Charleroi (ville)

Charleroi (ville)

Charleroi

50°24′44.75″N 4°26′37.4″E / 50.4124306, 4.443722

Drapeau communal Charleroi
Place Charles II, Hôtel de Ville et beffroi
Belgium location map.svg
Charleroi
Armoiries Localisation de Charleroi dans l'arrondissement de Charleroi et la Province de Hainaut
Géographie
Pays Flag of Belgium (civil).svg Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Flag of Hainaut.svg Province de Hainaut
Arrondissement Charleroi
Coordonnées 50°24′N 04°26′E / 50.4, 4.433
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
102,08 km² (2005)

22,99 %
6,33 %
60,43 %
10,25 %

Données sociologiques (source : statbel.fgov.be)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
201.593 (1er janvier 2008)

48,38 %
51,62 %
1975 hab./km²

Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
65 ans et +
(1er janvier 2008)

21,29 %
61,88 %
16,83 %

Étrangers 14,21 % (1er janvier 2008)
Économie
Taux de chômage 26,22 % (janvier 2009)
Revenu annuel moyen 10.832 €/hab. (2005)
Politique
Bourgmestre Jean-Jacques Viseur (cdH)
Majorité PS, MR et cdH
Sièges
PS  
MR  
cdH  
Ecolo  
FN  
Indépendant
51
23
14
6
4
2
2
Sections de commune
Section Code postal
Charleroi

Couillet
Dampremy
Gilly
Gosselies
Goutroux
Jumet
Lodelinsart
Marchienne-au-Pont
Marcinelle
Monceau-sur-Sambre
Mont-sur-Marchienne
Montignies-sur-Sambre
Ransart
Roux

6000

6010
6020
6060
6041
6030
6040
6042
6030
6001
6031
6032
6061
6043
6044

Autres informations
Gentilé Carolorégien(ne) ou Carolos
Zone téléphonique 071
Code INS 52011
Site officiel www.charleroi.be

Charleroi (en wallon Chålerwè ou Tchålerwè) est une ville francophone de Belgique, située en Région wallonne, province de Hainaut, sur la Sambre. C'est un chef-lieu d'arrondissement.

Elle compte 201 593 habitants (423 204 dans l'agglomération - la 5e de Belgique - qui s'étend de Thuin à Sambreville). Elle est ainsi la première commune wallonne en termes d'habitants et troisième commune belge. Ses habitants s'appellent les Carolorégiens ou plus couramment Carolos.

La petite section de Charleroi comptait 21 307 habitants en 1976 avant la création du « grand Charleroi ».

Centre industriel, sidérurgie, verreries, produits chimiques, constructions électriques. Charleroi est au centre d'un vaste bassin houiller, maintenant totalement abandonné, appelé Pays noir. Grand nœud routier et ferroviaire, Charleroi est l'une des grandes métropoles belges.

Charleroi a une dimension culturelle importante grâce à ses nombreux musées et salles de spectacles. Elle a vu éclore de nombreux talents de dessinateurs de bande dessinée sous la houlette de sa célèbre école de Marcinelle dont les statues des personnages ornent la ville. Charleroi est un important centre d'enseignement.

Charleroi est également présente sur le plan sportif. Riche en infrastructures et en clubs sportifs connus.

Charleroi est le siège des institutions sociales de la Région wallonne, comme le FOREM ou la SWCS.

Sommaire

Histoire de la ville, du XVIIe siècle à nos jours

De 1666 à 1945

Plan de Charleroi datant de 1693
Atelier de réparation de chars Panzer, 1917

L'origine de la ville est un petit village nommé Charnoy[1] qui comptait une cinquantaine de maisons au XVIIe siècle. Sa situation de domination sur la Sambre face à la ville fortifiée de Châtelet (liée alors à la principauté de Liège) permettrait de se prémunir contre elle. Charleroi appartenait lui au comté de Namur, d'où la nécessité de la création d'une nouvelle forteresse, en 1666 par les Espagnols. Elle fut nommée Charleroy en l'honneur de l'enfant-roi Charles II.

Le chronogramme latin "FVNDATVR CAROLOREGIVM" est inscrit dans le registre des baptêmes de la paroisse du Charnoy à la date du 3 septembre 1666, c'est-à-dire le jour de l'ouverture des travaux de la forteresse[2].

