Chatou

Chatou
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48° 53′ 46″ N 2° 09′ 06″ E / 48.8961, 2.1517

Chatou
Église Notre-Dame
Église Notre-Dame
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Arrondissement de Saint-Germain-en-Laye
Canton Chatou
(Chef-lieu)
Code commune 78146
Code postal 78400
Maire
Mandat en cours
Ghislain Fournier
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Boucle de Seine
Démographie
Population 29 940 hab. (2008)
Densité 5 894 hab./km²
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 46″ Nord
       2° 09′ 06″ Est
/ 48.8961, 2.1517
Altitudes mini. 22 m m — maxi. 58 m m
Superficie 5,08 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Chatou est une commune française située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Catoviens.

Sommaire

Géographie

Localisation de Chatou dans les Yvelines.

Localisation

Chatou est situé à 10 km à l'ouest de Paris, au bord de la Seine, à 6 km de Saint-Germain-en-Laye (sous-préfecture) et à 10 km au nord de Versailles (préfecture).

Le territoire communal, entièrement urbanisé, se trouve dans une boucle de la Seine. Il est limitrophe du Vésinet à l'ouest, de Croissy-sur-Seine au sud, de Carrières-sur-Seine et Montesson au nord. À l'est, la Seine le sépare de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). Si on regarde le plan de la ville, on peut trouver qu'il ressemble à une girafe assise. L'île des Impressionnistes, rattachée à Chatou, héberge un parc des expositions où est organisée deux fois par an la « foire nationale à la brocante et aux jambons ».

Géologie et relief

Climat

Voies de communication et transports

Voies routières

Le principal axe routier, d'orientation est-ouest, est l'avenue du Maréchal Foch, la route départementale 186, qui se prolonge vers le Vésinet d'une part et vers Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) par le pont de Chatou, d'autre part. La route départementale 321 qui relie Carrières-sur-Seine au nord à Croissy-sur-Seine au sud traverse également la commune.

Transports

Chatou est desservie par la gare « Chatou-Croissy » la ligne A du RER.

Urbanisme

Morphologie urbaine

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

Le nom de Chatou dériverait d'un nom de personne gallo-romain, Cattus.

Dans les archives du XIIIe siècle, le village est appelé Chato et Catho.

Histoire

À l'époque gallo-romaine, Chatou était le siège d'une villa romaine.

À partir du VIe siècle, un village se développe autour d'une villa mérovingienne et d'autres villas apparurent.

Au IXe siècle, le village prend son essor, les seigneuries de Chatou et de Croissy s'étendent. Les habitants vivent de pêche et de la culture de la vigne essentiellement. Les invasions normandes qui remontent la Seine n'empêchent pas le commerce de se développer et au XIe siècle, la première église, en bois, est construite, depuis l'emplacement de l'église ne changera plus.

En 1374, Gilles Malet (+ 1410) "varlet de chambre" et écuyer du roi Charles V devient seigneur de Chatou. Ce Gilles Malet, dont le nom est presque oublié aujourd'hui, fut un illustre personnage car le roi était son ami et le nomma, en 1369, garde de sa librairie. Cette librairie de Charles V est à l'origine de la Bibliothèque royale, depuis la Bibliothèque nationale de France devenue la BNF. Gilles Malet est donc considéré comme co-fondateur avec Charles V de la BNF... Gilles avait contracté un premier mariage avec Pernelle de Gaurrien, dont il eut, en 1374, un fils Philippe qui devint seigneur de Chatou à son tour. Gilles épousa en secondes noces Nicole de Chambly et en eut deux fils : Jean et Charles, ce dernier sera aussi seigneur de Chatou[1].

La famille Le Pileur achète la seigneurie de Chatou en 1571. Leurs héritiers, les Portail, leur succèdent au début du XVIIe siècle. C’est à cette époque qu’est prise la décision de construire un pont de bois (1626), remplaçant le bac, qui sera plusieurs fois détruit.

