Abdul Haris Nasution

Abdul Haris Nasution
Nasution en 1951

Abdul Haris Nasution né à Kotanopan, Sumatra Nord le 3 décembre 1918 et mort à Jakarta le 3 septembre 2000 est un militaire indonésien qui occupa, à deux reprises, le poste de chef d'état major de l'armée de terre indonésienne. Il était le seul des sept généraux à avoir échappé à un enlèvement lors de ce que le régime de Soeharto a baptisé "Mouvement du 30 septembre".

Sommaire

Jeunesse

Nasution est né sur l'île de Sumatra le 3 décembre 1918, d'un père agriculteur, actif au sein du Sarekat Islam. Évoquant ses souvenirs d'enfance, Nasution rappelle qu'il prit rapidement goût à la lecture[1].

À la fin de ses études secondaires[réf. souhaitée] en 1935, Nasution pensait initialement s'orienter vers une carrière d'enseignant. Diplômé d'une école d'enseignement en 1938, il travailla à plusieurs reprises comme professeur à Bengkulu et Palembang. En 1942, il se tourna vers une carrière militaire en entrant dans une académie militaire[réf. souhaitée] du gouvernement colonial néerlandais à Bandung, Java Ouest. Peu de temps après le Japon envahissait et occupait l'Indonésie. Durant cette période, Nasution resta à Bandung et occupa un poste de fonctionnaire.

Lutte pour l'indépendance de l'Indonésie

Commandant de la division Siliwangi

Après la Déclaration d'indépendance de Soekarno et Hatta le 17 aout 1945, Nasution rejoignit la toute jeune Tentara Keamanan Rakyat ou "armée de sécurité populaire", (TKR) et se voit confier le commandement régional de la Division Siliwangi, chargée de la sécurité à Java Ouest en mai 1946.

À ce poste, Nasution développa la théorie de ce qui deviendra par la suite la doctrine de défense de l'armée indonésienne[2],[3].

En janvier 1948 les gouvernements indonésien et néerlandais signent l'accord du Renville. Par cet accord, les Indonésiens reconnaissent que les territoires occupés par les troupes néerlandaises appartiennent aux Pays-Bas[citation nécessaire]. Comme Java Ouest fait partie de ces territoires, Nasution est obligé de déplacer la Division Siliwangi à Java Centrale.

Commandant adjoint du général Sudirman

L'année 1948 verra également Nasution être promu commandant adjoint de l'armée de sécurité populaire. Malgré son grade de colonel, cette nomination faisait de Nasution le personnage le plus puissant de la TKR, juste derrière son commandant en chef, le populaire général Sudirman. En avril, il assista ce dernier dans la réorganisation structurelle des troupes. En juin, lors d'une réunion des commandants, sa suggestion d'adopter une tactique de guérilla contre les néerlandais fut approuvée.

Même s'il n'était pas le commandant de la TKR, Nasution acquit de l'expérience sur les tâches de commandant des forces armées en septembre 1948 lors de l'affaire de Madiun. Au cours de l'année, l'ancien Premier ministre Amir Sjarifuddin s'était aligné sur Musso du Parti communiste indonésien (PKI).

Lorsque la nouvelle de l'incident arriva au quartier général de la TKR à Yogyakarta, alors capitale de la République, les officiers de haut rang se réunirent. Sudirman était désireux d'éviter la violence et souhaitait que des négociations soient menées. Sudirman chargea alors un certain lieutenant-colonel Soeharto, de négocier un accord avec les communistes. Après s'être rendu sur place, Soeharto revint auprès de Nasution et Sudirman et leur rapporta que tout semblait paisible. Nasution ne crut pas ce rapport et Sudirman étant souffrant, c'est lui qui reçut le commandement[4]. Nasution choisit alors la répression, envoyant des troupes poursuivre les communistes et réprimer le soulèvement.

Le 30 septembre Madiun était reprise par les troupes républicaines de la division Siliwangi. Des milliers de cadres du parti furent exécutés et 36 000 membres furent emprisonnés. Parmi ceux exécutés, plusieurs dirigeants notamment Musso, tué le 31 octobre, prétendument alors qu'il tentait de s'échapper de prison. D'autres dirigeant du PKI comme D. N. Aidit partirent en exil en Chine.

Le 19 novembre 1948, les Néerlandais lancèrent une attaque victorieuse sur Yogyakarta et l'occupèrent. Nasution, ainsi que d'autres Commandants et leurs troupes, firent retraite dans la campagne afin de mener une tactique de guérilla. Le Président Soekarno et le Vice-Président Mohammad Hatta capturé par les Néerlandais, un "gouvernement d'urgence de la République d'Indonésie" (Pemerintah Darurat Republik Indonesia ou PDRI) fut établi à Sumatra. Au sein de ce gouvernement intérimaire, Nasution occupa le poste de commandant militaire et territorial de Java.

Malgré la situation critique de 1948, l'offensive générale du 1er mars 1949 menée par le sultan Hamengkubuwana IX incita les soldats à poursuivre la résistance à travers toute l'Indonésie[réf. souhaitée] et incita les Nations unies à faire pression sur les Pays-Bas afin qu'ils reconnaissent l'indépendance indonésienne. Les troupes néerlandaises cessèrent finalement le combat en juillet et en décembre les autorités reconnaissaient l'indépendance de l'Indonésie. Lorsque le PDRI remit ses pouvoirs à Soekarno et Hatta, Nasution reprit sa position de Commandant adjoint à Sudirman.

