Source : US Census.

Mississipi

C'est dans l'état du Mississipi que le pourcentage de la population afro-américaine est la plus forte de tous les autres états des États-Unis. Les afro-américains représentent environ 37% de la population[25].

Louisiane Louisiane

La Louisiane est le deuxième états des États-Unis par sa population afro-américaine qui représente environ 32% de la population.

Métissage avec les populations européennes et amérindiennes

De récents tests génétiques ont montrés que la population Afro-Américaines pouvait attribué en moyenne son héritage ancestral à 20% d'européens, 5% d’Amérindiens et 75% d'africains d'origine Sub-saharienne.

Culture

Le terme « afro-américain » est également utilisé pour désigner la culture noire américaine, comme en musique, qui est en fait un ensemble de cultures, mélange des influences africaines, européennes et américaines, développée par cette population d’origine africaine. Le jazz est une musique afro-américaine, tout comme d'autres musiques d'Amérique latine, notamment celles de Cuba et du Brésil, où les descendants des esclaves déportés d'Afrique ont inventé des folklores originaux, des pas de danse et des mélodies populaires.

Article détaillé : Musique noire américaine.

Littérature

Article détaillé : Littérature noire américaine.

Cinéma

Le film Glory de Edward Zwick (1989) raconte l'histoire des volontaires du 54e régiment du Massachusetts pendant la guerre de Sécession, un régiment constitué uniquement d'enrôlés noir-américains[26].

D'autres films qui racontent l'histoire de l'expérience afro-américaine comprennent:

Un petit coin aux cieux (1943) (titre original: Cabin in the Sky) par Vincente Minnelli et Busby Berkeley un film au début musicale avec une distribution qui est tous les afro-américains et un partition de jazz. Il dispose d'un jeune Lena Horne.

Carmen Jones (1954) par Otto Preminger. Une adaptation de l'opéra de Georges Bizet comportant un nommé aux Oscars performance par Dorothy Dandridge. A été sélectionné en 1992 pour devenir le cadre de la National Film Registry.

Du silence et des ombres (1962) (titre original: To Kill A Mockingbird) Une adaptation du célèbre roman écrit par Harper Lee. Ce film a remporté trois Oscars et a été désigné comme «culturellement significatif par la Bibliothèque du Congrès en 1995, où la copie principale est maintenant conservée.

Malcolm X (1992) par Spike Lee

Amistad (1997) par Steven Spielberg.

Mississippi Burning (1988) (lit. La combustion du Mississippi) nommé pour sept Oscars dont meilleur film, lauréat de plusieurs BAFTA

Do the Right Thing (1989) (littéralement en français : Fais la chose juste) par Spike Lee

Le Droit de tuer ? (1996) (titre original: A Time To Kill) par Joel Schumacher

Les Fantômes du passé (1996) (titre original: Ghosts of Mississippi) par Rob Reiner. Un film qui raconte l'histoire vraie de la tentative de procureur de district de Bobby DeLaughter pour trouver et condamner un membre raciste KKK de l'assassiner de l'activiste Medgar Evers.

Soul Food par George Tillman, Jr.

Diary of a Mad Black Woman (2005) (littéralement en français : Journal d'une femme en colère noire )comédie par Tyler Perry

Écrire pour exister (2007) (titre original: Freedom Writers)

Precious (2009) par Lee Daniels

The Help (2011) par Tate Taylor. Un film qui raconte l'histoire de plusieurs afro-américaines, femmes de maison dans les années 60 dans le Mississippi, qui vont se mettre en danger pour la rédaction d'un livre qui remet en cause la situation sociale de l'époque en ce qui concerne leur statut. (Titre VF : "La Couleur des Sentiments")

Politiciens et activistes

Notes et références

  1. Aux États-Unis, on écrit African American ou African-American. En français, on utilise les expressions « Noir américain » ou « Africain-Américain »
  2. Sidney Kaplan and Emma Nogrady Kaplan, The Black Presence in the Era of the American Revolution, pp. 64-69
  3. Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 978-2-02-079950-8, p.117
  4. a et b Élise Marienstras, Naomi Wulf, Révoltes et révolutions en Amérique, Atlande, 2005, p.94
  5. Jacques Binoche, Histoire des États-Unis, p.103 ; B. Cottret, La Révolution américaine..., 2003, p.425
  6. B. Cottret, La Révolution américaine..., 2003, p.425 ; Bernard Vincent, La Révolution américaine 1775-1783, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1985, tome 2, (ISBN 978-2-86480-211-2), p.11
  7. Bernard Vincent, La Révolution américaine 1775-1783, Nancy, Presses Universitaires de Nancy, 1985, tome 2, (ISBN 978-2-86480-211-2), p.12
  8. Jacques Binoche, Histoire des États-Unis, p.103 ; Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 978-2-02-079950-8, p.117
  9. Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 978-2-02-079950-8, p.128
  10. Loïc Wacquant, « De la “terre promise” au ghetto. La grande migration noire américaine. 1916-1930 », Actes de la recherche en sciences sociales, 1993, n°99, pp. 43-51.
  11. Francis Newton, Une sociologie du jazz, Flammarion, Paris, 1966, p. 49.
  12. a et b Anne Deysine et alii, L'empire de l'exécutif américain, 1933-2006, Paris, Atlante, 2008, (ISBN 978-2-35030-061-0), p.65
  13. A. Deysine, L'empire de l'exécutif américain (1933-2006), 2008, p.66
  14. a, b et c Pierre Mélandri 2008, p.290
  15. Pierre Mélandri 2008, p.291
  16. Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 978-2-02-079950-8, p.131
  17. Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 978-2-02-079950-8, p.137
  18. Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 978-2-02-079950-8, p.138
  19. Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 978-2-02-079950-8, p.140
  20. Mathilde Gérard, « L'expérience de la discrimination positive aux États-Unis » sur 'Le Monde', 18 janvier 2010. Consulté le 20 janvier 2010
  21. Pap Ndiaye, « Amérique, année zéro ? », dans [[Géo (magazine)|]] n°356, octobre 2008, p.50
  22. Les sénateurs noirs de l'histoire du Sénat américain
  23. Nicole Bacharan, Faut-il avoir peur de l’Amérique ? , Paris, éditions du Seuil, 2005, ISBN 978-2-02-079950-8, p.144
  24. Sylvie Kauffmann, « Le prochain visage de l'Amérique », dans Le Monde du 19/11/2006, [lire en ligne]
  25. http://quickfacts.census.gov/qfd/states/28000.html
  26. Samuel Blumenfeld, « « Morgan Freeman, le rôle d'une vie » », Le Monde, 10-01-2009. Mis en ligne le 09-01-2009, consulté le 11 janvier 2010

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article Ce logo indique que la source a été utilisée pour la rédaction de l'article.
  • Pierre Mélandri, Histoire des États-Unis contemporains, André Versaille éditeur, 2008, 992 p. (ISBN 978-2-87495-009-4)  ;Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • M. Fabre, Les Noirs Américains, P.U.F., 1967 

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