Abbeville

Abbeville
Page d'aide sur les redirections Cet article concerne la ville française. Pour les autres lieux portant ce nom, voir Abbeville (homonymie).

50° 06′ 21″ N 1° 50′ 09″ E / 50.1058, 01.8358

Abbeville
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Picardie
Département Somme
(sous-préfecture)
Arrondissement Abbeville
(chef-lieu)
Canton Abbeville-Nord
(chef-lieu)
Code commune 80001
Code postal 80100
Maire
Mandat en cours
Nicolas Dumont
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de l'Abbevillois
Site web http://www.abbeville.fr
Démographie
Population 24 129 hab. (2008[1])
Densité 913 hab./km²
Gentilé Abbevillois
Géographie
Coordonnées 50° 06′ 21″ Nord
       1° 50′ 09″ Est
/ 50.1058, 01.8358
Altitudes mini. 2 m — maxi. 76 m
Superficie 26,42 km2

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Abbeville est une commune française située dans le département de la Somme et la région Picardie. C'est le chef-lieu d'arrondissement de la Somme, sur la Somme. C'était la capitale du Ponthieu. Ses habitants sont appelés les Abbevillois.

Sommaire

Étymologie et anciennes formes du nom

Le nom a été très changeant : Brittania (au IIIe siècle), Abacivo villa (au VIe siècle), Bacivum palatium, Cloie et Cloye (au VIIe siècle), Abacivum villa, Basiu, Haymonis villa, Abbatis villa, Abbevilla (au XIe siècle), Abbavilla, Abedvilla, Abatis villa, Abbasvilla, Abbisvilla, Abbevile en 1209, Abbevilla in ponticio en 1213, Abisvil, Abeville en 1255, Abbeville en 1266, Abbisville, Abbeville en Pontiu (XIIIe siècle), Albeville, Aubeville en 1358, Albeville en 1347, Aubbeville, Aubeville, Abevile (1383), Abbativilla, et enfin Abbeville, signifie la ville de l'abbé qui dépendait autrefois de l'abbaye de Saint-Riquier.
On trouve aussi Hableville en 1607 et Ableville en 1643 de hable ou havre de mer.

Géographie

Localisation

Abbeville, située sur la Somme à 45 kilomètres en aval d'Amiens, à environ 200 km de Paris, se trouve également à 10 kilomètres à vol d'oiseau de la baie de Somme et de la Manche.
Juste à mi-chemin entre Rouen et Lille, c'est la capitale historique du comté de Ponthieu et de la Picardie maritime.

Climat

Relevé météorologique à Abbeville
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 1,1 2,7 4,4 7,6 10,3 12,2 12,2 10,4 7,7 3,9 1,8 6,3
Température moyenne (°C) 3,3 3,8 6 8,4 11,9 14,6 16,6 16,7 14,7 11,3 6,7 4,2 9,8
Température maximale moyenne (°C) 5,6 6,5 9,4 12,4 16,2 18,9 21 21,3 18,9 14,8 9,4 6,5 13,4
Précipitations (mm) 59,2 48,3 55 48,1 53,6 61,8 57,4 57 68 71,8 81,2 70,2 731,5
Record de froid (°C)
(année du record)
-17,4
(1985)
-14,6
(1956)
-9,8
(1971)
-3,3
(1996)
-1,6
(1960)
0,1
(1962)
4,9
(1984)
4,9
(1979)
1,3
(1979)
-3,4
(1950)
-3,1
(1956)
-13,1
(1950)
-17,4
Record de chaleur (°C)
(année du record)
14,8
(1993)
19,9
(1950)
22,9
(1953)
29,3
(1949)
32,4
(1953)
34,2
(1976)
37,8
(1952)
37,3
(2003)
32,8
(1949)
26,9
(1959)
18,8
(1955)
16,1
(2000)
37,8
Source : Infoclimat et L'internaute[2],[3]
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
 
 
59.2
 
5.6
1
 
 
48.3
 
6.5
1.1
 
 
55
 
9.4
2.7
 
 
48.1
 
12.4
4.4
 
 
53.6
 
16.2
7.6
 
 
61.8
 
18.9
10.3
 
 
57.4
 
21
12.2
 
 
57
 
21.3
12.2
 
 
68
 
18.9
10.4
 
 
71.8
 
14.8
7.7
 
 
81.2
 
9.4
3.9
 
 
70.2
 
6.5
1.8
Temp. moyennes maxi et mini (°C) • Précipitations (mm)

Devise

Abbeville se vantait de n'avoir jamais été prise et se faisait appeler « Abbeville la pucelle ». Aussi les rois capétiens, pour récompenser sa fidélité, lui accordèrent de nombreux privilèges, et Charles V enrichit son blason du chef de France et de la glorieuse devise : « Semper fidelis » (toujours fidèle), par lettres patentes de 1369, datées de Vincennes.[réf. souhaitée]

Nom jeté

Le nom jeté des Abbevillois est « chés bourgeois d'Adville ».