1er poste de Chef d'état major de l'armée et l'Affaire du 17 octobre

En 1950, Nasution est nommé au poste de Chef d'état major de l'armée, en compagnie de TB Simatupang, en remplacement de Sudirman, et Commandant l'ABRI, Angkatan Bersenjata Republik Indonesia, nouvellement constituée.

En 1952, Nasution et Simatupang décident de mener une politique de restructuration et de réorganisation de l'ABRI. Selon cette politique, Nasution et Simatupang espéraient créer une armée numériquement plus faible, mais une armée dont on attendait qu'elle soit plus moderne et professionnelle[5]. Mais le clivage des intérêts ne tarda pas à se manifester. Nasution et Simatupang, qui avaient tous deux été entrainés par le gouvernement colonial néerlandais souhaitaient renvoyer les soldats entrainés par les japonais et intégrer davantage de soldats issus de la même filière. Les troupes qui avaient été entrainées par les Japonais, emmenées par Bambang Supeno, commencèrent à protester contre cette politique.

Dans la mise en œuvre de cette politique, Nasution et Simatupang avaient le soutien du Premier ministre Wilopo et du Ministre de la défense Hamengkubuwono IX. Cependant, Supeno travailla à obtenir du soutien parmi les membres des partis d'opposition du Conseil représentatif du peuple (DPR). Les membres du DPR commencèrent à manifester leur désaccord sur la restructuration de l'ABRI. Nasution et Simatupang étaient mécontents d'assister à ce qu'ils voyaient comme une ingérence des civils dans les affaires militaires.

Le 17 octobre 1952, Nasution et Simatupang mobilisèrent leurs troupes dans une démonstration de force. Protestant contre une intervention civile dans les affaires militaires, les troupes de Nasution et de Simatupang encerclèrent le palais présidentiel, les tourelles de leurs chars pointés en direction de celui-ci. Ils demandèrent à Soekarno de dissoudre le DPR. Pour cette démonstration, Nasution and Simatupang avaient aussi mobilisé des protestataires civils. Soekarno sortit du Palais Présidentie et, en n'utilisant que ses célèbres talents oratoires, réussit à convaincre tant les soldats que les civils à s'en retourner. Ce fut la défaite de Nasution et Simatupang.

Nasution et Simatupang furent par la suite interrogés par le Procureur général[réf. souhaitée] Suprapto. En décembre 1952, ils perdirent tous les deux leur poste au sein de l'ABRI et furent rayés de l'armée.

Principes de la guérilla

Pendant la période où il n'était par le chef du personnel de l'armée, Nasution écrivit un livre titré Fundamentals of Guerilla Warfare (Principes de la guérilla). Ce livre est fondé sur l'expérience personnelle de Nasution, concernant le combat et l'organisation de guérilla, acquise durant de la guerre d'indépendance indonésienne. Originellement publié en 1953, il deviendra l'un des livres sur la tactique de guérilla les plus étudiés avec les travaux de Mao Zedong sur le même sujet.

2e poste de Chef d'état major de l'armée et amplification du pouvoir de l'armée

Le 27 octobre 1955, après trois ans d'exil, Nasution fut à nouveau nommé au poste de Chef d'état major de l'armée qu'il avait déjà occupé précédemment.

Nasution commença immédiatement son travail sur la structure de l'armée en adoptant une triple approche[6].Sa première mesure fut d'instaurer un système de tour de service. De cette façon les officiers pouvaient être stationnés partout dans le pays et gagner en expérience. Cette approche devait également permettre de former des officiers plus professionnels et de diminuer le sentiment d'attachement personnel de ceux-ci à l'égard de leur région ou province d'origine. La deuxième mesure de Nasution fut de centraliser l'entrainement militaire. Toutes les méthodes d'entrainement des recrues devaient être uniformes au lieu d'être laissées à la discrétion des commandants régionaux. La troisième et plus importante mesure fut d'accroitre l'influence et le pouvoir de l'armée qui pourrait alors s'auto-gérer et ne plus dépendre des décisions prises par les civils. Nasution n'eut aucun problème pour appliquer les deux premières mesures, mais il dut attendre pour mettre en œuvre la dernière.
En 1957, Le Président Soekarno avait commencé à introduire le concept de "démocratie dirigée" dans sa rhétorique, en réponse à son désenchantement vis-à-vis de la "démocratie libérale" que l'Indonésie avait adoptée depuis novembre 1945. En cela, il trouva un point d'accord avec Nasution et l'armée, qui n'avaient pas oublié l'ingérence, en 1952, du parlement dans ce qu'ils considéraient être « les affaires de l'armée ». Le 14 mars 1957, après avoir reçu la démission du Premier Ministre Ali Sastroadmijojo et de son gouvernement, Soekarno déclara l'État d'urgence.