En 1762, Henri Léonard Jean Baptiste Bertin achète la seigneurie de Chatou, restaure le Château-Vieux et fait construire, sur les plans de Soufflot, le Nymphée et fait bâtir un deuxième château, qui sera détruit en 1910. Henri Léonard Jean Baptiste Bertin est le dernier seigneur de Chatou.

Au cours du XIXe siècle, c'est d'abord le développement des cultures maraîchères. En 1837, la construction de la ligne de chemin de fer de Paris au Pecq marque le début de l'expansion du village. Chatou attire les Parisiens qui viennent y faire du canotage et fréquenter les guinguettes au bord de l'eau. De nombreuses villas se construisent. En 1836, un pont de pierre remplace l'ancien pont de bois.

Chatou entre alors dans l'ère moderne avec l'installation d'un réseau de gaz, d'un éclairage public, et surtout d'un tramway. C'est aussi à cette période qu'est créé le marché. En 1878, la villa de Camille Perrier est racheté par la commune et devient l'hôtel de ville. Puis vers la fin du XIXe, les peintres impressionnistes, puis les fauves s'y intéressent, notamment André Derain, natif de Chatou. Auguste Renoir devient un habitué du restaurant Maison Fournaise, il y peindra un des tableaux les plus célèbres au monde : le Déjeuner des Canotiers. L'année 1898 marque un tournant dans l'histoire industrielle de la ville avec l'arrivée des usines Pathé qui emploieront jusqu'à 1700 personnes jusqu'en 1955 (la dernière usine cessera son activité en 1990 et sera détruite en novembre 2004 au terme d'un projet de ZAC municipal malgré les milliers de signatures recueillies par l'association Chatou Notre Ville concernant le patrimoine culturel que cette usine, berceau du microsillon, représentait). En 1966, le pont de pierre est détruit et un nouveau pont est construit une centaine de mètres plus loin. La ville s'étoffe avec la création de centre sportifs et culturels. Sur l'île de Chatou, la municipalité accueillera la Foire nationale à la brocante et aux jambons à partir de 1971. Un parc des impressionnistes sera créé de l'autre côté du pont de chemin de fer sur l'Ile à la fin des années soixante-dix. À la fin des années 1990, la maison Fournaise et la maison Levanneur sont restaurées et une gare d'eau est installée par derrière.

Un nouveau barrage, dessiné par l’architecte Luc Weizmann devrait en 2013 remplacer l'actuel barrage entre Chatou et l’île dite des Impressionnistes, avec un projet d'éclairage esthétisant.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Résultat des élections municipales de mars 2008

1e tour
  • Inscrits : 19 289
  • Exprimés : 10 686
  • Blancs et nuls : 328
  • Abstention : 44,60 %
  • Chatou Équilibre Innovation (Ghislain Fournier - Majorité présidentielle) : 44,32 %
  • Réussir Chatou (Jacqueline Penez - Parti socialiste) : 22,16 %
  • Chatou Demain (Pierre Arrivetz- Divers droite) : 17,47 %
  • Ambitions pour Chatou (Jean-Jacques Rassial - MoDem) : 16,05 %
2e tour
  • Inscrits : 19 287
  • Exprimés : 9 903
  • Blancs et nuls : 131
  • Abstention : 47,98 %
  • Chatou Equilibre Innovation (Ghislain Fournier - Majorité présidentielle) : 45,84 %
  • Réussir Chatou (Jacqueline Penez - Parti socialiste) : 25,12 %
  • Chatou Demain (Pierre Arrivetz- Divers droite) : 15,89 %
  • Ambitions pour Chatou (Jean-Jacques Rassial - MoDem) : 13,14 %

Sources : http://elections.lefigaro.fr/resultats/elections-municipales-2008/2eme-tour/yvelines/78400/chatou/

Administration municipale

Liste des maires

Article détaillé : Liste des maires de Chatou.

