Distribus

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Distribus
Image illustrative de l'article Distribus
Logo du réseau Distribus depuis 2006.

Image illustrative de l'article Distribus
Deux Mercedes-Benz Citaro se croisant à Bâle près de l'arrêt "Hüningerstrasse".

Situation Comcom 3 Frontières Drapeau de France France
Bâle Drapeau de Suisse Suisse
Type Autobus
Entrée en service 2 septembre 1994
Longueur du réseau 81,7 km
Lignes 12
Arrêts 124
Véhicules 27 (18 janvier 2011)
Fréquentation 1,6 million soit environ 4.500 voyageurs par jour[1]
(2010)
Propriétaire Métro-Cars (Matériel roulant)
CC3F (Gestion du réseau)
Communes CC3F (Stations)
Exploitant Métro-Cars
Vitesse moyenne 24 km/h
42 km/h (ligne 11)
Vitesse maximale 100 km/h
Lignes du réseau 1 2 603 604 5 6 7 8 9 10 11 12
Réseaux connexes TER Alsace
(RSB) Regio S-Bahn Bâle
(T) Tramway de Bâle
Lignes de Haute-Alsace
TAD Porte du Sundgau

Image illustrative de l'article Distribus
Plan du réseau Distribus depuis le 26 septembre 2011.

Distribus est le nom du réseau de bus de la communauté de communes des Trois Frontières (Haut-Rhin). Il se comporte de 12 lignes totalisant environ 82 kilomètres et dessert 124 arrêts dont 67 offrent une correspondance avec une autre ligne. Le réseau transporte actuellement environ 4.500 voyageurs par jour (1,6 million en 2010).

Le réseau a été officiellement crée le 2 septembre 1994 par le district des Trois-Frontières (prédécesseur de la-dite communauté de communes). Il était alors composé de 5 lignes. Les lignes 1, 2 et 5, nouvellement créées, relient les communes entre elles alors que les lignes 603 et 604, créées respectivement en 1961 et 1958 (et devenant lignes 3 et 4), relient certaines communes à la commune suisse voisine de Bâle. L'adhésion de nouvelles communes au district (Rosenau en 1997) puis à la communauté de communes (Kembs en 2001, Bartenheim en 2002) a permis un élargissement assez rapide du réseau. Aujourd'hui, on compte donc 12 lignes, c'est-à-dire 5 lignes cadencées, 5 lignes ne circulant qu'à certaines heures et 2 lignes de transport à la demande.

L'exploitation du réseau Distribus a été confié par la Communauté de communes des Trois Frontières à la compagnie Métro-Cars / Kunegel à travers un contrat de délégation de service public. Cette compagnie d'autocars, implantée à Saint-Louis, exploite également quelques lignes sundgauviennes du réseau départemental des Lignes de Haute-Alsace. Les bus de la compagnie permettent des échanges diversifiés entre les dix communes de la collectivité, couvrant environ 50 000 habitants, ainsi que la ville de Bâle, située sur le territoire suisse.

La desserte de la communauté de communes est également complétée par d'autres moyens de transports en commun : le Regio S-Bahn Bâle (ou RER Bâle ; 19 millions de voyageurs en 2007), le TER Alsace et les Lignes de Haute-Alsace. Mais le réseau Distribus correspond également à Bâle avec le réseau d'autobus et celui des tramways et à Saint-Louis avec le service de transport à la demande de la Communauté de communes de la Porte du Sundgau.

Sommaire

Histoire du réseau

La remise en cause du tramway de Bâle (1930-1961)

Dans les années 1930, avec la crise, la fréquentation de la ligne 18 de tram entre Saint-Louis et Bâle chute considérablement. Les BStB (Basler Strassenbahnen – en français, Tramways de Bâle) proposent alors à la ville de Saint-Louis, en 1937, puis en 1939, un partage des charges d'exploitation, sans quoi la ligne pourrait être arrêtée. La Seconde Guerre Mondiale qui suit imposera justement une interruption du tram.

À la fin de cette dernière guerre, les charges d'exploitation sont toujours critiquées par Bâle, mais également au sein même du conseil municipal ludovicien. En effet, une partie de l'assemblée (dont le maire de l'époque Marcel Hurst) souhaitait alors un réseau moderne de bus pour Saint-Louis. Mais un sondage réalisé par le conseiller municipal Albert Schmidt montrait que neuf ludoviciens sur dix souhaitaient le retour du tram de Bâle dans la cité des Trois Lys. Du côté bâlois, les BStb proposèrent cette fois-ci que Saint-Louis exploite la ligne comme veut le faire la ville allemande de Lörrach. Mais cette idée fut totalement refusée.

Alors que les discussions peinent à trouver une solution, un certain transporteur ludovicien du nom de Paul Misslin, fondateur de la compagnie Métro-Cars, décide en 1946 de mettre en place des navettes de bus en lieu et place du tracé du tramway. La fréquentation est excellente. Les autorités bâloises décident donc de rouvrir le 1er août 1947 la ligne de tram, désormais ligne 5 (même si le numéro de la ligne est remplacé par la mention "St-Louis" lorsque le tramway franchit la frontière). Cela s'est fait après un vote favorable de 14 voix contre 7 (pour le bus) lors de la séance du conseil municipal de Saint-Louis du 30 mai 1947. On demande alors à Paul Misslin de retirer sa navette de bus de la ligne.

Mais dix ans plus tard, le tramway est a nouveau remis en question. Il est effectivement prévu de relier le nouveau collège-lycée du quartier de Bourgfelden (quartier fraîchement rattaché à Saint-Louis) aux transports en commun. Une extension du tramway en direction de l'établissement scolaire parraît impossible. De plus, les artisans et commerçants ludoviciens qui soutenaient l'idée d'un retour du tram dix ans auparavant souhaitaient désormais la fin de celui-ci ; les Français étant attirés par la Suisse, les prix étant moins chers.

