Douces (Maine-et-Loire)

Doué-la-Fontaine

Doué-la-Fontaine
Administration
Pays	France
Région	Pays de la Loire
Département	Maine-et-Loire
Arrondissement	Saumur
Canton	Doué-la-Fontaine (chef-lieu)
Code Insee abr.	49125
Code postal	49700
Maire Mandat en cours	Jean-Pierre Pohu 2008-2014
Intercommunalité	Communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine
Site internet	Le site officiel de la ville de Doué-la-Fontaine
Démographie
Population	7 442 hab. (2006[1])
Densité	207 hab./km²
Gentilé	Douessin, Douessine
Géographie
Coordonnées	47° 11′ 38″ Nord        0° 16′ 28″ Ouest / 47.1938888889, -0.274444444444
Altitudes	mini. 48 m — maxi. 105 m
Superficie	35,9 km²

Doué-la-Fontaine est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.

Géographie

Situation

Doué la Fontaine se trouve dans le Douessin, au cœur du Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine, à 10 km au nord-est de Montreuil-Bellay (en direction de Loudun), 14 km au sud-ouest de Saumur, 40 km à l'est de Cholet et 40 km au sud-est d'Angers.

Les communes limitrophes sont Louresse-Rochemenier, Dénezé-sous-Doué, Forges, Montfort, Brossay, Vaudelnay, Les Verchers-sur-Layon, Concourson-sur-Layon et Saint-Georges-sur-Layon.

Selon le classement établi par l’INSEE en 1999^[2], Doué-la-Fontaine est une ville isolée, c’est-à-dire une unité urbaine d’une seule commune ; elle est non polarisée, ne faisant partie d’aucune aire urbaine ni d'aucun espace urbain.

Géographie physique

• Géologie

Il y a 20 à 25 millions d’années, la Mer des Faluns occupait l’emplacement de la commune. L’éloignement de ses eaux vers l’ouest laissa place au falun, épaisse couche de calcaire coquillier.

• Relief et hydrographie

La commune est arrosée par de petits affluents du Layon, qui coule à proximité, au sud-est.

Toponymie

Le nom de la commune

• Doué

Nommé Vetus Doadum à l'époque gallo-romaine, on retrouve Doué sous l'appellation de Castrum Doe en 631, de Doedus en 1055 et de Docium en 1177.

C'est en 814 qu'apparaît pour la première fois le nom de Theoadus (le "gué de Dieu") qui deviendra Doué, lieu de séjour de Louis le Pieux, fils de Charlemagne^[3] .

• la Fontaine

Le nom de "Doué-la-Fontaine" a été officiellement adopté en 1893.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Quelques outils et autres pierres polies permettent de supposer une occcupation préhistorique mais les premières traces d'occupation prolongée du territoire remontent seulement à l'époque gallo-romaine. La ville actuelle se trouve au croisement d'anciennes voies romaines entre Saumur, Angers, Montreuil-Bellay, Gennes.

Moyen Âge

Les siècles qui suivent la fin de l'empire romain sont le théâtre d'invasions mérovingiennes, carolingiennes, de guerres locales et de querelles ecclésiastiques. Une immense forêt s'étend sur toute la région facilitant à la fois la chasse et les embuscades. Jusqu'aux environs du X° siècle, Doué est principalement un lieu de passage des chasseurs et des guerriers. Une demeure royale, la Maison Carolingienne, est édifiée vers l'an 800. Au Xème siècle, elle est détruite par un incendie, puis, après surélevation, devient un véritable donjon rectangulaire. L'essor de la ville ne commence qu'entre le X° et le XI° siècle, la période la plus productive de sarcophages de pierre coquillière. Le bourg se développe autour des églises consacrées à Saint-Denis et à Saint-Pierre. L'amphithéâtre des arènes aurait été creusé à cette époque pour extraire la pierre. Le Moyen-Age est pour Doué une longue période de prospérité que troublent cependant les guerres locales avec les seigneurs voisins.

Temps modernes

Au cours des XVIème et XVIIème siècles, Doué a l'honneur de voir passer et séjourner Catherine de Médicis, Charles IX, Henri de Navarre et Louis XIII. En 1694, Louis XIV constitue la ville en municipalité et lui donne ses armoiries. Mais c'est sous l'impulsion du Baron Joseph François Foullon que la cité connaît ses heures les plus prospères. Restaurant le château de Doué, il fait planter 500 000 peupliers d'Italie, introduit la culture de la luzerne et du sainfoin, établit les pépinières à Soulanger où il fait bâtir un château. Il fait aménager la fontaine, seul point d'eau de la ville, qui alimente six moulins, un bassin pour les blanchisseuses et un abreuvoir.

