Detroit Pistons

Detroit Pistons

Pistons de Détroit

Detroit Pistons Basketball pictogram.svg
Logo du club
Généralités
Date de fondation 1941
Couleurs Rouge, blanc et bleu
Salle The Palace of Auburn Hills
(22 076 places)
Siege Joe Dumars
Manager Joe Dumars
Entraîneur John Kuester

Les Pistons de Detroit sont une franchise de basket-ball de la NBA basée à Détroit, Michigan.

Sommaire

Historique de la franchise

De Fort Wayne à Detroit (1941-1981)

Les Fort Wayne Zollner Pistons sont fondés en 1941 à Fort Wayne (Indiana), par Fred Zollner, propriétaire d'une entreprise qui fabrique des pièces pour la General Motors. L'équipe appartient alors à la National Basketball League. À son entrée dans la Basketball Association of America (BAA) en 1948, la franchise est renommée Fort Wayne Pistons. Dès la saison suivante, Zollner engage son équipe dans le championnat NBA. Menés par George Yardley et Larry Foust, les Fort Wayne Pistons sont un club populaire qui font une double apparition aux finales NBA en 1955 et 1956, en perdant à chaque fois, respectivement face aux Syracuse Nationals et aux Philadelphia Warriors. En 1957, les Pistons déménagent vers Detroit, une ville dont la dimension est plus en accord avec les ambitions de la franchise et qui n’a plus d’équipe professionnelle depuis le départ des Gems vers Minneapolis en 1947. L'équipe est hébergée dans le Olympia Stadium et malgré de nombreuses apparitions en play-offs, les résultats restent globalement décevants tout comme l’affluence de la salle. Pour la saison 1957-1958, les Pistons engagent Dick McGuire, un meneur de jeu expérimenté de 32 ans qui vient de passer huit saisons aux New York Knicks. Il restera trois saisons comme joueur, avant d'entraîner l'équipe au début des années 1960.

En 1974, Zollner se sépare de la franchise au profit de Bill Davidson qui est toujours actuellement propriétaire. Mécontent de l'emplacement de l'équipe dans le centre ville de Detroit, Davidson la déplace dans la banlieue de Pontiac en 1978, pour jouer dans l'immense Pontiac Silverdome, stade initialement construit pour le football américain.

La construction d’une équipe qui gagne (1981-1990)

La franchise décolle finalement en 1981, lorsque, profitant du 2e choix de la draft, les Pistons sélectionne le meneur Isiah Thomas issu de l’université d’Indiana. Début 1982, Detroit acquiert le pivot Bill Laimbeer en provenance de Cleveland et l'arrière Vinnie Johnson de Seattle. Ces trois joueurs épaulés par d’autres choix de draft judicieux à l’image de Joe Dumars (18e choix en 1985) et Dennis Rodman (27e en 1986) et des joueurs de talents comme Rick Mahorn et Mark Aguirre, formeront le noyau d'une équipe qui comptera rapidement parmi les meilleures de la ligue.