Le tramway est également remis en cause à Bâle, et par deux fois, les citoyens bâlois refusent des versements de crédits du canton de Bâle-Ville aux BStB. Le tramway circule donc pour la dernière fois à Saint-Louis le soir du 31 décembre 1957 et est remplacé dès le lendemain par des autobus[2].

En 1961, c'est au tour de la ville de Huningue d'abandonner son tramway au profit d'une ligne d'autobus. Cet abandon du tram s'explique cette fois-ci par le manque de rentabilité pour restaurer la ligne de tram entre Bâle et Huningue, endommagée durant la Seconde Guerre mondiale. Le 1er janvier de cette année, les autobus auraient donc du remplacer le tramway. Mais en raison d'un retard de livraison, les autorités suisses laissent un sursis au tramway de Huningue[3], et c'est ainsi que le mercredi 12 avril, le « Trämli » circule pour la dernière fois dans la cité fortifiée[4]. Le lendemain, les bus remplacent donc le tram. Par ailleurs, le réseau de tram bâlois ne compte plus de ligne « 25 ».

La courte période des "TUSL" (1958-1963)

Quelques mois avant la fin de l'année 1957, le conseil municipal de Saint-Louis a voté à l'unanimité la création des TUSL (ou Transports Urbains de Saint-Louis). Le réseau des « Odobüss » (leur surnom en Suisse), exploité par la municipalité, est composé de quatre autobus de la marque Chausson (d'une capacité de quatre-vingt dix places chacun)[5], d'un garage (désormais l'actuelle Salle des Fêtes ou Salle Sainte-Barbe), des anciens traminots français (qui deviennent donc des chauffeurs de bus) et de mécaniciens (pour entretenir le matériel). Dès 1958, les rails du tramway sont littéralement arrachés de la route[6] et l'alimentation aérienne (pour le tramway) est retirée.

Au début, le réseau des fonctionne très bien et il est décidé d'élargir la ligne jusqu'au tout nouveau quartier de Saint-Louis-la-Chaussée. Une deuxième ligne reliant le quartier de Bourgfelden à la commune de Huningue est même créée. Cette ligne reliait donc le réseau des TUSL à celui des transports urbains de Huningue - Village-Neuf. Mais nombreux étaient les frontaliers qui empruntait le tramway. Le fait de devoir payer deux tickets, au lieu d'un seul comme auparavant, fait baisser la fréquentation de façon importante. La ville de Saint-Louis met donc un terme aux TUSL en 1963 après seulement 5 années de service.

Le retour difficile, mais réussi, de Métro-Cars (1963-1994)

Les autobus des TUSL sont vendus par la ville de Saint-Louis à la compagnie Métro-Cars. La compagnie privée est donc chargée d'exploiter le réseau déficitaire commencé par les TUSL. Il est rapidement décidé de supprimer la seconde ligne (entre Bourgfelden et Huningue) et de limiter le trajet de la première ligne au tracé de l'ancienne ligne de tramway (avec quelques liaisons quotidiennes possibles en direction de Saint-Louis-la-Chaussée). En reprenant le tracé de l'ancien tram, Métro-Cars reprend aussi le tracé de sa propre ligne éphémère de 1946. Mais cette fois-ci, la fréquentation ne cesse de chuter. En 1965, Métro-Cars reprend également la ligne de bus entre Village-Neuf, Huningue et l'arrêt de tram "Hüningerstrasse" à Bâle.

Si la fréquentation de la ligne ludovicienne a pu redécoller, ce n'est qu'à partir du 1er septembre 1986 et la création de la ligne 604 (aujourd'hui, ligne 4, même si elle garde encore ce numéro aujourd'hui). Cette dernière permet de relier toutes les demi-heures Saint-Louis au centre-ville de Bâle, à l'arrêt "Schifflände" (arrêt qui n'a pas changé depuis). Le succès est donc au rendez-vous, et en 1992, la fréquence est baissée au quart d'heure aux heures de pointe. Cette même année, la ligne Bâle - Village-Neuf est elle aussi prolongée jusqu'à "Schifflände", aux heures de pointe seulement, et se nomme désormais ligne 603.

1994-2006, un réseau dimensionné au bassin de vie

Logo de Distribus de 1994 à 2006.

Dès 1987, le district des Trois-Frontières a engagé une réflexion globale sur les transports dans un périmètre pertinent. Début 1994, le périmètre de transport urbain déjà existant est étendu aux sept communes que comptait alors le district. Pour remplir cette mission, le district a choisi de confier l’exécution du service à un transporteur privé. En effet, à travers un contrat de « Délégation de Service Public », la société Métro-Cars, installée à Saint-Louis, est chargée d'assurer l'exploitation du réseau de transports urbains. C'est d'ailleurs cette compagnie qui se chargeait déjà d'exploiter les lignes 603 et 604. Le réseau « Distribus » naît officiellement le 2 septembre.

Ce réseau est alors composé de cinq lignes. Alors que les lignes 1 et 2 permettent de relier les communes entre elles, les lignes 603 et 604 (devenant 3 et 4) ne subissent pas de changement et ont donc toujours pour rôle de relier certaines communes à Bâle. La ligne 5 joue le rôle de transport scolaire. Les objectifs du réseaux sont d'assurer les liaisons à l'intérieur du district et entre les différents pôles, de faciliter l'accès aux quatre collèges et au lycée et de favoriser l'accès aux emplois dans le district et à Bâle.

En 1997, la commune de Rosenau entre dans le district. Une ligne interurbaine « Mulhouse/Kembs/Saint-Louis » passe déjà par Rosenau. Après un accord trouvé avec le conseil général du Haut-Rhin, la ligne est renommée ligne 6. En 2001, Kembs entre dans la communauté de communes des Trois-Frontières, créée pour remplacer le district. L'accord avec le département est élargi à Kembs tout comme la ligne 6. La ligne 7 est créée par la même occasion : il s'agit d'une ligne de transport à la demande entre la commune et Bâle. L'année suivante, c'est au tour de Bartenheim de s'intégrer dans la communauté de communes. La ligne 5 est alors étendue jusqu'à Bartenheim et une ligne 8 est créée (ayant le même rôle que la ligne 7). Enfin, le 1er juin 2003, le site internet est lancé[7].