Préhistoire

On a trouvé dans les terrains alluvionnaires, des débris d'animaux, de plantes et d'arbres et des fossiles comme des lézards gigantesques, éléphants, rhinocéros à narines cloisonnées, ours à front bombé, cornes d'Ammon, fougères arborescentes.

Histoire

Bien que les recherches de Jacques Boucher de Perthes aient mis en évidence une occupation du site d'Abbeville (quartier du Moulin-Quignon) d'époque acheuléenne, il faut s'imaginer l'endroit à l'époque romaine comme une succession de marécages, semblables aux marais de Saint-Gilles qui subsistent aujourd'hui. Plus au nord, tout le plateau entre l'Authie et la Somme était couvert d'une forêt primaire. Les Romains avaient dû entamer ce massif forestier pour le passage de la grande voie d'Amiens au village de Ponches d'une part, et d'autre part à l'Ouest par la chaussée reliant le Beauvaisis à Boulogne-sur-Mer.

Le couple Abbeville / Saint-Valery-sur-Somme constitue la clef de l'énigme historique du débarquement de Maxime et de ses troupes britto-romaines au printemps 383 (St-Valery = Leuconos > Pors Liogan; Abbeville = Talence > Tolente). La route en direction de Paris passe tout près du Vieux-Rouen-sur-Bresle, où a été identifié le personnage Himbaldus (Château-Hubault)[4].

La Vierge et l'Enfant dite Vierge d'Abbeville, conservée au musée du Louvre, proviendrait du couvent des Ursulines d'Abbeville

Au VIIe siècle, les bénédictins de Saint-Valery, Saint-Josse, Saint-Saulve de Montreuil, de Forest-Montiers, de Balance et de Valloires défrichèrent les bois qui avoisinaient leurs monastères. Le roi des Francs Dagobert Ier attribua alors à Saint-Riquier une partie de la forêt de Crécy, dont l'ermitage devint l'abbaye de Saint-Riquier : c'est l'acte de naissance du domaine abbatial d'Abbeville. Le nom, Abbeville, vient d'ailleurs du latin et signifie « ville (ou plus exactement) domaine des abbés » (de Saint-Riquier).

La première mention que l'histoire fasse d'Abbeville, dans la chronique d'Hariulphe[5], date de 831. C'était alors une petite île de la Somme, habitée par des pêcheurs qui s'y réfugiaient avec leurs barques et s'y étaient fortifiés contre les invasions barbares venues du Nord. L'abbé Angilbert y aurait fait bâtir un château pour défendre cette île qui dépendait de l'abbaye de Saint-Riquier.

En 992, Hugues Capet fait fortifier la ville et la donne à sa fille, Gisèle, lors de son mariage avec Hugues Ier comte de Ponthieu qui résidait alors à Montreuil.

Dès le XIIe siècle, l'abbé ouvrit aux lépreux un hospice, la maladrerie des Frères du Val, déplacée à Grand-Laviers au siècle suivant, devant l'extension urbaine. Désormais accessible aux bateaux, Abbeville devint un port de la Manche[6] sous la dépendance des abbés de Saint-Riquier. Par la suite, l'ensablement de la baie de Somme a repoussé la mer (12 km), mais la ville continua d'être un port de commerce. Abbeville devint alors la capitale du Ponthieu et s'étendit rapidement sur les deux rives de la Somme, à droite sur la pente des coteaux et à gauche dans les marais.

En 1095, Gui Ier comte de Ponthieu fonde l'abbaye Saint-Pierre d'Abbeville et le 24 mai 1098, il y adoube chevalier Louis le Gros.

A l'occasion de la première croisade, Abbeville fut le point de rencontre des nombreuses troupes venues des provinces du Nord. Godefroy de Bouillon les passa en revue sur l'emplacement actuel de l'église du Saint-Sépulcre.