Non seulement ce geste marqua la fin de la limite au rôle cérémoniel assignée à la fonction présidentielle, mais il augmenta aussi l'influence et la puissance de l'armée, répondant aux espoirs de Nasution. Selon cet accord, les commandants régionaux acquirent le pouvoir de s'immiscer dans les affaires civiles, telles que l'économie et les questions administratives[7]. Sous l'injonction de Soekarno lui-même, l'armée commença également à prendre un rôle politique, certains de ses membres occupant notamment des postes de ministres au sein du gouvernement, de gouverneurs de province et même de représentants au DPR. En décembre 1957, Nasution alla plus loin et augmenta le rôle de l'Armée en ordonnant aux officiers de s'emparer des compagnies néerlandaises récemment nationalisées. En plus d'augmenter le rôle de l'armée, cette action était aussi planifiée pour stopper l'influence du pouvoir grandissant du PKI.

En 1958, Nasution prononça un discours célèbre qui allait devenir la base de la « Dwinfugsi », doctrine adopté pendant l'ère Soeharto par l'ABRI. S'exprimant à Magelang, Java Centrale, Nasution déclara que l'ABRI devait adopter une voie moyenne dans son approche de la nation. Selon Nasution, l'ABRI ne devait pas être placé sous le contrôle des civils. Dans le même temps elle ne devait pas non plus dominer la nation, au point que le régime devienne une Dictature militaire[8].

La rébellion du Gouvernement Révolutionnaire de la République d'Indonésie (PRRI)

À la fin 1956, des Commandants régionaux de Sumatra demandèrent plus d'autonomie dans les provinces. Devant le refus du gouvernement central de faire droit à leurs revendications[réf. souhaitée], ils se soulevèrent et au début de 1957, ils avaient pris par la force le contrôle du gouvernement à Sumatra. Le 15 février 1958, le Lieutenant-colonel Ahmad Hussein proclame l'établissement du Pemerintah Revolusioner Republik Indonesia ou PRRI, poussant le gouvernement central de Jakarta à déployer des troupes.

En tant que Chef d'état major, Nasution sera impliqué dans la mobilisation des moyens à destination de Sumatra. Cependant, ce sera son adjoint en second, le Colonel Ahmad Yani qui se rendra célèbre en matant les insurgés.

Retour à la Constitution de 1945

Le 5 juillet 1959, Soekarno promulga un décret stipulant que l'Indonésie serait à nouveau régie par la constitution de 1945. Le système de la démocratie libérale devait disparaître, Soekarno devenant chef de gouvernement tout en conservant le rôle de chef de l'État. Nasution fut quant à lui nommé ministre de la Défense et de la Sécurité dans le gouvernement de Soekarno, restant néanmoins chef d'état-major de l'armée.

Ère de la "Démocratie dirigée"

Face à la corruption dans l'Armée

Depuis 1956, Nasution tentait de juguler la corruption au sein de l'Armée. Mais le retour à la Constitution de 1945, semblait avoir renouvelé sa détermination à ce sujet. Selon lui, l'Armée devait être un exemple pour le reste de la société. Peu de temps après le décret du 5 juillet, Nasution envoya le brigadier général Sungkono afin d'enquêter sur les magouilles financières du Kodam IV/Diponegoro et de celle de son commandant, le colonel Soeharto.

Les résultats obtenus par Sungkono révélèrent que, durant son affectation en tant que Commandant régional, Soeharto avait mis en place des fondations destinées à aider les habitants locaux. Cependant, ces fondations étaient financées par des prélèvements (au lieu de dons) auprès des industries de production et de services. Soeharto était aussi impliqué dans du troc illégal. Il avait avait notamment troqué du sucre contre du riz avec la Thaïlande.

Nasution souhaitait prendre des mesures contre Soeharto et a effectivement envisagé son expulsion de l'Armée. Cependant, Gatot Subroto, le Chef d'état major adjoint de l'Armée intervint[9]. Gatot avait pris Soeharto sous son aile lorsqu'il était commandant du Kodam IV/Diponegoro et avait pu remarquer ses talents. Gatot demanda à Nasution de ne pas expulser Soeharto parce que ses talents étaient de ceux qui pourraient être utilisés ultérieurement. Nasution suivit le conseil de Gatot. Il se contenta de le relever de son commandement et de le sanctionner en l'envoyant à l'école militaire de l'état-major de l'armée de terre (Sekolah Staf Komando Angkatan Darat ou SESKOAD).

La Nouvelle-Guinée occidentale

Au cours de la lutte pour l'indépendance, Soekarno a toujours considéré que la Nouvelle-Guinée occidentale, qu'il appelait "Irian", faisait partie intégrante de l'Indonésie. Lorsque les Pays-Bas reconnurent finalement l'indépendance de l'Indonésie, la Nouvelle-Guinée occidentale demeura, elle, une colonie néerlandaise. Soekarno ne s'avoua pas vaincu et continua de faire pression, notamment aux Nations unies et lors de la Conférence de Bandung où les nations présentes promirent de soutenir la demande de l'Indonésie, pour que cette entité soit politiquement rattachée à l'Indonésie. Les hollandais continuèrent de se montrer inflxibles. En 1960, Soekarno perdit patience. En juillet, il réunit ses plus proches conseillers, y compris Nasution et il fut décidé que l'Indonésie affronterait les Pays-Bas à propos de la souveraineté sur la Nouvelle-Guinée occidentale.