Le 1er janvier 2005, un nouveau contrat passé avec la société Métro-Cars entre en application pour une durée de sept ans[8]. En mars de la même année, l'accès aux zones d'activités est renforcée par la ligne 9, une navette reliant la gare de Saint-Louis à la zone industrielle sud de Huningue[9].

Depuis 2006, amélioration du réseau

L'ancien logo (1994-2006) sur un Peugeot Boxer et le nouveau (depuis 2006) sur un Citaro K

Le 2 juillet 2006, la mise en place des horaires d'été marque aussi une modernisation. En effet, la compagnie DistriBus enlève ses deux majuscules à son nom et se nomme désormais « distribus ». Cela est sûrement dû au fait que les habitants, désormais habitués à la présence quotidienne de la compagnie, ne font plus la distinction avec le verbe conjugué « distribus » (du verbe « distribuer ») et parle bien de « distri-bus ». Cette légère modification est accompagnée d'un nouveau logo, de nouvelles couleurs pour les bus (ils deviennent bleus comme le logo à partir du 2 novembre 2006) et de la mise en place d'une carte d'abonnement, le Distripass. La même année, la société Clariant du sud de Huningue (qui avait, avec la société Weleda, mis en place la ligne 9) n'est plus desservie par la navette puisque les chiffres de la fréquentation ne correspondaient pas avec les chiffres de l'enquête réalisée pour la mise en service de cette ligne[9]. Cette même année encore, le service de transport pour les personnes à mobilité réduite est crée au mois de septembre[10].

En 2007, le site internet est totalement refait pendant la période estivale. De plus, la zone industrielle de Hésingue est desservie à son tour par une navette allant jusqu'à la gare ludovicienne (ligne 10). Depuis janvier 2008, une navette « aéroport » fait la liaison entre la gare et l'EuroAirport Basel-Mulhouse-Freiburg (ligne 11).

Le 31 août 2009, la ligne 4 dessert désormais ses stations à chaque quart d'heure[11] et quelques mois plus tard, le premier couloir bus du réseau a été créé à Saint-Louis, à quelques mètres de la frontière suisse. En septembre 2010, les lignes 1 et 2 exercent un service continu (alors qu'auparavant, les bus pouvaient rentrer au dépôt en plein après-midi). Enfin, avec l'inauguration par plusieurs élus locaux du parking ouest de la gare de Saint-Louis, les lignes 10 et 11 passent désormais du côté ouest de la gare le 3 janvier 2011. La ligne 4 desservira donc la gare à l'est comme c'était le cas avant 2008.

Fonctionnement du réseau

Organisation

Depuis 2009, le réseau Distribus comprend 12 lignes et dessert les dix communes de la communauté de communes des Trois Frontières (Bartenheim, Blotzheim, Buschwiller, Hégenheim, Hésingue, Huningue, Kembs, Rosenau, Saint-Louis et Village-Neuf) ainsi que la ville de Bâle, en Suisse. En juillet 2011, on comptait 219 points d'arrêt (répartis sur 124 arrêts de bus), dont 95 équipés d'abribus. L'arrêt principal est l'arrêt « Carrefour Central », situé en plein cœur de Saint-Louis, où sept des douze lignes se croisent[note 1].

Itinéraire des lignes

Ligne Caractéristiques
(légende : Soirée= À partir de 20h00 ; Sam.= Samedi ; D&F= Dimanches et Fêtes ; Vac.= Vacances ; Fait= oui ; Pas fait= non)
Illustration
1
Huningue — DominoBlotzheim — Place Coluche
Ligne 1 de Distribus au niveau de l'arrêt "Soustons" à Huningue

Ouverture
début 1994
Longueur / Durée
env. 14,86 km / 30/40 min
Nb. arrêts
35
Matériel
Citaro II et I
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Pas fait / Fait / Pas fait / Fait
Communes
4 ou 5
Fréquentation
200.000[12] (2009)
Desserte : Blotzheim (Notre-Dame-du-Chêne, Mairie, École des Missions, Casino¹), Hésingue (Église, Mairie), Hégenheim (Collège des Trois Pays)¹, Saint-Louis (Bourgfelden, Lycée Jean-Mermoz, Centre nautique, Médiathèque, Mairie, La Coupole), Huningue (Parc des Eaux Vives, Musée historique, Mairie, Zone industrielle nord¹)
Autres : ¹ Uniquement à certaines heures de la journée.
Le mercredi, pendant la période scolaire, le bus partant à 12h05 de l'Ecole des Missions à son terminus à Village-Neuf Centre.
2
Village-Neuf — Rue de la PaixBuschwiller — Vosges
Ligne 2 de Distribus au niveau de l'arrêt "Couronne" à Saint-Louis

Ouverture
début 1994
Longueur / Durée
env. 13,52 km / 30/35 min
Nb. arrêts
27
Matériel
Citaro II et I
Citaro K
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Pas fait / Fait / Pas fait / Fait
Communes
5
Fréquentation
Desserte : Village-Neuf (Maison de retraite, Église, Mairie, Collège de Nerval, Piscine), Huningue (Stade), Saint-Louis (La Coupole, Mairie, Médiathèque, Centre nautique, Lycée Jean-Mermoz, Bourgfelden), Hégenheim (La Vignette, Stade, Mairie, Collège des Trois Pays¹), Buschwiller
Autres : ¹ Uniquement à certaines heures de la journée.
Pendant la période scolaire, le bus partant à 7h10 de Village-Neuf Centre dessert l'Ecole des Missions
3 ¹
Village-Neuf — Rue de la PaixBâle — Schifflände (Tram)
Ligne 3 de Distribus au niveau de la zone industrielle sud de Huningue

