Cheval dans la guerre

Cheval dans la guerre

L'utilisation du cheval dans la guerre remonte il y a plus de 5 000 ans.

Type de chevaux et utilisation

Légers

Les chevaux légers sont sélectionnés dans la cavalerie légère pour leur endurance, leur vitesse et leur maniabilité. Leur taille comprise entre 1,20 et 1,50 m au garrot et leur poids inférieur à 450 kg environ permettait aux cavaliers également armés légèrement (lances, arcs, fusils, ...) de mener des missions de reconnaissance ou des opérations éclairs. Les chevaux arabes étaient par exemple très utilisés dans ce type de cavalerie.

Ce sont les chevaux légers qui tiraient les chars utilisés dans l'Antiquité par de nombreuses armées (Romains, Égyptiens, Grecques, ...). Ils servaient aussi dans les unités d'archerie montée notamment dans les armées japonaise, hongroise, bulgares, mongoles, turcs, ...
Peu utilisés au Moyen-Age en Europe hormis les roncins pour l'instruction, les chevaux légers n'étant pas adaptés à la chevalerie, ils connurent un renouveau à la Renaissance où ils furent équipés de fusils et de sabres et servaient dans des unités telles que les Hussards ou les Chasseurs à cheval.

Moyens

Utilisés dès l'âge de fer, ces chevaux servaient dans la cavalerie lourde.
Les Scythes ont été parmi les premiers à les utiliser et beaucoup plus tard au moyen-âge se sont les destriers qui sont utilisés pour leur capacité à porter un chevalier en armure.

Lourds

Ce sont les ancêtres des cheveaux de traits qui étaient apréciés pour le transports de charges lourdes (artirellie, ravitaillement,...) et leur aptitude à rerster calme sous le feu.

Autre Équidés

Les chevaux ne sont pas les seuls équidés à être utilisés pendant les guerres. Les ânes et les mules ont été utilisés et le sont encore pour le transport de matériel ou vivres et plus rarement comme animal de selle. Ils ont en effet l'avantage de supporter une plus grande charge et d'aller sur des terrains plus difficiles que les chevaux.

Historique

Antiquité

Article détaillé : Cheval dans l'Antiquité.

Moyen-Age

Article détaillé : Cheval au Moyen Âge.

Époque Moderne

XIXe siècle

XXe siècle

Première Guerre mondiale

Article détaillé : Cheval dans la Première Guerre mondiale.

Contingent de la cavalerie des Forces Impériales Australiennes lors de la Bataille des Dardanelles

La première guerre mondiale a vu de nombreux changement dans l'utilisation de la cavalerie. La guerre de mouvement ayant rapidement laissé place à une longue guerre des tranchées avec l'utilisation de mitrailleuses, barbelés, gaz et autres nouvelles armes, la cavalerie traditionnelle est devenue obsolète.

Au début de la guerre, les escarmouches sont nombreuses et les chevaux sont utilisés pour la reconnaissance du terrain. Le développement de mitrailleuses rend inefficace toute tentative de percé du front et les pertes sont de plus en plus importantes. Sur le front Ouest, l'utilisation de chevaux pour le combat fut quasiment arrêté au bout de quelques mois seulement alors que sur le front de l'Est et en Afrique, de nombreuses batailles à cheval se déroulèrent jusqu'à la fin de la guerre.
De plus sur tous les fronts, les chevaux ont été utilisés comme moyen de ravitaillement : les lignes de chemins de fer et les routes étant régulièrement bombardés.

Entre-deux-guerres

Cette période est marque la fin de l'utilisation du cheval dans les unités de combats des armées occidentales et le début de l'ère des blindés
En France, seules les troupes coloniales en Afrique et en Asie disposent encore d'unités de cavalerie à cheval^[1].

Deuxième Guerre mondiale

Cavalerie polonaise lors de manoeuvres dans les années 1930

Article détaillé : Cheval dans la Seconde Guerre mondiale.

