Donostia

Donostia

Saint-Sébastien (Espagne)

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Saint-Sébastien
Saint-Sébastien : la baie de la Concha.Saint-Sébastien : la baie de la Concha.
Drapeau Blason
Drapeau Blason
Carte
Données générales
Toponyme local - Donostia (eu)
- San Sebastián (es)
- officiellement : Donostia-San Sebastián
Statut Udal / Municipio
Pays Espagne Espagne
Communauté autonome Pays basque Pays basque
Province Drapeau du Guipuscoa Guipuscoa
Comarque Donostialdea
District judic. Saint-Sébastien
Code postal 20.001 à 20.018
Gentilé Donostiarra / Easonense
Données géographiques
Latitude
Longitude
43° 19′ 17″ Nord
       1° 59′ 08″ Ouest
/ 43.321389, -1.985556
Superficie 60,89 km²
Altitude moy. 6 m
Distance(s) Saint-Sébastien est à 473 km de Madrid.
Population (INE)
 - total :
 - densité :
 - année :

183 308 hab.
3 010,53 hab./km²
2006
Rivière(s) l'Urumea
Bordée par la mer Cantabrique
Politique
Maire
 - nom
Odón Elorza González
 - parti PSE-EE-PSOE
 - mandat 2007-2011
Budget
 - montant :
 - année :

466 978 309,79 € [1]
2008
Site web www.sansebastian.es
Culture
Saint patron saint Sébastien (20 janvier)

Saint-Sébastien (en basque Donostia, en espagnol San Sebastián, et officiellement Donostia-San Sebastián) est la capitale de la province du Guipuscoa (Gipuzkoa), dans la communauté autonome du Pays basque, en Espagne.

C'est une importante station balnéaire au bord de la mer Cantabrique (nom d'une partie de l'océan Atlantique), surnommée « la perle du Cantabrique » en raison de sa beauté, en particulier celle de sa baie, la fameuse Concha. La ville est peuplée de 183 308 personnes (2005) et son aire urbaine est peuplée de 405 099 personnes.

Sommaire

Toponymie

Saint-Sébastien a diverses dénominations :

  • La dénomination officielle de la ville est Donostia-San Sebastián depuis 1980 [2]. Il s'agit de la juxtaposition des noms en basque et en espagnol. Il doit être employé sans connotation et étant donné sa longue extension, il existe une tendance croissante à employer officiellement "Donostia" dans les documents en basque et "San Sebastián" dans les documents en castillan, au lieu de la manière officielle.
  • Le nom de la ville en castillan (espagnol) est San Sebastián. Son origine est due à un monastère consacré à saint Sébastien qui se trouvait dans l'actuelle situation du quartier de l'Antiguo. Ce nom a été le nom officiel de la ville jusqu'en 1980. Bien que ce n'ait pas probablement été la dénomination la plus utilisée par ses habitants dans le parler coloquial[3] le long de de son histoire, il est le nom le plus connu internationalement et duquel dérivent les dénominations de la ville dans d'autres langues. Ainsi, la dénomination habituelle en français est Saint-Sébastien. En castillan on abrège généralement avec Sn, SS (manières correctes), (SS étaient les lettres des plaques minéralogiques des automobiles enregistrées dans leur province jusqu'à ce qu'on ait changé le système en 2000).
  • Donostia est le nom de la ville en basque. Ce nom viendrait du latin : Dominez (San) Ostiam (Ostia, port romain, en allusion à Sebastián Mártir). À l'heure actuelle on est arrivé au moyen de passage suivants, comme l'explique Koldo Mitxelena, linguiste, écrit déjà depuis plus d'un demi-siècle dans son livre Apellidos Vascos de 1953 :

«... el nombre vasco de San Sebastián, cuya evolución aproximada habrá sido «Donasa(b)astiai, Donasastia, Donastia, Donostia» (2ª edición, 1955, p. 96).

« … le nom basque de Saint-Sébastien, dont l'évolution approximative aura été « Donasa (b)astiai, Donasastia, Donastia, Donostia » (2ª édition, 1955, p 96).

Donostia n'a pas été une dénomination officielle, même s'il en dérive du gentilé des habitants de la ville (donostiarras) tant en Espagnol qu'en basque. Cette dénomination est peu usitée en Espagnol, préférant la variante Donosti.

  • Donosti : variante de Donostia. Comme le "a" final des mots en basque correspond en fait à un article défini, il est souvent élidé lorsque l'on se réfère à des substantifs indéfinis, comme dans des noms de peuples et de villes. Toutefois, pour certains substantifs, le "a" final est considéré comme intégré au nom, et c'est le cas pour Donostia. C'est pourquoi, en principe il est incorrect de l'éliminer. L'appellation Donosti, quoique très habituelle, est donc incorrecte.
  • Sanse: surnom populaire et affectueux qui n'est autre qu'une abréviation de San Sebastián (il existe également la version française Sainsé).
  • La Belle Easo ou Easo : c'est une dénomination apparue par la croyance dans les siècles passés que l'ancienne ville romaine Oiasso ou d'Easo se trouvait dans le lieu du Saint-Sébastien moderne. Le gentilé « easonense » (en espagnol) utilisé comme variante cultivée de donostiarra et aujourd'hui en désuétude, dérivait de cette croyance. Des découvertes archéologiques récentes confirment que l'ancienne Oiasso se trouvait à Irun et non à Saint-Sébastien. Comme héritage du nom Easo, le code IATA de l'aéroport de Saint-Sébastien est EAS.
  • Irutxulo ou Hirutxulo : signifie « trois trous » en basque et c'est le nom que les pêcheurs donnaient à Saint-Sébastien, puisque depuis la mer la ville était vue comme trois entrées ou trous : celui formé entre le mont Igueldo et l'île de Santa Clara, celui situé entre l'île de Santa Clara et le mont Urgull et celui situé entre Urgull et le mont Ulía.
Vers 1840, la baie n'est pas encore urbanisée, mais l'armée y est présente

Géographie

La ville est située sur la côte basque espagnole entre le port industriel de Pasaia et la ville d'Orio, à 20 km de la France et à 38 km de la ville de Biarritz, sur les bords de la mer cantabrique. Elle possède plusieurs plages (la plus connue étant celle de la Concha, dans la baie homonyme) et un petit port à l'abri du mont Urgull. Elle possède en outre d'autres monts, tant promontoires côtiers comme dans les terres à l'intérieur, le plus haut, Urdaburu (602 m)[4], dans un enclave éponyme. Bien que le relief soit accidenté on trouve quelques zones planes d'une certaine ampleur dans les vallées, plaines où se concentre une bonne partie du noyau urbain.

Plages

La Plage d'Ondarreta vue depuis le monte Igueldo
Vue de la plage de La Zurriola depuis Sagüés, avec le Kursaal au fond

La ville est composée de trois plages urbaines : Ondarreta, La Concha et La Zurriola, les deux premières situées dans la Baie de la Concha et la troisième de l'autre côté de la rivière Urumea. Les trois sont comprises dans un même système de Gestion environnementale, qui essaye de garantir une utilisation soutenable de ces dernières. [5]