Depuis 1971, cinq maires se sont succédé à Chatou :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 1979 Jacques Catinat RPR Imprimeur, éditeur, Conseiller Régional
1979 1981 Charles Finaltéri   Journaliste
1981 1995 Jean Bonnet RPR Pharmacien de Chatou, Conseiller Général
1995 2008 Christian Murez RPR - UMP Médecin généraliste de Chatou
2008 en cours Ghislain Fournier UMP Conseiller Général depuis 1994, vice-président du Conseil Général des Yvelines

Instances judiciaires et administratives

Politique environnementale

Jumelages

Au 24 août 2010, Chatou n'est jumelée avec aucune commune[2].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Chatou comptait 29 940 habitants (soit une augmentation de 5 % par rapport à 1999). La commune occupait le 258e rang au niveau national, alors qu'elle était au 263e en 1999, et le 11e au niveau départemental sur 262 communes.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Chatou depuis 1793.

Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[3], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.

Le maximum de la population a été atteint en 2007 avec 30 063 habitants.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 124 926 984 993 955 1 027 1 100 1 200 1 292
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 422 1 804 2 662 3 194 2 956 3 382 3 921 3 580 4 171
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 4 514 5 483 6 532 8 036 9 757 12 023 11 861 12 811 15 338
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 21 655 22 619 26 550 28 437 27 977 28 582 29 472 30 063 29 940
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusqu'en 1962[4], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[5],[6]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,3 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,8 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 47,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 22 %, 15 à 29 ans = 16,4 %, 30 à 44 ans = 24,9 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 16,6 %) ;
  • 52,8 % de femmes (0 à 14 ans = 18,4 %, 15 à 29 ans = 15,8 %, 30 à 44 ans = 23,3 %, 45 à 59 ans = 20,8 %, plus de 60 ans = 21,7 %).
Pyramide des âges à Chatou en 2007 en pourcentage[7]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
5,6 
75 à 89 ans
8,9 
10,6 
60 à 74 ans
11,7 
20,0 
45 à 59 ans
20,8 
24,9 
30 à 44 ans
23,3 
16,4 
15 à 29 ans
15,8 
22,0 
0 à 14 ans
18,4 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2007 en pourcentage[8]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
4,3 
75 à 89 ans
6,6 
11,2 
60 à 74 ans
11,6 
20,3 
45 à 59 ans
20,7 
22,1 
30 à 44 ans
21,5 
19,9 
15 à 29 ans
18,9 
21,9 
0 à 14 ans
19,8 

Enseignement

Chatou est située dans l'académie de Versailles.

Établissements scolaires

La ville administre 8 écoles maternelles et 5 écoles élémentaires communales.

Manifestations culturelles et festivités

Santé

Sports

Médias

Cultes

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2007, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 869 €, ce qui plaçait Chatou au 148e rang parmi les 30 714 communes de plus de 50 ménages en métropole[9].

Emploi

Entreprises et commerces

À l'origine, l'économie locale fonctionnait surtout grâce au commerce, développée grâce à la position privilégiée de la ville sur la Seine. À la fin du XIXe siècle, la ville prit son essor industriel avec l'arrivée des usines Pathé qui draina un nombre conséquent d'entreprises.

Aujourd'hui, la commune de Chatou accueille 136 entreprises, principalement à vocation tertiaire, dans quatre zones d'activités sur plus de 64 000 m².

Dans le nord de l'île des Impressionnistes, se trouve l'un des trois sites de la division études et recherches d’EDF (Laboratoire national d'hydraulique et département environnement) qui emploie 850 personnes avec 9 000 m² réservé aux halls d'essai.

Culture locale et patrimoine

Chatou est une ville culturelle de par son patrimoine.

La ville participe au Concours des villes et villages fleuris et possède une fleur depuis 2007[10].

