Cryptes de Lieberkuhn

Cryptes de Lieberkühn

Glandes de l'intestin de l'homme.

Les cryptes de Lieberkühn (ou glandes intestinales) sont des glandes exocrines tubuleuses droites de l'épithélium de l'intestin grêle et du côlon. Elles doivent leur nom à l'anatomiste allemand du XVIII^e siècle Johann Nathanael Lieberkühn. Elle secrètent divers enzymes, comme la sucrase et la maltase. Le cancer colorectal survient par suite d'une prolifération incontrôlée des cryptes de Lieberkühn.

Ces glandes sont composées de trois types cellulaire : les entérocytes, les cellules de Paneth et les cellules progénitrices.

- Les entérocytes ( ou cellules absorbantes ) : Ces cellules ont pour rôle d'absorber les lipides, glucides ou autres produits venant de la dégradation des aliments. Des enzymes sont localisées dans leur membrane plasmique apicale ou dans les mailles du glycocalix se situant sur leur face externe.Elles sont reconnaissables par leurs nombreuses microvillositées à leur pôle apical.

- Les cellules de Paneth : Elles se situent au fond des cryptes et ont une forme pyramidale. Elles possèdent les caractéristiques des cellules sécrétrices ( R.E.G très développé en position basale, appareil de Golgi très développé en position supranucléaire et de nombreux grains de sécrétion en posiotion apicale). Elles sécrètent des enzymes à activité anti-microbienne.

- Cellules progénitrices : Elles sont situées dans le tier inférieur des cryptes et regroupées en zone germinative. Ces cellules à division lente donnent des cellules transitoires à division rapide qui migrent vers le haut pour donner soit des entérocytes ou des cellules calciformes. Elles peuvent aussi migrer vers le bas pour donner des cellules de Paneth.

Références

• Marcello Malpighi, De structura glandularum conglobatarum consimiliumque partium epistolae (Londres 1689, Leyde 1690).
• J. K. Brunner, Glandula duodeni, seu pancreas secundarium detectum (1715), Francfort et Heidelberg.
• J. N. Lieberkühn, Dissertatio de fabrica et actione villorum intestinorum tenuium hominis (1745), Leyde, C. & G. J. Wishof.
• Cours de biologie cellulaire de L'Université Paul Sabatier.

Liens externes

• Illustration sur le site de trinity.edu
• Illustration sur le site de kumc.edu
• Illustration sur le site de uokhsc.edu

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