  • La Concha : c'est une des plages urbaines des plus célèbres d'Espagne. Elle a une longueur de 1 350 m et une largeur moyenne de 40 m. De même que les autres deux plages, son sable est fin. Elle possède 38 douches, locations d'abris et chaises plage ainsi que des douches et vestiaires. Proche ce cette plage il y a un parking. Sur les bords de la plage on trouve la station thermale de la Perla, l'ancienne Maison Royale des Thermes (Casa Real de Baños) et le Club Nautique Royal (Real Club Náutico), bâtiments qui, avec la célèbre grille longeant la plage, les élégants réverbères, deux grandes horloges du début du siècle et le Palais de Miramar (Palacio de Miramar), qui ferme par l'ouest, forment une plage élégante et singulière. [6]
  • Ondarreta : située entre le Palais de Miramar (Palacio de Miramar) et le mont Igueldo, elle est la plus petite des trois plages. D'allure plus informelle que La Concha, il s'agit d'une plage de coupe moins urbaine. Dans la promenade qui la touche il y a des jardins dans lesquels on peut trouver une statue en honneur à la reine María Cristina. Elle a une longueur de 600 m [7]
  • Zurriola : avec une longueur de 800 m c'est la plage la plus ouverte à la mer et avec montée subite plus forte, de sorte qu'elle se soit transformé par la fréquentation par les jeunes et les surfeurs. En 1994 on a mené à bien une restructuration de la plage, jusqu'à alors pratiquement inutilisable, avec la construction d'une digue qui a réduit le danger des eaux et avec l'amélioration générale de la qualité du sable et de l'eau. La pratique du naturisme y est autorisée depuis 2004. [8]

Outre ces trois plages, on utilise aussi la petite plage qui se forme dans l'île de Santa Clara, à laquelle peut accéder en bateau les mois d'été, [9] ou à la nage, car à 500 m de celle d'Ondarreta en marée basse.

Climat

Saint-Sébastien, qui possède un climat océanique, est une des villes les plus pluvieuses d'Espagne (voir le Diagramme climatique). Les pluies sont abondantes à toutes les saisons de l'année, particulièrement en automne, les problèmes d'approvisionnement d'eau étant inexistants. En 2007, Saint-Sébastien a été la ville avec la plus forte pluviométrie d'Espagne, avec 1.536,1 millimètres, données dont dispose l'Institut national de la statistique (Espagne) l(Instituto Nacional d'Estadística), repris dans son annuaire statistique. Les précipitations de neige sont faibles (une par an) et le nombre de gelées varie généralement entre 5 et 10 par an. Les galernes sont relativement habituelles. Début d'octobre, les marées aux vagues importantes et subites sont fréquents ce que les donostiarras (gentilé de Saint Sébastien) appellent "Mareas Vivas".

Les températures sont douces et tempérées (avec une moyenne de 15°C), bien que les mois de juin à septembre la grande quantité d'humidité (située autour de 65%-70% la plupart des jours de l'année) provoque des sensations thermiques d'une plus grande chaleur. Les jours ou souffle le vent du sud (qui provoque l'effet de foehn) élève ces températures jusqu'a 20 ºC en plein hiver et jusqu'a 37-38ºC en été, en diminuant considérablement l'humidité (bien que cette situation en été ne dure généralement que quelques jours ou quelques heures, interrompu avec un changement de vent de NO, qui provient du golfe de Gascogne. Ce phénomène est la "galerne" et est accompagné d'une diminution brutale des températures et, occasionnellement accompagné de nuages, orages ou brouillards marins).

En situation d'arrivée d'air froid en provenance d'Europe, Saint-Sébastien est une des premières villes a subir le froid et c'est généralement la capitale côtière espagnole la plus touchée vu sa proximité avec la France. Ceci est du au fait que les vents n'ont pas de parcours maritime et par conséquent ils sont moins tempérés que dans d'autres villes, raison pour laquelle il n'est pas rare de voir la plage de la Concha couverte de neige. Les températures extrêmes de Saint-Sébastien sont de 40º et de -13ºC, toutes les deux prises dans l'aéroport.

Histoire

Cartographie de San Sebastián, commandée par Philippe IV en 1622

Les origines de Saint Sébastien nous sont inconnues. Le document le plus ancien (considéré comme faux par la majorité des historiens) la mentionnant date de l'an 1014. Au XIIe siècle, Sanche VI de Navarre, dit le Sage (en espagnol, Sancho el Sabio) selon lequel le monastère de Saint-Sébastien est mis entre les mains de l'abbé Leyre et l'évêque de Pampelune. Ce document sera confirmé, en 1101, par le roi Pierre Ier [10]. Les premières nouvelles écrites de Saint-Sébastien font référence à un monastère, situé dans le quartier qui encore aujourd'hui est appelé Saint-Sébastien l'Antiguo. Ce lieu a été primitivement connu, selon quelques historiens, comme Izurum. Saint-Sébastien apparaît étymologiquement de l'évolution du mot Donebastian (Done (Santo), et de Sebastián). Ce roi accorda le « Fuero » (For) de Saint Sébastien (ensemble de lois particulières à la province), qui marquera le début chronologique de l’histoire de la ville.

Dans les XIe et XIIe siècles, le monastère de Saint-Sébastien l'Antiguo, de même que son centre spirituel, faisaient partie de la vie sociale naissante et administrative de la population de cette zone, qui, avec le temps, passant par divers avatars qui auront lieu postérieurement, ne sera pas cristallise dans cette commune.

Saint-Sébastien a été fondée vers 1180 par Sanche VI de Navarre, roi de Navarre. Il naît pour être port maritime de Navarre, et initialement accomplit sa mission comme tel. Gipuzkoa à partir de l'année 1200 demandera la Vassalité du roi castillan Alfonse VIII[11], ennemi de Sancho le Fort [12]. Pour les commerçants de Saint-Sébastien ce changement sera positif, puisqu'il passe d'un état de petit port d'un petit état en décadence (Navarre), condamné à tomber sous la dynastie française, à servir de sortie vers la mer a une monarchie castillane, beaucoup plus grande, plus riche et en pleine expansion.

Le Moyen Âge

Parc et palais d'Ayete

Les Rois de Castille compteront en 1248 pour la première fois avec les forces navales de Saint-Sébastien, qu'ils prendront part en immobilisant l'escadron des Maures et le pont de Triana, qui a abouti à la reddition de la ville de Séville.

Alfonse VIII accordera les juridictions et entamera la longue série de privilèges accordés à Saint-Sébastien, visant à maintenir l'un trafic navarrais vif et d'autre part une situation privilégiée des commerçants donostiar sur le marché castillan.

Cette prospérité fera resurgir les multiples incendies dont elle souffrira à partir de 1266, en arrivant à brûler complètement six fois en deux siècles.

La Guerre de Cent Ans, la Guerre des Bandes [13] et l'évolution de la Navarre en direction française pour raisons dynastiques ont apporté pour Saint-Sébastien, dans la seconde moitié du XIVe siècle, une conséquence grave, le déplacement des principales lignes de trafic vers Bilbao, en remplaçant Saint-Sébastien comme centre du trafic commercial.

En janvier 1489 des incendies ont réduit la ville en cendres. Cet événement malheureux a eu comme conséquence la construction de ville en pierre. Cet incendie sera le dernier de l'époque médiévale de Saint-Sébastien.

À partir du dernier quart du XVe siècle, Saint-Sébastien, d'un empire marchand, deviendra, par sa situation stratégique, place militaire, et son port principal, Pasajes, passera de celui essentiellement commercial, a accomplir les fonctions de base navale.

Place militaire

Place de la Constitution
  • Après la catastrophe de 1489, plus qu'une reconstruction de ville, il faut parler d'un nouveau mode de vie de la collectivité donostiarra. Pasajes, accueillera de base navale de l'Escadron cantabrique, force maritime qui maintiendra pendant des siècles (jusqu'au XIXè) la lutte contre les escadrons français, néerlandais et britanniques.
  • Ce nouveau rôle de Saint-Sébastien comme forteresse, chargée de freiner les attaques des français, donnera lieu à ce que la ville prenne de nouveaux chemins, par lesquels elle a gagné les titres Nobiliaires et de Loyauté.

Dans la période entre les Rois Catholiques et Philippe V, trois cent années approximativement, la ville souffrira de nombreux emplacements.