Avec le développement rapide du commerce du sel (depuis Rue), de la guède (waide en picard) et de l'industrie du drap de laine, les bourgeois augmentent en nombre et en importance politique : ils demandent une charte accordée dans le courant du XIIe siècle et qui fut confirmée en 1184 par le comte Jean Ier de Ponthieu qui mourut en Palestine. Pour commémorer l'événement, ils édifient un beffroi en 1126. Un siècle plus tard, Jeanne de Dammartin, comtesse de Ponthieu (1220 † 1278), permet aux religieux de convertir une partie supplémentaire des forêts en terres labourables, permettant le développement de l'économie locale.

En 1214, la milice d'Abbeville prend part à la bataille de Bouvines.

Au milieu du XIIIe siècle, Abbeville était « une des bonnes villes des rois de France ». Son port était un des premiers du royaume et son commerce considérable.

En 1259, les Etats généraux du royaume se tinrent à Abbeville et Henri III d'Angleterre s'y rencontra avec Louis IX de France pour y signer le traité de Paris qui réglait la question des conquêtes de Philippe Auguste.

En 1272, le Ponthieu avec Abbeville, passe par mariage aux rois d'Angleterre, mais Philippe le Long reprend la ville, prétextant qu'Edouard II d'Angleterre n'avait pas rempli son devoir de vassal. Edouard II s'étant conformé à la loi féodale, Abbeville retombe sous domination anglaise. Toutefois de nombreuses contestations s'élèvent entre les bourgeois et leurs nouveaux maîtres.

Touchée de près par l'expédition anglaise de 1346, Abbeville résiste aux armées anglaises, et sert de base arrière lors de la bataille de Crécy et en particulier lors siège de Calais.

Bas relief du beffroi d'Abbeville commémorant l’héroïsme de Ringois

En 1360, elle est cédée, avec le Comté de Ponthieu dont elle est la capitale, à la couronne d'Angleterre par le traité de Brétigny. Cette même année, Jean le Bon revenant de captivité y séjourne. En 1361, Abbeville, redevenue anglaise, accueille mal ses nouveaux maîtres. Ringois, bourgeois de la ville, refusant de prêter le serment d'obéissance à Edouard III d'Angleterre, fut emmené sur le sol anglais et précipité du haut de la tour du château de Douvres dans la mer[7]. Durant cette période, une révolte de Jacques fut défaite par la milice abbevilloise aux abords de Saint-Riquier. Les soldats de Charles V s'emparèrent par surprise de la ville, mais les Anglais la reprirent peu après et elle resta en leur possession jusqu'en 1385.

Pendant toute la guerre de Cent Ans, la ville eut pour maitres tantôt les Anglais, tantôt les Français causant aux habitants de la ville des souffrances considérables. Ils furent éprouvés par les impôts excessifs et de terribles épidémies. Au cours de ces décennies, la région est dévastée par les pillages, les épidémies et les loups. La ville fait ainsi appel au roi de France par deux fois, en 1406 puis en 1415.

Comme les autres villes picardes, elle passe ensuite sous domination bourguignonne en 1421.

En 1430, Henri VI d'Angleterre est reçu à Abbeville.

En 1435, la ville est cédée à Philippe le Bon par le traité d'Arras

Louis XI rachète Abbeville au duc de Bourgogne en 1463 et visite la ville le 27 septembre de la même année.

En 1465, Charles le Téméraire revient sur cette cession en prenant la tête de la Ligue du Bien public.

Louis XI échoue devant Abbeville en 1471, mais recouvre toute la Picardie à la mort du duc de Bourgogne en 1477.

En 1480, puis 1483, une épidémie de peste ravage Abbeville.

En 1493, Charles VII visite la ville.

Le 3 octobre 1514, Louis XII épouse à Abbeville Marie, fille d'Henri VII d'Angleterre.

Le 23 juin 1517, François Ier vint à Abbeville avec la reine et y rencontra le cardinal Wolsey, représentant le roi d'Angleterre dans le but de former une ligue contre Charles Quint.
En 1523, les Anglais se rangent finalement aux côtés de Charles Quint dans les guerres de François Ier et la ville eut beaucoup à souffrir des fréquentes réquisitions. Cette même année, une épidémie de peste ravage Abbeville.
En 1531, François Ier effectue une nouvelle visite dans la ville.
Le coup le plus sérieux porté à Abbeville est la série de raids anglais menés par le duc de Suffolk sur les côtes de l'estuaire en 1544, après la chute de Boulogne-sur-Mer et Montreuil.

Le roi Henri II y est reçu en 1550.