De retour en play-offs en 1984 après 7 années de disette, les Pistons sont éliminés dès le premier tour par les New York Knicks malgré une farouche résistance. En 1985, Detroit rencontre les Boston Celtics, champions en titre, au deuxième tour. Battus 4 à 2, les Pistons montrent néanmoins qu’il faudra compter avec eux à l’avenir. Malheureusement, la saison 1985-86 s’achève amèrement avec une élimination dès le premier tour des play-offs face aux Atlanta Hawks de Dominique Wilkins qui ont imposé un combat physique auquel les Pistons ont été incapables de répondre. Chuck Daly, alors entraîneur, et Isiah Thomas comprennent que le seul moyen d’arriver à leurs fins dans une Conférence Est relevée et d’adopter un style de jeu plus agressif basé sur une défense de fer. Dès 1987, les Pistons, surnommés les "Bad Boys" de la ligue, récoltent les fruits de ce changement. Ils atteignent en effet pour la première fois depuis l’arrivée à Detroit la finale de Conférence. Les Pistons tiennent les champions en titre Celtics en respect à 2 manches partout au moment de se déplacer au Boston Garden pour le match 5, tournant de la série. Menant au score à quelques secondes du terme de la partie, les Pistons pensent réaliser un gros coup en récupérant un ballon perdu par les Celtics. Voulant jouer rapidement la mise en jeu, Thomas ne voit pas Chuck Daly qui lui ordonne de demander un temps mort. Malheureusement pour les Pistons, la passe du meneur est interceptée par Larry Bird qui offre à Dennis Johnson le panier de la victoire. Detroit a laissé passer sa chance et finira par s’incliner 4 à 3 dans cette série. La revanche a lieu dès la saison suivante et au même stade entre les 2 meilleures équipes de la Conférence Est. Les "Bad Boys" fidèles à leurs principes ne laissent aucune chance aux Celtics qui sont sortis en 6 manches. Pour la première fois depuis 1956, les Pistons atteignent les "NBA-Finals".

Leurs adversaires en finale se nomment Magic Johnson, Kareem Abdul-Jabbar et James Worthy qui évoluent sous le maillot des Lakers de Los Angeles, couronnés l’année précédente. Menant la série 3 à 2, les Pistons sont en mesure de remporter le premier titre de leur histoire dans un match que Thomas éclabousse de sa classe en inscrivant 25 points dans le seul troisième quart temps malgré une blessure à la cheville. Hélas, une faute peu évidente sifflée contre Bill Laimbeer dans les dernières secondes remet les Lakers dans le match qu’ils remporteront finalement 103 à 102. Privé de leur meneur pour le match décisif, les Pistons s’inclinent et laissent le trophée prendre une nouvelle fois le chemin de la Californie.

A l’orée de la saison 1988-89, les Pistons investissent le Palace d’Auburn Hills. Ils réalisent d’emblée des prouesses dans leur nouvelle salle, récoltant le meilleur bilan de la franchise avec 63 victoires. Après 2 premiers tours sans le moindre souci, les Pistons éliminent ceux qui se présentent comme leur plus sérieux rivaux à l’Est: les Chicago Bulls de Michael Jordan. La finale face aux Lakers est une formalité puisque Detroit n’a besoin que de 4 matches pour plier l’affaire. À la suite d’une saison qu’ils ont maîtrisée de bout en bout, les Pistons remportent le premier titre de leur histoire. Bien qu’aucun joueur de la franchise ne soit honoré par la ligue pour la saison régulière, Joe Dumars est élu meilleur joueur de la finale.

La saison 1989-90 se présente comme une redite de la précédente. Les Pistons réalisent une excellente saison régulière et passent les 2 premiers tours des phases finales sans encombre. Ils retrouvent également les Chicago Bulls en finale de Conférence pour ce qui restera comme une des séries les plus mémorables de l’histoire entre les ennemis jurés de l’Est. Après 7 matches disputés dans un climat très tendu, les Pistons obtiennent le droit de participer à leur 3e finale consécutive face aux Portland Trail Blazers de Clyde Drexler et Terry Porter. Alors à une manche partout, les 2 équipes se retrouvent à Portland, où les Pistons n’ont pas gagné depuis 1974, pour les 3 parties suivantes. Et pourtant, deux victoires plus tard, les Pistons arrachent la victoire sur un ultime tir à longue distance de Vinnie Johnson dans la dernière seconde du match 5. Detroit réalise le "back-to-back" en défendant victorieusement son titre, Isiah Thomas est élu meilleur joueur de la finale et Dennis Rodman meilleur défenseur de l’année.

