Economie américaine

Economie américaine

Économie des États-Unis

États-Unis
Indicateurs économiques
Photos NewYork1 032.jpg
Wall Street à New York, symbole de l'économie américaine
Monnaie dollar américain (US$)
Année fiscale 1er octobre - 30 septembre
Organisations internationales ALENA, OCDE, OMC
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale) $14,264milliards(2008)[1]
Produit intérieur brut en PPA $13 060 milliards (2006)[1]
Rang pour le PIB en PPA en volume : 1er[2]
par tête : 9e[3]
Croissance du PIB -5,7%(2009)[1]
PIB par habitant en PPA $ 46.800 (2008)[1]
PIB par secteur agriculture : 0,9 %
industrie : 20,9 %
services : 78,2 % (2006)[1]
Inflation (IPC) 3,2 % (2006)[1]
Pop. sous le seuil de pauvreté 12.5% (2008)[4],[1]
Indice de développement humain (IDH) 8e (2006)[5]
Population active 153,9 millions (décembre 2007)[6]
Population active par secteur agriculture : 0,7 %
industrie : 22,9 %
services : 76,4 % (1999)[1]
Taux de chômage 9.5%(2009)[1]
Principales industries industrie pétrolière, acier, industrie automobile, aéronautique, télécommunications, produits chimiques, agroalimentaire, biens de consommation [1]
Commerce extérieur
Exportations 1 023 milliards $ (2006)[1]
Biens exportés produits agroalimentaires (soja, maïs, fruits), biens intermédiaires, biens d'équipement (avions, matériel informatique,…), biens de consommation (automobiles, médicaments,…)
Principaux clients Canada (22,2 %), Mexique (12,9 %), Japon (5,8 %), Chine (5,3 %), Royaume-Uni (4,4 %), (2006)
Importations 1.861 milliards $ (2006)[1]
Biens importés produits agroalimentaires, biens intermédiaires (pétrole,…), biens d'équipement (ordinateurs,…), biens de consommation (automobiles, vêtements, jouets,…)
Principaux fournisseurs Canada (16 %), Chine (15,9 %), Mexique (10,4 %), Japon (7,9 %), Allemagne (4,8 %), (2006)
Finances publiques
Dette publique 64,7 % du PIB (2005)[1]
Dette extérieure 10 040 milliards $ (2006)[1]
Recettes publiques 2 407 milliards $ (2006)[1]
Dépenses publiques 2 655 milliards $ (2006)[1]
Aide au développement 23 milliards $ (2006)[7].

Sauf mention contraire, tous les chiffres sont exprimés en dollars des États-Unis

Les États-Unis sont la première puissance économique mondiale - Avec un Produit intérieur brut (PIB) de 14 545 milliards de dollars en 2008[8], représentant environ un quart du PIB mondial[9] - si l'on ne classe pas l’Union européenne qui se situe en effet devant. Rien que l’État de Californie, s’il était indépendant, serait la sixième puissance économique mondiale.

Pays vaste, pourvu de nombreuses ressources naturelles, les États-Unis ont un PIB par habitant parmi les plus élevés au monde. Leur grande puissance économique, due à une productivité, un taux d'emploi et une durée du travail importants, et plus de 150 millions de travailleurs, leur permet d’entretenir la plus puissante armée du monde et d’être en position de force dans les négociations commerciales et diplomatiques. Les universités américaines draînent vers le pays les étudiants les plus brillants, et placent le pays à la pointe du progrès technologique, en particulier pour les « technologies du futur » (biotechnologies, technologies de l'information et de la communication, etc.). Les infrastructures développées, le niveau d’imposition faible, l’esprit de libre-entreprise qui découle du libéralisme économique, font de l’économie des États-Unis une des plus compétitives du monde[10].

Dans cette économie de marché, les secteurs les plus dynamiques sont l'électronique, l'aérospatiale, les biotechnologies et les industries de l'armement[réf. souhaitée]

En 2005, Les États-Unis restent la deuxième destination des Investissements Directs à l'Etranger (IDE) avec 110 milliards de dollars[11].

Le dollar servant de monnaie de référence à l’échelle mondiale, les États-Unis peuvent connaître des déficits courants importants, représentant jusqu’à 6 % de leur PIB, qui permettent d’assouvir la soif de consommation des ménages américains, mais qui les endettent vis-à-vis de l’étranger. Cette situation non pérenne ne se résoudra que par une baisse du taux de change du dollar, ou une baisse de la consommation des ménages, qui risquent de provoquer une baisse d’activité à l’échelle mondiale.

Alors que les pays développés sont généralement les moins inégalitaires, les États-Unis le sont davantage que leurs équivalents, même si la pauvreté y est faible. Ils sont également mis en cause pour leur consommation élevée de pétrole, la non-ratification du protocole de Kyōto, ou la liberté qu’ils prennent avec certaines règles du commerce international.

Sommaire

Historique

En 1929, les États-Unis dominent l'industrie et assurent 42 % de la production mondiale[12].

