Affiche rouge

Affiche rouge
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L'Affiche rouge.

L'Affiche rouge est une affiche de propagande placardée en France dans le contexte de la condamnation à mort de 23 membres des FTP-MOI de la région parisienne, le 21 février 1944. Sa dénomination, slogan à elle seule, reprend l'appel de La Commune à la résistance à l'occupation allemande.

Sommaire

Le contenu de l'affiche

L'affiche, dont l'image figure ci-contre, comprend :

  • un slogan : « Des libérateurs ? La Libération ! Par l'armée du crime » ;
  • les photos, les noms et les actions menées par dix résistants du groupe Manouchian :
    • « Grzywacz – Juif polonais, 2 attentats »,
    • « Elek – Juif hongrois, 8 déraillements »,
    • « Wajsbrot – Juif polonais, 1 attentat, 3 déraillements »,
    • « Witchitz – Juif polonais, 15 attentats »,
    • « Fingerweig – Juif polonais, 3 attentats, 5 déraillements »,
    • « Boczov – Juif hongrois, chef dérailleur, 20 attentats »,
    • « Fontanot – Communiste italien, 12 attentats »,
    • « Alfonso – Espagnol rouge, 7 attentats »,
    • « Rajman – Juif polonais, 13 attentats »,
    • « Manouchian – Arménien, chef de bande, 56 attentats, 150 morts, 600 blessés » ;
  • six photos d'attentats ou de destructions, représentant des actions qui leur sont reprochées.

La mise en page marque une volonté d'assimiler ces dix résistants à des terroristes : la couleur rouge et le triangle formé par les portraits apportent de l'agressivité ; les six photos en bas, pointées par le triangle, soulignent leurs aspects criminels. Le nom de Wolf Wajsbrot est mal composé (Wasjbrot).

La Bibliothèque nationale de France conserve trois exemplaires de l'affiche dans trois formats différents dont les formats 152 x 130 cm, et 118 x 75 cm[1].

L'affichage partout dans Paris fut accompagné par la diffusion large d'un tract reproduisant :

  • au recto, une réduction de l'affiche rouge ;
  • au verso, un paragraphe de commentaire fustigeant « l’Armée du crime, contre la France »[2].

Les dimensions de ce tract sont de 22 x 26 cm[3].

La diffusion en France

Certains auteurs parlent d'une diffusion dans toute la France, par exemple Philippe Ganier-Raymond écrit en 1975 que « les murs de France se couvraient de quinze mille affiches »[4], Claude Lévy, en 1979, que l'affiche « apparaissait sur les murs des plus petits villages de France »[5], et la plaquette de l'exposition Manouchian tenue à Ivry en 2004, affirme que celle-ci fut « largement placardée sur les murs des villes et des villages français »[6], ce qui n'est guère différent du tract de mars 1944 de l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide qui parle d'un affichage « sur les murs de toutes les villes et villages de France »[7], mais qui, pris à la lettre, constituerait un tirage supérieur à 15 000 exemplaires.

L'affiche a été vue à Paris[8], à Nantes[9], et à Lyon[10].

L'histoire de l'affiche rouge

Document d'archive allemand, indiquant les noms des condamnés et le verdict.

L'affiche aurait été placardée au moment du procès des 23 membres du groupe Manouchian, affilié aux Main-d'œuvre immigrée. Pour Stéphane Courtois, Denis Peschanski et Adam Rayski, elle est placardée avant l'ouverture du procès, entre le 10 et le 15 février 1944[11], mais pour Michel Wlassikoff, elle est placardée à partir du lendemain de l'exécution, le 22 février[12].

Pour Adam Rayski, l'existence d'un procès public, et l'allégation selon laquelle les accusés auraient comparu dans une salle d'audience dans un grand hôtel parisien, est un « énorme mensonge de la propagande allemande et vichyssoise »[13].