Une décennie de transition (1990-2000)

En lice pour un triplé, les espoirs des Pistons s’évanouissent après la défaite en finale de Conférence 1991 face aux Bulls. Dans les années qui suivent, la retraite sportive ou le départ de joueurs clés vont plonger le club dans une période difficile. Chuck Daly renonce à son poste en 1993 au moment où Bill Laimbeer se retire, tous deux suivis dès l’année suivante par Isiah Thomas. Dennis Rodman, alors meilleur rebondeur de la ligue, rejoint Vinnie Johnson chez les San Antonio Spurs en 1993 pendant que John Salley s’engage avec Miami. L’année suivante c’est Mark Aguirre qui quitte Detroit pour les Clippers de Los Angeles. Abandonnée au seul Joe Dumars, l’équipe s’effondre au point de ne remporter que 20 matches au cours de la saison 1993-94.

Les résultats remontent progressivement au cours des saisons suivantes, mais des choix peu judicieux vont venir perturber la reconstruction d’une équipe compétitive. La politique de recrutement d’agents libres parmi lesquels Christian Laettner ou Cedric Ceballos, s’avère peu efficace tout comme l’échange conclu avec les Spurs entre Dennis Rodman et Sean Elliott ou la perte d’Allan Houston au profit des Knicks. De nombreux entraîneurs se succèdent sans pouvoir ramener la franchise au niveau atteint à la fin des années 1980. Malgré un Joe Dumars qui parvient à maintenir son niveau et l’éclosion de Grant Hill, toutes les aventures en phases finales se soldent par une élimination dès le premier tour.

Joe Dumars, l’homme providentiel (2000-2003)

Après une nouvelle défaite sévère au premier tour des play-offs 2000 face à Miami, le jeune retraité Joe Dumars se voit confier un post dans l’équipe dirigeante. Dès son entrée en fonction, Dumars se met les fans à dos en échangeant la star de l’équipe Grant Hill contre Chucky Atkins et Ben Wallace en provenance du Magic d’Orlando. L’équipe ne remporte que 32 victoires mais le coup de poker de Dumars porte ses fruits dès la saison suivante.

Durant l’été 2001 et après avoir remercié George Irvine, Dumars recrute Rick Carlisle, connu pour être un des meilleurs assistants de la ligue, pour lui offrir son premier poste d’entraîneur en chef. Carlisle ne déçoit pas et guide l’équipe vers le titre de la Division Centrale dès sa première saison à la tête des Pistons, récoltant au passage le titre de meilleur entraîneur de l’année. Dans la foulée, Detroit remporte face aux Toronto Raptors sa première série de play-offs depuis 1991. « Big » Ben Wallace qui mène les classements aux rebonds et aux contres est élu meilleur défenseur de la ligue, un prix qu’il recevra d’ailleurs 3 fois en 4 ans. L’ailier remplaçant Corliss Williamson se voit quant à lui décerner le prix de meilleur 6e homme. Le banc des Pistons est alors considéré comme le plus performant de la NBA pendant que Grant Hill, blessé, vit un calvaire à Orlando.

Afin de renforcer les postes arrière de l’équipe, Dumars recrute l’agent libre Chauncey Billups et échange Jerry Stackhouse contre Richard Hamilton des Washington Wizards. Tayshaun Prince est sélectionné en 22e position de la draft 2002 après une bonne carrière universitaire dans le Kentucky. Sous les ordres de Carlisle, les Pistons réalisent une seconde saison à 50 victoires et atteignent les finales de Conférence en 2003. Les Nets de Jason Kidd ne leur laissent aucune chance et bouclent la série en 4 manches sèches. Durant l'intersaison 2003, les Pistons limogent Rick Carlisle et embauchent Larry Brown désireux de quitter les Philadelphia 76ers qui, en dépit de son incroyable palmarès et de son entrée au Hall of Fame, n'a jamais remporté le titre NBA.

