Abu Ubayda Ben Al-Jarrah

Abu Ubayda Ben Al-Jarrah

Abu Ubayda ben al-Jarrah

Abû `Ubayda ibn al-Jarrâh[1] de son vrai nom `Âmir ben `Abd Allah[2] est un compagnon du prophète Mahomet (581-639).

C'est l'un des dix musulmans à qui Mahomet a donné l'assurance qu'ils iraient au paradis. Il a tué son père au cours d'une bataille alors que ce dernier était dans les rangs des polythéistes. Il a commandé les armées musulmanes pendant la conquête de la Syrie.

Sommaire

Biographie

Pendant la vie de Mahomet

Abû `Ubayda est né en 581. Il fait partie d'une famille de marchands du clan des Quraychites à La Mecque. En 611, Mahomet commençait à prêcher l'islam à La Mecque. Il commençait à convertir ses proches. Abû `Ubayda s'est converti peu après Abû Bakr, en même temps qu'`Omar[3] ce qui en fait l'un des tout premiers musulmans. Personne d'autre dans sa famille ne se convertit. Il était en butte aux vexations de tous.

Abû `Ubayda a fait partie de la centaine de nouveaux convertis à l'islam contraints à l'exil en Éthiopie (Abyssinie) (615). Les Quraychites opposants à l'islam envoyèrent une ambassade auprès du roi d'Ethiopie pour qu'il expulse les réfugiés. Le Négus[4] refusa d'expulser les réfugiés et repoussa les cadeaux offerts par les quraychites. Au contraire les Négus invita les musulmans à venir comparer les mérites du christianisme et de l'islam..

Pendant cette période Mahomet resté à La Mecque a subi toutes sortes de pressions. C'est là que Tabari situe le fameux épisode des « versets sataniques[5] ». Quelques-uns uns des exilés, dont Abû Bakr, revinrent alors à La Mecque mais la plupart n'ont rejoint Mahomet qu'après la conquête de Khaybar en 629 après l'hégire.

Bataille de Badr

L'événement raconté ici et qui se serait déroulé pendant la bataille de Badr en 624, n'est cité ni dans Tabari, La Chronique (Volume II) ni dans William Muir, The Life of Mahomet.

« Une des plus grandes épreuves auxquelles il a dû faire face s'est déroulée lors de la bataille de Badr. Il fut si crucial qu'il dépasse la compréhension humaine. Hazrat[6] `Ubaida bin Al-Jarrah avançait au milieu du champ de bataille taillant son chemin. Les gens couraient ici et là au hasard. Chaque fois il se dirigeait vers un homme à cheval, ses gens lui faisaient un passage, mais c'était le seul homme auquel il voulait s'affronter et essayer d'attaquer.. Quand Hazrat Abu `Ubaida bin Al-Jarrah se rendit compte que cette personne était son père il fut abasourdi et choqué. Hazrat `Ubaida bin Al-Jarrah fut obligé de l'attaquer et il fut retiré de la surface de la terre. Rien n'était impossible pour de telle personnes dans l'islam, rien ne pouvait les empêcher de croire en l'unité de Dieu et en son bienaimé Messager Mahomet[7] »
Article détaillé : Bataille de Badr.

Bataille d'`Uhud

Au cours de la bataille de `Uhud en 625, Mahomet a reçu un coup sur sabre, est tombé de cheval et n'a pas pu se relever à cause de ses blessures et du poids de sa cuirasse. Il est même passé pour mort aux yeux de quelques-uns. Le blessé fut mis à l'abri. La nouvelle de sa survie se répandit dans les rangs de l'armée musulmane ravivant l'ardeur des combattants. Une fois mis à l'abri, le premier soin des compagnons de Mahomet fut de lui retirer son casque. Deux de ses anneaux étaient tellement incarnés dans sa joue, qu'Abû `Ubayda al-Jarrâh dut les extraire avec sa bouche et perdit deux dents dans l'opération. Le sang gicla des blessures du prophète, `Alî apporta de l'eau mais Mahomet ne put que se rincer la bouche. Il prit le casque de Kab et rejoignit les combattants.[8]

Article détaillé : Bataille de `Uhud .