La place encore en construction est prise l'année suivante, le 31 mai, par les Français, sous le commandement de Turenne. Les ouvrages d'art sont alors parfaits et agrandis par Vauban. Après la paix d'Aix-la-Chapelle attribuée à la France, Louis XIV accorde des privilèges aux habitants de la nouvelle ville (terrain offert gratuitement, primes à la construction, etc.) en vue de la développer.

En 1673, la ville s'étend sur la rive droite de la Sambre, qui deviendra la "ville basse", par opposition à la forteresse existante placée sur les hauteurs, portant logiquement le nom de "ville haute". Le lien actuel entre la ville haute et la ville basse est la rue de la Montagne, qui porte bien son nom puisqu'elle rejoint la ville haute en montant.

La ville est assiégée à plusieurs reprises avant d'être concédée à l'Espagne par le traité de Nimègue de 1678. En 1692, la ville est bombardée par les armées françaises, puis l'année suivante, elle est prise par Vauban, sous le regard de Louis XIV, en reprend le contrôle[3]. Ce dernier ne se résout en effet pas à perdre la place qui verrouille Sambre et Meuse et représente un poste avancé vers Bruxelles.

Prise et reprise, elle passe aux Espagnols au Traité de Ryswick (1697), retourne à la France, est occupée par les Hollandais puis cédée à l'Autriche par le traité de Bade. Elle est reprise par le prince de Conti en 1745. Finalement elle est rendue à l'Autriche en 1748, à la condition que les forteresses soient démantelées. La ville connait alors 45 ans de prospérité, sous Joseph II.

La ville tire parti de très importants gisements de charbon à fleur de terre (d'où l'appellation de la ville : "Pays Noir"). Des verreries s'installent à Lodelinsart, des moulins, des houillères et des hauts-fourneaux à Charleroi. La production de verre, de charbon et de métallurgie bat son plein.

En décembre 1790 commence la révolution brabançonne et Charleroi connait une nouvelles période de troubles : les Autrichiens occupent la ville le 25 décembre ; ils cèdent la place aux vainqueurs français de Jemappes avant de la reprendre en mars 1793. Charleroi, dès l'arrivée des Français, proclame sa sécession du Comté de Namur. Elle demande plus tard, alors qu'il est question de créer les États-Unis de Belgique, d'être plutôt rattachée directement à la France. En 1794, le général Charbonnier met le siège devant la ville mais est repoussé. C'est Jourdan, qui après six jours d'un bombardement intensif, parviendra à prendre la place. C'est pendant cette double bataille qu'on eut recours pour la première fois à l'observation aérienne d'un champ de bataille.

La ville changera à plusieurs reprises de nom : Char-sur-Sambre, Charles-sur-Sambre ou encore Libre-sur-Sambre (elle gardera ce nom révolutionnaire jusqu'au 8 mars 1800).

Peu avant la bataille de Waterloo de 1815, les Carolorégiens très "francophiles" accueillent avec enthousiasme les troupes françaises qui récupèrent la cité jusque là aux mains des « Hollandais ». Mais Napoléon essuie une défaite plus au Nord, à la célèbre bataille de Waterloo. Quarante-huit heures plus tard, Charleroi recueille les débris de la Grande Armée ; le 19 à 5 heures, Napoléon lui-même est dans la ville avant de continuer vers Paris. Charleroi, après cette brève parenthèse française retombe sous le royaume des Pays-Bas. Pour se prémunir contre la France, la ville se verra dans l'obligation de construire de nouveaux murs. Pendant cinquante ans, elle en sera prisonnière, occupant une superficie très réduite.

Après la révolution de 1830, à laquelle la population prend une part active, l'activité économique se développe grâce l'essor des industries anciennes et à l'installation de nouvelles productions ainsi qu'à la multiplication des voies de communication. La ville devenant trop étroite, la démolition des remparts est décidée en 1867 ; elle s'achèvera en 1871. L'activité économique de Charleroi est en plein essor. Elle est alors la deuxième ville la plus riche du pays.

Démolition des remparts

Malheureusement, la révolution industrielle s'essouffle, et la découverte d'un combustible nouveau (le pétrole), plus performant et moins cher met définitivement fin à la carrière des villes minières de Belgique et du Nord de la France. Les mines se ferment alors les unes après les autres. À l'heure actuelle, seule la sidérurgie a été maintenue en se modernisant considérablement (coulée continue, aciers spéciaux et inoxydables), mais elle éprouve de grandes difficultés à rester compétitive, au même titre que toute l'industrie européenne.

Première guerre mondiale : En 1914, Charleroi correspond à la défaite des armées françaises par les armées allemandes (21, 22 et 23 août).