La dynastie Pistons (Depuis 2003)

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Une montée en puissance progressive

L’arrivée de Rasheed Wallace en février 2004 constitue le dernier mouvement destiné à créer une équipe capable d’aller chercher le titre. Les Pistons terminent la saison avec 54 victoires et éliminent les Bucks au premier tour. Au second tour, c'est face aux Nets que se retrouvent les Pistons. Le test est de choix face aux doubles champions de conférence en titre, et la série tient toutes ses promesses. Les 2 premiers matchs sont pour Detroit qui limitent même New Jersey à 56 points dans le premier match ! De retour à domicile, les Nets répondent et égalisent à 2-2. Le match 5 est fleuve (3 prolongations) et les Pistons s'inclinent. Detroit s'impose dans le match 6 et tout ce joue alors lors d'un match 7 maitrisé de bout en bout : Les Pistons sont à nouveau en finale de conférence et ont surtout démontrés à leurs derniers concurrents au titre leur force sur le plan mental.

La finale de Conférence est l’occasion de retrouver Rick Carlisle sur le banc des Indiana Pacers. La série est adaptée au style Pistons avec de la défense à outrance. Ils mènent 3-2 après avoir gagner à Indiana dans le match 5. Se présente donc lors du 6e match une occasion superbe pour Detroit d'atteindre les finales après 14 ans d'attente. Menés de 5 points à l'amorce du dernier quart-temps après avoir été menés quasiment tout le match, les Pistons sont comme très souvent dans cette finale supérieurs à leurs adversaires dans les moments décisifs. Ils passent devant et gagne 69-65. Les Pistons remportent la série en 6 matches et s’octroient le droit de disputer les finales NBA pour la première fois depuis 1990.

Les Finales 2004 : Suprenants mais dominateurs

La finale 2004 oppose les Detroit Pistons aux Los Angeles Lakers, comme en 1989 l'année du premier titre de l'histoire de la franchise. Les spécialistes sont quasi-unanimes : les Lakers remporteront ces Finales. Los Angeles possèdent autour du duo Bryant-O'Neal, deux autres All-Star en la personne de Gary Payton et Karl Malone et plusieurs role-players complétant l'experience des 3 titres de 2000, 2001 et 2002.

Lors du premier match à LA, les Pistons suivent parfaitement le plan de jeu et démontrent une suprenante supériorité en deuxième période puis empochent une victoire méritée 87-75.Durant le 2e match, toujours à Los Angeles, les Lakers apportent peu à peu une réponse : Bryant produit un super matchet le rookie Luke Walton endosse le rôle du joueur de complément se révélant, ils contribuent grandement à l'équipe et les Pistons sont défaits en prolongation après avoir mené de 3 points à 10 secondes de la fin. Une défaite évitable mais les Pistons rentrent à Detroit pour les matchs 3, 4 et 5 avec l'avantage du terrain.

Pour le plus grand bonheur des fans, les Lakers retombent dans leurs travers du match 1 et se font littéralement corriger 88-68. Les Pistons sont dominateurs : les arrières sont adroits, les Wallaces font la loi à l'interieur, le public est ravi et la fete se prolonge naturellement lors du match 4 malgré un léger sursaut d'orgeuil des Lakers dans les trois premiers quart-temps (88-80). Avec un avantage de 3-1 (jamais remonté dans l'histoire des finales), les Pistons ont toutes les chances d'empocher le titre mais le match 5 est la seule chance d'être sacré devant le public du Palace d'Auburn Hills (ce qui ne fut pas le cas en 1989 et 1990). Dans le courant du 3e quart-temps, la victoire des Pistons ne fait quasiment plus aucun doute dans un match de rêve, Detroit s'impose 100-87. Les Pistons sont champions en réalisant une des plus grandes performances de l'histoire des finales et l'effectif parait paré à regner sur la conférence Est et la Ligue dans les années à venir.