Durant les Guerres de religion, le gouverneur qui était protestant fut massacré avec sa famille par le peuple.
En 1568 François Cocqueville, un chef de guerre protestant, pénètre dans le Ponthieu avec 3 000 soldats. Il pille et saccage l'abbaye de Dommartin, les villes, les églises et châteaux la région d'Authie et de Saint-Valéry-sur-Somme. Pourchassé par le Maréchal de Brissac, Cocqueville est capturé avec plusieurs des siens et sont décapités sur la place du marché d'Abbeville.
La Saint-Barthélemy n'y fit aucune victime grâce à la modération de Léonor d'Orléans duc de Longueville gouverneur de la Picardie. Toutefois, la ville qui avait embrassé le parti de la Ligue souffrit beaucoup des Guerres de religion et elle ne fut soulagée que lorsqu'elle eut reconnu, en avril 1594, Henri IV, malgré le clergé qui persistait dans sa résistance.
Le 18 décembre 1594, le roi de France Henri IV visite Abbeville.
En 1582, une nouvelle épidémie de peste sévit à Abbeville.

Au début du XVIIe siècle une épidémie de peste exerça des ravages. Plus de 8 000 personnes personnes périrent, dépeuplant ainsi Abbeville.

Le 21 décembre 1620, le roi Louis XIII visite la ville. Sa sœur Henriette y vint plusieurs fois.

En 1635 et 1636 la ville souffrit de la guerre contre l'Empire et l'Espagne. Ceux-ci détruisirent de nombreux villages situés aux environs. Richelieu séjourna dans la ville en octobre.
Une épidémie de peste sévit de nouveau durant les années 1635, 1636 et 1637.

En 1656, 6 000 soldats, qui avaient participé à révolution d'Angleterre débarquent en France et prennent leurs quartiers à Abbeville qu'ils quitteront pour aller renforcer l'armée de Turenne en route pour Valenciennes. Peu de temps après, Balthazard Fargues[8] vendit la place à Don Juan d'Autriche et après avoir touché le prix, il refusa de la lui livrer, leva des troupes pour son compte et se répandit dans le Ponthieu pour rançonner les habitants. Finalement arrêté il fut jugé et pendu sur la place Saint-Pierre le 17 mars 1665.

En 1657, Louis XIV vint deux fois à Abbeville avec sa mère.

Vers le milieu du XVIe siècle, le commerce de la waide recule devant la promotion du pastel des pays du midi, et il faut restructurer l'artisanat. Colbert s'y emploie, et sous Louis XIV, la ville se développe grâce à l'installation des Van Robais, fabricants de draps et de tapisseries venus des Pays-Bas, qui créent en 1665 la Manufacture royale des Rames (ateliers de draperie).

En 1685, à la révocation de l'édit de Nantes, le temple des protestants est détruit et les ouvriers de Van Robais, persécutés, émigrent; la population décroit alors fortement.

En 1693, le Ponthieu devient le refuge d'un nombre considérable de bretons et de normands qui avaient quitté leur pays à cause de la famine, mais ils périrent presque tous de misère.

A la fin du règne de Louis XIV le pays était couvert de troupes. La ville encombrée de malades et de blessés. En 1708, après la prise de Lille, les troupes du duc de Marlborough et d'Eugène de Savoye s'avancèrent fréquemment aux portes d'Abbeville, rançonnant les fermes et les villages. L'hiver 1709 est terrible; le peuple périt de froid, de faim et de misère. A cette époque l'industrie est complètement tombée et l'état doit secourir les fabricants de draps.

En 1717, Pierre le Grand passe à Abbeville.

En juillet 1766, le Chevalier de La Barre, accusé d'avoir, un an plus tôt, manqué au respect dû à une procession religieuse en refusant d'ôter son chapeau et d'avoir chanté des chansons impies, fut exécuté sur la place du Grand-Marché pour blasphème. Soumis à la question, ses jambes furent broyées. La main droite et la langue tranchée, son corps décapité fut finalement livré aux flammes, avec le Dictionnaire philosophique de Voltaire, sur ce même lieu. En 1907, un monument a été érigé par souscription volontaire près de la gare, sur les berges du canal de la Somme, en commémoration du martyre du jeune homme. On peut y voir une plaque de bronze représentant le supplice du chevalier de La Barre. Ce monument est encore aujourd'hui un lieu de rassemblement pour les laïques et les libres-penseurs. Aujourd'hui, un pavé, gravé de son nom et de la date de son exécution, est toujours visible sur la place de l'exécution, nommée maintenant place Max-Lejeune, près de l'hôtel de ville. Le martyre du chevalier de la Barre servit à Voltaire de bannière dans son combat contre le fanatisme religieux[9] .