Au cours de la préparation de cette campagne, Nasution se tourne vers Soeharto, qui en novembre 1960, termine sa formation au Seskoad. Soeharto, alors brigadier général, fut chargé par Nasution de créer une force stratégique, qui se tiendrait en réserve, se tenant prête à être appelé a tout instant}}. Soeharto was placed in charge of this taskforce et en mars 1961, une "réserve générale de l'armée de terre" (Cadangan Umum Angkatan Darat ou CADUAD) fut créée, et Soeharto nommé à sa tête[10]. En 1963, la CADUAD change son nom en KOSTRAD (Komando Strategis Angkatan Darat ou "commandement des réserves stratégiques de l'armée de terre").

Au début de 1962, Nasution et Yani étaient les commandants suprêmes de la soi-disant Libération de l'Irian Occcidental, avec Soharto stationné en Indonésie orientale, comme Commandant sur le terrain.

Rivalité avec le PKI et division avec Yani

À cette période, Soekarno commençait à voir le PKI, et non plus l'armée, comme son allié politique principal. Bien qu'il ait fixé l'Indonésie en position de non-aligné au cours de la Guerre froide, le soutien apporté par les États-Unis à l'insurrection du PRRI incita Soekarno à adopter une position anti-américaine. Ainsi, il trouva auprès du PKI un allié naturel. Pour le PKI, une alliance avec Soekarno ne constituait qu'un supplément à leur dynamique politiquepuisque leur influence continuait de s'accroitre dans la poitique indonésienne. En avril 1962, Soekarno forma un nouveau gouvernement, Le dirigeant du PKI, DN Aidit et le vice-Président Njoto furent nommés Ministres.

Nasution se méfiait de l'influence du PKI sur Soekarno et en retour, Soekarno savait que Nasution n'appréciait pas l'influence du PKI et agissait en sorte de fragiliser son pouvoir. En juillet 1962, Soekarno réorganisa la structure de l'ABRI. Le statut des chefs des forces armées serait alors réévalués de "Chief of Staff" à "Commander". En tant que "commanders", les chefs des forces armées disposeraient de plus de pouvoir et relèveraient uniquement de Soekarno en temps que Commandant suprême de l'ABRI. Pour assister Soekarno dans cette fonction, il y aurait un chef d'état major de l'ABRI. Soekarno D2SIGNA Nasution à ce poste[11] et nomma Yani comme Commandant de l'Armée. Ce faisant, Soekarno réduisit les pouvoirs de Nasution car le Chef d'état major de l'ABRI n'était chargé que des problèmes administratifs et n'avait aucune compétence concernant la gestion des troupes.

Désormais démuni de pouvoirs, Nasution commença à réfléchir sur les autres moyens de faire cesser la progression du PKI. Le moment propice se présenta en mai 1963, à la session générale des l'Assemblée délibérative du peuple (MPRS). Au cours de la session plénière, Nasution disposait du Parti national indonésien (PNI) de Soekarno, de même que la présence des membres de l'armée pour soutenir la motion que soit institué Président à vie[12]. Le raisonnement sous-jacent était que Soekarno devenu Président à vie, il n'y aurait plus d'élections, et que sans élections, le PKI ne pourrait prendre le pouvoir, quelle que soit l'influence qu'il parviendrait à s'octroyer dans le futur. La motion fut adoptée et Soekarno devint Président à vie.

Nasution commença rapidement à montrer de l'hostilité envers Yani. Nasution et Yani étaient tous deux anti-communistes. Mais leur attitude face à Soekarno était différente. Nasution était critique vis-à-vis du soutien apporté par Soekarno au PKI. Alors que Yani, un « loyaliste » adopta une position plus modérée. Nasution critiqua l'attitude de Yani et l'entente entre les deux officiers cessa. Pour aggraver davantage le problème, Yani commença à remplacer certains Commandants Régionaux proches de Nasution par d'autres de son choix.

Le 13 janvier 1965, une délégation d'officiers représentant Nasution et Yani se rencontra pour une tentative de réconciliation entre les deux officiers. La rencontre ne réussit pas dans sa tentative d'écarter Yani de Soekarno. Mais ils s'accordèrent pour organiser des réunions durant lesquelles les militaires pourraient s'entretenir du climat politique et du rôle de l'Armée en politique.

L'année s'avançant, un curieux document fut découvert. dénommé Document Gilchrist. Il mentionne notamment "nos amis militaires locaux", et la suspicion se porta immédiatement sur l'armée de tenter un coup d'État. Bien que Yani fut prompt à démentir ces allégations, le PKI lança une campagne de dénigrement, affirmant que le conseil des généraux projetaient de renverser le Président. Comme officirs les plus anciens de l'Armée, Nasution et Yani furent impliqués comme ayant pris part à ce complot.

G30S et transition vers l'Ordre Nouveau

Tentative d'enlèvement

On the morning of 1st October 1965, troops calling themselves the 30th September Movement (G30S) made their move to kidnap 7 anti-Communist Army officers including Nasution[13].That morning, Nasution's wife heard the doors in the house being forced open. Curious to see what it was, Mrs. Nasution got out of bed to check. Opening the door, she saw a soldier with his gun raised ready to shoot. Mrs. Nasution quickly closed the door and told Nasution to get away. Nasution wanted to take a look himself and when he opened the door, the soldier shot at him. Nasution narrowly avoided the shot and closed the door as Mrs. Nasution pushed him out of the bedroom window to escape. Nasution escaped to the house of the Iraqi ambassador, who happened to be his neighbor and hid in the garden.