La saison 2005 : objectif back-to-back

Bien qu’ils se soient séparés de solides remplaçants à l’intersaison (Mehmet Okur, Mike James et Corliss Williamson), les Pistons se présentent naturellement comme un sérieux prétendant au titre 2005. La franchise réalise un bon début de saison vite terni par un évènement peu glorieux. Le 19 novembre 2004, les Pistons reçoivent les Pacers dans un match qui met aux prises 2 des équipes les plus rugueuses de la ligue. Les Pacers sont sur le point de s’imposer quand Ron Artest commet une faute grossière sur Ben Wallace. Une explication musclée s’ensuit avant qu’un gobelet en plastique ne soit envoyé des tribunes vers Artest. Ce dernier, fou furieux, se rue dans les gradins suivi par Stephen Jackson et Jermaine O'Neal, entraînant une bagarre générale entre joueurs et spectateurs. Le match ne reprendra pas et Artest sera suspendu pour le reste de la saison en tant qu’instigateur de ce que les journalistes appelleront le « basket-brawl » (brawl signifiant bagarre en anglais). La plupart des autres joueurs impliqués recevront également des sanctions disciplinaires sous forme de suspensions temporaires (30 matches pour Jackson, 15 pour O’Neal du côté des Pacers et 6 matches pour Wallace notamment).

Les playoffs et finales 2005 : défaite avec les honneurs

Les Pistons terminent la saison régulière sur le même bilan que l’année précédente (54-28) avant de retrouver les Pacers au deuxième tour des play-offs. Detroit est mené 2-1 mais n’a besoin que de 6 rencontres pour s’ouvrir le chemin d’une 3e finale de Conférence consécutive. Etape suivante : Miami la nouvelle force en présence à l'Est. Menés 3 à 2 par le Heat, les Pistons réussissent l’exploit de remporter les 2 derniers matches de la série dont le 7e décisif sur le parquet des Floridiens, en l’absence, il est vrai, de Dwyane Wade lors du 6e match notamment (il jouera le 7e sous infiltrations).

La finale met aux prises les 2 derniers champions NBA : les Pistons et les Spurs de San Antonio, emmenés par Tim Duncan et Manu Ginobili. Chaque franchise gagne aisément ses 2 premiers matches à domicile. Le match 5 est probablement le plus grand match des Finales dans les années 2000 : les deux équipes se tiennent à très peu de points durant la totalité de la rencontre. Robert Horry multiplie les actions d'éclat pour les Spurs notamment derrière la ligne à 3 points pour ramener sans cesse son équipe jusqu'à asséner le coup de grâce à 5 secondes environ de la fin du match par un shoot à 3 points assassin [1]. Dans la même position qu’en finale de Conférence, les Pistons réussissent à remporter le match 6 au Texas grâce à une grande performance de Rasheed Wallace notamment. Pour la première fois depuis 1994, le titre NBA doit être décerné au terme d’une 7e manche décisive. 57 partout à l'amorce du 4e quart-temps, les Pistons gèrent moins bien les possessions décisives et sont peu à peu condamnés à laisser leur titre aux Spurs.

Le Palace of Auburn Hills en février 2006 pour un match contre les Memphis Grizzlies

Beaucoup d’observateurs mettent cette défaite en finale sur le compte de problèmes extra sportifs liés à la fois aux incidents de novembre 2004 et aux soucis de santé de Larry Brown. En effet, suite à une lourde opération de la hanche, l’entraîneur a raté une bonne partie de la saison 2004-05. Ne présentant pas toutes les garanties pour la saison à venir et s’étant brouillé avec le propriétaire de la franchise en faisant état de son intention de changer d’air, Brown obtient la résiliation de son contrat et s’engage avec les Knicks.