  • Cet état de guerre permanent suppose pour Saint-Sébastien une forte altération de son économie, motivé par les frais dans les fortifications, le maintien de la garnison, et la chute continue du commerce maritime, qui, à partir de 1573, est aggravé encore plus, parce que Séville acquerra le monopole des transactions avec l'Amérique.
  • Après deux siècles passés a accomplir héroïquement sa mission de guerre, Philippe IV, en 1662, lui accorde le titre de Villa [14]. Jusqu'à sa fondation il y avait seulement de petites zones résidentielles dans le quartier de l'Antiguo (vieux quartier), dans la vieille partie et dans la vallée de l'Urumea, en entreprenant jusqu'au XVè siècle un lent processus de croissance.
  • En 1719, la ville est prise par une forte armée française et le maréchal de Berwick. La citadelle est prise le 17 août[15]. Il a été trouvé une ville faible dans ses fortifications, et une petite garnison en pénurie de vivres et de munitions. La ville a été occupée par une garnison de 2 000 soldats français, jusqu'au 25 août 1721, date à laquelle, par la Paix de Haie, elle a été évacué.
Plan de Ensanche de Cortázar, inicié à la seconde moitié du XIXè siglo et terminé en 1913, un siècle après la construction de la cité en 1813
  • Pendant la Guerre de l'indépendance, Saint-Sébastien a été occupée en 1808 par les troupes napoléoniennes. Joseph Bonaparte [16] souverain de l'Espagne, est entré le 9 juin à Saint-Sébastien, en parcourant la rue Narrica, dans laquelle ils sont restés toutes fenêtres fermées. En juin 1813 les alliés, les troupes anglo-portugueses, sous le commandement direct de Sir Thomas Graham et ayant le généralissime Duc de Wellington, avec un fort contingent troupes et armes, ont entouré et ont laissé la ville isolée. Après plusieurs jours de bombardement intense, durant lequel on obtenu un élargissement de la brèche (par cette dernière sont entrés en 1719 les troupes françaises), on a entamé l'opération d'assaut formée par une colonne de volontaires, appelés les desperados. Assassinés par les soldats alliés et français. Lorsqu'un nouveau retrait paraissait le plus juste, un incendie fortuit et l'explosion d'une réserve de munitions, les français se sont retrouvés dans la confusion. Événement dont profiteront les assaillants, en obligeant les troupes françaises de se replier vers le Château, où ils capitularont le 8 septembre.

Le pillage des alliés pendant la récupération de la ville a duré six jour et demi, en sauvant de l'incendie seulement les deux paroisses et trente-cinq maisons, situées dans la rue Trinidad, qui pour un tel motif porte actuellement le nom de 31 de Agosto. Ces maisons n'ont pas été brûlées parce qu'elles servaient de logement pour les fonctionnaires britanniques et portugais, tandis qu'ils entamaient l'attaque au Château.

La ville fut pionnière pour la pêche à la baleine, avec d'autres ports de la côte, et son activité s'étendit bientôt à d'autres secteurs, comme l'industrie et le commerce. Ville fortifiée jusqu'en 1863. Elle fut ravagée à 12 reprises par des incendies jusqu'à cette date. Le dernier d'entre eux, en 1813, pendant la Guerre d'Indépendance. Les survivants se réunirent à Zubieta et décidèrent de reconstruire la ville.

San Sebastian semble avoir été la première ville espagnole fortement touchée par la pandémie grippale de 1918, dite grippe espagnole due au virus H1N1. Il est possible que sa situation (baie très fermée, dans laquelle se déversait les égouts) et le passage de touristes venant de diverses régions d'Europe, voire venant se reposer après être passé sur le front, aient pu favoriser la diffusion de l'épidémie.

XXe siècle

Après la guerre, les habitants les plus représentatifs se sont réunis dans les alentours, à Zubieta, et ont décidé de reconstruire la ville.

La division du royaume en cinquante deux provinces, établit la capitale de Guipuzcoa à Saint-Sébastien, jusqu'alors celle-ci s'était alterné entre Saint-Sébastien, Tolosa, Azpeitia et Azcoitia, en fonction d'où on effectuait les réunions de Juntes et résiderait le Corrégidor (représentant du roi dans la Province). Après un nouveau transfert à Tolosa, en 1854 il est déclaré à Saint-Sébastien comme importante pour la province. On décide le retrait des douanes à l'Ebre et la fermeture de Saint-Sébastien comme port habilité pour le commerce avec l'Amérique.

Dans la province on forme deux côtés, carlistes et libéraux, ces derniers partisans de la Constitution. Tous les deux défendaient les juridictions, mais de manière différente. Saint-Sébastien optera pour le libéralisme face à la plus grande partie de la Gipuzkoa rurale.

En 1863, et après un débat intense, on démolit les murs, qui limitaient le développement de la ville. Le 4 mai, aux accords d'une marche expressément effectuée pour un tel événement, on enlève la première pierre qui, mise en pièces, sera distribuée entre les hôtes du premier rang.

Saint-Sébastien change d'orientation. Terminée son étape comme forteresse, se mettra à accomplir la fonction de capitale de la province, en commençant son expansion reflétée dans le Plan Antonio Cortázar pour la nouvelle ville.

La Belle époque à Saint Sébastien

Reine Marie-Christine
Fontaine Wallace à Saint-Sébastien
Vue du port de San Sebastián en 1890, avec la Baie de la Concha au fond

Au décès du roi Alphonse XII d'Espagne, en 1885, sa veuve la Reine régente Marie-Christine emmène tous les étés la coupe à Saint-Sébastien, en résidant dans le Palacio de Miramar (Palais Miramar). Le mairie de Saint-Sébastien, en reconnaissance, la nommera maire honorifique de la ville. Par la suite, déjà en plein développement de l'Ensanche Cortázar, qu'il dotera la ville de son actuel attrait architectural, la construction du Casino en 1887 augmentera le nombre d'estivants. Les bâtiments remarquables de la ville sont tous de cette époque (indépendamment de ceux présents dans la vieille partie, plus anciens), comme la Catedral du Buen Pastor de Saint-Sébastien, lEscuela de Artes et Oficios (actuel siège de la poste) et lInstituto Peñaflorida (ensuite occupé par lEscuela d'Ingenieros Industriales et de nos jours par le Centre Cultural Koldo Mitxelena), le Palacio de Miramar, le Teatro Victoria Eugenia, lHotel María Cristina, les villas du Paseo de Francia ou la gare du Nord, ainsi que le reste des bâtiments du Secteur Romantique (roman ?), tous avec un style français marqué qui a donné du charme à Saint-Sébastien et le surnom de Pequeña Paris ou Paris du Sud (petit Paris ou Paris du sud).

En 1914, et avec le début de la Guerra Mundiale, Saint-Sébastien se transforme en ville la plus cosmopolite de l'Europe. Dans son Casino on donnera rendez-vous tous les personnages la vie européenne, de Mata Hari, Leon Trotsky, Maurice Ravel, Romanones, Pastora Empire, des torero de renommée, le banquiers …; donostiarra sont les temps de la «belle époque», et à Saint-Sébastien on voit la compagnie française d'opérette, les ballets russes, chanteurs d'opéra et beaucoup d'autres artistes célèbres.

En 1930, la ville a reçu la réunion de républicains politiques qu'on a appelé Pacto de Saint-Sébastien, qui aurait un impact important dans l'avènement postérieur de la IIème Republique [17] le 14 avril 1931. De fait, le premier gouvernement républicain sera formé, dans une grande mesure, par le noyau de politiciens participant a l'« accord ». L'élection de la capitale donostiarra a été due, d'une part, à la proximité de la ville avec la République française et au fait que Saint-Sébastien était la capitale estivale de la Cour. Fernando Sasiain, hôte du Pacte, sera le maire de Saint-Sébastien pendant la République.