The Nasution household was in chaos as the G30S troops began looking all over the house for Nasution. In the confusion that ensued, Nasution's daughter and sister were shot by a soldier. Nasution's sister would recover while his daughter, Ade Irma Suryani was fatally wounded. At the end, the soldiers left only after detaining First Lieutenant Pierre Tendean who was Nasution's adjutant. Tendean had been mistaken for Nasution in the darkness and was kidnapped.

Nasution continued hiding in the garden of his neighbor until 6 AM when he returned to his house with a broken ankle. Nasution then asked his adjutants to be taken to the Ministry of Defense and Security because he thought it would be saver there. He was then taken in a car, with Nasution crouching on the floor of the car to the Ministry. Nasution then sent a message to Suharto at the Kostrad headquarters, telling him that he was alive and safe. After knowing that Suharto was taking Command of the Army, Nasution then ordered him to take measures such as finding out information on the whereabouts of the President, contacting Navy Commander RE Martadinata, Marine Corps Commander Hartono as well as the Chief of Police Sucipto Judodiharjo, and secure Jakarta by closing off all roads leading up to it[14]. The Air Force was excluded because its Commander Omar Dhani was suspected of being a G30S Sympathizer. Suharto immediately integrated these orders into his plan to secure the city.

At around 2 PM, after the G30S Movement announced the formation of a Revolutionary Council, Nasution sent another order to Suharto, Martadinata and Judodiharjo. In the order, Nasution said that he was convinced that Sukarno had been kidnapped and taken to the G30S headquarters in Halim. He therefore ordered ABRI to free the President, restore security to Jakarta, and most importantly, appointed Suharto to head the operations[15]. Just as Suharto began working however, a message came from Sukarno at Halim. Sukarno had decided to appoint Major General Pranoto Reksosamudra to the position of Army Commander and now wanted Pranoto to come see him. Suharto did not allow Pranoto to go but he knew that Sukarno would not give up in trying to summon Pranoto. To strengthen his bargaining position, Suharto asked Nasution to come to the Kostrad Headquarters.

Nasution arrived at the Kostrad headquarters at around 6 PM, just as Suharto began sending Sarwo Edhie Wibowo's troops to began securing Jakarta from the G30S Movement. There, Nasution finally received first aid for his broken ankle. Once Jakarta was safely secured, Martadinata came to the Kostrad headquarters with a copy of the Presidential Decree which appointed Pranoto his position. After seeing the Decree, Suharto invited Martadinata and Nasution into a room to discuss the situation.

Nasution asked Martadinata how the President came to appoint Pranoto. Martadinata replied that during the afternoon he, Judodiharjo, and Dhani had attended a meeting with Sukarno at Halim to decide who should become the Army Commander now that Yani had died. The meeting had decided that Pranoto should become Army Commander. Nasution said that the Sukarno's appointment could not be accepted as the appointment came when Suharto had begun with the operations[16].Nasution also added that he will be backing Suharto's decision to not let Pranoto go to Halim. Nasution and Suharto then invited Pranoto in and convinced him to delay accepting his appointment as Army Commander until after Suharto finished putting down the attempted coup d'etat.

With Sarwo Edhie's troops, Jakarta was quickly secured. Suharto then turned his attention to Halim and began making preparations to attack the Air Base. To assist him, Nasution ordered the Navy and the Police to assist Suharto in putting down the G30S Movement. To the Air Force, Nasution issued an order saying that they will not be charged with insubordination if they refuse to obey Dhani's orders. By 6 AM on 2nd October, Halim was overtaken and the G30S Movement was officially put down.

Occasion manquée

Bien que Soeharto ait été l'homme de l'heur le 1er octobre, nombre d'autres officiers de l'Armée continuaient de se soumettre à l'autorité de Nasution et avaient espéré qu'il prendrait effectivement le contrôle de la situation. Cependant, Nasution semblait indecis et lentement mais sûrement les soutiens commencèrent à s'en démarquer.

Peut-être que la raison en était qu'il éprouvait toujours à juste titre un profond chagrin pour sa fille, Ade Irma, qui mourut le 6 octobre.

Dans les premières semaines qui suivirent le G30S, Nasution fut celui qui fit constamment pression sur Soekarno afin que Soeharto soit nommé Commandant de l'armée de terre[réf. souhaitée]. Soekarno, qui, après le 1er octobre souhaitait garder Pranoto, avait initialement nommé Soeharto simplement Commandant du Kopkamtib, mais à la suite des pressions constantes exercées par Nasution, il fut finalement convaincu et le 14 octobre 1965, nomma Soeharto Commandant de l'armée de terre.

Une opportunité en or se présenta à Nasution en décembre 1965 lors de discussions évoquant sa nomination à la vice-présidence pour assister Soekarno en ces temps troublés[17]. Nasution n'en profita pas et choisit de ne rien faire. Soeharto, dont l'ascendant politique allait croissant, prit l'initiative au début 1966 en déclarant que rien ne nécessitait d'attribuer la vice-présidence restée vacante.

Le 24 février 1966, Nasution perdit son poste de Ministre de la Défense et de la Sécurité au cours d'un remaniemment ministèriel. Le poste de Chef d'état major de l'ABRI fut également supprimé.