De nombreuses associations y sont actives pour la sauvegarde du patrimoine, entre autres celui de la maison Fournaise. Une « maison flottante[réf. nécessaire] » a été construite pour accueillir des artistes et leur permettre de travailler dans un haut lieu historique de l'art.

Chatou héberge aussi un centre d'histoire de l'art, un conservatoire...

Le cinéma de la ville accueille des représentations théâtrales et offre une salle pour diverses manifestations et expositions.

Monuments et lieux touristiques et culturels

Nymphée de Chatou
  • L'église Notre-Dame est une église romane en pierre calcaire du XIIIe siècle, bâtie sur l'emplacement de la première église de Chatou, construite en bois au XIe siècle. De cet édifice, ne subsistent aujourd'hui que le clocher et le chevet. L'église fut agrandie et restaurée au cours des siècles. La nef fut reconstruite en 1622 puis, après les bombardements de 1871, par l'architecte Paul Abadie. La façade a été ajoutée en 1880 (œuvre d'Eugène Bardon). À l'intérieur, l'orgue (à l'origine construit par John Abbey en 1878, puis considérablement agrandi par Jean-Daniel Ayer en 2002) compte 4 claviers et pédalier pour 27 jeux réels.
  • La maison Fournaise : restaurant datant du milieu du XIXe siècle, haut lieu des impressionnistes et du canotage. Auguste Renoir y peignit le célèbre Déjeuner des canotiers. Beaucoup d'artistes fréquentèrent ce lieu, dont Claude Monet, Alfred Sisley, Berthe Morisot, Édouard Manet, Guy de Maupassant... Elle est aujourd'hui transformée en restaurant-musée.
  • L'usine Pathé Marconi : berceau du microsillon en Europe en 1951, grand bâtiment art déco construit en 1929 par le cabinet Walllis, Gilbert et Partners, les plus célèbres architectes de l'art déco au Royaume-Uni. Abandonnée depuis 1992, dernière usine Pathé, elle a été détruite au début du mois de novembre 2004, malgré les protestations de milliers de personnes, d'artistes et de l'association Chatou Notre Ville[11] qui voulaient la conserver en tant que patrimoine culturel du XXe siècle et pour ses qualités architecturales. Entre 1945 et 1985, on y produisait les disques Pathé, La Voix de son Maître, Columbia, Capitol, Métro-Goldwyn-Mayer, Témoignage, Pathé-Vox, Cetrasoria, Odéon. Le ministère de la Culture et les élus locaux n'ont pas compris l'intérêt d'une conservation au moins partielle de l'édifice pour y insérer, outre un lieu de mémoire, les équipements publics qu'ils construisent à grands frais aujourd'hui (médiathèque, conservatoire, et maison des associations et salle des fêtes inexistantes) et lui ont préféré un projet de promotion immobilière qui rapporterait de l'argent à la municipalité à travers les impôts. À l'époque de sa splendeur, certains artistes de la firme Pathé Marconi, Line Renaud, Dick Rivers et Les Chats Sauvages entre autres ont été amenés à la visiter sur proposition des dirigeants de l'époque.
  • Le nymphée de Soufflot : il s'agit d'une folie, construite pour abriter une source, située dans un parc et visible depuis l'île de Chatou. En forme de coquille inversée, en verre et pierre meulière, elle date de 1777. Œuvre de Jacques-Germain Soufflot (l'architecte du Panthéon), elle fut construite pour Henri Léonard Jean Baptiste Bertin, seigneur de Chatou et ministre de Louis XV et de Louis XVI, en même temps que le château qui fut détruit en 1912. Monument classé en 1952, son état a été jugé inquiétant, en 1999, par l'architecte des bâtiments de France (dans un article du Monde d'Emmanuel de Roux provoqué par l'association Chatou Notre Ville) sans qu'aucune suite ne soit donnée à un projet de restauration.
  • La maison Levanneur : à l'origine, restaurant Levanneur fréquenté notamment par Maurice de Vlaminck et André Derain. Rachetée par la ville de Chatou en 1991, et rénovée en 1995, la maison accueille, depuis 1997, le Centre national de l'édition et de l'art imprimé (cneai)[12].
  • La gare d'eau : construction en bois abritant, en son rez-de-chaussée, l'association Sequana qui entretient et rénove des bateaux ayant navigué sur la Seine au temps des impressionnistes et, à l'étage, un restaurant donnant sur les bords de Seine.