Ouverture
13 avril 1961[13]
Longueur / Durée
env. 8,82 km / 23/25 min
Nb. arrêts
17
Matériel
Citaro K
Citaro II et I
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Fait² / Fait / Pas fait³ / Fait
Communes
3
Fréquentation
Desserte : Village-Neuf (Maison de retraite, Église, Mairie, Collège de Nerval⁴, Piscine⁴), Huningue (Mairie, Musée historique, Parc des Eaux Vives), Bâle (Campus Novartis, Universitätspital, Kinderspital UKBB, Embarcadère, Marktplatz, Mittlere Brücke)
Autres : ¹ Avant la création du réseau en 1994, la ligne 3 s'appelait ligne 603. Elle garde maintenant ce numéro sur les girouettes des bus et en Suisse.
² Jusqu'à 20h53.
³ Sauf les jours qui ne sont pas fériés en Suisse (8 mai, 14 juillet, 15 août, 1er et 11 novembre).
⁴ Uniquement en période scolaire, du lundi au vendredi, à certaines heures de la journée.
4 ¹
Saint-Louis Neuweg — Prof Coste ou Parc SoleilBâle — Schifflände (Tram)
Ligne 4 de Distribus à l'arrêt "Breisach" à Saint-Louis

Ouverture
1er janvier 1958[14]
Longueur / Durée
env. 9,28 km / 23/29 min
Nb. arrêts
30
Matériel
Citaro II BHNS et II
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Fait² / Fait / Pas fait³ / Fait
Communes
2
Fréquentation
700.000[12] (2009)
Desserte : Saint-Louis (Neuweg, Petite Camargue Alsacienne, Collège Forlen⁴, Gare, Stade de la Frontière), Bâle (Campus Novartis, Universitätspital, Kinderspital UKBB, Embarcadère, Marktplatz, Mittlere Brücke)
Autres : ¹ Avant la création du réseau en 1994, la ligne 4 s'appelait ligne 604. Elle garde maintenant ce numéro sur les girouettes des bus et en Suisse.
² Jusqu'à 20h52.
³ Sauf les jours qui ne sont pas fériés en Suisse (8 mai, 14 juillet, 15 août, 1er et 11 novembre).
⁴ Uniquement en période scolaire, du lundi au vendredi, à certaines heures de la journée
5
Bartenheim — Rue des LilasSaint-LouisLycée
Ligne 5 de Distribus au niveau de l'arrêt "Gare SNCF" à Saint-Louis

Ouverture
début 1994
Longueur / Durée
env. 14,28 km / 30/40 min
Nb. arrêts
31
Matériel
Intouro (Métro-Cars)
Citaro II et I
Temsa Safari
O 405
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Pas fait / Fait / Pas fait / Pas fait¹
Communes
2
Fréquentation
Desserte : Bartenheim (Mairie, La Chaussée), Saint-Louis (Neuweg, Petite Camargue Alsacienne, Collège Forlen², Gare³, La Coupole, Mairie, Médiathèque, Centre nautique, Lycée Jean-Mermoz)
Autres : ¹ Sauf si une réservation est faite par téléphone.
² Uniquement à certaines heures de la journée.
³ La gare n'est desservie directement qu'à certaines heures de la journée. Le reste du temps, elle est desservie indirectement.
6
Kembs — Rue des RomainsSaint-LouisLycée
Ligne 6 de Distribus au niveau de l'arrêt "Couronne" à Saint-Louis

Ouverture
1997
Longueur / Durée
env. 17,85 km / 35 min
Nb. arrêts
29
Matériel
Intouro (Métro-Cars)
Citaro II et I
Citaro K
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Pas fait / Fait / Pas fait / Fait
Communes
5
Fréquentation
Desserte : Kembs (Mairie, Schaeferhof, Loechlé, Richardshauser), Bartenheim (La Chaussée), Rosenau (Mairie), Village-Neuf (Collège Nerval¹+², Piscine¹+²), Huningue (Le Triangle, Mairie), Saint-Louis (La Coupole, Mairie, Médiathèque, Centre nautique², Lycée Jean-Mermoz²)
Autres : ¹ Uniquement à certaines heures de la journée.
² Non desservi durant les vacances scolaires.
7
Kembs — Rue des RomainsBâle — Schifflände (Tram)
Ligne 7 de Distribus au niveau de l'arrêt de tram "Universitätspital" à Bâle

Ouverture
2001
Longueur / Durée
env. 17,49 km / 40/50 min
Nb. arrêts
20
Matériel
Citaro K
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Pas fait / Pas fait¹ / Pas fait² / Fait
Communes
4
Fréquentation
7.800[15](2004)
Desserte : Kembs (Mairie, Schaeferhof, Loechlé, Richardshauser), Bartenheim (La Chaussée), Saint-Louis (Gare³, Stade de la Frontière), Bâle (Campus Novartis, Universitätspital, Kinderspital UKBB, Embarcadère, Marktplatz, Mittlere Brücke)
Autres : ¹ Sauf si une réservation est faite par téléphone.
² Sauf les jours qui ne sont pas fériés en Suisse (8 mai, 14 juillet, 15 août, 1er et 11 novembre).
³ La gare n'est pas desservie directement
Les arrêts Rue Safran et Stichmühle ne sont desservis que lorsque le service est composé de navettes.
8
Bartenheim — Rue des MerlesBâle — Schifflände (Tram)
Ligne 8 de Distribus à l'arrêt "Universitätspital" à Bâle

