Daniel Gluckstein

Daniel Gluckstein, né le 3 mars 1953 à Paris, est un homme politique trotskyste français. Secrétaire national du Parti des travailleurs de 1991 à 2008, il est aujourd'hui l'un des quatre secrétaires nationaux du Parti ouvrier indépendant et coordinateur de l'Entente internationale des travailleurs et des peuples.

Marié, il est le père de 3 enfants. Après des études d'histoire et de lettres, il a été professeur d'histoire dans un lycée professionnel. Il est actuellement permanent salarié par son parti.

Parcours

Les parents de Daniel Gluckstein étaient des juifs polonais, militants du Bund, le parti juif révolutionnaire ; son père était tailleur dans le ghetto de Lodz^[1]. Sa mère fit la connaissance de Solange Najman, la mère de Maurice Najman, au camp de Bergen-Belsen ^[1].

En 1968, Gluckstein adhère à la Jeunesse communiste révolutionnaire (JCR), puis à la LCR.

• 1979 : il participe à la création de la Ligue communiste internationaliste (LCI), après avoir rejoint à la fin des années 1970 une tendance (la TLT, Tendance léniniste-trotskyste animée par Christian Leucate, regroupant plusieurs centaines de membres) qui se fera exclure de la LCR (puis rejoindra l’OCI, d'obédience lambertiste, en 1980).
• 1991 : il est élu secrétaire national du Parti des travailleurs (PT, lambertiste) lors de sa fondation (parti qui, en 1992, se prononce pour le « non » au référendum sur le traité de Maastricht).
• 1994 : aux élections européennes, il est à la tête d'une liste pour l'Europe des travailleurs et de la démocratie, contre l'UE de Maastricht, qui obtiendra 0,43 % des voix.
• 1997 : il est candidat aux élections législatives à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Il obtient 0,87% des voix.
• 1998 : il initie avec 40 autres militants, dont particulièrement des responsables de divers courants internes du Parti communiste français, dont Jean-Jacques Karman et Rémy Auchedé, et du Mouvement des citoyens de Chevènement le « Comité national pour l'abrogation du traité de Maastricht ».
• 2002 : il est candidat du Parti des travailleurs à l'élection présidentielle, et remporte 0,47 % des suffrages, ce qui fait de lui le dernier des 16 candidats présents à ce premier tour.
• Dès le 20 septembre 2003 : il appelle avec divers élus dont Gérard Schivardi à la victoire du non au référendum sur le traité constitutionnel de l'Union européenne par la création d'un comité ad hoc.
• 2007 : il est directeur de campagne de Gérard Schivardi, « candidat de maires », à l'élection présidentielle.
• 2008 : lors du congrès fondateur du Parti ouvrier indépendant (POI) (dans lequel s'est autodissout le PT), il devient un des quatre secrétaires nationaux de ce parti (avec Claude Jenet, Gérard Schivardi et Jean Markun).

Ouvrages

• Qui dirige ? Personne on s'en charge nous-mêmes (1987), à propos de la grève de 1986 contre la réforme Devaquet
• La Sécu, elle est à nous (1996)
• Lutte des classes et mondialisation (1999)
• Itinéraires (2003, avec Pierre Lambert)

Notes et références

1. ↑ ^{a et b} Christophe Nick, Les Trotskistes, Fayard, 2002, p. 32-33

Liens internes

• Pierre Boussel

Liens externes

• (fr) Site du Parti ouvrier indépendant
• (fr) [1]