Personnalités liées à la commune

  • Marcelle Romée (Marcelle Arbant), actrice française née à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 7 février 1903. Elle décède à Chatou le 3 décembre 1932.
  • Christian Roux, romancier né à Chatou en 1963.
  • François Bernheim né à Chatou en 1947, producteur, compositeur et interprète[13]
  • Gilles Mallet, conseiller de Charles V, seigneur de Chatou, créateur de la Librairie du Roi.
  • Henri Léonard Jean Baptiste Bertin, ministre de Louis XV et de Louis XVI, contrôleur général des finances de 1759 à 1763, ministre de l'Agriculture, des Postes, des Mines de 1763 à 1781, dernier seigneur de Chatou (1762-1789), fondateur du cabinet des Chartes, ancêtre de nos Archives Nationales, fondateur des Écoles Vétérinaires de Lyon et Maisons-Alfort, ami de Turgot qu'il nomme comme intendant de Limoges, partisan de la réforme des Parlements instaurée par Louis XV et Maupéou (1770-1774).
  • Louis Silvy, polémiste janséniste, fut propriétaire du domaine de Chatou de 1804 à 1812.
  • Camille Joseph Périer, député puis pair de France, frère du président du Conseil de Louis-Philippe (Casimir Pierre Perier), maire de Chatou de 1832 à 1844, auteur de l'abolition du péage de Chatou en 1835, mort à Chatou en 1844.
  • Victor Suin sénateur et conseiller municipal de Chatou sous le Second Empire, vécut 19 rue Camille Périer, mort à Chatou en 1877.
  • Paul Abadie (1812-1884), conseiller municipal de Chatou de 1870 à 1874, architecte du Sacré-Cœur en 1874, vécut 8 Route des Princes, mort à Chatou en 1884.
  • Jean-Alexandre Talazac,ténor français, créateur d' « Hoffmann » dans Les Contes d'Hoffmann de Jacques Offenbach. Il possédait une propriété à Chatou, avenue de Saint-Germain, décédé en son domicile le 26 décembre 1892.
  • Charles Lamoureux, chef d'orchestre, fondateur des Concerts qui portent son nom, possèda une maison à Chatou, 2 avenue du Parc, la villa Haëndel, de 1876 à sa mort en 1899.
  • Maurice Berteaux (1852-1911), ministre de la Guerre en 1904-1905 et 1911, maire de Chatou de 1891 à 1911, député de Chatou (1re circonscription de Versailles) de 1893 à 1911, vice-président de la chambre des députés de 1906 à 1911, mort le 21 mai 1911, décapité par un avion, à Issy-les-Moulineaux, lors de la course Paris-Madrid ; il reçut des funérailles nationales ; il vécut 17 rue Labélonye.
  • Georges Mandel (1885-1944) né à Chatou 10 avenue du Chemin de Fer (du Général Sarrail aujourd'hui) en 1885, chef de cabinet de Clemenceau de 1917 à 1919, député de la Gironde de 1919 à 1924 et de 1928 à 1940, ministre des PTT de 1934 à 1936, des Colonies de 1938 à 1940, de l'Intérieur du 18 mai au 17 juin 1940, emprisonné par le régime de Vichy puis déporté. Assassiné par la Milice le 7 juillet 1944. Son médaillon réalisé par le sculpteur François Cogné (auteur de la statue de Georges Clemenceau inaugurée en 1932 sur les Champs-Élysées) a été posé sur le mur de sa maison natale de Chatou à l'occasion d'une cérémonie organisée par l'association Chatou Notre Ville le 5 juin 2008. Ce médaillon a été offert par la Société des amis de Georges Clemenceau à l'initiative de son président Marcel Wormser, lui-même fils du célèbre collaborateur de Georges Clemenceau et de Georges Mandel, Georges Wormser.
  • Lucien Dalsace, acteur français né à Chatou 54 avenue du Chemin de Fer en 1893.
  • André Derain, peintre, illustrateur et sculpteur français, un des fondateurs du fauvisme, né à Chatou.
  • Joachim Garraud qui habitait à Chatou jusqu'en 2010[réf. nécessaire].
  • Maurice de Vlaminck vécut à Chatou, y travailla dans un atelier, en compagnie de Derain. De Vlaminck se servit de la ville comme modèle dans plusieurs tableaux : La Châtaigneraie à Chatou (1905)[14], Le Pont de Chatou (1906-07)[15], La Seine à Chatou (1905)[16].
  • Pierre Desproges, « humaniste misanthrope », humoriste, homme de lettres ayant donné en 1986 une interview mémorable dans son bureau, à Chatou, qu'il concluait en reconnaissant devant l'objectif que « sa seule certitude dans la vie est de vivre dans le doute. »
  • Raymond Boisserie, accordéoniste.
  • Pascal Roland, évêque de Moulins (2003), né à Chatou en 1951.