Ouverture
2002
Longueur / Durée
env. 15,42 km / 35 min
Nb. arrêts
18
Matériel
Master II
Jumper III
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Pas fait / Pas fait¹ / Pas fait² / Fait
Communes
5
Fréquentation
3.600[15](2004)
Desserte : Bartenheim (Mairie), Blotzheim (Mairie, École des Missions), Hésingue (Église), Hégenheim (Mairie), Bâle (Kannenfeldpark, Universitätspital, Kinderspital UKBB, Embarcadère, Marktplatz, Mittlere Brücke)
Autres : ¹ Sauf si une réservation est faite par téléphone.
² Sauf les jours qui ne sont pas fériés en Suisse (8 mai, 14 juillet, 15 août, 1er et 11 novembre).
L'arrêt Rue du Printemps n'est desservi que lorsque le service est composé de navettes.
Parfois, le minibus rentre en France par l'autoroute et passe donc par le poste frontière Saint-Louis-Bâle-Autoroute.
9
Saint-LouisGare SNCF (RSB) (TERa)Huningue — Z.I. Huningue Sud
Ligne 9 de Distribus à l'arrêt "Gare SNCF" à Saint-Louis

Ouverture
mars 2005[9]
Longueur / Durée
env. 5,41 km / 14/20 min
Nb. arrêts
4
Matériel
Jumper III
Intouro (Métro-Cars)
Citaro K
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Pas fait / Pas fait / Pas fait / Fait
Communes
2
Fréquentation
1.223[15](2005)
Desserte : Saint-Louis (Gare), Huningue (Zone industrielles sud et nord)
Autres : Les liaisons de 8h05 et 8h35 peuvent partir jusqu'à cinq minutes plus tard en cas de retard des TER 200 venant de Mulhouse et arrivant à Saint-Louis quelques minutes auparavant. Si le retard venait à dépasser l'horaire prolongé de départ des bus, des navettes d'urgence sont mises en place.
10
Saint-LouisGare SNCF (RSB) (TERa)Hésingue — Z.I. Hésingue
Ligne 10 de Métro Cars-Distribus à l'arrêt "Gare SNCF" à Saint-Louis

Ouverture
3 septembre 2007[16]
Longueur / Durée
env. 3,08 km / 10 min
Nb. arrêts
2
Matériel
Intouro (Métro-Cars)
Jumper III
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Pas fait / Pas fait / Pas fait / Fait
Communes
2
Fréquentation
Desserte : Saint-Louis (Gare), Hésingue (Zone industrielle)
Autres :
11
Saint-LouisGare SNCF __↔_Saint-Louis_—_EuroAirport_(RSB) _↔_Saint-Louis_—_EuroAirport_(TERa)Saint-LouisEuroAirport (eap)
Ligne 11 de Distribus à l'arrêt "EuroAirport"

Ouverture
14 janvier 2008[17]
Longueur / Durée
env. 3,55 km / 5 min
Nb. arrêts
2
Matériel
Citaro K
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Fait¹ / Fait / Fait / Fait
Communes
1
Fréquentation
70.000[12] (2009)
Desserte : Saint-Louis (Gare, EuroAirport)
Autres : ¹ Jusqu'à 22 h 30.
12 ¹
Saint-Louis — Place de l'EuropeHésingue — Rue du Réservoir OU Buschwiller — Buschwiller Centre¹
Ligne 12(B) de Métro Cars-Distribus à l'arrêt "Place de l'Europe" à Saint-Louis

Ouverture
2 septembre 2009[18]
Longueur / Durée
12A¹ : env. 4,84 km / 15 min
12B¹ : env. 6,14 km / 15 min
Nb. arrêts
12A¹ : 4
12B¹ : 6
Matériel
Intouro (Métro-Cars)
Soirée/Sam./D&F/Vac.
Pas fait / Fait / Pas fait / Fait
Communes
12A¹ : 2
12B¹ : 3
Fréquentation
Desserte : Saint-Louis (La Coupole, Mairie, Médiathèque, Lycée Jean-Mermoz²), Hésingue (Mairie, Église), Buschwiller³
Autres : ¹ La ligne 12 est composé des lignes 12A et 12B. La ligne 12A reprend le tracé urbain de la ligne départementale 713 Sondersdorf — Saint-Louis alors que la ligne 12B reprend le tracé urbain de la ligne départementale 759 Biederthal — Saint-Louis.

² Le lycée n'est pas desservi directement, à l'exception du trajet de 12h05 vers Buschwiller (ligne 12A).
³ Ligne 12B uniquement.

Événements

Véhicules

Parc actuel

Le parc Distribus est composé (depuis janvier 2011) de 25 véhicules, presque tous de marque Mercedes-Benz.
Il compte en effet 13 bus standards, 5 midibus et 7 minibus.

Modèle Constructeur Type de bus Nombre Livraison Remarque Image
Citaro I EvoBus
(Mercedes-Benz)
Standard 4 200? Livrés en blanc, repeints en bleu en 2006 Citaro I Rue Mermoz Saint-Louis.jpg
Citaro II EvoBus
(Mercedes-Benz)
Standard 9 Normaux : 200?
BHNS : 18 janvier 2011[19]
Deux bus de modèle BHNS : premiers bus du réseau disposant de trois portes, mis en service le 19 janvier 2011 Citaro-Distribus.JPG
Citaro K EvoBus
(Mercedes-Benz)
Midibus 4 200? Citaro K Distribus.JPG
O 405 NK EvoBus
(Mercedes-Benz)
Midibus 1 199? Livré en blanc, repeint en bleu O 405 NK St-Louis Grenze Bâle.png
Trafic II Renault Minibus 2 L'un blanc, l'autre bleu Renault Trafic Distribus.jpg
Master II Renault Minibus 1 Master II Distribus.jpg
Jumper Citroën Minibus 1 Blanc, aménagé par Gruau pour le transport des personnes à mobilité réduite Jumper Distribus.jpg
Jumper II Citroën Minibus 1 2010 Distribus ligne 9 Jumper II gare SNCF.JPG
Boxer Peugeot Minibus 1 Blanc Boxer Distribus.jpg
Volkswagen LT Volkswagen Minibus 1 Blanc Volkswagen LT Distribus.png

Dépôt

Effectifs

En 2008, la compagnie Métro Cars / Kunegel est composée de 70 salariés dont 60 conducteurs[20].