Le 2 novembre 1773, la poudrière explosa tuant 150 personnes et endommageant près de 1 000 maisons.

Sur le plan administratif, l’Abbevillois formait une subdélégation dont les ressorts se confondaient avec ceux de la délégation du même nom (située dans la généralité d’Amiens). À la veille de la Révolution, Abbeville fut le chef-lieu d’un bailliage électoral principal (sans bailliage secondaire).

Il n'y eu pas d'excès notable durant les périodes de la Révolution et de la Terreur. En 1793, on brûla sur la place Saint-Pierre des meubles d'églises, des images et des titres féodaux. L'Église Saint-Vulfran devint le temple de la Raison et le 8 juin 1794 on y célébra une fête en l'honneur de l'Être suprême. Abbeville souffrit de la disette en 1794 et 1795. Le 5 janvier 1795, l'hôtel de la Grutuze construit sous Charles VII, où siégeaient les administrateurs du district, est détruit par un incendie.

En 1798 et 1799 l'hiver est rigoureux et une partie de la ville[10] est inondée.

Le 18 brumaire An 10, il y eu un terrible ouragan qui causa pour plus de 1 300 000 Francs de dégâts dans l'arrondissement

Le 29 prairial An 11 Bonaparte passe pour la 1re fois dans la ville. Pendant les préparatifs de l'expédition qu'il projetait contre l'Angleterre, le Premier Consul passa souvent à Abbeville en allant au camp de Boulogne.

En 1813, dans le cadre de la réorganisation de la cavalerie qui avait été décimée en Russie, l'arrondissement offrit au gouvernement 43 hommes montés et équipés.

Début 1814 l'invasion devenant chaque jour plus imminente, la garde nationale urbaine fut réorganisée dans l'ensemble de l'Empire. 30 pièces d'artillerie furent placés sur les remparts, et pour compléter le système de défense de la place on abattis les arbres des environs pour confectionner 30 000 palissades et 14 000 blindages. Le 20 février, on apprend qu'une colonne de cavalerie formant l'avant garde du 3e corps de l'armée prussienne, commandée par le baron de Geismar arrive à Doullens, devant se diriger sur Abbeville. Aussitôt, les abbevillois courent aux armes. 800 fusils sont mis à disposition et une vigoureuse résistance commence à se mettre en place lorsque la population apprend que cette soi-disant avant garde de l'Armée Prussienne comptait au plus dans ses rangs 1 500 à 2 000 hommes, tant Cosaques que lanciers Saxons, qui se dirigèrent finalement en direction de Paris.
Début avril, après la Bataille de Paris et l'abdication de Napoléon, 2 000 lanciers et cuirassiers prussiens commandés par le général Roeder (de) arrivèrent de Paris et dans les campagnes voisines et y commirent toutes sortes d'excès durant leur séjour.
Le 27 avril 1814, Louis XVIII entre dans la ville et y est reçu avec de grandes démonstrations de joie. Il logea à l'abbaye de Saint-Pierre.
Durant la première Restauration, de nombreux personnages de marques et environ 10 000 hommes de troupes anglaises passèrent par Abbeville, pour retourner dans leur pays. Le duc de Berry, accompagné des 10e régiment de cuirassiers et du 108e régiment d'infanterie de ligne, y séjourna.
Le 21 mars 1815, le roi Louis XVIII, sur le chemin de l'exil, passe la nuit dans ville.

En 1815, après la bataille de Waterloo, la ville fut de nouveau mise en défense. Toutefois suite à de nombreuses désertions la garnison se trouva réduite à 400 hommes.

Victor Hugo fut trois fois de passage à Abbeville, en touriste :

  • en 1835, il y séjourna successivement à partir du 26 juillet (après être descendu à "L'Écu de Brabant"), puis les 4 et 5 août (en étant hébergé à "L'Hôtel d'Angleterre")
  • en août et septembre 1837, arrivé d'Amiens après avoir descendu la Somme en bateau à vapeur
  • en 1849, quittant la ville sous la pluie le 11 septembre.

1849 : Comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure put, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.