En Europe, la Pologne utilisa sa cavalerie pour tenter de défendre son territoire contre l'invasion allemande. Mais les cheveaux furent presque uniquement utilisés comment moyen de transport.

En Afrique et en Asie, il y eut quelques batailles à cheval comme à Umbrega en Érythrée (janvier 1941) ou à Binalonan aux Philippines (1942).

Aujourd'hui

Peu d'armées utilisent encore le cheval, les unités de cavalerie étant principalement équipés de chars de combat. Cependant il existe encore des unités montées ayant des objectifs de maintien de l'ordre, de surveillance des frontières, de cérémonies, sportifs, ...

En  Autriche

• L'Armée autrichienne dispose de chevaux de race haflinger destinés principalement pour le bât en haute montagne : contrairement aux chevaux de l'armée suisse, ils n'ont pas vocation à être employés en terrain dangereux mais servent pour le ravitaillement et le soutien des troupes^[2].

Au  Canada

• La Gendarmerie royale du Canada, bien que n'étant plus considérée comme un force armée, garde un statut honorifique de force militaire.

Aux  États-Unis

Reconstitution effectuée par le détachement de cavalerie à cheval

• Le détachement de cavalerie à cheval de la 1re division de cavalerie américaine créé en 1972 est composé de 40 chevaux^[3].

En  France

Le régiment de cavalerie de la garde républicaine lors du défilé du 14 juillet 2008

• Le régiment de Cavalerie de la Garde républicaine basé à Paris est la dernière unité française à cheval ainsi que la plus grande du monde. C'est un force de la Gendarmerie nationale chargé d'assurer les missions d'honneurs, de surveillance lors des grandes rencontres sportives, participation à des compétitions nationales et internationales, ...
• Le Cadre noir de Saumur est garant de la tradition équestre française est devenu civil en 1968 mais reste composé de nombreux militaires.
• Le Centre Sportif d'Equitation Militaire de Fontainebleau est chargé de former des militaires et des chevaux pour les 26 sections équestres militaires^[4].

Au  Maroc

• La Garde royale marocaine est composé de deux escadrons à cheval.

Au  Royaume-Uni

• Les Horse guards sont composés de deux régiments de cavalerie qui assurent la protection de la Reine et aux cérémonie officielles. Ils participent également à des opérations extérieurs : Guerre du Golfe, Bosnie, ...

En  Suisse

• L'armée suisse est l'une des rares armées à former des chevaux pour ses activités opérationnelles. En effet le pays étant au cœur des Alpes, le cheval est souvent le seul moyen d'accéder à certaines parties du territoire et d'y emmener du matériel. L'armée suisse ne possède pas ses chevaux : elles les achète, les forme puis les revend à des particuliers ayant la charge de les entrainer régulièrement et de les garder 6 ans, période durant laquelle l'armée peut prendre le cheval pour ses opérations et ses entrainements^[5]. Elle peut également louer pour la formation des troupes^[6].

Les Chevaux de selle doivent obligatoirement provenir d'un élevage suisse et les chevaux du train (transport) d’un élevage suisse de Franches-Montagnes^[7]. Les effectifs sont cependant en forte diminution depuis les réformes militaires, et sont actuellement d'environ 600 chevaux.

References

1. ↑ http://www.haras-nationaux.fr/portail/uploads/tx_vm19docsbase/lechevaldeguerre.pdf
2. ↑ http://www.a-horseman.com/spip.php?article1472
3. ↑ http://www.hood.army.mil/1stcavdiv/horsedet/history.html
4. ↑ http://www.cofat.terre.defense.gouv.fr/Accueil_/Decouverte/ODF/Rattachees/CSEM/Index.htm
5. ↑ http://www.a-horseman.com/spip.php?article1493
6. ↑ http://www.admin.ch/ch/f/rs/5/514.42.fr.pdf Art.4 Ordonnance concernant les chevaux de l’armée suisse
7. ↑ http://www.admin.ch/ch/f/rs/5/514.42.fr.pdf Art.2 Ordonnance concernant les chevaux de l’armée suisse

Sources

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « historique Horses in warfare ».

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