Héraldique

Armes de Chatou

Les armes de Chatou se blasonnent ainsi :
écartelé, au premier d'azur à l'épée d'argent en pal, au deuxième et au troisième d'or au rosier terrassé de sinople et fleuri de trois pièces de gueules et au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or, au quatrième d'azur au lion d'or

Ce blason est celui d'Henri Léonard de Bertin, ancien seigneur de Chatou au XVIIIe siècle[17].

Notes et références

  1. Jacques Catinat, Gilles Malet, seigneur de Chatou, fondateur de la Bibliothèque Nationale, Revue de l'Histoire de Versailles, Tome 60, 1972, p. 3-18)
  2. Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures sur Ministère des affaires étrangères. Consulté le 4 août 2010
  3. Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
  4. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 2 mai 2011
  5. Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 2 mai 2011
  6. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 2 mai 2011
  7. Évolution et structure de la population à Chatou en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 2 mai 2011
  8. Résultats du recensement de la population des Yvelines en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 2 mai 2011
  9. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'INSEE. Consulté le 4 mai 2010
  10. Palmarès du concours des villes et villages fleuris dans les Yvelines.
  11. Le seul opposant local à la destruction de l'usine Pathé-Marconi, entre 1999 et 2004, a été Pierre Arrivetz, président de l'association Chatou Notre Ville, historien de Chatou et conseiller municipal depuis 2004. Le patrimoine industriel de Chatou a été présenté et promu grâce à son livre Chatou, mémoire en images et à son association. Suite à la campagne de Chatou Notre Ville, des articles retentissants contre la destruction de l'usine Pathé-Marconi ont paru dans Le Monde, Le Figaro, Le Moniteur, Le Parisien, Le Courrier des Yvelines, sans compter le journal de 20 heures de TF1 en 2002.
  12. Site du cneai
  13. François Bernheim.
  14. Troyes, musée d'art moderne
  15. Berlin, Nationalgalerie
  16. Hartford, Wadsworth museum of art
  17. Catoviens célèbres, site municipal

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Lien externe

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  • Chatou — (spr. schatū), Flecken im franz. Depart. Seineet Oise, Arrond. Versailles, beliebter Ausflugsort der Pariser, am linken Ufer der Seine, über die eine schöne Brücke führt, und an der Westbahn, hat ein Schlof;, zahlreiche Villen, Gartenbau und… …   Meyers Großes Konversations-Lexikon

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