La Gare (carte postale de 1905)

La Première Guerre mondiale et les conférences d'Abbeville

Lors de la Première Guerre mondiale, la ville ne sera jamais occupée par les troupes allemandes (comme l'atteste le monument édifié sur le mont de Caubert). Lors des batailles de la Somme, elle accueillera un hôpital militaire (le 3rd Australian General Hospital). L'écrivain André Maurois, dans Les Silences du colonel Bramble décrit plaisamment l'esprit commerçant intact des habitants dans les derniers mois de la guerre. Comme Amiens et Beauvais, la commune est partiellement détruite et les séquelles de guerre sont nombreuses aux environs, notamment en raison des munitions non explosées qui perturbent encore l'agriculture, les chantiers ou l'industrie de la betterave sucrière. En 1918, elle fut le siège de deux conférences franco-britanniques (conférences d'Abbeville) : celle du 25 mars, entre le maréchal Haig et les généraux Wilson et Foch, prépara la conférence de Doullens. Au cours de la seconde le 2 mai, Foch réclama l'autorité sur le front italien mais n'obtint qu'un pouvoir de coordination. C'est à la conférence d'Abbeville (1er et 2 mai 1918) alors que les armées s'affaiblissent que Foch face à Clemenceau et Lloyd George aurait envisagé un repli vers le sud pour protéger la capitale, s'il advenait que les armées françaises et anglaises soient séparées et qu'elles ne puissent plus défendre à la fois l'accès aux ports de la Manche et à Paris, l'armée anglaise devant alors se replier et résister sur la Somme. Ce qui pourra être évité grâce à l'aide américaine.

Entre deux guerres

Le 3 mai 1936, les électeurs de la 1re circonscription d’Abbeville ne dérogèrent pas au large mouvement populaire. Au 2e tour, ils choisirent pour député Max Lejeune qui, à 27 ans, fut alors le plus jeune élu de la Chambre.

Seconde guerre mondiale

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville fut à nouveau en grande partie détruite par les bombardements allemands et anglais, qui firent disparaître à jamais les anciennes maisons à pans de bois et encorbellements.

Abbeville, prise par les Allemands de la 2e Panzerdivision du Generalmajor Rudolf Veiel le 20 mai 1940, fut libérée en septembre 1944 par la 1re division blindée (Pologne) du général Maczek, qui entra par le faubourg de Rouvroy.

Les inondations de 2001

Au printemps 2001, la ville, comme toute la vallée de la Somme, eut à souffrir des inondations. Celles-ci durèrent plusieurs semaines, à cause de la saturation de la nappe phréatique, conséquence d'une année à l'humidité exceptionnelle. La gare fut inaccessible, les voies ferrées étant recouvertes par plusieurs centimètres d'eau.

Quartiers, hameaux et lieux-dits

  • Le parc municipal de La Bouvaque, situé au nord de la ville, est longé par le boulevard de la République, il est situé dans les faubourg de La Bouvaque et de Thuison. Il se compose de l'étang de La Bouvaque et des prés Collart (anciens bassins de décantation de la sucrerie Béguin Say)
  • Le parc d'Emonville au milieu duquel se dressent les archives de la bibliothèque municipale (bibliothèque Robert Mallet), au sud du boulevard de la République. Le jardin d'Emonville tiens son nom de l'un de ses propriétaires Arthur Foulc d'Emonville, amateur de botanique qui avait acheté une partie du prieuré saint Pierre, pour y aménager un jardin, et y construire un hôtel particuliè, actuel section d'étude de la bibliothèque Robert Mallet. Il reste du prieuré saint Pierre, l'arche d'entrée, actuel entrée principal du jardin située sur la place Clemenceau, ainsi que certains bâtiments qui composent le lycée saint Pierre, dont la remarquable chapelle Saint Pierre Saint Paul (aujourd'hui dans un état déplorable). Ce lieu est considéré par certain comme étant l'origine d'Abbeville, car il était l'emplacement du premier château des contes de Ponthieu, que l'on nomme castrum. Des suppositions sont faites sur le fait que ce lieu pourrait être l'emplacement de la ferme d'Abbatisvilla, dépendance de l'abbaye de Saint Riquier.
  • Rouvroy à l'ouest dont l'origine du nom vient de Rouvray (du latin roborem, moyen français robre chêne) se rapporte donc au chêne indique un bois de chêne ou un chêne remarquable.
  • Mautort, à côté de Rouvroy qui est un ancien fief situé entre Cambron et Abbeville. Il est à l'origine du nom noble de Mautort, qui subsiste dans le nom de famille Tillette de Mautort.

Le nom tort est attesté en ancien français avec le sens de détour et Mau (du latin malus) = mauvais. L'Église Saint-Silvin de Mautort, emblématique du quartier, fut au départ une simple chapelle de marins fondée au XIe siècle. Elle subit de nombreuses modifications au cours du (XIVe, XVe, et XVIe.