2006, saison régulière record pour les Pistons sous Saunders

Les Pistons recrutent alors Flip Saunders qui vient de passer 10 ans à la tête des Minnesota Timberwolves. Le seul mouvement d’importance à l’intersaison est l’arrivée de Maurice Evans en provenance des Sacramento Kings. En février 2006, les Pistons échangent Darko Milicic et Carlos Arroyo contre Kelvin Cato et un futur premier tour de draft avant de signer Tony Delk libéré par les Atlanta Hawks. Après 4 mois tonitruants laissant croire les Pistons capables de rendre le meilleur bilan de l’histoire de la ligue, des difficultés en mars les font légèrement rentrer dans le rang. À la fin de la saison, Detroit qui s’appuie sur un 5 majeur solide dont 4 joueurs ont participé au All-Star Game, domine la NBA avec 64 victoires pour 18 défaites. Ils battent ainsi le précédent record de franchise qui était de 63 victoires. Les Pistons partent favoris pour la course au titre de la saison 2005-2006.

Série de désillusions en Finales de Conférence (2006-2008)

Playoffs 2006 : dépassés par le Miami Heat

Le premier tour des playoffs face aux modestes Bucks n'est qu'une simple formalité les Pistons remportent la série 4-1. L'adversaire suivant, les Cleveland Cavaliers de LeBron James seront beaucoup plus difficile à battre. Les Pistons seront même mené 3-2, mais au bord de l'élimination dans le match 6 à Cleveland, Billups et ses partenaires retrouvent leur jeu et gagnent la série 4-3 en corrigeant les Cavs 79 à 61 lors du dernier match. La finale de conférence face aux Miami Heat du duo Wade et O'Neal est un remake de la saison passée que les Pistons avaient remportée 4-3 face à un Wade affaibli. Le Heat est déterminé à effacer la douloureuse défaite de la saison passée et dès le premier match de la série les Floridiens imposent le tempo en prenant l'avantage du terrain sur le parquet des Pistons (91-86). Tout au long de cette série les Pistons démontrent les faiblesses qui les empecheront de passer en finale de 2006 à 2008 : l'équipe perd son jeu de domination peu à peu et n'est meilleure que lorsqu'elle est dos au mur comme lors des matchs 2 et 5. Le 6e match sonne le glas des espoirs des joueurs du Michigan où le Heat élimine sans souci les finalistes 2004 et 2005 (98-74).

Playoffs 2007 : Terassés par James et les Cavs

Durant la saison 2006-07, malgré la perte de Ben Wallace parti durant l'intersaison en agent libre chez la franchise rivale des Chicago Bulls, les Pistons ont enregistré le meilleur bilan de la Conférence Est à 53-29. L'équipe a amélioré sensiblement suivant l'acquisition de Chris Webber en janvier. Avec Webber, ils ont gagné 32 des derniers 46 matches. Dans le premier tour des playoffs, ils ont défait les Orlando Magic dans une série facile, 4-0. Au deuxième tour, ils battent les Chicago Bulls 4-2.

Les Pistons ont avancé aux finale de conférence Est face aux Cavaliers déjà accrocheurs la saison passée en demi-finale (victoire 4-3 des Pistons). Detroit prend un avantage de 2-0 qui paraît alors définitif, les erreurs commises l'année précédente notamment face à ces mêmes Cavaliers puis aux Heat paraissent loin et les matchs 3 et 4 à Cleveland sont une occasion de le prouver. Mais les matchs 3 et 4 sont remportées de haute lutte par les Cavaliers. Le match 5 est terrible pour les Pistons battus après 2 prolongations et surtout humiliés par un Lebron James intenable qui marqua les 25 derniers points de son équipe. Les Cavs continuent sur leur lancée et s'impose pour la quatrième fois consécutive pour avancer en finale.

Playoffs 2008 : Insuffisants face aux Celtics

Lors de l'inter-saison 2007, les Pistons ont résignés leur meneur de jeu et capitaine de l'équipe, Chauncey Billups et un de leurs pivot, Antonio McDyess.

Les Pistons ont également fait l'acquisition de deux meneurs de jeu, Rodney Stuckey et Arron Afflalo, lors de la draft 2007.

Dans la saison 2007-2008, les Pistons ont gagné le meilleur bilan de la division centrale avec 59 victoires pour 23 défaites. Seul les Boston Celtics ont fait mieux avec 66 victoires-16 défaites.