Durant la Seconde Guerre mondiale, la montée en puissance du Complexe militaro-industriel des États-Unis d'Amérique permit d'équiper les pays alliés dans le conflit. Pour financer cet effort, la part des impôts fédéraux du produit intérieur brut (PIB) - un indicateur clé de l'ensemble de la charge fiscale - est passée de 7,6 % en 1941 à 20,4 % en 1945.

Harry Dexter White (à gauche) et John Maynard Keynes en 1946. Ils furent les deux protagonistes principaux de la conférence tenue à Bretton Woods.

En 1945, les États-Unis sont le seul pays allié resté intact : le territoire américain n'a pas été envahi et n'a pas connu de destructions massives, sauf à la suite de l’attaque japonaise sur Pearl Harbor en 1941. Alors que les belligérants européens connaissent une importante crise monétaire, les réserves américaines en or demeurent intactes, de même que l’agriculture et l’industrie. Les États-Unis possèdent 2/3 du stock d’or mondial[13],[14] et imposent un nouveau système monétaire international à la conférence de Bretton Woods (juillet 1944). Le dollar américain n'a pas perdu de sa valeur contrairement à d'autres unités monétaires et devient la monnaie de référence internationale.

Il faut néanmoins reconvertir l’économie de guerre vers la production de biens de consommation et assurer les débouchés économiques extérieurs. Le pays occupe la première place mondiale dans tous les domaines de l'économie. Il assure l'équivalent de la moité de la production de la planète[13],[14],[15] ; il possède 2/3 de la flotte mondiale[16] et assure 25 % des échanges[13]. La balance commerciale est excédentaire, mais dépend de la capacité des économies européennes à se reconstruire. Les États-Unis souhaitent reconstruire l'économie mondiale selon les principes du libre-échange : ils estiment que le protectionnisme est l'une des causes de la Seconde Guerre mondiale[17].

Les années 1970-1980 sont marqués par le choc pétrolier, la désindustrialisation et l'augmentation du chômage. Puis les États-Unis ont connu une période de croissance ininterrompue de près de 10 ans : de 1992 à 2000. Le Produit Intérieur Brut a cru de 3,7 % en moyenne au cours de ces années avec des pointes à 5,2 % en 2000 ou à 4,4 % en 1997 et 1998. Entre 1996 et 2000, le PNB a augmenté de 25 % : un taux de croissance économique comparable à celui des années 1960[18].

L'avance technologique vis-à-vis du reste du monde, très importante à la fin de la Seconde Guerre mondiale, s’est réduite. Par exemple, le Japon est désormais leader technologique dans le secteur de l’électronique.

Selon le Centre de la politique fiscale, en 2004, la charge fiscale des États-Unis était de 26 % du PIB, contre une moyenne de 36 % pour les pays membres de l'OCDE [19].

La première puissance économique du monde

Les États-Unis sont la première puissance économique du monde et produisent 25% du PIB mondial[20]. Le PIB américain est trois fois celui du Japon et six fois celui de la France. Si la Californie était indépendante, elle serait la huitième puissance mondiale par son PIB. Avec 44 155 $/hab., les États-Unis se classent au 8e rang mondial. S’ils étaient des États indépendants, le Delaware et le Connecticut se classeraient au troisième et au quatrième rang mondial pour le PIB/hab.

Les États-Unis occupent la première place pour la production industrielle[21], les importations[22], les services[23], la production d'électricité[24], le transport aérien[25] et les investissements à l'étranger[26] ; la deuxième place pour le trafic de conteneurs[27] ; la troisième place pour les exportations[28], le tourisme international et la production de pétrole[29]. La bourse de New York est la première du monde. Sur les 100 premières entreprises mondiales par le chiffre d'affaires, 31 sont américaines[30]. D'après le classement de 2007 de l'International Institute for Management Development[31], les États-Unis demeurent le pays le plus compétitif de la planète[32],[33]. De nombreux secteurs restent dominés par une entreprise américaine : l'aéronautique (Boeing), les boissons (Coca-Cola), les logiciels (Microsoft), l'informatique (Hewlett-Packard), les produits domestiques (Procter & Gamble), le pétrole (ExxonMobil), la pharmacie (Johnson & Johnson), les semi-conducteurs (Intel), les télécommunications (AT&T), etc[34]. La majorité des emplois appartient au secteur tertiaire et les services représentent une part importante du PIB.

Cependant, la puissance économique américaine est concurrencée par de nombreux pays. Alors que les États-Unis sont à leur apogée en 1945, le Japon et l'Europe occidentale rattrapent leur retard dès les années 1960. Dans les années 2000, les pays émergents au premier rang desquels la Chine, se développent rapidement. L'euro et le yen sont devenus des monnaies rivales du dollar qui s'est déprécié. Les multinationales américaines perdent des parts de marché dans l'automobile (concurrence du japonais Toyota) ou l'aéronautique (Airbus). La crise économique de 2008-2009 affecte l'économie américaine : la bourse de New York s'effondre, le PIB recule, le chômage augmente, les géants de l'automobile et de la finance sont en difficulté. Cependant, tous les pays sont touchés, ce qui montre le rôle clé des États-Unis dans l'économie mondiale.