A ce stade, les espoirs de voir Nasution faire quelque chose s'étaient éteints, puisque les officiers de l'Armée et les mouvements étudiants avaient rallié Suharto. Néanmoins, il continua d'être une figure respectée puisque de nombreux officiers lui rendirent visite dans les jours qui ont précédé la tenue du Supersemar. En fait, alors que Soeharto était sur le point de se rendre au quartier général du Kostrad pour y attendre la remise du Supersemar, il appela Nasution pour lui demander sa bénédiction. Son épouse le fit au nom de son mari absent.

Le sens politique de Nasution semble lui être revenu après que Soeharto a reçu le Supersemar. Il fut sans doute le premier à réaliser que le Supersemar donnait non seulement à Suharto les pouvoirs d'eception, mais également lui accordait le contrôle exécutif. Le 12 mars 1966, après que Soeharto eut interdit le PKI, Nasution lui suggéra de former un gouvernement d'urgences[18]. Soeharto, encore prudent à propos de ce qu'il pouvait faire ou ne pas faire de ses nouveaux pouvoirs répondit que la formation du gouvernement était du ressort du Président. Nasution encouragea Soeharto, lui promettant son soutien absolu. Mais Soeharto ne répondit pas et la conversation se termina abruptement.

Président de la MPRS

Grâce à ses nouveaux pouvoirs, Soeharto commança à purger le gouvernement de ce qu'il percevait être une influence communiste. Après l'arrestation de 15 membres du cabinet ministèriel le 18 mars 1966, Suharto se préoccupa du MPRS, excluant les membres considérés comme des sympathisants communistes et les remplaçant par d'autres membres plus proche de la cause des militaires. Au cours de la purge, la MPRS perdit également son président, Chaerul Saleh et il n'y avait aucune nécessité de remplacer le poste vacant.

Nasution fut choisit par une majorité écrasante issue de toutes les factions du MPRS, comme candidat au poste de Président de cette assemblée. Cependant, celui-ci attendit que Soeharto soutienne sa nomination avant de l'accepter.

Le 20 juin, la session plénière du MPRS de 1966 s'ouvrit. Nasution fixa le Supersemar comme priorité à la liste de l'agenda en pénétrant dans le Hall de l'Assemblée avec la version authentique du document. Le jour suivant, le 21 juin, le MPRS ratifia le Supersemar, rendant illégal son abrogation par Soekarno. Le 22 juin, Soekarno prononça, devant l'assemblée, un discours intitulé Nawaksara (neuf points). Nasution et les autres membres du MPRS, qui avaient espéré for Sukarno's account of G30S were disappointed. Mais ne fut mentionné à propos du G30S. Instead, Sukarno seemed to give an account about his appointment to the Life Presidency, his plan of work as President, and how the constitution works in practice. Le MPRS devait refuser de ratifier ce discours.

Pendant les deux semaines qui suivirent, Nasution présida un session plénière du MPRS très active. Sous son autorité, le MPRS pris des mesures tel que le bannissement du Marxisme-Léninisme, l'abrogation de Présidence à vie de Soekarno, et ordonna que des élections législatives soit tenues by July 1968. Le MPRS accru également les pouvoirs détenus par Soeharto en l'enjoigant officiellement de former un nouveau gouvernement. Un amendement constitutionnel fut également adopté stipulant qu'au cas ou le Président serait dans l'impossibilité de remplir ses fonctions, il serait remplacé par le détenteur du Supersemar et non par le Vice Président.

Dans le courant de 1966, Sukarno était de plus en plus sur le défensive et sa popularite a son plus bas niveau. Soeharto, sachant la victoire politique proche, joua le rôle du javanais poli lui tenant constamment des propos rassurants et le défendant contre ses détracteurs. Les autres généraux tels que Nasution ne furent pas aussi indulgent, as the year drew to a close, Nasution déclara que Soekarno devait être tenu responsable pour la sinistre situation dans laquelle le gouvernement avait laissé l'Indonésie. Nasution demanda également que Soekarno soit poursuivi en justice.

Le 10 janvier 1967, Nasution et le MPRS se réunirent à nouveau alors que Soekarno soumettait son rapport (il donna toutefois pas lecture en personne sous forme de discours) dont on esperait qu'il évoquerait finalement la question du G30S. intitulé Nawaksara Supplementary, the report spoke about Sukarno's insistence of calling G30S the 1st October Movement (Gestok). À propos du G30S, Sukarno déclara que le PKI avait fait une grosse erreur le matin du 1 octobre mais ajouta également que les événement etaient dû à la sournoiserie des néo-colonialistes. Dans une pique subtile à destiantion de Nasution, Soekarno ajouta que s'il devait être blamé pour le G30S, le Ministre de la Défense et de la Sécurité de l'époque devait l'être aussi pour ne pas avoir vu le G30S arrivé, ni sut l'arrêté avant qu'il ne se produise[19].The report was once again rejected by the MPRS.

En février 1967, the DPR called for an MPRS Special Session en mars to dismiss Sukarno as President with Suharto. Soekarno semblait résigné to his faith, transférant officiellement le contrôle gouvernemental des affaires courantes à Soeharto le 22 février 1967 and requiring him only to report if necessary. Finalement le 12 mars 1967, Soekarno was officially removed from power by the MPRS. Nasution then swore Soeharto into office as the Acting President.

