- Durandal
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Durendal est le nom de l’épée mythique qui a appartenu au chevalier Roland, personnage de la littérature médiévale et de la Renaissance.
Légende
La mort de Roland à Roncevaux dans une embuscade tendue par des Vascons est racontée dans La Chanson de Roland (où les Vascons sont remplacés par les Sarrasins).
C'est dans la geste du roi, composée au Xième siècle, que l'on retrouve la «chanson de Roland». Ami d'Olivier, frère de sa fiancée la belle Aude, Roland est comte de la Marche de Bretagne, et surtout neveu de Charlemagne. Quand ce dernier passe les Pyrénées pour aller lutter contre les Sarrasins en Navarre, Roland commande l'arrière garde qu'attaquent les Sarrasins au col de Ronceveaux, suite à la trahison de Ganelon. Roland et ses hommes résistent jusqu'au dernier. Blessé à mort, il sonne enfin dans son olifant, appelant Charlemagne à son secours. La légende veut que Roland ait aussi tenté de casser sur un rocher son épée Durandal pour qu'elle ne tombe pas aux mains des Sarrasins, mais c'est le rocher qui se brisa. La légende raconte que Roland ne réussissant pas à briser son épée Durandal, pria l'archange Saint Michel de l'aider à la soustraire aux infidèles. Roland la lança de toutes ses forces vers la vallée. Durandal traversant les airs sur des kilomètres, vint se planter dans le rocher du sanctuaire de Rocamadour. Elle y est encore, vieille et rouillée , fichée au dessus de la porte de la chapelle Notre Dame Sentant sa fin approcher, Roland tenta de briser Durandal sur un rocher, pour éviter qu’elle ne soit prise par l’ennemi. Mais la lame resta intacte et fit éclater la roche, ouvrant la brèche de Roland.
Une autre version de la légende veut que Roland ait alors appelé l’archange Michel à l’aide, puis lancé son épée vers la vallée. Celle-ci traversa alors miraculeusement plusieurs centaines de kilomètres avant de se ficher dans le rocher de Notre-Dame de Rocamadour (où l’on peut encore l’admirer aujourd’hui).
La légende veut que Durandal a été donnée à Charlemagne, alors qu'il était aux vallons de Maurienne, par un ange de Dieu, afin qu'il la remette à un comte capitaine. Charlemagne en ceignit alors Roland.
Étymologie
Son nom est probablement la traduction en langue germanique du nom français Roncevaux :
- « ronce » (en français) = « doorn » (en néerlandais ou en flamand) = « Dorn » (en allemand) ;
- « vaux » (pluriel de « val », en français) = « daal » (en flamand) = « Thal » ou « Tal » (en allemand) ;
donc « ronce - vaux » (en français) = « doorn - daal » (en flamand) = « Dorn - Thal » (en allemand).
La similitude entre « doorndaal » ou « Dornthal » et « durandal » a peu de chance d’être accidentelle. Charlemagne parlait un dialecte germanique et non une langue romane. Il n’est donc pas surprenant que le nom d’un objet supposé daté de cette époque soit une traduction du lieu de son emploi dans l’autre langue employée alors[réf. nécessaire].
Voir aussi
Catégorie :- Épée légendaire
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