Seconde guerre mondiale :En 1945, Charleroi sera encore largement convoitée par les protagonistes des deux camps : alliés et pays de l'axe, pour la possession des ponts sur la Sambre. Après la Seconde Guerre mondiale, ce sera le déclin économique lié à la chute de l'industrie lourde (voir précédemment).

Depuis 1977

L'histoire du Grand Charleroi commence le 1er janvier 1977 suite à l'entrée en vigueur de la loi sur la fusion des communes. Charleroi devient alors la ville wallonne la plus peuplée.

Le premier bourgmestre de la nouvelle entité sera Lucien Harmegnies, ancien ministre et jusqu'alors bourgmestre de Marcinelle.

Géographie

Localisation de la section de Charleroi dans la commune.

Limites de la ville

Les communes limitrophes de Charleroi sont Les Bons Villers, Fleurus, Châtelet, Gerpinnes, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Montigny-le-Tilleul, Fontaine-l'Évêque, Courcelles et Pont-à-Celles[4].

Climat

Le climat de la région de Charleroi est un climat tempéré océanique[5] comme pour l'ensemble de la partie occidentale de la Belgique, cela grâce à la proximité de l'océan Atlantique qui régule le temps grâce à l'inertie calorifique de ses eaux. Le climat peut être influencé par des zones humides et douces en provenance de l'océan, mais aussi par des zones sèches (chaudes en été et froides en hiver) en provenance de l'intérieur du continent européen. En moyenne (moyenne faite sur une période couvrant les 100 dernières années), on observe environ 200 jours de pluie par an dans la région de Charleroi[6].

Nuvola apps kweather.png Climat de la région de Charleroi (Source IRM)
Mois J F M A M J J A S O N D Moyenne annuelle
Températures (°C) (sous abri, moyennes) 1,9 2,6 4,7 8,0 11,8 15,1 16,6 16,6 14,3 10,0 5,5 2,6 9,1
Précipitations (hauteur moyenne en mm) 67 53 52 52 62 70 76 75 70 72 71 73 793

Géographie humaine

En 1977, la commune de Charleroi a fusionné avec d'autres communes pour former une nouvelle entité. Voici la répartition de la population et la surface respective de ces anciennes communes l'année de la fusion :

Nom Superficie (km²) Population (1977)
Charleroi 3,65 21 083
Couillet 5,00 13 234
Dampremy 2,77 8 578
Gilly 7,30 22 231
Gosselies 12,08 10 644
Goutroux 2,56 3 752
Jumet 12,47 27 695
Lodelinsart 2,96 9 617
Marchienne-au-Pont 6,64 17 016
Marcinelle 13,16 26 295
Monceau-sur-Sambre 7,10 9 960
Mont-sur-Marchienne 9,16 14 558
Montignies-sur-Sambre 5,98 22 948
Ransart 5,68 10 206
Roux 5,56 9 975
Total commune de Charleroi au 1er janvier 1977 102,08 227 792

Démographie

Charleroi compte 201 550 habitants, soit une densité de 1 973 habitants/km².

Parmi les 69 communes de la province de Hainaut, elle se situe à la 7e place par rapport à sa surface, à la 1re par rapport à son nombre d'habitants et à la 1re place par rapport à sa densité.
Parmi les 262 communes de la région wallonne, elle se situe à la 51e place par rapport à sa surface, à la 1re place par rapport à son nombre d'habitants et à la 3e place par rapport à sa densité.
Parmi les 589 communes belges, elle se situe à la 64e place par rapport à sa surface, à la 3e place par rapport à son nombre d'habitants et à la 28e place par rapport à sa densité.

La population étrangère est très importante à Charleroi et est principalement composée d'Italiens, de Turcs et de Marocains.
Statistiquement la ville de Charleroi est la ville ou l'on trouve la plus importante communauté italienne du pays avec environ 50 000 ressortissants (+- 25% de la population)[réf. nécessaire].

Les sections de commune les plus peuplées de Charleroi sont Jumet et Marcinelle.

Évolution de la population depuis 1831

Note : En 1977, on assista à la fusion des communes.