La chronologie proposée par Philippe Ganier-Raymond est tout autre : pour lui la séance de photographies et de tournage cinématographique à partir de laquelle a été constituée l'affiche a eu lieu le matin du 21 février et l'affiche est parue « un mois plus tard »[14], c'est-à-dire « dans les premiers jours d'avril 1944 »[4]. Mais cette chronologie est plus difficile à concilier avec la date du 11 février 1944, que l'Institut national de l'audiovisuel donne au document cinématographique « Deuil et appel à la répression après des attentats “terroristes”/ Obsèques de trois gardes du GMR »[15], ainsi qu'avec les parutions clandestines qui mentionnent explicitement l'affiche rouge relativement tôt : le no 14 de mars 1944 des Lettres françaises[11] et le tract publié par l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide (UJRE) en mars 1944[7]. Jean Anouilh affirme pour sa part s'être inspiré de l'événement pour écrire son Antigone, créée au théâtre de l'Atelier le 4 février 1944, mais il semble — s'il fait bien référence à l'Affiche rouge — qu'il commette a posteriori une erreur de chronologie, certaines sources indiquant que l'essentiel de la pièce avait été écrit dès 1942, suite à l'« affaire Paul Collette »[16].

L'éditeur de l'affiche, non mentionné explicitement sur celle-ci, serait, d'après Michel Wlassikoff, le Centre d'études antibolcheviques ou CEA, affilié au CAA (Comité d'action anti bolchévique) organisme français créé dans le sillage de la LVF (légion des volontaires français) en juin-juillet 1941[17] « épaulé par les publicistes des mouvements ultra et ceux du ministère de l'Information de Vichy[12] ». Cependant, le film Les Faits d'armes de la semaine, réalisé par la société Busdac en 1944, qui contient sous forme cinématographique les mêmes images des hommes de l'affiche rouge dans la cour de la prison de Fresnes, appartient, pour Jean-Pierre Bertin-Maghit, à la catégorie des « films documentaires allemands », et non à celle des « films commandités par le gouvernement de Vichy »[18].

L'affiche sert à la propagande nazie qui stigmatisera l'origine étrangère de la plupart des membres de ce groupe, principalement des Arméniens et des Juifs d'Europe de l'Est.

Le réseau Manouchian était constitué de 23 résistants communistes, dont 20 étrangers, des espagnols rescapés de Franco, enfermés dans les camps français des Pyrénées, des Italiens résistant au fascisme, Arméniens, Juifs surtout échappés à la rafle du Rafle du Vélodrome d'Hiver (le populaire Vel'd'Hiv) de juillet 1942 et dirigé par un Arménien, Missak Manouchian. Il faisait partie des mouvements de Résistance communiste - Main-d'œuvre immigrée de la région parisienne.. La plupart d'entre eux sont enterrés dans le cimetière d'Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, où une stèle a été érigée en leur mémoire.

Bien des années après, en 1985, Stéphane Courtois et Mosco Boucault réalisent un documentaire, Des terroristes à la retraite[20]. Ce long métrage, qui met en scène Simone Signoret en voix-off, accuse la direction de l'époque du Parti communiste français (PCF) d'avoir lâché voire vendu le groupe Manouchian.

Un documentaire diffusé sur France 2 le 15 mars 2007 veut contredire cette thèse, en suivant l'historien Denis Peschanski, lequel s'appuie sur de nouveaux documents dans les archives russes, françaises (aux Archives nationales et à la préfecture de police) et allemandes. D'après ces documents d'archives ouverts récemment, la chute du réseau est le fruit du travail de la seule police française. Ce sont les deux branches créées par les Renseignements généraux ; la Brigade spéciale BS 2 fit un travail de filatures pendant des mois. Lorsque Marcel Rayman commit avec Léo Kneler et Celestino Alfonso, l'attentat du 28 septembre 1943, il abat le SS standartenführer Julius Ritter délégué de Fritz Sauckel pour la France et le superviseur du Service du travail obligatoire. Il était déjà suivi, depuis deux mois, et ce n'est que plus tard, à force de recoupements et au fil des arrestations, dont celle de Joseph Davidovitch[21]qui avoua sous la torture et fut libéré[citation nécessaire], que le groupe fut démantelé.

Réception et influence

Les visages des résistants suscitent la sympathie et l'admiration. De nombreux anonymes déposent des fleurs au pied des affiches et collent des bandeaux sur lesquels on peut lire : « Oui, l’armée de la résistance » ou « Des martyrs » Les 23 victimes ont accédé au statut de héros.

Les 23 membres du groupe Manouchian exécutés

Mémorial de l'Affiche rouge à Valence.