Utilisation du réseau

Usages

La montée se fait en porte avant et la descente par la ou les porte(s) arrière(s) sur tous les autobus[21]. Mais avec la mise en circulation de deux Citaro II de type BHNS en janvier 2011, la montée peut aussi se faire par la porte centrale (seulement sur ces bus) grâce à une rampe réservée aux personnes en fauteuil roulant.

Les enfants de moins de 6 ans accompagnés par un adulte voyagent gratuitement à bord des autobus[21].

Titres de transport

Un valideur de Distripass dans les nouveaux Citaro II BHNS

(depuis le 15 mai 2011)

Le ticket à l'unité, de couleur blanche, peut s'acheter dans les véhicules auprès du conducteur. Le tarif unique est de 1,10 €. Ce dernier reste valable pendant une heure de la montée à la descente, sans retour[22]. Mais il existe aussi un tarif aéroport à 1 €, achetable dans les véhicules auprès du conducteur, uniquement pour un trajet sur la ligne 11, c'est-à-dire entre la Gare SNCF et l'Aéroport. Si le ticket est acheté à l'aéroport, il est possible de l'utiliser une heure avec correspondance sur les autres lignes du réseau. Il est aussi possible d'obtenir un ticket à l'unité (papier) pour effectuer la correspondance avec la zone 10 du groupement tarifaire de la Suisse du Nord-Ouest (TNW), au prix de 2,50 €. Ce ticket est utilisable deux heures avec ou sans correspondances avec l'ensemble du réseau Distribus[23]. Enfin, pendant les périodes d'ouverture du centre nautique Pierre de Coubertin de Saint-Louis, un « Billet Bleu » est mis en place. Au prix de 3,80 € pour les adultes ou 2,30 € pour les enfants, il combine l'aller et le retour en bus (avec correspondances) ainsi que l'entrée à la piscine. Depuis la période 2011, le billet bleu combine aussi l'entrée à la piscine couverte de Village-Neuf[24].

Le carnet de douze tickets est devenu une carte en 2006, d'abord bleue puis orange à l'été 2010. Elle est vendue au prix de 9 € plus 3 € pour l'achat de la carte dans les boutiques dépositaires et à la boutique Distribus située au siège social, rue du Ballon. Elle est, comme le ticket à l'unité, valable pendant une heure de la montée à la descente, sans retour. Par rapport au ticket à l'unité, la carte douze voyages permet une économie de plus de 30 %. De plus, il existe un ticket journalier (ALSA+ 24 heures - Zone Saint-Louis), que les voyageurs peuvent se procurer auprès du conducteur ou dans les automates régionaux des gares du secteur, vendu au prix de 3,20 €. Grâce à ce dernier, les voyageurs peuvent, pendant une journée, se déplacer librement sur l'ensemble du réseau Distribus ainsi que prendre le train entre les gares de Bartenheim et Bâle SNCF en Suisse. Lors des week-ends et jours feriés, il existe un ticket réservé aux groupes de 2 à 5 personnes au prix de 4,70 €[25]. Avant la mise en place des tarifs ALSA+ le 1er avril 2010, le ticket journalier se limitait au seul réseau Distribus ; son prix était de 3 € et il n'existait pas de tarif groupe équivalent[26]. Ces formules (tickets à l'unité ou carte 12 voyages) sont avantageux pour les clients occasionnels.

Le Distripass est la carte du réseau Distribus.

En effet, d'autres tarifs spécialement conçus pour différentes catégories de personnes sont proposés : pour les moins de 18 ans (« DistriPass Junior »)[27], les séniors de 65 ans et plus (« DistriPass Rubis »)[28], les utilisateurs réguliers (« DistriPass Adulte »)[29] et pour les personnes à mobilité réduite (« TPMR »)[30]. Auparavant, il existait aussi un tarif pour les élèves (« DistriPass Scolaire »)[31], mais il a apparemment été supprimé[32].

Pour finir, Distribus, en coopération avec les groupements tarifaires de la Suisse du Nord-Ouest (TNW) et de l'Arrondissement de Lörrach (RVL, Allemagne), vend un ticket trinational appelé « TicketTriRegio », qui permet de voyager entre les trois pays (la France, l'Allemagne et la Suisse). D'abord au prix de 13 € pour la grande zone[note 2] et de 6 € pour la petite zone[note 3],[33], les tarifs ont augmenté au 1er janvier 2010 à cause de la hausse du franc suisse[34]. Désormais, ces tickets, achetables dans les véhicules auprès du conducteur (Distribus) ou dans les kiosques et les automates (Suisse, Allemagne, SNCF), valent 14,50 € pour la grande zone[35] et 7 € pour la petite zone[36].

Système de priorité bus

En 2009, un système de priorité bus a été installé aux 7 carrefours de la ligne 4 à Saint-Louis[37],[note 4]. Ce système permet, comme son nom l'indique, de laisser la priorité aux bus dans les carrefours. Le système se compose du feu tricolore traditionnel, auquel se rajoutent un losange orange (généralement situé en dessous du feu), un boitier-récepteur (à l'arrière du feu) et un boitier-émetteur (présent à l'avant des bus). Lorsqu'un bus arrive, le losange se met à clignoter (après avoir détecter le boitier-émetteur). Et quand le bus a franchi le feu tricolore, le boitier-récepteur détecte ce fait et le losange cesse alors de clignoter.