Jusqu'à la prise de La Mecque

En 627, Abû `Ubayda al-Jarrâh a participé à la bataille du fossé puis au massacre des Banu Qurayza.

En 628, Il a participé au traité d'Hudaybiya et en a été un des témoins[9]. La même année il a participé à l'expédition de Khaybar.

Après la bataille de Mu'ta

La bataille de Mu'ta a eu lieu en septembre 629[10]. Ce fut le premier affrontement entre les musulmans et l'empire byzantin. Mahomet était resté à Médine et la bataille fut un désastre pour les musulmans. Au cours de cette bataille, Khâlid ibn al-Walîd, qui était fraîchement converti à l'islam, permit aux musulmans de sauver la face. Cela lui a valu le titre de « sabre dégainé de Dieu[11] »

Le prestige de Mahomet a beaucoup souffert de ce revers. Des rumeurs s'étaient répandues de concentration de tribus hostiles. `Amru ben al-`Âs qui n'était encore qu'un nouveau converti se vit confier le commandement de 300 hommes et 30 chevaux pour aller au devant de ces tribus. Le choix d'`Amru pour cette mission a été dicté par son habileté mais surtout à cause de ses liens avec ces tribus. Après cinq jours de marche `Amru installa son campement près de la source appelée Salasil non loin de la frontière avec la Syrie. Le nombre d'ennemis rassemblés dans les environs lui faisait craindre de n'être qu'un faible objectif pour eux. Mahomet accepta alors d'envoyer 200 hommes supplémentaires sous le commandement d'Abû `Ubayda. Ayant rejoint `Amru, Abû `Ubayda voulut prendre le commandement mais `Amru refusa et Abû `Ubayda s'inclina. Avec cette force nouvelle `Amru traversa les territoires des tribus adverses recevant au passage leur serment d'allégeance. `Amru put revenir à Médine avec le sentiment du devoir accompli bien qu'il n'eut pas l'occasion de combattre[12]

L'expédition « des feuilles » ou « du poisson »

En novembre 629[13], Mahomet a donné à Abû `Ubayda al-Jarrâh le commandement d'une expédition contre les Banû Juhayn[14] qui vivaient au bord de la mer. Les musulmans se sont perdus et vinrent à manquer de vivres. Au début ils se contentaient de sucer des dattes mais quand elles vinrent à manquer à leur tour il en furent réduits à secouer les arbres pour en mâcher les feuilles. Dieu vint au secours des égarés en faisant s'échouer un poisson si énorme que les musulmans purent s'en nourrir pendant plusieurs jours. Puis ce fut la chair d'un animal nommé `anbar qui a nourri tout le monde pendant quinze jours. Enfin il se nourrirent des chameaux et rentrèrent à Médine sans avoir combattu[15].

Mort de Mahomet

A la mort du prophète (632) Abû `Ubayda fut brièvement l'un des candidats proposés au titre de calife avec `Omar, `Alî et Abû Bakr qui fut finalement choisi[16]

Règne d'Abû Bakr

En 634, Abû `Ubayda s'est dirigé vers la Syrie à la tête d'une armée de renforts faites de volontaires récemment arrivés à Médine. Cette armée d'invasion qui allait bientôt compter 24 000 hommes, était formée de tribus bédouines choisissant leur chef. Elle était formée de quatre corps d'armée. Abu `Ubayda commandait l'un d'eux. L'empereur de Byzance, faute de finances n'avait pas pu verser les subsides habituels aux tribus arabes chargées de protéger ses frontières. L'entrée en Syrie des troupes musulmanes a été facilitée. Les populations syriennes sont restées spectatrices de l'invasion musulmane.