  • Menchecourt, au nord ouest, connu grâce à son ancienne sucrerie et par son club de football.

Administration

La ville est une sous-préfecture.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
14 germinal an VIII - Félix Marcel Cordier    
29 thermidor an VIII 26/04/1816 Nicolas Lefebure de Cerisy    
20/06/1816 18/01/1826 Nicolas Louis Duliège    
7/09/1830 16/10/1846 Joseph Maximillien Vayson    
4/03/1848 30/01/1848 Jacque Amédée Delegorgue    
  31/01/1852 - Jean Baptiste Adrien Tillette de Mautort   Mayeur puis maire d'Abbeville (puis maire de Cambron),conseiller général du département
    Prosper Abbeville Tillette de Mautort de Clermont-Tonerre   Maire d'Abbeville, député de la Somme
         
         
         
1947 1989 Max Lejeune UDF-PSD  
1989 1995 Jacques Becq PS  
1995 2008 Joël Hart UMP  
2008   Nicolas Dumont[11] PS 1er vice-président du conseil régional de Picardie
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Abbeville comptait 24 129 habitants (soit une diminution de 2 % par rapport à 1999). La commune occupait le 354e rang au niveau national, alors qu'elle était au 328e en 1999, et le 2e au niveau départemental sur 782 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Abbeville depuis 1793.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[12], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006[13]. Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 25 398 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 18 125 18 052 17 660 18 654 19 162 18 247 17 582 18 072 19 158
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 19 304 20 058 19 385 18 208 19 381 19 283 19 837 19 851 19 669
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 20 388 20 704 20 373 21 472 20 320 19 335 19 345 16 780 19 502
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 22 005 23 999 25 398 24 915 23 787 24 568 24 052 24 129 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[14], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[15],[16]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (23,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,4 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 45,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,4 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 20,5 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 19 %) ;
  • 54,4 % de femmes (0 à 14 ans = 16,5 %, 15 à 29 ans = 18,2 %, 30 à 44 ans = 18,2 %, 45 à 59 ans = 20,3 %, plus de 60 ans = 26,8 %).
Pyramide des âges à Abbeville en 2007 en pourcentage[17]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,3 
6,9 
75 à 89 ans
11,1 
11,8 
60 à 74 ans
14,4 
19,9 
45 à 59 ans
20,3 
20,5 
30 à 44 ans
18,2 
21,1 
15 à 29 ans
18,2 
19,4 
0 à 14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département de la Somme en 2007 en pourcentage[18]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
1,0 
5,9 
75 à 89 ans
9,1 
12,1 
60 à 74 ans
13,3 
20,6 
45 à 59 ans
20,0 
21,0 
30 à 44 ans
19,8 
20,6 
15 à 29 ans
19,3 
19,5 
0 à 14 ans
17,5 

Monuments et lieux touristiques

La gare d'Abbeville un soir de février

Le côté pittoresque du centre-ville, avec les rues bordées de maisons anciennes rayonnant vers Saint-Vulfran, n'est plus qu'un fantôme depuis la Seconde Guerre mondiale. Ont pourtant été préservés (après « quelques » restaurations) :

Son saint-patron (fêté le 20 mars) est saint Wulfran de Fontenelle, né vers 650, à Milly-la-Forêt (Gâtinais), seigneur à la cour de Clotaire III, abbé de Fontenelle, archevêque de Sens en 682, évangélisateur de la Frise. Il mourut en 720 à Saint-Wandrille.
  • Le Beffroi, l'un des plus anciens de France, construit en 1209. Le 20 mai 1940, lors d'un bombardement, sa toiture fut endommagée et ce n'est qu'en 1986 qu'elle fut refaite. Le beffroi obtint en 2005 son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO (voir Beffrois de Belgique et de France), et accueille aujourd'hui le musée de la ville.
  • L'Église Saint-Gilles.
  • L'Église Saint-Jacques, dont les chutes de pierres menaçaient les véhicules et les passants, exigerait d'importants et très coûteux travaux de restauration[19]. Actuellement cerné par une barrière de sécurité (en 2009-2010), l'édifice semblerait être destiné à la démolition prochaine[20]. , [21]
  • Le parc d'Émonville et la bibliothèque municipale
  • Le parc de la Bouvaque
  • Le Monument La Barre, érigé en 1907 par souscription volontaire, en commémoration du martyre du chevalier de La Barre. Placé près de la gare, à côté du pont sur le canal de la Somme, le Monument La Barre est un point de ralliement annuel, le premier dimanche de juillet, des défenseurs de la laïcité et des libres-penseurs.