Un système assez identique a également été mis en place à certains carrefours du nord de Bâle. Il se compose lui d'un feu suisse de signalisation pour tramway, d'un boitier-récepteur (situé avant le carrefour) et du boitier-émetteur (fixé sur le toit du bus). Ce système existait déjà à Bâle, mais seuls les bus et trams des BVB en bénéficiait. Désormais, les bus Distribus circulent sur la voie réservée aux trams. Ici, lorsque le bus arrive au carrefour, le boitier-récepteur détecte le boitier-émetteur. Le feu à l'horizontal, interdisant le passage, passe alors à un deuxième état où sont allumés en simultané l'horizontal et le triangle renversé (qui remplace le disque présent sur la signalisation tramway française). Cet état, de quelques secondes, signale qu'il faut se préparer à démarrer[note 5]. Puis, le feu à la verticale s'allume pour autoriser le franchissement du carrefour. Enfin, pour revenir à l'horizontale, le feu suit la même procédure qu'en France, c'est-à-dire que le triangle renversé (en France, le disque) s'allume pour demander l'arêt

Avenir du réseau

Nécessité de développer le réseau de bus

L'étude du déplacement dans le Pays de Saint-Louis et des Trois-Frontières demandée par cette dernière soulève les insuffisances du réseau Distribus. En effet, cette étude montre que 75,7 % des habitants se rendent généralement au travail en voiture, 5,1 % à pied, et seulement 4,1 % via le réseau de bus[38].

Projets

Le réseau doit être accessible aux personnes à mobilité réduites d'ici 2015. Certains arrêts sont donc rehaussés pour permettre à ces usagers l'accès facile aux bus.

Tout en essayent de ne pas augmenter les tarifs, Distribus étudie de nouveaux projets soumis par la communauté de communes ou d'autres acteurs.

Le prolongement possible de la ligne 3 du tramway de Bâle jusqu'à la gare de Saint-Louis[39],[40] permettrait de compléter le réseau Distribus. En effet, les principaux lieux desservis par le tracé du tramway (Pfaffenholz, Collège Schickelé, Piscine, Z.A. Freund) ne le sont pas avec Distribus (à l'exception du lycée Jean Mermoz et de la gare).

La communauté de communes des Trois Frontières veut rendre les transports accessibles aux personnes à mobilité réduite. C'est pourquoi en 2010, elle confie au bureau LEE Conseils « l'élaboration d'un schéma d'accessibilité des transports qui dresse un état des lieux et propose plusieurs options pour l'aménagement des arrêts »[41]. En 2015, tous les transports devront être accessibles à cette clientèle. La collectivité souhaite aussi mieux desservir les quartiers éloignés grâce au service de transport à la demande, ainsi qu'améliorer l'interconnexion entre le réseau ferroviaire alsacien et Distribus[42].

D'après l'étude d'opportunité sur la mise en place d'un système de transports à l'échelle du Pays de Saint-Louis et des Trois Frontières, réalisée en mars 2006, certains cadres des sociétés de la zone industrielle de Huningue Sud demandent une navette supplémataire (de la ligne 9) partant à 19 heures[9]. De plus, la société Bubendorff se serait dite intéressée par le système de navette[9]. Cette même étude propose bien-sûr un élargissement du réseau de transport en commun (du moins, la mise en place d'un réseau de transport à la demande) à l'échelle du pays de Saint-Louis (puisque l'étude a été menée dans ce but).

Un dossier de la Mission opérationnelle transfrontalière, réalisé en 2007, et concernant les transports dans l'Eurodistrict Trinational de Bâle, notamment les lignes entre la France et la Suisse, révèle que les autorités bâloises réfléchissent à une ligne de bus desservant le sud de Saint-Louis[43] . Mais ce projet est jugé comme étant « hypothétique » puisque la voirie actuelle de la zone concernée permet difficilement la circulation de façon cadencée d'une ligne de bus.

Distribus dans la culture

C'est sur le parking au premier plan que se situe l'arrêt fictif de la frontière de Huningue-Bâle, desservi par un bus comme celui au second plan.

Rares sont les apparitions du réseau dans la culture. Mais en 2011, des bus Distribus apparaissent à de nombreuses reprises dans le film de Lars Blumers, Mike. Ils y jouent un rôle plus ou moins important. Le personnage de Mike (qui dit ne pas aimer le bus) emprunte notamment la ligne 4 à hauteur de la frontière avec Bâle, mais également la ligne 6 à l'arrêt Les Pêcheurs situé à Rosenau. On note d'ailleurs une imperfection avec cette ligne 6 puisqu'après avoir franchi la frontière entre Saint-Louis et Bâle, Mike embarque dans un bus de la ligne 6 à la frontière entre Huningue et Bâle (située à 300 mètres de là). Or, la ligne 6 ne dessert pas la frontière. De plus, il n'existe aucun arrêt à cet endroit là.

Annexes

Bibliographie

  • André Meyer, « Saint-Louis et le « Basler Tramli » : chronique d'une idylle qui peut rebondir », dans La Brique, no 6, 2001-2002, p. 20-24 

Notes

  1. La ligne 12 est la seule de ces sept lignes à ne pas s'arrêter (régulièrement) à l'arrêt "Carrefour Central"
  2. La grande zone correspond à l'ensemble des réseaux Distribus, TNW et RVL ainsi que la ligne SNCF entre Mulhouse et Bâle SNCF
  3. La petite zone correspond à l'ensemble du réseau Distribus, les zones 10 ; 11 ; 13 ; 15 et 40 du réseau TNW et les zones 1 ; 2 ; 3 et 8 du réseau RVL
  4. En réalité, la ligne 4 rencontre 8 carrefours à feux à Saint-Louis. Mais un de ceux-ci clignote constamment au orange depuis plusieurs années
  5. Ce type d'état est également présent dans la circulation automobile suisse. Avant de devenir vert, le feu est alors rouge et orange en même temps. Sa signification est aussi de préparer le conducteur à démarrer.