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Les fondements de la puissance économique

Billet d'un dollar
Une économie post-industrielle

Les États-Unis sont un pays capitaliste dans lequel la liberté d'entreprendre est un droit fondamental. La réussite individuelle est une composante du rêve américain. La liberté des échanges est encouragée par la signature d'accords bilatéraux ou multilatéraux avec d'autres pays. Les droits de douane sont parmi les plus faibles du monde (3,5 % en moyenne en 2006[35]).

Pourtant, l'État fédéral et les pouvoirs publics interviennent dans l'économie pour garantir la libre concurrence, soutenir les secteurs en difficulté, développer les exportations[36]. Ainsi, le Small Business Act (1953) protège les PME du pays[37] et aussi corriger les inégalités engendrées par l'économie de marché[38]. Le poids des États-Unis dans le monde, notamment à l'OMC favorise les entreprises américaines.

Les méthodes de travail américaines se sont diffusées dans le monde (fordisme, taylorisme, marketing). La société de consommation et l'American Way of Life sont véhiculés notamment par le cinéma. L'anglais reste la langue de travail sur la planète, alors que le dollar conserve sa place dans les échanges internationaux et comme réserve de valeur. Les achats de pétrole se font en dollars depuis 1971. Les entreprises industrielles se développent grâce à d'importants investissements dans la recherche et les technologies de pointe.

Les multinationales américaines sont des acteurs de premier ordre dans la mondialisation. Cependant, les PME paricipent également à la prospérité du pays : il en existe plus de 26 millions qui totalisent environ un tiers des emplois aux États-Unis[37]. La puissance économique américaine repose en outre sur un territoire vaste et riche, un réseau de transport dense, un réseau de communication moderne, une population nombreuse et alphabétisée, des universités performantes et réputées, des investissements massifs dans la recherche et l'innovation.

Structures économiques

Si l'on suit la répartition en trois secteurs économiques :

Secteur primaire

Agriculture

Article détaillé : Agriculture aux États-Unis.
Paysage agricole, Warren dans l'Indiana

L'agriculture américaine (1er exportateur, 2e importateur) est la première du monde ex aequo avec l'Union européenne (1er importateur, 2e exportateur). Elle est moderne et productive car elle utilise 1,7 % de la population active en 2004[39]. Cette agriculture intensive a un impact sur la qualité des eaux de surface et des nappes phréatiques. Selon un rapport de l'US Environnemental Protection Agency, 39 % des rivieres et 45 % des lacs étaient pollués en 2000 [40]. La plupart du territoire américain est mis en valeur mais les Grandes Plaines, ainsi que la vallée de San Joaquin en Californie, restent le symbole de la puissance agricole américaine. À l'ouest, grâce à l'irrigation, les productions agricoles sont intégrées au système capitaliste. Les productions agricoles américaines sont variées à l'image des climats du pays :

Pulvérisation d'un champ par avion, dans l'Illinois

Mines et énergie

Mine de cuivre à ciel ouvert, Chino Copper Mine, Nouveau-Mexique, États-Unis
Article détaillé : Énergie aux États-Unis.
  • En 1999, les États-Unis étaient les deuxièmes producteurs de charbon avec 920 millions de tonnes. La production de pétrole occupe le même rang avec 358 millions de tonnes[41]
  • En 2003, le taux de couverture énergétique était de 72,7 %[39].
Production de quelques minerais et sources d’énergie aux États-Unis (source : d’après les informations du quid 2004)
production en millions de tonnes rang mondial
kaolin 9 1er
magnésium 1,06 1er
phosphate 35,8 1er
sel 43,9 1er
pétrole 360 2e
charbon 571,7* 2e
gaz naturel 537** 2e
or 277 2e
soufre 9,3 2e
molybdène 0,32 2e
cuivre 1,13 2e
plomb 0,45 3e
talc 0,83 3e
titane 0,3 4e
zinc 740 5e
argent 1,47 5e
fer 50 7e

NB : * = millions de TEP ; ** = milliards de mètres cubes

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Pêche

La pêche est très présente près des littoraux. Pour la pêche en mer, on peut soit pêcher en Floride dans l'Océan Atlantique ou en Californie dans l'Océan Pacifique.

Secteur secondaire

Article détaillé : Industrie aux États-Unis.
Les dix premières entreprises américaines par le chiffre d'affaires en 2008
Siège social de Microsoft à Redmond, dans l’état de Washington

Le secteur secondaire emploie 20,8 % de la population active américaine[39]. Les cinq premiers états par l'importance de la main d'œuvre travaillant dans l'industrie sont en 2004 la Californie (1 529 500 employés), l'Ohio (824 700), l'Illinois (710 000), le Michigan (702 900) et la Pennsylvanie (696 800)[44].

Hautes technologies

Navette spatiale Columbia

Le développement des industries de pointe est le résultat d'une politique d'investissements dans la recherche fondamentale et la recherche et développement. Le Bureau de la Science et de la Technologie (Office of Science and Technology), la National Science Foundation, le National Research Council ou encore la NASA sont les principales organisations publiques qui stimulent la recherche aux États-Unis. Les dépenses publiques en matière de recherche s'élèvent à 126 milliards de dollars en 2004, dont 55 % sont consacrés à la recherche militaire[46]. Quant au secteur privé, il a dépensé 181 milliards de dollars. Le réseau des universités publiques de Californie dispose du même budget que celui du CNRS en France[46].