Abû Bakr avait assigné une province à chacun de ses généraux : Abu `Ubayda avait reçu la province d'Homs (Hims). Yazid ben Abî Sufyan reçus Damas. `Amru ben al-`Âs la Palestine (Filistin). La Jordanie (Urdun) revenait à Churahbil ben Hasana. Se voyant devant une armée de 150 à 200 000 hommes les quatre généraux écrivirent à Abû Bakr qui demanda à Khâlid ibn al-Walîd de venir à leur aide. Kâlid pris la tête des opérations et massa les troupes musulmanes sur les rives de la rivière Yarmuk.

Article détaillé : Bataille de Yarmuk.

Règne d'`Omar

Dès sa prise de fonction le Calife `Omar qui avait fait des reproches et s'était opposé à Khâlid ibn al-Walîd pendant le califat d'Abû Bakr, changea de chef des armées, remplaçant le vainqueur de la bataille du Yarmouk, par Abû `Ubayda ben al-Jarrâh qui conserva Khâlid à son côté.

Prise de Damas

Les armées byzantines étaient à Damas et à Émèse (Homs) où l'empereur Héraclius se tenait en retrait. Le siège de Damas dura plusieurs mois (deux ou six selon les versions). Des machines de guerre y ont été utilisées pour envoyer des projectiles sur les habitants. Damas finit par se rendre en livrant la moitié de ses richesses aux troupes musulmanes (janvier 635 ou septembre 635[17]). L'empereur byzantin se replia à Antioche (Antakya). En 637 Abû `Ubayda prend Baysan, Tibériade et Fahil. Le sud de la Syrie est ainsi complètement sous le contrôle des musulmans.

Conquête des villes de Syrie

Abû `Ubayda reçut l'ordre de s'emparer d'Émèse (Homs). Les Byzantins renforcèrent les fortifications et une armée menée par Héraclius se déplaça d'Antioche (Antakya en Turquie) à Édesse (Urfa en Turquie) pour venir en aide à Émèse si nécessaire. Le siège d'Émèse commença en hiver. C'est un tremblement de terre qui vint en aide aux musulmans en écroulant une partie des fortifications.

Il restait deux villes à prendre : Chalcis (Hâdir Qinnasrîn ou al-`Iss en Syrie) et Césarée (Césarée en Palestine). Chalcis étant la plus proche elle fut conquise en premier [18] (636).

Seconde bataille d'Émèse

Pendant toute la 17me année de l'hégire (638), il n'y eut pas de campagne de conquêtes car les arabes étaient occupés à la construction de Koufa. Une partie des chrétiens habitants de l'Irak s'étaient dirigés vers Émèse pour y rejoindre les Byzantins. Il y eut une armée de plus de cent mille hommes sous les murs d'Émèse. Aussitôt Abû `Ubayda appela des renforts. Yazîd ben Abî Sufyân vint de Damas Mu`âwîya ben Abî Sufyân vint de Césarée et Khâlid ben Walîd resta à Chalcis à réunir une armée en attendant les renforts venant d'Irak. Khâlid ben Walîd arriva enfin et il conseilla à Abû `Ubayda de tenter une sortie. Une bataille de quatre jours s'engagea. Trois mille byzantins furent faits prisonniers. Trois jours après cette bataille l'Armée d'Irak arriva enfin[19].

Mort d'Abû `Ubayda

Une épidémie de peste ravagea la Syrie et en particulier le bourg d'Emmaüs
`Omar qui se dirigeait vers cette région de Syrie, fut informé de cette épidémie. Après avoir consulté différents compagnons, il décida de rebrousser chemin vers Médine. Abû Ubayda lui dit alors : « Fuis-tu le destin écrit par Dieu ? » `Omar répondit : « Oui, nous fuyons le destin écrit par Dieu pour partir vers le destin écrit par Dieu. Regarde : si tes chameaux se rendaient dans une vallée qui a deux collines et que tu les menais paître dans la colline fertile, tu le ferais par le destin écrit par Dieu. Et si tu les menais paître dans la colline sèche, tu le ferais aussi par le destin écrit par Dieu[20] »

Cette épidémie fit cependant deux victimes importantes : Abû `Ubayda et Yazîd ben Abî Sufyân (639)[21].