La liste suivante des 23 membres du groupe Manouchian exécutés par les nazis signale par la mention (AR) les dix membres que les Allemands ont fait figurer sur l'affiche rouge :

Postérité

Plaque en mémoire de Marcel Rayman au no 1 de la rue des Immeubles-Industriels, Paris 11e.
Plaque de la rue du Groupe-Manouchian, Paris 20e.
  • Le Journal officiel, du 13 juillet 1947, rend public un décret signé le 31 mars 1947 attribuant la Médaille de la résistance à titre posthume à Olga Bancic, Joseph Boczov, Georges Gloarek (sic), Thomas Elex (sic), Roger Rouxel, Antoine Salvadori, Salomon-Wolf Schapira (sic), Wolf Wajsbrot, Robert Witschitz, Amédéo Usseglio et Rino Della Negra[22].
  • À l'initiative de Robert Badinter, une proposition de loi, votée le 22 octobre 1997 décide de l’édification d’un monument à la mémoire de tous les résistants et otages fusillés au fort du Mont-Valérien entre 1940 et 1944. Un monument, réalisé par le sculpteur et plasticien Pascal Convert, à la mémoire de ces 1 006 fusillés est inauguré le 20 septembre 2003.

Notes et références

  1. L'Affiche rouge, dans le catalogue de la Bibliothèque nationale de France.
  2. Le site de l’Académie de Versailles propose l’étude de cette image de propagande.
  3. Archives Nationales, Affiches et cartes du Comité d'histoire de la deuxième guerre mondiale, 1re édition électronique, 2006, cote 72AJ/1008, consulté le 16 décembre 2008.
  4. a et b Philippe Ganier-Raymond, L'Affiche rouge, Fayard, 1975, « Avant-Propos », non paginé.
  5. « L'Affiche rouge », dans L'Histoire no 18, septembre 1979.
  6. [PDF] Brochure de l'exposition Manouchian sur le site de la mairie d'Ivry-sur-Seine.
  7. a et b Stéphane Courtois, Denis Peschanski, Adam Rayski, Le Sang de l'étranger, Fayard, 1989, p. 364.
  8. Voir par exemple la photographie d'André Zucca intitulée « Affiches dans Paris occupé » (no 37042-6) sur le site des archives Roger-Viollet.
  9. Paul Virilio, « J'ai vu L'Affiche rouge, placardée sur les murs de Nantes », Elle (magazine), juillet 2000.
  10. Charles Tillon, Les FTP, Julliard, 1962, p. 259, dans Claude Lévy, « L'Affiche rouge », L'Histoire no 18, septembre 1979.
  11. a et b Stéphane Courtois, Denis Peschanski, Adam Rayski, Le Sang de l'étranger, Fayard, 1989, p. 362.
  12. a et b Michel Wlassikoff, Signes de la collaboration et de la résistance, éditions Autrement, Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives, 2002, p. 112, dans Adam Rayski, L'Affiche Rouge, mairie de Paris, Direction générale de l'information et de la communication, 2003, p. 7 [PDF] [lire en ligne sur le site paris.fr (page consultée le 16 décembre 2008)]
  13. Adam Rayski, L'Affiche Rouge, op. cit., p. 60-62.
  14. Philippe Ganier-Raymond, L'Affiche rouge, Fayard, 1975 p. 236-237.
  15. « Deuil et appel à la répression après des attentats “terroristes” », reportage du 11 février 1944 de France Actualités, sur le site Jalons et sous le titre « Obsèques de trois gardes du GMR » sur le site de l'INA. Autres documents d'époque sur le site de l'Académie d'Amiens.
  16. « L'Antigone de Sophocle, lue et relue et que je connaissais par cœur depuis toujours, a été un choc soudain pour moi pendant la guerre, le jour des petites affiches rouges. Je l'ai réécrite à ma façon, avec la résonance de la tragédie que nous étions alors en train de vivre. » 4e de couverture de la première édition, La Table Ronde, 1946.
  17. Pascal Ory, les collaborateurs 1940-1945, Points Seuil, 1976, pp.152 et 153
  18. Jean-Pierre Bertin-Maghit, L'Esthétique de la propagande – Le Cas de l'affiche et du documentaire sous l'occupation (1940-1944), dans Pierre Taminiaux, Claude Murcia, (dir.) Cinéma, Art(s) plastique(s), actes de la conférence tenue à Cerisy-la-Salle en 2001, Harmattan, 2004, p. 102-103.
  19. Benoît Rayski, L'Affiche rouge – 21 févier 1944, éditions du Félin, 2004, p. 116.
  20. (en) Fiche du documentaire Des terroristes à la retraite sur IMDb.
  21. Manoukian dans sa dernière lettre dit pardonner à tous « sauf à celui qui nous a trahi pour sauver sa peau » Interrogé sur ces propos Adam Rayski, responsable national de la section juive du PCF de 1941 à 1949, déclare:« dans l'esprit de Manoukian, il s'agit de Joseph Davidovitch, commissaire politique des FTP-MOI depuis 1943; en octobre il disparait et [selon des informateurs] il sillonnait Paris avec des policiers français pour piéger les camarades sur leurs lieux de rendez-vous » in revue L'Histoire, N°81, septembre 1985
  22. [PDF] Journal officiel du 13 juillet 1947, p. 6675, art. 34.
  23. L'album Les Chansons de Louis Aragon est officialisé en 1961.