Secteur tertiaire

Le secteur tertiaire employait, en 1991, 72 % de la population active et constituait 68 % de la richesse nationale [47].

En 2005, les services occupent 77,4 % de la population active américaine[39].

Les dépenses de santé absorbent 15,3 % du PIB.

Fin 2007, on compte 7 282 banques commerciales, 1 251 caisses d'épargne et 8 101 coopératives de crédit [48].

Échanges commerciaux

Les dix principaux pays pour le commerce international en 2007

Environ 40 % du déficit commercial proviennent des échanges avec la Chine. En 2005, les importations en provenance de Chine ont représenté 162,9 Mds $, les exportations vers la Chine étant de 48,7 Mds $, soit un déficit commercial de 114,2 Mds $ (source : douanes chinoises).

Les États-Unis absorbent plus de 80 % des exportations du Mexique.

Les plus grands partenaires économiques sont, dans l'ordre, le Canada et le Mexique (2003).

En 2007, le déficit commercial fut de 711,6 milliards de dollars. On assista une forte hausse des exportations (+12,2 % à 1 621,8 milliards de dollars) tandis que les importations progressaient plus modérément (+5,9 % à 2 333,4 milliards) [49].

Échanges commerciaux avec quelques pays de l'Union européenne en 2004

(en Mds €, Source : Eurostat)

Pays Exportations Importations Balance commerciale
Allemagne 31,9 64,8 - 32,9
Royaume-Uni 35,2 40,4 - 5,3
France 19,0 24,0 - 5,0
Italie 10,0 22,4 - 12,4
Irlande 6,8 16,5 - 9,7
Belgique 12,9 16 - 3,1
Pays-Bas 20,3 12,3 + 8,0

Marchés boursiers

Le New York Stock Exchange (Wall Street) et le NASDAQ sont les plus importants marchés du monde en termes de flux financiers.

La bourse de Chicago, moins connue du grand public, est la première bourse au monde en nombre d'opérations traitées.

Tourisme

Article détaillé : Tourisme aux États-Unis.
Classement des dix plus grands pays touristiques du monde

Les États-Unis sont le troisième pays touristique du monde, derrière la France et l'Espagne. Le pays a accueilli 41,2 millions de visiteurs en 2004 qui ont dépensé 48,9 milliards d'euros. Cela grâce à une forte dotation naturelle et une organisation efficace.

Les États-Unis sont le troisième état le plus grand du monde. Cette immensité est un facteur de variété des paysages : le pays dispose de tous les types de relief et de nombreux climats. Le tourisme hivernal se concentre dans le nord des Appalaches, dans les montagnes Rocheuses et la Sierra Nevada. Le tourisme balnéaire se développe sur le littoral de la Floride grâce au climat tropical. Le sud de la Californie profite d'un climat méditerranéen favorable aux activités nautiques. Mais les principaux atouts touristiques américains sont les nombreux sites naturels dispersés dans tout le pays. Les États-Unis attirent également les visiteurs grâce à leur rayonnement culturel : les films véhiculent des images d'un pays qui peut sembler familier.

Il sied de dire que l'offre touristique est soutenue par d'importants équipements : les États-Unis ont une capacité hôtelière équivalente au quart de la capacité de tout le continent africain[50].

Par ailleurs, l'histoire des États-Unis est récente, pourtant il existe de nombreux sites archéologiques amérindiens : les plus importants sont le Chaco Canyon et Mesa Verde laissés par la culture anasazi. Les villes de la Nouvelle-Angleterre offrent également un patrimoine architectural des XVIIe et XVIIIe siècles. La Louisiane est réputée pour ses maisons coloniales et le quartier français de La Nouvelle Orléans.

Classement des pays les plus touristiques dans le monde
2003 2004 2005[51]

1. France France 75 M

2. Espagne Espagne 51,8 M

3. États-Unis 41,2 M

4. Italie Italie 39,6 M

5. République populaire de Chine Chine 33 M

1. France France 75,1 M

2. Espagne Espagne 53,6 M

3. États-Unis 46,1 M

4. République populaire de Chine Chine 41,8 M

5. Italie Italie 37,1 M

1. France France 76 M

2. Espagne Espagne 55,6 M

3. États-Unis 42 M

4. Italie Italie 40 M

5. République populaire de Chine Chine 37 M

Marché du travail

Taux de chômage par état, 2004
Évolution du taux de chômage aux États-Unis (1948-2008)

L'année 2004 a été la meilleure année depuis 1999 pour l'emploi américain. Le pays a créé, au total, en 2004, plus de 2,2 millions d'emplois nouveaux, soit une progression de 4,4 %. Le mois de décembre 2004 fut le seizième mois consécutif de création d'emplois, avec un taux de chômage à 5,4 %.

La taux de chômage est tombé à 5,1 % au mois de mai 2005 et 4,4 % en octobre 2006[52].

Entre août 2003 et décembre 2006, plus de 7,2 millions d'emplois ont été créés. Il y eu au total 52 mois consécutif de création d'emplois [53].