Un an plus tard, 27 mars 1968, Nasution présida à l'élection de Soeharto and inauguration as full President.

Durant l'Ordre Nouveau

Détérioration des relations Soeharto et chute

Malgré l'aide dispensée par Nasution dans son ascension vers le pouvoir, Soeharto perçut celui-ci comme un rival et commença immédiatement à œuvrer à sa destitution. En 1969, Nasution fut interdit de parole au Seskoad et à l'AKABRI[réf. souhaitée][20]. En 1971, Nasution fut soudainement déchargé de ses obligations service , à l'âge de 53 ans, et deux ans avant l'âge prévu de la retraite, 55 ans. Nasution perdit également son siège de Président du MPR, en 1972, remplacé par Idham Chalid, élu par les représentants issus des Législatives de 1971.

La chute brutale de Nasution se vit attribué le surnom de Gelandangan Politik (Clochardisation Politique).

Opposition au régime de l'Ordre Nouveau

Once he fell out of power, Nasution developed into a political opponent of the New Order Regime.

By the late 70's Suharto's regime had turned from popular to authoritarian and corrupt. At this time many voices began to openly speak out and criticize the regime. After the 1977 Legislative Elections, in which there was alleged electoral fraud by Suharto's Golkar Party, Nasution said that there was a crisis in leadership in the New Order.

En juillet 1978, en compagnie de l'ancien Vice-Président Hatta, Nasution fonda la Yayasan Lembaga Kesadaran Berkonstitusi ou (YLKB), Institut pour la Conscience Constitutionnelle. Le gouvernement réagit rapidement et interdit la première réunion de l'organisation en janvier 1979. Nasution et la YLKB ne baissèrent pas les bras et en aout 1979 s'arrangèrent pour organiser un meeting dans lequel les membres du DPR members furent admis. De manière significative, des membres de l'ABRI assistèrent à la réunion. Au cours de celle-ci, Nasution critiqua l'Ordre Nouveau, l'accusant de ne n'appliquer totalementni le Pancasila ni la Constitution de 1945[21]. Suharto did not take the criticism lightly. Le 27 mars 1980, lors d'un rassemblement de l'ABRI, Soeharto déclara dans un discoursin a speech said that ABRI members should be ready to defend their seats in DPR and that they should align themselves with forces that are for Pancasila and the 1945 Constitution such as Golkar. Suharto followed this up with another speech on 16th April 1980, on the occasion of Kopassus' anniversary. In the speech, Suharto denied allegations of corruption and claimed that if he has to, he will kidnap MPR members if it will prevent the MPR from having the 2/3 majority required to change the constitution.

Nasution décida alors que l'opposition au régime devait constituer un geste fort. Il rassembla des éléments de l'ABRI mécontents du régime Soeharto tel l'ancien gouverneur de Jakarta, Ali Sadikin, l'ancien chef de la police, Hugeng Imam Santoso, et l'ancien Vice-Chef d'etat major de l'armée de terre Yasin. Les anciens Premier Ministre Mohammed Natsir et Burhanuddin Harahap de même que le dirigeant du PDRI Syarifuddin Prawiranegara les rejoignirent. Accompagné de nombreux autres grands noms de la critique du gouvernement, ils signèrent une pétition qui devait être connue sous le nom de Petisi 50 (la pétition des cinquante). Ainsi désignée car elle comportait cinquante signataires.

La pétition fut signé le 5 mai 1980 et remise au DPR le 13 mai 1980. Elle appelait Soeharto à cesser d'interprêter le Pancasila pour parvenir à ses fins et l'ABRI à rester neutre et non à favoriser le Golkar. Le DPR, particulièrement les membres du Partai Persatuan Pembangunan (PPP) et ceux du Partai Demokrasi Indonesia took the petition seriously and asked Suharto to respond on the issue. Soeharto répondit dans ses discours du 27 mars 1980 et du 16 avril 1980 was a sufficient enough response. Suharto ajouta added if there was any problem, the DPR can motion for a special investigation. Here the PPP and PDI members stopped, knowing that their motion will be beaten by Golkar's dominance.

Pour les signataires de la pétition tel que Nasution, Soeharto imposa des interdictions de voyage and made business dealings difficult so that the petition signatories would have a hard time making a living.

Réconciliation

Au début des années 1990, Soeharto commença à adopter une politique d'ouverture et l'application des mesures de rétorsion vis-à-vis des signataires de la Petisi 50 se relâcha. En juin 1993,lors d'un séjour hospitalier, he was visited by the Army's top brass. Nasution reçut la visite de BJ Habibie, alors Ministre de la technologie de Soeharto. Habibie invita alors Nasution et les autres signataires à visiter le chantier et l'usine aéronautique qui avait été placé sous sa tutelle. Le gouvernement affirma également que bien qu’une interdiction de voyager visait les signataires de la pétition des 50, ces restrictions ne s'appliquaient pas à Nasution. For his part, Nasution denied criticizing the Government, preferring to call it a "difference in opinion".