Voir aussi

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Bibliographie

Sources, témoignages et ouvrages universitaires :

  • Monique Lise Cohen, Jean-Louis Dufour (dir.), Les Juifs dans la Résistance, Éditions Tirésisas, 2001.
  • Stéphane Courtois, Denis Peschanski, Adam Rayski, Le Sang de l'étranger – Les Immigrés de la M.O.I. dans la Résistance, Fayard, 1989.
  • Simon Cukier, David Diamant Juifs révolutionnaires, éditions Messidor
  • Jean-Emmanuel Ducoin (dir.), Groupe Manouchian – Fusillés le 21 février 1944 – Des héros, à la vie, à la mort, SIEP, Hors-série de l’Humanité, février 2007, Paris, 50 p. (avec le DVD La Traque de l’Affiche rouge et la reproduction de l’Affiche en poster : Groupe Manouchian – Fusillés le 21 février 1944 – Des héros, à la vie, à la mort, présentation sur le site de L’Humanité).
  • Guy Krivopissko (dir.), La Vie à en mourir – Lettres des fusillés, 1941-1944, éditions Taillandier, Paris, 2003.
  • Garnier-Raymond, L’Affiche rouge, Fayard, Paris, 1975.
  • Gaston Laroche, On les nommait des étrangers, Les éditeurs français réunis, Paris, 1965.
  • Denis Peschanski, Des étrangers dans la résistance, l’Atelier, Paris, 2002.
  • Jacques Ravine, La Résistance organisée des Juifs en France (1940-1944), Julliard, Paris, 1973.
  • Adam Rayski, L’Affiche rouge, Mairie de Paris, 2003, 80 p. (Version originale : Immigranten und Judeninder französischen Résistance, Verlag Schwarze Risse, Berlin, 1994). [PDF] [lire en ligne]
  • Benoît Rayski, L’Affiche rouge, 21 février 1944 – Ils n’étaient que des enfants..., Le Félin, Dijon, 2004, 121 p.
  • Arsène Tchakarian, Les Francs-tireurs de l’Affiche rouge, Paris, 1986.
  • Boris Holban, Testament – Après quarante-cinq ans de silence, le chef militaire des FTP-MOI de Paris parle, Calmann-Lévy, 1989 (ISBN 978-2-7021-1778-1).


Roman :

Filmographie

Documentaires

  • Pascal Convert, Mont-Valérien, au nom des fusillés, One Line Productions, 52 minutes, 2002.
Point de vue de l’auteur lors du soixantième anniversaire de l’exécution du groupe Manouchian dans le quotidien L'Humanité : « Les Nouvelles Censures », édition du 21 février 2004.
  • Stéphane Courtois, Mosco Boucault, Des terroristes à la retraite, 84 minutes, 1985.
  • Denis Peschanski, Jorge Amat, La Traque de l’Affiche rouge, 72 minutes, compagnie des Phares et Balises en collaboration avec la fondation Gabriel-Péri et L’Humanité, 2006.
  • Mosco Boucault, Ni travail, ni famille, ni patrie - Journal d’une brigade FTP-MOÏ, 92 minutes, 1993.

Œuvres de fiction

Articles connexes

Liens externes


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