Ville fleurie : 3 fleurs attribuées en 2007 par le Conseil des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[23].

Manifestations culturelles

Personnages célèbres

Économie

Abbeville est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Abbeville - Picardie maritime. Elle gère des ports, l'aérodrome et des zones industrielles de l'arrondissement d'Abbeville.

Jumelages

Sport

  • Club de handball dont l'équipe 1 féminine joue en Nationale 1.
  • Hockey sur gazon, équipe féminine évoluant en Nationale 1.
  • Club de tennis de table, actuellement en Nationale 1.
  • Parcours de golf, au nord-ouest de la ville, l'un des plus grand de Picardie et l'un des moins cher de France.
  • Football, SC Abbeville, équipe évoluant en Ligue régionale de football.
  • École de pilotage, avions, planeurs et ULM, située à la limite d'Abbeville et de Buigny-Saint-Maclou.
  • Club de Poker, (PCA Poker Club Abbeville), club qui a terminé 18e aux Championnats de France de Poker par équipe (CNEC)
  • EPM-Echiquier de Picardie Maritime (Club d'échecs).

Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Abbeville:

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Abbeville sur le site de l'Insee
  2. Climatologie d'Abbeville sur Infoclimat. Consulté le 6 juin 2011
  3. Climatologie d'Abbeville sur L'internaute. Consulté le 6 juin 2011
  4. voir en bibliographie et liens externes)
  5. Ecrit également Hariulf.
  6. En fait, les navires de mer accostent plutôt à cette époque à Grand-Laviers, mais les marchandises peuvent être amenées par de grosses barques au cœur même de la ville, comme en témoigne le faubourg du Guindal.
  7. L'héroïsme de Ringois nous est connu par un passage des Grandes chroniques de France (Règne de Charles V. p. 97) : « Item, que le dit roy d'Angleterre, les dis gouverneur et trésorier ont requis et fait requérir à pluseurs nobles et subgiez du dit Pontieu qu'il feissent seremens d'estre avec le roy d'Angleterre, contre toutes personnes qui pevent vivre et morir, le roy de France ou autres, et en y a pluseurs qui l'on fait ainsi par doubtance, si comme l'en dit, et à ceuls qui ne le vouloient faire on saisissoit leurs terres et leurs fiefs, et tient-on communelment que Ringois d'Abbeville a esté mort, pour ce qu'il ne voust faire le dit sairement contre le roy de France, et fu menez en Angleterre, et après ce qu'il a esté longuement prisonnier détenu, sanz lui vouloir ouvrir voie de droit, ne à ses amis qui le poursivoient, on l'a fait saillir de dessus les dunes du chastel de Douvre en la mer. »
  8. Balthazar de Méalet de Fargues, seigneur de Cincehours, capitaine-major au régiment de Bellebrune
  9. Cf. notamment l'article Torture qu'il rajouta dans son Dictionnaire philosophique à la suite de l'événement.
  10. Quartier Saint-Jacques, chaussée d'Hocquet, faubourgs des Planches et de Rouvroy
  11. [xls] Liste des maires de la Somme sur http://www.somme.pref.gouv.fr, 28 avril 2009. Consulté le 24 mai 2009
  12. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  13. Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc ainsi que la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 9 juin 2011
  15. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 9 juin 2011
  16. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 9 juin 2011
  17. Évolution et structure de la population à Abbeville en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  18. Résultats du recensement de la population de la Somme en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 20 novembre 2010
  19. Le Courrier Picard du 7 avril 2010.
  20. Le Courrier Picard du 24 mars 2010
  21. France 3
  22. .http://www.premiumwanadoo.com/memorial-morts-pour-la-france-80/memorial/abbeville/abbeville.htm et http://www.premiumwanadoo.com/memorial-morts-pour-la-france-80/memorial/abbeville/monument/1939.htm
  23. « Le palmarès des villes et villages fleuris », dans Le Courrier picard édition de l'Oise, 5 juillet 2008 
  24. Les Nuits du Blues (présentation du programme 2011)

Voir aussi

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Liens externes

Bibliographie

  • Victor Hugo, Œuvres Complètes - Voyages, Collection "Bouquins", Editions Robert Laffont, Paris, octobre 1987, plus de 1300 pages.
  • Christian Morel de Sarcus, Déluges, roman, Prix Renaissance 2005, Editions Henry, novembre 2004, évocation des bombardements de 1940 et des inondations de la Somme, en 2001.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Abbeville de Wikipédia en français (auteurs)

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