Lors des Playoffs 2008, les Pistons montrent des difficultés plutôt que prévu face aux jeunes Sixers dès le premier tour qui seront finalement écartés 4-2. En demi-finale de conférence, Billups se blesse légèrement et l'équipe se concentre davantage pour se qualifier sans problème 4-1.

6eme Finale de Conférence consécutive et un nouvel adversaire de taille pour la suprématie à l'Est : les Celtics et son "Big Three" (Paul Pierce, Kevin Garnett, Ray Allen) fraichement constitué lors de l'intersaison 2007. Pour la première fois depuis longtemps, les Pistons abordent une série en étant considérés comme outsiders. Detroit remporte brillamment le match 2 au Garden pour egaliser à 1-1 et récupérer l'avantge du terrain. Mais la suite est inéluctable : les Celtics sont supérieurs aux Pistons qui comme toujours depuis 2006 n'a pas les ressources mentales nécessaires. Le match 6 en est l'archétype : dos au mur, les Pistons mènent de 10 points à 8 minutes du terme. Devant une foule médusée, les joueurs s'abandonnent à une fin de match chaotique et laissent les Celtics fêter leur accès aux Finales.

2008-09: l'arrivée d'Iverson

Pour beaucoup, 2008 est la défaite de trop pour la génération née en 2003. Le sentiment de gâchis est grand : les Pistons ont beau être l'équipe la plus régulière depuis les Lakers des années 1980, ces mêmes Lakers empochèrent 4 titres alors que les Pistons n'ont eu cesse de décliner depuis le sacre de 2004. Contrairement aux années précédentes la situation paraît préoccupante du fait de la qualité relative déclinante de l'effectif due à l'age et une concurrence de plus en plus féroce à l'Est après les mouvements des inter-saison 2007 et 2008.

Durant cet inter-saison, Flip Saunders est logiquement remercié. Il est remplacé par Michael Curry. Detroit compte s'appuyer sur les revelations des Drafts précédentes (Affalo, Stuckey, Johnson).

En novembre 2008, alors que la saison vient de débuter, le meneur de jeu Chauncey Billups est envoyé aux Denver Nuggets en échange de l' arrière Allen Iverson.

Palmarès

Effectif actuel

Detroit Pistons
Effectif actuel
Pivot 38 Drapeau des États-Unis Kwame Brown (Glynn Academy HS, Géorgie) 10 mars 1982
Meneur 12 Drapeau des États-Unis Will Bynum (Georgia Tech) 4 janvier 1983
Arrière / Ailier 32 Drapeau des États-Unis Richard Hamilton (Connecticut) 14 février 1978
Ailier fort 54 Drapeau des États-Unis Jason Maxiell (Cincinnati) 18 février 1983
Ailier 22 Drapeau des États-Unis Tayshaun Prince (Kentucky) 28 février 1980
Meneur 3 Drapeau des États-Unis Rodney Stuckey (Eastern Washington) 21 avril 1986
Pivot 6 Drapeau des États-Unis Ben Wallace (Virginia Union) 10 septembre 1974
Ailier 31 Drapeau des États-Unis Charlie Villanueva (Connecticut) 24 aout 1984
Arrière 7 Drapeau des États-Unis Ben Gordon (Connecticut) 4 avril 1983
Pivot 9 Drapeau des États-Unis Chris Wilcox (Maryland) 3 septembre 1982
Ailier 5 Drapeau des États-Unis Austin Daye (R) (Gonzaga) 5 juin 1988
Ailier 35 Drapeau des États-Unis Dajuan Summers (R) (Georgetown) 24 janvier 1988
Ailier 33 Italie Jonas Jerebeko (R) (Angelico Biella) 2 mars 1987
Meneur 13 Drapeau des États-Unis Deron Washington (R) (Virginia Tech) 12 décembre 1985
(C)=Capitaine (AL)=Agent libre (R)=Rookie

Maillots retirés


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