Remarque

Abu Obeida al-Jarrah, est le nom pris par l'un des chefs de la force favorable au Hamas, qui accuse le Fatah de servir les intérêts israéliens, et dit que les attaques israéliennes sur leurs bases sont une déclaration de guerre.

Notes

  1. arabe : abū ʿubayda ben al-jarrāḥ, أبو عبيدة بن الجراح
  2. arabe : ʿāmir ben ʿabd allāh, عامر بن عبد الله
  3. (en) William Muir, The Life of Mahomet. Volume II, Chapter IV, p. 109.
  4. Négus ou Nejâchî, (arabe : najāšī, نجاشي, négus ; roi) titre de l'empereur d'Ethiopie.
  5. Tabarî, La Chronique (Volume II, Mohammed, sceau des prophètes), Actes-Sud (ISBN 2-7427-3318-3), p. 90-91
  6. Hazrat mot persan : ḥaẓrat, حضرت , ‘'saint. En Iran on ajoute ce mot devant le nom de toute personne décédée que l'on révère du point de vue religieux, équivalent au mot saint. Ce mot souligne ici le caractère hagiographique du récit.
  7. Inter-Islam Hazrat Abu `Ubaida ibn al-Jarrâh bin al Jarrah
  8. Cette épisode est raconté par William Muir, The Life of Mahomet. Volume III, Chapter XIV, The Battle of Ohod Shawwal A.H. III. January, A.D. 625. Ætat 56. p. 174, n'est pas dans Tabarî
  9. William Muir, The Life of Mahomet. Volume IV, Chapter XIX, Pilgrimage to Al Hodeibia. Dzul Cada, A.H. VI. March, A.D. 628. p. 34, note 2
  10. jumada al-awwal 8 A.H.
  11. arabe : sayf allah al-maslul, سيف الله المسلول
  12. William Muir, The Life of Mahomet. Volume III, Chapter XIV, The Battle of Ohod Shawwal A.H. III. January, A.D. 625. Ætat 56. p. 174,
  13. rajab 8 A.H.
  14. Tabarî, ibidem, p. 266
  15. Tabarî, ibidem, p. 266-267 et William Muir, ibidem, Chapter XXIII, Battle of Muta, and other Events in the first Eight Months of A.H. VIII A.D. 629. Ætat 61., p. 104,
  16. Tabarî, ibidem, pp. 350-351
  17. Tabari, ibidem p. 124, Tabari hésite entre les deux dates, mais semble préférer la seconde.
  18. Tabari, ibidem p. 159-160
  19. Tabari, ibidem p. 174-175
  20. (en) Sahih Bukhari Volume 7, Livre 71, N°625
  21. Tabarî, La Chronique (Volume II, `Omar fils de Khattâb), Actes-Sud (ISBN 2-7427-3318-3), p. 180

Voir aussi

Articles connexes

Liens et documents externes

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Abû `Ubayda ibn al-Jarrah ».
  • Tabari, La Chronique (Volume II), Actes-Sud (ISBN 2-7427-3318-3)
  • (en) (ar) Prominent Companions
  • (en) William Muir, The Life of Mahomet. Volume II, Chapter IV, Extension of Islam and Early Converts, from the assumption by Mahomet of the prophetical office to the date of the first Emigration to Abyssinia
  • (en) William Muir, The Life of Mahomet. Volume III, Chapter XIV, The Battle of Ohod Shawwal A.H. III. January, A.D. 625. Ætat 56.
  • (en) William Muir, The Life of Mahomet. Volume IV, Chapter XXIII, Battle of Muta, and other Events in the first Eight Months of A.H. VIII A.D. 629. Ætat 61.
  • (en) William Muir, The Caliphate, its rise, decline and fall Chapter I, 11 A.H., Death of Mahomet, Election of Abu Bekr, 'Omar, 'Ali, Abu 'Obeida
  • Dictionnaire historique de l'islam, Janine et Dominique Sourdel, Éd. PUF, (ISBN 978-2-130-54536-1)
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