Par ailleurs, il fait aménager un champ de foire nécessaire à l'expansion du commerce et, surtout, promeut, avec l'aide d'un jardinier royal, la culture des roses qui fait aujourd'hui la réputation internationale de Doué. Joseph François Foullon est une des premières victimes de la Révolution française. Le château est détruit. Il ne reste aujourd'hui que les écuries (remarquablement restaurées) et une partie des fondations du mur d'enceinte.

XIX° et XX° siècles

Après la Révolution, Doué connaît l'essor au XIXème siècle. La culture et la production de rosiers s'intensifient. Le chemin de fer est inauguré en 1896. Doué est l'une des premières petites villes de province à être électrifiée grâce à une centrale électrique autonome.

Au début du XXème siècle, les industries locales tournent à plein régime et le développement horticole continue.

Administration

Liste des maires successifs
Période		Identité	Parti	Qualité
~ 1978	?	Jean Bégault
mars 2001		Jean-Pierre Pohu	UMP
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess^[4] et INSEE^[5])

1793	1800	1806	1821	1831	1836	1841	1846	1851
2 151	1 805	1 969	2 313	2 479	2 490	3 193	3 149	3 194

1856	1861	1866	1872	1876	1881	1886	1891	1896
3 204	2 336	2 335	3 210	3 245	3 260	3 263	3 271	3 277

1901	1906	1911	1921	1926	1931	1936	1946	1954
3 334	3 345	3 369	3 062	3 185	3 189	3 158	3 402	3 398

1962	1968	1975	1982	1990	1999	2006	-	-
3 895	6 018	6 497	6 724	7 260	7 450	7 442	-	-

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Sites

Doué-la-Fontaine est une ville assez touristique, et notamment grâce à ses caves souterraines appelées : Caves troglodytes. Doué est construit sur un réseau de caves aux dimensions impressionnantes (plus de 4 hectares pour le site des Perrières). Certains sites sont publics et d’autres privés.

Sites de Doué

L'aula carolingienne

- Les Arènes (public)

- Les Perrières (public)

- La Sablière (privé)

- La Cave aux Sarcophages (privé)

- Les Ruines st Denis

- Le Musée des Anciens Commerces (privé)

- La Roseraie Municipale

- Le Zoo (privé)

- Les Chemins de la Rose (privé)

- La Motte Carolingienne

- La Rose Bleue (privé)

Autres équipements culturels

- La Bibliothèque

- Le Théâtre

- 5 Hôtels

- 20 Restaurants

- Gîtes

- Chambres d’hôtes

- Espace multimédia

- Complexe, piscine couverte

- 3 gymnases

- 2 collèges

- 4 écoles primaires et maternelles

- 1 hôpital

- ...

Capitale Européenne de la Rose, Doué attire de plus en plus chaque année. Le zoo faisant partie d’un des plus beaux de France est très apprécié avec 220 000 entrées par an ; il est le site le plus visité du Maine-et-Loire. La période la plus animée de la commune est d’avril à Octobre. Le tourisme contribue fortement au développement local, il favorise le passage de personnes de tous les pays et permet de faire « vivre » la ville en période estivale. Pour une ville de presque 8000 habitants, Doué est riche en commerces et services divers.

Personnalités liées à la commune

• Anthony Réveillère, footballeur français né dans la ville.
• Noël Roquevert, de son vrai nom Noël Bénévent, est un célébre acteur français, né le 18 décembre 1892 à Doué-la-Fontaine et mort le 6 novembre 1973.

Voir aussi

• Communes de Maine-et-Loire

Liens externes

• Le site officiel de la ville de Doué-la-Fontaine
• Doué-la-Souterraine, une cité oubliée
• Doué La Fontaine et sa région, son histoire et aujourd'hui.
• Doué-la-Fontaine sur le site de l'Institut géographique national
• Doué-la-Fontaine sur le site de l'Insee
• Le Parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine
• Article et photos sur l’Aula de Doué-la-Fontaine
• (fr) Doué-la-Fontaine sur le site officiel de la Communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine
• Les Perrières de Doué-la-Fontaine
• Les carrières de falun de Doué-la-Fontaine

Bibliographie

• Girault Pascal *Doué-la-Souterraine, une cité oubliée

Notes

1. ↑ populations légales 2006 sur le site de l’INSEE
2. ↑ Page INSEE [1] ; cheminement : sur la petite carte de France, onglet Départements, puis choisir le département, puis menu déroulant Couches d'aide à la sélection
3. ↑ Henri Prud'homme - Doué et son histoire - édité en 1958 aux éditions Pierre Richou et reédité en 1974 aux éditions Saint Germain des Près
4. ↑ http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
5. ↑ INSEE : Population depuis le recensement de 1962

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