Finalement, en juillet 1993, Soeharto invita Nasution au Palais Présidentiel pour une réunion. Celle-ci fut suivie d'une autre rencontre le 18 aout 1993, après la célébration du jour anniversaire de l'indépendance du pays[22].On ne parla pas de politique, mais il était clair que les deux hommes but it was clear that both men were keen to reconcile their differences. Dans une entretien datant de 1995, Nasution encouragea l'Indonésie to go through a reconciliation process so that the Nation can be united under the leadership Suharto.

Le 5 octobre 1997, à l'occasion de l'anniversaire de l'ABRI, Nasution se vit délivré le grade honoraire de Jenderal Besar. Une distinction qu'il partage seulement avec Soeharto et Sudirman.

Mort

Nasution died on 5 septembre 2000 after suffering a stroke and going into a coma.

Famille

Nasution was married to Johanna Sunarti, with whom he had two daughters.

Divers

Umar Wirahadikusumah served as Nasution's adjutant from 1946-1947

Bibliographie

  • Fundamentals of Guerrilla Warfare. New York: Praeger, 1965
  • C.L.M. Penders and Ulf Sundhaussen, Abdul Haris Nasution: a political biography (St. Lucia; New York: University of Queensland Press, 1985)

Notes et références

  1. (id) Abdul Haris Nasution, Tempo. Consulté le 4 novembre 2006
  2. (en) Robert Cribb, « Military strategy in the Indonesian revolution: Nasution's concept of "Total People’s War" in theory and practice », dans War & Society, no 19 no. 2, octobre 2001, p. 143-154 
  3. (id) Abdul Haris Nasution, Tempo. Consulté le 4th November 2006
  4. (en) (en) Robert Elson, Suharto: A Political Biography, The Press Syndicate of the University of Cambridge, 2001 (ISBN ISBN 978-0-521-77326-3), p. 26 
  5. (id) Bambang Sujatmoko, « Dwifungsi Di Tiga Zaman », Gatra. Mis en ligne le 8 mars 1997, consulté le 11 février 2008
  6. (en) (en) Robert Elson, Suharto: A Political Biography, The Press Syndicate of the University of Cambridge, 2001 (ISBN 0-521-77326-1), p. 57-58 
  7. (en) (en) Robert Elson, Suharto: A Political Biography, The Press Syndicate of the University of Cambridge, 2001 (ISBN 0-521-77326-1), p. 61 
  8. (id) Priyono B. Sumbogo, « Jalan Tengah », Gatra, 8 mars 1997. Consulté le 4 novembre 2006
  9. (en) (en) Robert Elson, Suharto: A Political Biography, The Press Syndicate of the University of Cambridge, 2001 (ISBN ISBN 978-0-521-77326-3), p. 73 
  10. (en) (en) Robert Elson, Suharto: A Political Biography, The Press Syndicate of the University of Cambridge, 2001 (ISBN 0-521-77326-1), p. 79 
  11. (id) Christianto Wibisono, « Hentikan "Bharata Yuda" 2004 », Suara Pembaruan. Mis en ligne le 20 janvier 2004, consulté le 4 novembre 2006
  12. (id) Sumaun Utomo, « Fakta Kebenaran Korban Tragedi Peristiwa 65 », Site officiel d'A. Umar Said. Consulté le 4 novembre 2006
  13. (en) (en) John Hughes, The End of Sukarno: A Coup That Misfired: A Purge That Ran Wild, Singapour, Archipelago Press, 1967 (réimpr. 2002) (ISBN 981-4068-65-9), p. 40-42.
    3eme édition
     
  14. (id) (id) Victor Fic, Kudeta 1 Oktober 1965: Sebuah Studi Tentang Konspirasi, Jakarta, Yayasan Obor Indonesia, 2005 (ISBN 979-461-555-2), p. 268 
  15. (id) (id) Victor Fic, Kudeta 1 Oktober 1965: Sebuah Studi Tentang Konspirasi, Jakarta, Yayasan Obor Indonesia, 2005 (ISBN 979-461-555-2), p. 269 
  16. (id) (id) Victor Fic, Kudeta 1 Oktober 1965: Sebuah Studi Tentang Konspirasi, Jakarta, Yayasan Obor Indonesia, 2005 (ISBN 979-461-555-2), p. 270-271 
  17. (en) (en) John Hughes, The End of Sukarno: A Coup That Misfired: A Purge That Ran Wild, Singapour, Archipelago Press, 1967 (réimpr. 2002) (ISBN 981-4068-65-9), p. 215.
    3ème édition
     
  18. (id) Sulangkung Suwalu, « Peran Nasution Dalam Antar Soeharto Ke Puncak Kekuasaan », munindo.brd.de. Mis en ligne le 8 mai 1999, consulté le 4 novembre 2006
  19. (id) Transcription du Nawaksara Supplementary, Tempo, 5 avril 1997. Consulté le 4 novembre 2006
  20. (id) Julius Pour, « Pasang Surut Jenderal yang Selalu Terpinggirkan », Kompas. Mis en ligne le 7 septembre 2000, consulté le 4 novembre 2006
  21. (id) Sejarah Jenderal Beroposisi, Detik. Mis en ligne le 19 novembre 1998, consulté le 4 novembre 2006
  22. (id) Nasution Meets Suharto Again. Mis en ligne le 18 aout 1993, consulté le 4 novembre 2006

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article en anglais intitulé « Abdul Haris Nasution » (voir la liste des auteurs)


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