Le président George W. Bush qui avait fait campagne en partie sur ce thème, y voit le signe du succès de sa politique de baisse d'impôts, contrairement aux analyses des économistes démocrates – lorsqu'ils tentaient, lors des primaires, de mobiliser leur aile gauche sur ce thème – et de certains économistes européens[réf. nécessaire].

A partir de 2007, l'économie américaine est entrée lentement en récession suite à la crise des subprimes. La situation de l'emploi s'est dégradée. Cette dégradation s'est confirmée au 1er trimestre 2008, avec un taux de chômage en hausse à 5,1 %, le taux le plus élevé depuis septembre 2005. Le secteur de la construction est le plus frappé par la crise, avec 51 000 emplois perdus en mars 2008. En novembre 2008, le taux de chômage s'élevait à 6,5 % de la population active selon l'OIT[54].

  • Création et suppressions d'emplois aux États-Unis :
    • Novembre 2007 : + 60 000
    • Décembre 2007 : + 41 000
    • Janvier 2008 : - 76 000
    • Février 2008 : - 76 000
    • Mars 2008 : - 80 000

Le sentiment de confiance des ménages américains

L'indice du « Conference Board » qui mesure le sentiment de confiance des ménages américains était à 102 en décembre 2004 contre 92 en décembre 2003. En juin 2008, il était à 50,4 soit son niveau le plus bas depuis février 1992.

Salaire minimum

Un salaire minimum existe depuis 1938 et la Grande Dépression. Il faisait partie des mesures prises par le président Roosevelt et qui fondaient le modèle du Welfare State.

En 2005, 18 États ont décidé d'augmenter ce salaire minimum[55]. Dans l'État de Washington, il se monte à 7,35 dollars¹ de l'heure ( soit 15 288 dollars annuel en travaillant 40h par semaine ). Le seuil de pauvreté a été fixé à 16 000 dollars pour une famille de 3 personnes.

Le nombre de personnes payées au salaire minimum est en baisse : entre 1997 et 2004, il a chuté de 2,8 millions[55].

Syndicats

En 2004, 12,5 % des salariés américains étaient syndiqués.

L'AFL-CIO est la principale fédération syndicale, qui regroupe 13 millions de travailleurs et une cinquantaine de centrales. Son président est John Sweeney.

Endettement

La dette publique de ce pays en 2006 est de plus de 11 000 milliards de dollars. Elle est supportée par des créanciers principalement japonais, chinois, européens et arabes. Paradoxalement, cette position de débiteur ne se révèle à ce jour pas encore négative. Les 7 000 milliards de dollars de placements américains dans le monde reçoivent plus de dividendes de leurs investissements à l’étranger que le pays ne paie d’intérêts sur leurs dettes. En effet, les avoirs américains à l’extérieur sont essentiellement composés d’actions, alors que les créances étrangères correspondent à des titres obligatoires sur le Trésor américain. La différence de rendement entre des actions et des obligations explique que les États-Unis restent, en dépit de leurs déficits, des investisseurs bénéficiaires [56].

Les ménages américains restent, en décembre 2004, très endettés et donc très sensibles à tout retournement de la situation économique. Cependant le taux de chômage est bas (4,7 %) et le taux de croissance est bon (3,6 %), supérieur au taux de croissance moyen sur les trente dernières années (3,1 %).

Politiques

Politique économique

Politique monétaire

En mars 2003, la Fed n'avait plus beaucoup de marge de manœuvre, car les taux directeurs étaient déjà à 1,25 %. Depuis, à la faveur de la bonne tenue de la croissance économique, elle les a progressivement relevés. En juin 2005, ils sont à 3 % et passent à 3,5 % en août de la même année.Depuis fin 2007, du fait de la crise des subprimes ils sont de nouveau orientés à la baisse.

Politique budgétaire

Présidences Bush (2000-2008)

Le déficit du budget de l'État fédéral a atteint 247,7 milliards de dollars en 2006 (contre 318 milliards en 2005) pour un PIB des États-Unis de 13 802 milliards de dollars.

En 2006, le déficit public est de 1,9 % du PIB contre 4,8 % en 2003 [57] tandis que l'on annoncait un solde excédentaire de 44,5 milliards en décembre 2006 du budget fédéral [58]. La dette des administrations publiques en 2006 représentent 61,5 % du PIB (En comparaison la Zone Euro affiche un prorata 69,1 %) [59]

Les revenus de l'état fédéral passe de 2 119 milliards de $ en durant l'année fiscale 2005 à 2 568 milliards de $ à l'année fiscale 2007 tandis que les dépenses sont de 2 466 milliards de $ durant l'année ficale 2005 et de 2 731 milliards de $ en 2007; le déficit du budget fédéral s'est réduit à 163 milliards de dollars soit 1,2 % du PIB pour cette derniére année [60].

Le coût de la guerre en Irak

Le président George W. Bush a demandé en mars 2003 au Sénat, 75 milliards de dollars pour la guerre contre l'Irak : déplacement des troupes, rétributions pour les pays alliés du Moyen-Orient, guerre contre le terrorisme, etc. Toujours en mars 2003, le Sénat américain a refusé les réductions fiscales de plus de 700 milliards de dollars, et n'a consenti qu'une réduction de 350 milliards de dollars. Selon certains analystes démocrates, le coût de la guerre en Irak et les réductions d'impôts risquaient d'augmenter les déficits publics, ce qui s'est révélé infondé.