Références

  1. Saint-Louis Magazine, Magazine de l'année 2010, décembre 2010 - page 13, « Distribus : toujours plus »
  2. (de) Heiner Ziegler, « Das unabhängige Basler Tram-Portal - Strecke: St. Ludwig/St-Louis (1900/1911-1957) », Tramclub Basel, 2005. Consulté le 17 juillet 2011
  3. Adieu au « Trämli » de Huningue, L'Alsace, 1961. Consulté le 13 janvier 2011
  4. (de) Heiner Ziegler, « Das unabhängige Basler Tram-Portal - Strecke: Lysbüchel - Huningue (1910-1961) », Tramclub Basel, 2005. Consulté le 13 janvier 2011
  5. Photos de la ville de St Louis en Alsace - Les transports en commun, Archives Municipales de Saint-Louis, 1958. Consulté le 17 juillet 2011
  6. Photos de la ville de St Louis en Alsace - Les transports en commun, Archives Municipales de Saint-Louis, 1958. Consulté le 17 juillet 2011
  7. Distribus, votre réseau de transports en commun de la communauté de communes des Trois Frontières, Distribus, 2003. Consulté le 18 mars 2011
  8. Transport, Distribus, 2008. Consulté le 12 février 2011
  9. a, b, c, d et e Etude d'opportunité sur la mise en place d'un système de transports à l'échelle du Pays de Saint-Louis et des Trois Frontières - 3.5.2.2 : La desserte des zones d'activité - La zone de Huningue Sud, page 58, Pays de Saint-Louis et des Trois-Frontières, 2008. Consulté le 12 février 2011
  10. Mieux ensemble, magazine intercommunal d'information, n°3 octobre 2010 - page 8, « Évoluer pour faciliter la vie des usagers - Des transports accessibles à tous »
  11. Saint-Louis Magazine, n°6 novembre 2009 - page 8, « Flash Distribus »
  12. a, b et c Saint-Louis Magazine, magazine de l'année 2009, décembre 2009 - page 14, « Transports Publics - Réalisations 2009 »
  13. (de) Das unabhängige Basler Tram-Portal - Strecke: Lysbüchel - Huningue (1910-1961) Consulté le 13 janvier 2011
  14. (de) Das unabhängige Basler Tram-Portal - Strecke: St. Ludwig/St-Louis (1900/1911-1957) Consulté le 13 janvier 2011
  15. a, b et c Philippe Willenbucher, « Etude d'opportunité sur la mise en place d'un système de transports à l'échelle du Pays de Saint-Louis et des Trois Frontières - 2.4.3 : Une fréquentation en hausse, page 28 », Pays de Saint-Louis et des Trois-Frontières, 2006. Consulté le 12 février 2011
  16. Ville et mairie de Hésingue - Les adresses utiles, Ville de Hésingue, 200?. Consulté le 15 janvier 2011
  17. Archives des publications - 14.01.2008 : MULHOUSE, via la Gare SNCF St-Louis, EuroAirport, 2008. Consulté le 15 janvier 2011
  18. Distribus - Actualités : Ligne 12 - Desserte Haut de Hésingue et Rue de Buschwiller Consulté le 8 janvier 2011
  19. B.S., « DNA.fr - Saint-Louis / Réseau Distribus - Nouveaux bus pour le 604 », Dernières Nouvelles d'Alsace, 2011. Consulté le 21 janvier 2011
  20. Transports publics : Distribus, Saint-Louis TV, 2011. Consulté le 6 mars 2011
  21. a et b Conditions Générales de Transport, Distribus, 2008. Consulté le 5 février 2011
  22. Titres de transports, tarifs, Distribus, 2008. Consulté le 12 février 2011
  23. Vous vous rendez à Bâle, Distribus, 2008. Consulté le 12 février 2011
  24. Plongez tout l'été avec le Billet Bleu, Distribus, 2011. Consulté le 14 juillet 2011
  25. Tarifs, Vialsace/Citiway S.A., 2010. Consulté le 12 février 2011
  26. Tickets - Ticket journalier (papier), Distribus, 2008. Consulté le 12 février 2011
  27. DistriPass Junior, Distribus, 2008. Consulté le 12 février 2011
  28. DistriPass Rubis, Distribus, 2008. Consulté le 12 février 2011
  29. DistriPass Adulte, Distribus, 2008. Consulté le 13 février 2011
  30. TPMR, Distribus, 2008. Consulté le 13 janvier 2011
  31. Infos billets, Distribus, 2008. Consulté le 12 février 2011
  32. DistriPass Scolaire, Distribus, 2008. Consulté le 12 février 2011
  33. TicketTriRegio, Distribus, 2010. Consulté le 12 février 2011
  34. Titres Transfrontaliers - Au 1er janvier 2010, Distribus, 2009. Consulté le 12 février 2011
  35. TicketTriRegio, Triregio, 2010. Consulté le 12 février 2011
  36. TicketTriRegio mini, Triregio, 2010. Consulté le 12 février 2011
  37. Saint-Louis Magazine, magazine de l'année 2009, décembre 2009 - page 14, « Transports Publics - Réalisations 2009 »
  38. Philippe Willenbucher, « Etude d'opportunité sur la mise en place d'un système de transports à l'échelle du Pays de Saint-Louis et des Trois Frontières - 1.5.3 : La voiture règne, page 16 », Pays de Saint-Louis et des Trois-Frontières, 2006. Consulté le 12 février 2011
  39. Detlev Juppé, « Tram 3 : La première étape franchie », L'Alsace, 2010. Consulté le 1er avril 2011
  40. Bernard Surgand, « Saint-Louis / Prolongement du tram bâlois n°3, signature de convention - Le tracé est connu », Dernières Nouvelles d'Alsace, 2010. Consulté le 1er avril 2011
  41. Mieux ensemble, magazine intercommunal d'information, n°3 octobre 2010 - page 11, « Aller toujours plus loin avec les transports publics - Pour un réseau accessible à toutes les personnes à mobilité réduite »
  42. Transports - Les projets d'amélioration du réseau, CC3F, 2008. Consulté le 14 juillet 2011
  43. La coopération transfrontalière thématique - Eurodistrict trinational de Bâle, Mission opérationelle transfrontalière, 2007. Consulté le 1er avril 2011

Articles connexes

Liens externes



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