Le franquisme

Peu après le début de la Guerre civile espagnole, le 13 septembre 1936, Saint-Sébastien tombe entre les mains des nationalistes. Le franquisme maintiendra à Saint-Sébastien le rôle de ville capitale de la villégiature. Franco [18] résidera le mois d'août depuis 1940 à 1975 dans le Palacio d'Ayete (palais d'Ayete), acheté par la mairie et offert au Jefe de l'Estado (chef de l'État). Pendant cette période ont lieu dans cet édifice les Consejos de Ministros (conseils des ministres).

En 1953, et à l'initiative d'un groupe de commerçants de la ville, naît le Festival international de cinéma de Saint-Sébastien, avec le double objectif d'élargir les vacances dans la capitale donostiarra et de restituer à Saint-Sébastien l'activité culturelle et le glamour perdus depuis la Guerre Civile. Le succès de la première édition au régime franquiste a eu vent de l'événement, qui gagnera progressivement du poids et prestige jusqu'à se transformer un des événements culturels des plus importants et avec une plus grande projection extérieure de l'Espagne. Il sera l'un des meilleurs festivals de cinéma au monde, la scène de quelques premières cinématographiques historiques et le point de rencontre de bonne partie des plus importantes étoiles du septième art.

Développement moderne

Vue aérienne de Saint-Sébastien. On observe la ligne de cote de près de 10 km, et la baie de la Concha et la plage de Zurriola

En 1955 on a entamé le second et plus important processus d'extension de la ville, dans ce qu'on a appelé Ensanche d'Amara, en donnant lieu à un quartier du même nom (faisant allusion aux marais qu'il y avait dans ce terrain avant sa construction). Un des premiers pas dans la construction de l'extension a été le transfert de l' Escuela Artes y Oficios y de Comercio, située dans le centre, à des écoles reconstruites, ainsi que de celui de l'Instituto Peñaflorida, en l'appelant Instituto Usandizaga pour sa section féminine. On peut considérer que le processus de consolidation du quartier d'Amara a fini en 1993, avec la construction du stade d'Anoeta et de la rénovation totale de la ville sportive (située à Amara).

Après les deux extensions la ville a consolidé son axe principal, qui continue de se développer bien qu'à un rythme beaucoup plus lent. Aujourd'hui les priorités de la ville sont l'amélioration des infrastructures (promotion de l'aéroport, meilleures communications ferroviaires, amélioration des routes), la régénération des quartiers de la périphérie, le maintien et le renforcement du tourisme, la principale source de recettes, et la lutte contre le terrorisme d'ETA et la violence urbaine, que la ville a punie avec intensité. La croissance urbaine prétend être combinée avec les soins de l'environnement, la lutte à l'échelle municipale contre le changement climatique et l'aptitude à soutenir des opérations prolongées. Fruit des efforts effectués dans cette direction, en 2008 Saint-Sébastien a été récompensé par la Federación espagnole de Municipios y Provincias [19] comme la ville la plus soutenable de l'Espagne [20].

Après le décès de Franco, en 1978, la gestion a été donnée à un conseil présidé par le socialiste Ramón Jáuregui chargé de diriger les institutions municipales jusqu'aux premières élections municipales de la démocratie, en 1979. Dans ces élections électorales le PNB est arrivé en tête, et Jesus María Alcain a été choisi comme premier maire de la nouvelle étape démocratique. Il sera remplacé en 1983, par Ramón Labayen, du PNB, qui à son tour sera remplacé par le nationaliste Xavier Albistur, d'Eusko Alkartasuna, en 1987. Saint-Sébastien a tourné progressivement vers la gauche et vers les positions libérales qui l'avaient caractérisée jusqu'à l'arrivée de la dictature, en occupant la mairie en 1991 par le socialiste Odón Elorza, du Parti socialiste du Pays basque, appartenant au PSOE. Elorza a occupé la mairie en 1991 bien qu'étant le candidat de la troisième force électorale et grâce à l'appui du PNB et du PP (Partido Popular). Le 23 janvier 1995, la veille des élections municipales de mai, le groupe terroriste ETA assassine au lieutenant du maire, Gregorio Ordoñez, candidat du Partido Popular. Ordoñez avait amélioré progressivement ses résultats électoraux au Pays Basque, en obtenant la majorité aux élections au Parlement Européen en juin 1994. Après son assassinat, le candidat du Parti socialiste du Pays basque, Elorza fut réélu, et occupe le poste de maire de la ville sans interruption depuis lors.

Mairie

Mairie de San Sebastián, ancien casino construit en 1887, vue depuis les jardins d'Alderdi Eder. s'est converti en mairie en 1946

Après une brève période où un gestionnaire, dirigée d'abord par Ramón Jáuregui et par Iñaki Alkiza, a été chargé plus tard par le gouvernement de la ville. En 1979 ont eu lieu les premières élections municipales dans lesquelles est sorti vainqueur Jesus María Alkain, du Partido Nacionalista Vasco accède à la mairie [21] [22]. En 1983, ce parti a obtenu de nouveau sa majorité, cette fois en la personne de Ramón Labayen. En 1987 Xavier Albistur, d'Eusko Alkartasuna, il a été élu avec la majorité. En 1991, Odón Elorza est devenu le premier maire socialiste de la ville grâce à l'aide du Partido Popular, bien que les élections soient gagnées par Eusko Alkartasuna. Le PSOE occupe la mairie depuis lors, et depuis 1999 avec la majorité des votes et des sièges.

L'actuelle séance plénière de la mairie de Saint-Sébastien est la résultante des élections municipales de mai 2007. Dans ces élections les socialistes ont obtenu 11 conseillers municipaux parmi les 27 de l'hôtel de ville, à 2 conseillers municipaux de la majorité absolue. Comme seconde force le PP avec 6 élus, PNB avec 5, EB-Aralar (coalition entre Ezker Batua et Aralar) 3 et EA 2 élus. Ils ont formé une équipe de dirigeants PSE-EE/PSOE et EB-Aralar (antérieurement Esker Bedeak) et Alternativa [23] [24].

Liste des maires qui dirigé la mairie de Saint Sébastien depuis les élections de 1979:

Maires de Donosti depuis les élections municipales de 1979
Période Nom du Maire Parti politique
1979-1983 Jesús Mª Alkain PNV-EAJ
1983-1987 Ramón Labayen PNV-EAJ
1987-1991 Xabier Albistur Eusko Alkartasuna
1991-1995 Odón Elorza PSE-EE-PSOE
1995-1999 Odón Elorza PSE-EE-PSOE
1999-2003 Odón Elorza PSE-EE-PSOE
2003-2007 Odón Elorza PSE-EE-PSOE
Desde 2007 Odón Elorza PSE-EE-PSOE

Composition du conseil municipal de Saint Sébastien depuis les élections de 1979

Nom Législature
1979-1983 1983-1987 1987-1991 1991-1995 1995-1999 1999-2003 2003-2007
Parti Nacionaliste Basque (EAJ-PNV) 9 10 3 4 3 7 9
Herri Batasuna (HB) / Euskal Herritarrok (EH) 6 5 6 5 4 5 -
Coordinatrice Indépendante / Coalition Populaire / Parti Populaire 5 3 2 5 7 6 7
Parti Socialiste Basque-PSOE (PSE-PSOE) /
Parti Socialiste Basque-Euskadiko Ezkerra (PSE-EE)
4 7 5 5 7 9 10
Euskadiko Ezkerra (EE) 3 2 4 2 - - -
Eusko Alkartasuna (EA) - - 7 6 5 -
(coalition
avec le PNV)
-
(coalition
avec le PNV)
Parti Communiste Basque (EPK-PCE) / Ezker Batua Berdeak (EBB) 0 0 0 0 1 0 1
Aralar - - - - - - 0

Actuelle répartition de la mairie

Partis polítiques dans la mairie de Donostia-San Sebastián

Nom Conseillers
Parti Socialiste Basque-Euskadiko Ezkerra (PSE-EE)
11
Parti Populaire du Pays Basque (PP)
6
Parti Nationaliste Basque (EAJ-PNV)
5
Aralar Alternatiba
3
Eusko Alkartasuna (EA)
2

Intercommunalité

La commune fait partie de l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastian.