Présidence Obama (2008-2012)
Article détaillé : Présidence de Barack Obama.

Pour l'exercice 2008-2009, l'administration de Barack Obama hérite d'un déficit de 1 200 milliards de dollars, soit 8,3 % du produit intérieur brut. Ce chiffre ne tient pas compte du plan de relance de l'économie américiane de 787 milliards de dollars promulgué en janvier 2009. [61]

Politique commerciale

Statistiques globales

Quelques statistiques (source : Le Figaro, 16 février 2005) :

  • En 2004, importations nettes de capitaux à long terme : 821,8 milliards de $.
  • Déficit commercial en décembre 2004 : 56,4 milliards de $.
  • Importations de services (en milliards de dollars, 2004) : 291,14[62].
  • Exportations de services (en milliards de dollars, 2004) : 336,10[62].
  • Importations de biens (en milliards de dollars, 2004) : 1 473,12[62].
  • Exportations de biens (en milliards de dollars, 2004) : 811,06[62].

En 2005, le déficit commercial des États-Unis a atteint un niveau record à 726 milliards de dollars (610 milliards d'euros) suite à la hausse des prix des hydrocarbures, cela représente près de 6 % du produit intérieur brut.

En octobre 2006, le déficit commercial américain s'établit à 58,9 milliards de dollars contre 63,4 milliards en septembre 2006, soit une diminution de 8,4 %[63]. Il continue de se réduire lentement en 2007, notamment sous l'effet de la dépréciation du dollar par rapport à l'euro : en mai 2007, il s'élevait à 296 milliards de $[64]. Pour l'année 2007 le déficit commercial des États Unis a été de 815 milliards de dollars[65]).

Accords commerciaux

Les États-Unis font partie de l'ALENA et de la Coopération Économique Asie Pacifique (APEC). Le 27 juillet 2005 : les États-Unis annoncent la conclusion d'un traité de libre échange avec six pays d'Amérique latine (ALEAC : République dominicaine, Nicaragua, Salvador, Guatemala, Honduras, Costa Rica). Les droits de douane sont supprimés sur plusieurs types de produits, notamment des produits manufacturés et agroalimentaires. Les États-Unis en un accord de libre-échange avec certains pays arabo-musulmans et africains (Maroc,Turquie et Jordanie)

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Politique énergétique et environnementale

Globalement, la politique énergétique et environnementale des États-Unis se caractérise par le minimum d'engagements écrits dans les accords internationaux, et le maximum d'efforts de recherche et développement (souvent publique), en faisant appel à l'initiative des citoyens.

D'autre part, l'administration américaine a mis en place depuis la fin des années 1980 une politique de soutien aux entreprises (advocacy center) qui influence systématiquement les instances internationales dans le domaine de l'énergie et de l'environnement (WBCSD, BASD, PNUE,...), en relation avec des ONG environnementales. L'opinion d'un certain nombre d'Américains est qu'il est possible de substituer le capital naturel par un capital de connaissances ( voir durabilité faible/forte). L'un des gourous de cette forme de croissance économique est Paul Romer. Les organismes américains contrôlent ainsi par le biais du Web de nombreuses bases de données dans ce domaine (environnement, USGS, changement climatique...).

Le gouvernement de George W. Bush a décidé de se retirer des négociations du protocole de Kyoto tout en proposant quelques mois plus tard un autre plan moins contraignant que celui de Kyoto : il s’agit du « Clear Skies and Global Climate Change », du 14 février 2002, qui développe une approche graduelle, à moyen ou long terme, face à l’effet de serre. Il prévoit :

  • de baisser les émissions de gaz à effet de serre du PIB de 18 % en dix ans
  • de donner 700 millions de dollars supplémentaires (soit 4, 5 milliards au total) à la recherche sur les changements climatiques
  • d’exempter de 4,6 millliards de dollars d’impôts sur 5 ans pour ceux qui investissent dans les énergies renouvelables.
éoliennes au Texas

L’administration Bush a également remis en cause des dispositifs plus ou moins anciens de lutte contre la pollution dans le pays : normes de pollution pour les centrales thermiques, taxe spéciale sur les firmes pétrolières et chimiques pour financer le nettoyage des rivières polluées …

En 2004, le sénateur républicain John McCain et le démocrate Joseph Lieberman déposent un projet de loi visant à limiter les rejets dans l’atmosphère ; soutenu par les grandes entreprises Alcoa, DuPont de Nemours et American Electric Power, il n’est pourtant pas adopté.

Le 6 juillet 2005, au cours du sommet du G8 à Gleneagles, le président George W. Bush a reconnu pour la première fois que la production de gaz à effet de serre de l'activité humaine est en partie responsable du réchauffement climatique tout en réaffirmant son opposition au protocole de Kyoto. Mais il continue de plaider pour la recherche et le développement de sources d'énergies non polluantes, plutôt que par une réduction des gaz à effet de serre.