Démographie

Evolution démographique de San Sebastián (1900-2007)

La population de Saint-Sébastien ( Donosti en basque) a crû de manière progressive tout au long du XXè siècle. Entre 1900 et 1930 la croissance a été régulière, doublant en à peine 35 ans (1930 de 1965). Cette hausse dans la croissance démographique atténuée par une plus petite croissance à partir de la décennie 70, a été réduite pour la première fois dans le siècle à la fin des années 80, suite à la chute généralisée de la natalité dans tout le pays. [25]

La croissance actuelle de la population est lente, bien que le phénomène de l'immigration, encore naissante dans la ville (les immigrants, en 2006, arrivent à 5% des"empadronados" (?), selon la Sociedad de Fomento de l'Ayuntamiento de Saint-Sébastien), peut influencer une hausse de la croissance démographique. Selon les dernières données, au 1 janvier 2006, la population totale est de 183.308 habitants, dont 97.192 sont des femmes (53%) et 86.116 hommes (47%). [26]

Quartiers

Le pont María Cristina, avec la gare du nord
Siège de la Diputación du Guipuscoa sur la place de Guipuscoa
Le quartier de Zubieta
Les façades de la Calle Reina Regente, face au théâtre Victoria Eugenia
  • Ayete: quartier éminemment résidentiel situé dans une petite montagne dans le centre de la ville. Dans ce quartier on trouve le Palacio de Ayete (dans le Parc d'Ayete) et le Palacio de Arbaizenea. Dans la zone de Miramón, qui est contiguë la commune de Hernani, on trouve le Parque Técnológico de Saint-Sébastien.
  • Alza: c'est le quartier le plus densément peuplé de la ville. D'origine rurale, il a eu une grande croissance durant les années 60 étant donné l'immigration. Il a été intégré à Saint-Sébastien comme quartier en 1939. Son noyau de population plus importante est la zone de Herrera, qui est contiguë la commune de Pasajes.
  • Amara Nuevo: principal quartier résidentiel de la ville, a été construit par une extension vers la décennie 1960. Au sud de ce quartier on trouve la ville sportive d'Anoeta, qui inclut l'Estadio Municipal de Anoeta (Real Sociedad de Fútbol)
  • Amara Viejo: quartier apparu à la fin du XIXè siècle avec le développement du chemin de fer. Les habitants de ce quartier présentent une moyenne d'age parmi les plus élevée de la ville.
  • Antiguo: dans ce quartier est apparu le premier habitat humain de la ville. Initialement peuplé par des travailleurs, il accomplit aujourd'hui des fonctions de quartier résidentiel, ainsi que de logement touristique dans sa zone la plus proche de la Baie de la Concha.
  • Añorga: quartier situé dans la périphérie de Saint-Sébastien, à mi-chemin de la commune de Lasarte. Il est séparé du noyau urbain et les communications avec ce dernier sont problématiques étant donné la route n-1.
  • Ategorrieta-Ulia: quartier résidentiel composé de villas seigneuriales, occupées par l'arrivée d'une population de la ville.
  • Bidebieta: il s'agit de d'un des quartiers les plus nouveaux de la ville. Limitrophe avec Pasajes, il fait l'objet de diverses réformes structurelles destinées à améliorer leur qualité de vie et de services.
  • Centro: il naît vers le milieu du XIXè siècle (après la démolition des remparts en 1864) et est le fruit de la fusion de deux projets signés par les architectes Cortázar et Saracibar. On a d'abord pris le plan général et ensuite le Boulevard de union entre la Partie Vieille et le nouvel Ensanche. Sur ce premier projet on a effectué de nombreuses variations (comme la place du Buen Pastor (bon berger), pour construire à la nouvelle église du même nom. La calle Prim (rue Prim), la calle Easo (rue Easo), etc. Dans cette zone le centre de la ville est au « le km 0 » des routes de Gipuzkoa (dans le croisement de l'Avenue de la Libertad, une des rues les plus importantes de la ville et son centre économique, avec la rue Hernani). Son plan octogonal ou le quadrilatère sont typiques du Modernisme, qui organise les bâtiments dans quadrilatères et rues perpendiculaires. De fait, on considère que le Centre de Saint-Sébastien est comparable, en termes architectural, avec celui de Barcelone, Bilbao ou Paris.
  • Eguía: séparé du centre de la ville par les voies du chemin de fer, se trouve le parc de Cristina Enea et le Cimetière de Polloe. L'ancien terrain de football d'Atocha était situé dans ce quartier.
  • Gros: quartier avec beaucoup d'activité commerciale situé dans le bord est de la rivière Urumea. L'extension de la plage de Gros (Zurriola) et la création du Palais des Congrès et de l'Auditoire Kursaal l'ont revitalisé économiquement et socialement.
  • Herrera: Quartier situé à 3 km de Saint-Sébastien sur la N-1.
  • Ibaeta: zone en expansion, tant pour l'utilisation industrielle que de logements. Dans ce quartier se trouve le terrain universitaire de l'Université du Pays Basque et le terrain technologique (Tecnun) de l'Université de Navarre.
  • Igueldo: quartier éloigné du noyau urbain et situé sur le mont éponyme. Un autobus urbain régulier le relie au centre de la ville. Sur ses flancs existe un parc d'attractions du même nom, construit au début du XXè siècle. Depuis le sommet de ce quartier on a une vue complète de la baie.
  • Inchaurrondo: divisé en parties vieille et nouvelle, il concentre une grande partie de la population donostiarra.
  • Loyola: dans ce quartier on trouve la Caserne Militaire. Les rivages de la rivière Urumea à la hauteur de Loyola se trouvent en processus de construction d'une extension de leur noyau résidentiel.
  • Martutene: quartier où on trouve la prison éponyme. Est, avec Loyola, objet de travaux et d'améliorations.
  • Miraconcha: le cadre privilégié dans lequel il se trouve (face à la Baie de la Concha) a conditionné sa configuration, depuis la fin du XIXè siècle, comme une zone résidentielle de luxe. Elle est occupée, pour la plupart, par des petits palais entourés d'espaces verts. Sa création répond à la demande de résidence secondaire de qualité de la population en villégiature à ces dates à Saint-Sébastien et de ses classes nobiliaires. Dans cette zone on trouve le Palacio Municipal de Miramar, ancien palais royal.
  • Miramón: en étant contigu à la commune d'Hernani, dans ce quartier se situe le Parque Técnológico de Saint-Sébastien.
  • Parte Vieja: c'est le second quartier le plus ancien de la ville après l'Antiguo et où se situe le port de pêche. Selon une ancienne tradition, ses habitants se divisent joxemaritarras (ceux nés avec l'Église de Santa María) et Koxkeros (ceux nés avec l'Église de San Vicente). Depuis ce quartier on a accès au mont Urgull.
  • Riberas de Loyola: contigu aux quartiers de Loyola et d'Amara, c'est un quartier qui se trouve actuellement en construction.
  • Zubieta: ce quartier est divisé entre les territoires municipaux de Saint-Sébastien et d'Usurbil. Ici se trouvent les installations sportives de la Real Sociedad de Football, ainsi que l'hippodrome de Saint-Sébastien.

Enclaves

Saint-Sébastien possède trois enclaves :

  • Urdaburu : situé à la frontière navarraise
  • Zubieta : quartier partagé avec Usurbil
  • Landarbaso : terrain situé près Astigarraga, où on a planifié la construction d'un incinérateur de résidus solides.