Le 28 juillet 2005[66], le gouvernement des États-Unis ont signé un accord à Vientiane avec cinq pays d'Asie-Pacifique (Australie, Inde, Japon, Chine et Corée du sud) visant à développer de nouvelles technologies pour lutter contre l'émission des gaz à effet de serre. La structure de cet accord s'appelle depuis fin 2005 Asia-Pacific Partnership for Clean Development and Climate Change (AP6), Partenariat Asie-Pacifique sur le développement propre et le climat. Selon ses détracteurs, cet accord qui n'impose aucun objectif chiffré en termes de pollution, permettrait aux États-Unis de contourner, voire de torpiller l'accord de Kyoto.

Train allant à Santa Fe

Le 29 juillet 2005 a été votée la loi de réforme sur le secteur énergétique. Elle prévoit :

  • de réduire la dépendance énergétique des États-Unis
  • d'augmenter les sources d'énergie renouvelable
  • d'encourager l'utilisation des biocarburants
  • l'extension de la période de l'heure d'été, du deuxième dimanche de mars au premier dimanche de novembre.
  • d'améliorer le secteur nucléaire (George W. Bush a promulgué une loi pour construire de nouvelles centrales nucléaires[67])
  • de moderniser les usines thermiques au charbon et le réseau [68].

Il faut également signaler que les États-Unis, avec l'Union européenne, la Russie, le Canada, la Chine, le Japon et la Corée du Sud, et après de rudes négociations, participent finalement au financement du projet ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor) prévu à Cadarache (France). Ce projet pourrait être la solution au remplacement du pétrole et de l'uranium dans la production d'énergie.

En octobre 2005, le président à appelé ses concitoyens à réduire leur consommation de pétrole. Sur l'année, les Américains ont acheté plus de bicyclettes que d'automobiles[69]. En mai 2006, George W. Bush s'est prononcé pour la construction de nouvelles centrales nucléaires : à Pottstown (Pennsylvanie), il a également promu les biocarburants et les sources d'énergie renouvelable[67].