Outre des propres enclaves, la mairie de Saint-Sébastien possède la propriété d'Artikutza, située en territoire navarrais, dans le territoire municipal de Goizueta. Là se trouve un barrage (Ibérica est le point le plus pluvieux de la la péninsule) et il a une grande valeur écologique. Sa surface, de 37 km² (équivalent a plus de la moitié du territoire municipal de Saint-Sébastien).

Économie

Vue de la plage de La Concha depuis les jardins de Alderdi Eder
Sur la Avenida de la Libertad, 20 agences bancaires ont leurs sièges

Malgré certaines incursions dans le monde de la banque dans la seconde moitié du XIXè siècle, avec la création du Banco de San Sebastián (qui deviendra plus tard le Banco de España) ou Banco de guipuzcoano [27], la ville ne brillera pas par son activité bancaire, mais le fera dans le secteur du tourisme. L'élection de la ville comme lieu de repos et de vacances par la Maison Royale (Casa Real) espagnole a été la catalyseuse du développement de l'activité touristique et de sa configuration conséquente architecturale francisée à partir de la démolition des remparts qui limitaient l'expansion de la ville. Quelques organismes ont été déjà créés au début du XXè siècle pour attirer le tourisme, parmi eux citons la Sociedad de Fomento de Saint-Sébastien, créée sur l'initiative privée pour la construction d'un hôtel de luxe (l'Hotel María Cristina) et d'un théâtre (Teatro Victoria Eugenia). Aujourd'hui encore, le tourisme est la principale activité économique de Saint-Sébastien, qui suit la même stratégie d'attraction des touristes au moyen de publicités comme les festivals d'été.

Le secteur du commerce est aussi important, une constante le long de l'histoire de la ville. L'activité commerciale est intense dans le Centre, surtout dans l'Avenue de la Libertad, la plus grande de Saint-Sébastien et avec une grande concentration d' organismes bancaires et commerces d'importance. Les commerces familiaux du centre sont relégués, progressivement, par de grandes multinationales, dont un possèdant plusieurs locaux dans la ville. La proximité avec la France attire de nombreux visiteurs, qui remplissent les commerces et les grandes surfaces locales. Dans ces dernières années il se réfère, dans la ville il en existe quatre, une dans le quartier d'Amara, deux dans le centre et une quatrième, la plus grande, située entre les quartiers Alza et d'Intxaurrondo. En tout cas, le phénomène des grandes surfaces a été tardif, puisqu'on n'a ouvert la première de celles-ci qu'en 1996.

L'industrie, pour sa part, a peu de présence dans la ville et se concentre d'autres points de la province de Gipuzkoa.

Transports

Transport urbain

Tramway de la Compañía del Tranvía de San Sebastián, première en Espagne a électrifier tous ses services de tram, sur le pont de María Cristina en 1905

La voie "bici" (abréviation de l'espagnol bicicleta), aussi appelée bidegorri (chemin rouge en basque, car c'est la couleur de la voie), est un des moyens de transport le plus utilisé par les donostiarrak. Le réseau de voies bici de Saint-Sébastien dépasse les 25 kilomètres, la proportion de mètres de voie cyclable par habitant la plus importante dEspagne (136,2 mètres/habitant). [28] (en espagnol). Il est prévu d'étendre ce réseau jusqu'à atteindre une extension suffisante pour pouvoir parcourir toute la ville en bicyclette. Le projet n'a pas eu un accueil unanime : certains se félicitent de ce projet, mais d'autres le critiquent parce qu'il compliquera le stationnement dans la ville et pensent que cela générera des conflits avec les piétons.

Les autobus urbains sont le principal moyen de transport public municipal de Saint-Sébastien. Ce service est en place, depuis 1886, la Compañía du Tranvía de San Sebastian, propriété municipale, choisie la meilleure entreprise de transport urbain de voyageurs de l'Espagne en 2006[29]. L'utilisation de l'autobus urbain par habitant est le plus haut d'Espagne, en donnant en 2005 un indice de 145.36 voyages par habitant et année. [29]. Elle dispose de 21 lignes qui comprennent toute la ville, plus un service spécial au polygone industriel d'Igara, quatre lignes de minibus et un service de taxi bus pour les hauts quartiers auxquels ne peuvent atteindre les autobus conventionnels, ainsi que six lignes nocturnes les vendredi et samedis jusqu'à l' aube ainsi que des lignes de renforcement.

Un funiculaire relie le quartier d' Ondarreta au Mont Igualdo.

Transport inter-urbain

Train de la Renfe pénétrant en gare du nord (San Sebastián)
Gare du "Topo" de Euskotren à Lugaritz, (Antiguo)

On accède à la ville par la route, autoroutes et autovias suivantes:

D'autres routes d'accès à la ville sont :

  • Carretera del Norte N-I route du Nord : Madrid - Aranda Duero - Burgos - Miranda de Ebro - Vitoria - Saint-Sébastien - Irún - Frontière française

Pour arriver à Saint-Sébastien il existe de nombreuses lignes d'autobus interurbains. Plusieurs lignes relient la capitale avec le reste de la province, et autres beaucoup la relient au reste de l'Espagne et l'étranger. De fait, l'autobus est, après la voiture, le moyen de transport plus utilisé par les touristes qui visitent la ville (20% d'entre eux l'utilise)[30]. Diverses lignes nationales unissent Saint-Sébastien avec des destinations très variés. La gare d'autobus dans laquelle s'arrêtent toutes ces lignes interurbaines se trouve sur la Place Pie XII, au quartier d'Amara. On prévoit de construire un nouvelle gare routière dans le futur, dans une zone qui comprend l'actuelle gare centrale de la Renfe (gare du Nord).

Le service de train est rendu par deux compagnies :

  • La Renfe (gare du Nord et gares de Martutene, Loiola, Gros, Ategorrieta et Herrera.
  • Euskotren, compagnie régionale qui centralise ses trains dans la gare d'Amara (Plaza Easo dans le quartier d'Amara Viejo), accompagnée par celles d'Errekalde, Añorga (Añorga-Txiki), Lugaritz (Antiguo), Anoeta, Loiola et Herrera.

De la gare du Nord partent les trains longue distance. Il y a trois trains Alvia quotidiens à destination de Madrid, deux vers Barcelone, un vers Salamanque, un vers La Corogne et un train international vers Lisbonne, plus quelques trains vers Pampelune et Valladolid). Ici s'arrêtent aussi les trains de proximité de Renfe, qui relient Saint-Sébastien avec diverses villes de Guipuzcoa. Il est prévu qu'à cette gare arrive le futur train à grande vitesse (TAV)[31]. De la gare d'Amara Viejo partent les trains en direction d'Irún et de la France, ceux appelés "topos" (sa dernière gare est Hendaye, ce pourquoi il est utilisé pour prendre le TGV en direction de Paris) et Bilbao, en faisant ces derniers arrêts dans toutes les villes importantes de la côte. Il existe également des trains directs pour Bilbao.

L'aéroport de Saint-Sébastien, se trouve dans la localité frontalière de Fuenterrabía, a des vols quotidiens vers Madrid et Barcelone, outre d'autres destinations occasionnelles. Quelque 450 000 passagers l'utilisent chaque année. L'absence de lignes de bas coût, ainsi que ses dimensions réduites et de l'existence de deux aéroports proches limitent les possibilités d'utilisation de cet aéroport. La Diputación de Guipuzcoa et la mairie de Saint-Sébastien maintiennent des négociations avec le Gouvernement central pour l'extension de la piste. Actuellement seulement opère la compagnie Iberia.