Notes

  1. a , b , c , d , e , f , g , h , i , j , k , l , m , n , o  et p USA sur CIA factbook. Consulté le 4 novembre 2007
  2. classement PIB PPA sur CIA factbook. Consulté le 16 avril 2008
  3. classement PIB PPA per capita sur CIA factbook. Consulté le 16 avril 2008
  4. Le seuil de pauvreté est défini en valeur absolu ; il est plus élevé qu'en France par exemple.
  5. classement IDH 2006. Consulté le 4 novembre 2007
  6. (en) Departement of Labor
  7. (fr) La tournée africaine du président Bush sur Bureau des programmes d'information internationale du département d'Etat, 13 février 2007. Mis en ligne le 13 février 2008, consulté le 14 février 2008
  8. National Economic Accounts: Gross Domestic Product (GDP) "Current-dollar and 'real' GDP", Bureau of Economic Analysis
  9. 21 % en parité de pouvoir d'achat (classement PIB PPA sur CIA factbook ; Consulté le 4 juillet 2008), 25 % en conversion nominale (PIB sur CIA factbook ; Consulté le 4 juillet 2008)
  10. la plus compétitive au monde selon le Rapport sur la compétitivité dans le monde, Forum économique mondial, édition 2007
  11. « Les multinationales investissent davantage dans les pays de l'OCDE », dans Le Monde du 30/06/2006, [lire en ligne]
  12. André Kaspi, François Durpaire, Hélène Harter, Adrien Lherm, La civilisation américaine, PUF (coll. Quadrige), Paris, 2004 (1°éd.), 621 p. (ISBN 2130543502) , p.416
  13. a , b  et c Serge Bernstein, Pierre Milza (dir.), Histoire du XXe siècle, vol. 2 : 1945-1973, le monde entre guerre et paix, Hatier, 1998 (ISBN 2218715651), p.12
  14. a  et b Pierre Mélandri, Histoire des États-Unis contemporains, André Versaille éditeur, 2008, 992 p. (ISBN 9782874950094), p.295
  15. André Kaspi, François Durpaire, Hélène Harter, Adrien Lherm, La civilisation américaine, PUF (coll. Quadrige), Paris, 2004 (1°éd.), 621 p. (ISBN 2130543502) , p.416
  16. Serge Bernstein, Pierre Milza (dir.) 1998, p.25-29
  17. Pierre Mélandri, Histoire des Etats-Unis contemporains, André Versaille éditeur, 2008, 992 p. (ISBN 9782874950094), p.297
  18. http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_edition=&id_article=37664
  19. (fr) Le gouvernement américain utilise la politique fiscale pour façonner l'économie, 13 mai 2008, Howard Cincotta, Programme d'information du Département d'État
  20. 13 811 2 milliards de dollars pour 54 347 milliards de dollars selon les données de la Banque mondiale (2007)
  21. (en) Manufacturing, value added > constant 2000 US$ (most recent) by country, Nation Master. Consulté le 21-04-2009
  22. (en) Imports (most recent) by country, Nation Master. Consulté le 21-04-2009
  23. (en) Services, etc., value added > constant 2000 US$ (2004) by country, National Master. Consulté le 21-04-2009
  24. (en) http://www.nationmaster.com/graph/ene_ele_pro-energy-electricity-production, National Master. Consulté le 21-04-2009
  25. (en) Air transport, passengers carried (most recent) by country, Nation Master. Consulté le 21-04-2009
  26. (en) Foreign investment (most recent) by country, Nation Master. Consulté le 21-04-2009
  27. (en) Container port traffic (most recent) by country, Nation Master. Consulté le 21-04-2009
  28. (en) Exports (most recent) by country, Nation Master. Consulté le 21-04-2009
  29. (en) Oil > Production (most recent) by country, Nation Master. Consulté le 21-04-2009
  30. (en) Countries:US, 2008, Fortune 500. Consulté le 21-04-2009 ; voir aussi Fortune Global 500 (2007)
  31. Institut de Lausanne, rapport publié le 10/05/2007 qui analyse 55 pays, rapport
  32. Annie Kahn, « La France perd du terrain par rapport aux États-Unis en termes de compétitivité », dans Le Monde du 11/05/2007, [lire en ligne]
  33. Classement
  34. D'après Fortune 500, classement 2008
  35. Pascal Boniface, Charlotte Lepri, 50 idées reçues sur les États-Unis, Hachette Littératures, 2008 (ISBN 978-2-0123-7638-0) , p.35
  36. Voir plus bas le paragraphe sur la politique économique
  37. a  et b Chiffres 2006 cités dans Pascal Boniface, Charlotte Lepri, 50 idées reçues sur les États-Unis, Hachette Littératures, 2008 (ISBN 978-2-0123-7638-0) , p.27
  38. L'interventionnisme étatique a marqué les périodes démocrates du New Deal, de la Guerre contre la pauvreté ou encore la crise de 2008-2009, lire aussi Pascal Boniface, Charlotte Lepri, 50 idées reçues sur les États-Unis, Hachette Littératures, 2008 (ISBN 978-2-0123-7638-0) , p.35
  39. a , b , c  et d L’état du monde 2006, Paris, La Découverte, 2005, page 362
  40. Rapport de l'US EPA [1]
  41. a , b  et c Source : Images Economiques du Monde, 2001
  42. Armelle Vincent, La Californie en état d'urgence, Le Figaro, 16 mars 2009.
  43. Hunger in California’s Central Valley: rising poverty in leading food-producing region, WSWS, juillet 2005
  44. (en) Northeast-Midwest Institute and Bureau of Labor Statistics, « Manufacturing employment », juillet 2004, City of Chicago. Consulté le 10-11-2007
  45. Source : Images Economiques du Monde, 2001
  46. a  et b Anne Deysine, Les États-Unis aujourd’hui. Permanence et changements, Paris, La Documentation française, 2006, ISSN 17936191, page 190
  47. L'Atlas mondial d'économie et de géopolitique 2005–2006, CD-ROM, 2005, Les 4 Vérités
  48. [image](en) Statistics of Banking 2007
  49. (fr) « Déficit commercial réduit aux USA », Le Figaro, 14 février 2008
  50. J.-M. Dewailly, E. Flament, Le Tourisme, 2000, p.68
  51. Source : The Economist Pocket World in Figures, 2005
  52. « Le chômage au plus bas depuis cinq ans aux États-Unis », dans Le Monde du 03/11/2006, [lire en ligne]
  53. (en)Fact Sheet: Taking Action to Keep Our Economy Healthy
  54. [pdf] (en) Unemployment (aggregate level and rate) Dec 2008, 2008, Organisation Internationale du Travail. Consulté le 22-01-2009
  55. a  et b source : Le Monde, 7 juin 2005.
  56. J.-J. Roche, « Comment la dette américaine sert la puissance des Etats-Unis », Sciences Humaines, n°4, septembre-octobre 2006, p.6.
  57. La dette publique, une question d'avenir, Le Monde , 29 avril 2004
  58. (fr)Budget fédéral américain excédentaire en décembre, 12 janvier 2007
  59. (fr) Comparaison internationale, Agence France Trésor
  60. (fr) Le président Bush se félicite de la réduction du déficit budgétaire des É.-U., 15 octobre 2007
  61. Obama promet de s'attaquer au déficit, AFP, 23 février 2009
  62. a , b , c  et d L’état du monde 2006, Paris, La Découverte, 2005, page 362
  63. « Le déficit commercial américain fond en octobre, grâce à la baisse du prix du pétrole », dans Le Monde du 12/12/2006[lire en ligne]
  64. Pierre-Yves Dugua, « Dollar faible : l'Amérique en solde pour les touristes »dans Le Figaro du 13/07/2007, [lire en ligne]
  65. www.economist.com/indicators
  66. Le Figaro web du 28/07/2005 Lire en ligne
  67. a  et b « George W. Bush prône un renforcement de l'énergie nucléaire aux États-Unis » dans Le Nouvel Obs web, 25/05/2006
  68. Le Figaro web, 29/07/2005 (Lire en ligne)
  69. Dans Libération, 5 octobre 2005

Bibliographie

  • OCDE, Etude économique de l'OCDE États-Unis 2007', 2007
  • Anton Brender et Florence Pisani, La Nouvelle Économie américaine, Economica, 162 pages, 2004.

Voir aussi

Liens internes

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