Éducation

Le Théâtre Victoria Eugenia
Festival Tamborrada
Le pont du Kursaal
Vue panoramique de la plage de La Concha

La ville accueille de nombreux collèges privés à caractère religieux et laïque, ainsi que les écoles et instituts publics, employés par le Gouvernement Basque. La tradition musicale de Saint-Sébastien souligne le Conservatoire Francisco Escudero, créé dans 1879 et par lequel sont passés certains des plus importants compositeurs et musiciens espagnols du XXe siècle.

La ville à deux campus université, l'un privé qui est celui de l'Université Deusto, l'autre publique de l'Université du Pays Basque.

Culture

Chaque année à mi-septembre, Saint Sébastien accueille l’un des festivals de cinéma les plus importants au monde. Créé en 1953, ce festival se déroule depuis quelques années au Kursaal, un bâtiment de la création de Rafael Moneo. Les soirées de gala et d’inauguration se déroulent au théâtre Victoria Eugenia. Durant cette célébration ont défilé les principales idoles du cinéma depuis 55 ans comme Audrey Hepburn, Federico Fellini, Alfred Hitchcock, Elizabeth Taylor, Steven Spielberg, Luis Buñuel, Al Pacino, Michael Douglas, Anthony Hopkins, Johnny Depp, Robert De Niro ou Woody Allen. Chaque année est remis le prix Donosita, une sorte de reconnaissance pour la carrière d’un cinéaste. En septembre 2008, Meryl Streep s'est vu remettre le prix qui salue trente ans de carrière et le record de nominations aux Oscars.

Appelé aussi Jazzaldia, ce festival créé en 1965 est aujourd’hui l’un des festival de jazz les plus important d’Europe. Cet événement a généralement lieu à la mi-juillet.

Créé en 1939, ce festival est dédié à la musique classique, il dure environ un mois et demi et se déroule principalement au Kursaal, mais aussi dans d’autres salles de la ville comme le Chillida-Leku.

  • La Tamborrada (voir photo ci-contre)

C'est l'un des évènements traditionnels majeurs de la ville. À partir du 19 janvier (+ ou - deux jours) à minuit, et pendant 24 heures, des fanfares défilent des les rues de la ville, dans tous les quartiers. L'ouverture et la clôture des festivités ont lieu dans la Plaza de la Constitución, qui est, surtout pour l'ouverture, bondée à tel point qu'il n'est pas possible de s'y déplacer. C'est réellement quelque chose à vivre. Les personnages de ces fanfares sont soit des cuisiniers, soit des soldats. Parallèlement à ces fanfares, la population participe au vacarme à l'aide de petits tambours.

  • Bibliothèque du conservatoire Francisco Escudero : Cette bibliothèque comporte une très importante musicothèque. Elle disposerait des fonds musicaux digitalisés les plus importants d’Espagne.
  • dFeria : C'est une foire de théâtre qui a lieu depuis 1988, bien qu'avoir été organisé plusieurs années. Outre les œuvres de théâtre représentées dans les théâtres de la ville, certains groupes théâtraux jouent dans la rue, dans une tentative d'approcher le théâtre au grand public. En 2008 il a adopté sa dénomination actuelle et a créé un tournant significatif vers l'internationalisation.
  • Concurso-Festival Internacional de Fuegos Artificiales de Saint-Sébastien : Créé en 1964, le Concours de feux d'artifice de Saint-Sébastien est le plus ancien en occident et un des plus importants du le monde. [32]. Il a lieu pendant la Semana Grande, en août. Chaque nuit une compagnie différente lance une campagne pyrotechnique depuis les jardins d'Alderdi Eder sur la baie de la Concha.
  • Semaine du Cinéma Fantastique et d'horreur : Créé en 1990, c'est un concours cinématographique organisé par la mairie donostiarra centrée le cinéma fantastique et de terreur. On lui on accorde, entre autres, le Premier court-métrage de Canal+.
  • Festival Cinéma et des Droits de l'homme : Démarré en 2003, il a commencé a projeter des films dans d'autres festivals qui sont en relation étroite avec les droits de l'homme et tout type de thématique de sociale. Organisé par la mairie en collaboration avec la Secrétariat d'Etat de la Cooperacion et diverses ONG, est en pleine expansion.
  • Festival Publicitaire Latino-américain El Sol : Il s'agit du plus prestigieux forum de réunion du secteur publicitaire et de créativité publicitaire en Espagne. Il a été créé en 1986, et a lieu annuellement dans le Kursaal donostiarra au mois de mai.
  • Surfilm Festival : Il s'agit d'un échantillon jeune et moderne de films et courts rodés de l'environnement du surf qui renforce l'attrait de la ville pour l'organisation d'événements en rapport avec ce sport et pour la pratique de ce dernier.
  • Donostikluba : Festival de Musique Électronique.
  • Street Zinema: festival audio-visuel indépendant, entamé avec l'aide du centre culturel Arteleku, qui analyse la production vidéo massive de skateboarding et d'autres manifestations culturelles dans le contexte urbain.

Patrimoine culturel

Auditoires et théâtres:

  • Palacio Congresos et Auditorio Kursaal: complexe architectural qui incorpore des salles de congrès, spectacles et concerts conçu par Rafaël Moneo.
  • Théâtre Victoria Eugenia: théâtre historique inauguré en 1912. Ici ont joués certains des plus importants interprètes de musique classique ou de théâtre. Année de l'inauguration du Kursaal et de la fermeture du théâtre a été le siège principal du Festival de Cinéma jusqu'en 1999, pour sa restauration. Il a été rouvert en mars 2007.
  • Théâtre Principal: il est le plus ancien des théâtres donostiar (gentilé de Saint Sébastien). Inauguré en 1843, il a adopté son aspect actuel à la fin du XIXe siècle. Outre les œuvres de théâtre habituelles et de certaines de de celles présentées dans la Feria de Teatro, on y fait des projections de la Semana de Cine Fantástico y de Terror, du Festival Cine y de Derechos Humanos et quelques films du Festival de Cinéma.

Musées:

  • Aquarium: l'Aquarium de Saint-Sébastien est situé dans le quai sur le Paseo Nuevo. Il possède une collection historique significative, ainsi qu'une extension moderne avec un passage qui fait le tour d'une grande quantité d'espèces de poissons.
  • Musée San Telmo: propriété municipale et situé dans un ancien couvent du XVIè siècle
  • Tabacalera: ancienne fabrique de tabac et futur siège du Centre Internacional de Culture Contemporaine
  • Musée Chillida-Leku : situé dans la localité voisine d'Hernani, loge la plus vaste collection d'œuvres du sculpteur donostiar Eduardo Chillida. Il s'agit d'une des plus importantes publicités touristiques de la ville
  • Museum Cemento Rezola: situé dans le quartier d'Añorga, face à la Fabrique des Ciments Rezola. Bâtiment projeté par l'architecte Luis Peña Ganchegi, a comme sujet principal la pénétration du ciment dans la civilisation occidentale.

Bibliothèques :

  • Casas de Cultura : propriété municipale, il s'agit de centres culturels dotés de bibliothèque, de salles de conférences et autres équipements distribués par les différents quartiers de la ville. L'école de musique et de Dance, offre des aussienseignements non réglés
  • Bibliothèque Centrale: située à la mairie, il s'agit de la bibliothèque la plus vaste de gestion municipale
  • Centre Culturel Koldo Mitxelena : propriété provinciale, il s'agit du plus important équipement culturel de Saint-Sébastien. Il dispose de bibliothèque, de vidéothèque, sonothèque, "d' hemeroteca", salles d'expositions, salles d'étude et salles de lecture

Architecture

Religion

Catholicisme

L'archevêque de Saint-Sébastien est, depuis le 13 janvier 2000, Mgr Juan María Uriarte, ancien évêque de Zamora de 1991 à 2000. Il a succédé à Mgr José María Setién, qui occupait le siège épiscopal depuis 1979.

Tourisme

Saint-Sébastien est une des villes les plus touristiques d’Espagne. Le tourisme est très important pour l’économie de cette ville. La principale activité touristique est la gastronomie avec les ‘festivales de verano’. Les bords de mer , les trois plages (« la Zurriola » , « la Concha » et « la Ondarreta ») et les promenades en centre-ville sont d'autres points forts du tourisme de Saint-Sébastien.

Gastronomie

Saint-Sébastien est notamment réputée pour ses pintxos (tapas en basque). On dit que Saint-Sébastien est la ville du monde avec un plus grand nombre d'étoiles Michelín par mètre carré. De fait, c'est la seule ville du monde, avec Paris, qui possède trois restaurants avec trois étoiles, la qualification maximale. Par conséquent, la gastronomie est un des principaux attraits touristiques de la ville. Comme représentants de la Nouvelle Cuisine Basque, cuisiniers prestigieux comme Juan María Arzak, Pedro Subijana, Martín Berasategui ou José Juan Castillo (les trois premiers avec les trois étoiles Michelín déjà commentées) ont ses restaurants à Saint-Sébastien. Sont aussi très populaires les bars à pintxos de la Vieille Ville.

Sport

Personnalités nées à Saint-Sébastien

Jumelages

Notes et références

  1. Source : Mairie de Saint-Sébastien.
  2. Source : Gouvernement basque.
  3. L'utilisation coloquiale est l'emploi du langage, d'une certaine manière, dans un contexte informel, familial et distendu, avec des mots caractérisés par son utilisation commune, fréquente et directe qui s'éloignent de tout type de rhétorique et, dans une certaine mesure, de la norme cultivée, il est aussi appelé connotation.
  4. Urdaburu (aussi appelé Oberan) est le nom d'une enclave de la ville de Saint-Sébastien, en Guipuzcoa, Pays Basque (Espagne), situé sur la frontière avec la Navarre.
  5. Information sur les plages de la mairie de San Sebastián (referencée le 29/08/2007) - (Es)
  6. Information sur la plage de La Concha de la mairie de San Sebastián (referencée le 29/08/2007)
  7. Information sur la plage de Ondarreta de la mairie de San Sebastián (referencée le 7/10/2007)
  8. Information sur la plage de Zurriola de la mairie de San Sebastián (referencée le 29/08/2007)
  9. Information sur l'île de Santa Clara de la mairie de San Sebastián (referencée le 29/08/2007)
  10. Pierre Ier d'Aragon (né vers 1074 - mort à Huesca en 1104) fut roi d'Aragon et de Navarre entre 1094 et 1104. Il est le fils de Sanche Ier d'Aragon et d'Isabelle d'Urgel.
  11. Alphonse VIII né le 11 novembre 1155, mort le 5 octobre, 1214, roi de Castille et de Tolède.
  12. Sanche VII de Navarre, dit "Le Fort", né en 1170, mort en 1234. Il régna sur la Navarre de 1194 à 1234. Sa sœur Bérengère épouse Richard Cœur de Lion le 12 mai 1191. Fils de Sanche VI de Navarre, dit "le sage" et de Sancha de Castille, parfois nommée Béatrice de Castille († 1179).
  13. La guerre des bandes opposait les partisans de deux familles: les Oñas et les Gamboins. Les Oñacins étaient des partisans de la lignée guipuscoane des Oñas. Elle était menée par la famille Mendoza, avec comme alliés les Beaumontais et la couronne de Castille. Les Gamboins étaient les partisans de la lignée guipuscoane des Gamboa. Ils étaient alliés aux Agramontais (qui apparaissent pour la première fois au début du XIIe siècle avec Sanche VII le Fort) et le Royaume de Navarre.
  14. Une villa est une population rurale de taille intermédiaire entre une aldea et une ciudad. Le terme «villa» dérive du latin villa, domaine rural.
  15. Gérard Folio. La citadelle et la place de Saint-Jean-Pied-de-Port, de la Renaissance à l’Époque Contemporaine, in Cahier du Centre d’études d’histoire de la défense n° 25 Histoire de la fortification, 2005 ISBN 2-11-094732-2, En ligne [1], consulté le 3 mars 2007 p 41
  16. Joseph Bonaparte, (né à Corte (Corse), le 7 janvier 1768 et mort à Florence le 28 juillet 1844), avocat, diplomate et soldat, puis prince français, roi de Naples et enfin roi d'Espagne, est le frère aîné de Napoléon Bonaparte.
  17. La Seconde République espagnole (en espagnol, Segunda República Española) est le régime qu'a connu l'Espagne de 1931 à 1939. Elle est proclamée à la suite des élections municipales le 14 avril de 1931. Le roi Alphonse XIII abandonne Madrid à 20h15 et part en exil sans avoir abdiqué. En juillet 1931, la gauche espagnole a le pouvoir de transformer par voie législative l'ordre social et économique du pays.
  18. Francisco Paulino Hermenegildo Teódulo Franco y Bahamonde, né le 4 décembre 1892 à El Ferrol (Galice) en Espagne et mort le 20 novembre 1975 à Madrid en Espagne, est un militaire et chef de l'État espagnol. De 1939 à 1975 il présida un gouvernement autoritaire et dictatorial désigné sous le nom de franquisme, avec le titre de Caudillo (guide) : « Generalísimo Francisco Franco, Caudillo de España por la Gracia de Dios ».
  19. La Federación Espagnole Municipios et de Provincias (FEMP) est une association espagnole d'organismes locaux qui groupe les mairies, Diputacions provinciales et la députation statutaire Alava, Conseils Insulaires et de Cabildos insulaires.
  20. Premios a la Sostenibilidad de la FEMP, mayo de 2008
  21. Mairie de San Sebastián constituée avec un maire du PNV, ABC, 21 avril 1979.
  22. Jesús María Alkain est proclamé maire, Diario Vasco, 21 avril 2009.
  23. Alternative (Alternativa) est un parti politique espagnol de basque apparu du courant interne d'Ezker Batua Berdeak Alternatiba Eraikitzen, lequel a finalement abandonné la formation avec l'intention de se transformer en parti politique autonome avec la participation d'Ezker Gogoa (scission de Zutik) et autres mouvements sociaux
  24. Alternative désirée par EB et confirmant son pacte de gouvernement avec Elorza, El País, 22 juillet 2009.
  25. Selon les dates de l'Institut National des Statistiques Instituto Nacional de Estadística
  26. Information démographique par capitales de Province au 01/01/2006 de l'Institut National de la Statistique (referencée le 30/08/2007)
  27. Le Banco de guipuzcoa est une banque espagnole appelée de deux manières. Il cotise dans le Mercado Continuo des Bolsas Madrid, Barcelone et de Bilbao.
  28. El Pais.com
  29. a  et b (es) El Diario Vasco
  30. (es) Site de la Mairie de Saint Sébastien
  31. Ligne à grande vitesse: Vitoria-Gasteiz-Bilbao/Saint-Sébastien ("Y" Basque, mise en service prévue en 2014)
  32. http://www.donostia.org/info/ciudadano/fest_fuegos.nsf/voWebContenidosIdMicro/NT00000906?OpenDocument&idioma=cas&idContenido=449783

Liens externes

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « San Sebastián ».

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  • Donostia–San Sebastián — Seaport and city (pop., 2001: 178,377), northern Spain. The city is situated at the mouth of the Urumea River on the Bay of Biscay, near the French border. First mentioned in 1014, it was chartered by Sancho the Wise of Navarra с 1175. The town… …   Universalium

  • Donostia–San Sebastián — Puerto marítimo y ciudad (pob., 2001: 178.377hab.) en el norte de España. La ciudad se sitúa en la desembocadura del río Urumea, en el golfo de Vizcaya, cerca de la frontera francesa. Fue nombrado por primera vez en 1014 y fue constituida… …   Enciclopedia Universal

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