Économie

Hauts-fourneaux de Duferco (Marchienne-au-Pont
Rue commerçante dans le centre-ville (rue de la Montagne)

Deuxième agglomération wallonne et première commune, Charleroi est un pôle économique important. Traditionnellement, trois secteurs constituaient l'essentiel de l'activité économique : le charbon, la sidérurgie et le verre. Si le charbon a définitivement disparu, les industries sidérurgique et verrière se sont restructurées et modernisées et occupent toujours une place importante. Ainsi, Industeel, filiale d'Arcelor est un leader mondial dans les aciers spéciaux et inoxydables, AGC Automotive, filiale de Asahi Glass, est active dans le secteur du vitrage automobile, et les Laminoirs du Ruau, filiale des Laminés Marchands Européens, produisent toujours des laminés marchands destinés majoritairement à l'export.

Plus récemment d'autres secteurs se sont développés, principalement l'aéronautique (SABCA, Sonaca), la logistique, l'imprimerie et les biotechnologies. Ce dernier secteur a bénéficié de l'implantation d'un centre de recherche de l'Université libre de Bruxelles à Charleroi et de la création d'un parc scientifique et technologique à Gosselies, l'Aéropole. Plusieurs spin-off issues du centre de recherche de l'ULB sont en effet implantées sur ce site. C'est également à Gosselies, que se trouve la plus importante usine du groupe Caterpillar, hors États-Unis. A Marcinelle, les activités de A.C.E.C., un des plus puissants groupes industriels européens actif dans les domaines des constructions électriques lourdes et de l'électronique industrielle et spatiale avant 1970, ont été absorbées et continuées par les groupes Alcatel, Alstom et Nexans

Le commerce de centre ville souffre depuis les années 1990, comme dans beaucoup de grandes villes, d'une nette désaffection au profit de centres commerciaux en périphérie, plus faciles d'accès et offrant de nombreuses places de parking. Grâce à sa politique de bas prix et sa flexibilité, l'artisanat du bâtiment carolorégien trouve sa clientèle dans une aire très large (Mons, Bruxelles, Namur, Brabant Wallon).

De nombreux navetteurs quittent chaque matin la ville pour travailler à Bruxelles, le prix relativement abordable de l'immobilier les maintenant dans la région.

L'intercommunale Igretec est la structure publique spécialisée dans la promotion économique de la métropole et dans l'accueil des investisseurs. Elle joue aussi un rôle de soutien pour l'activité des PME, notamment en matière d'implantation et d'aides à l'investissement.

Transports

Le R3 qui entoure entièrement Charleroi et les faubourgs
Le MLC qui devait relier Charleroi et les faubourgs

Au cœur d'un nœud autoroutier, ferroviaire et de voies hydrauliques très dense, Charleroi est idéalement desservie. La ville est ceinturée par deux périphériques (ring). Le R9, appelé aussi petite ceinture, dessert le centre urbain. Le R3, grande ceinture, dessert lui, toute l'agglomération. Elle est traversée par deux autoroutes : la A54 qui la relie à Bruxelles via Nivelles et la E42, l'Autoroute de Wallonie. On peut considérer la circulation automobile entre les différentes communes et zones industrielles comme très rapide, en comparaison avec de nombreuses villes.[réf. nécessaire]

Les transports urbains (bus et métro léger) sont gérés par la société TEC Charleroi.

Article détaillé : Métro léger de Charleroi.

Les chemins de fer sont gérés par la société SNCB (à l'échelle de la Belgique). La gare principale de la ville est Charleroi-Sud, à partir de laquelle sont desservies les grandes villes belges (Bruxelles, Anvers, Liège, Namur, Mons, ...) ainsi que la ville de Paris via le Thalys. Les autres gares de l'agglomération, moins importantes, sont : Charleroi-Ouest, Marchienne-au-Pont, Roux, Courcelles, Lodelinsart, Ransart et Couillet.

La Ville possède son propre aéroport, à Gosselies. Il s'agit de l'Aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud, deuxième aéroport du pays en transport de passagers, situé à une cinquantaine de kilomètres au sud de la Capitale de l'Europe. En pleine croissance, celui-ci accueille depuis les années 2000 des compagnies à bas tarifs qui proposent une série de destinations vers l'Europe entière.

Le port Autonome de Charleroi[7] (PAC) et la plate-forme multimodale de Charleroi-Châtelet (MCC)

Enseignement

Charleroi possède de nombreuses écoles secondaires, aussi bien dans le centre que dans son agglomération.

Les écoles du centre ville:

Le réseau libre(catholique):

  • Institut Saint-André (ISA)[8]
  • Institut Saint-Joseph (ISJ)[9]
  • Institut Notre Dame (IND))[10]
  • IET Notre-Dame (IETND)[11]
  • Collège Jésuite du Sacré Cœur[12]

Le réseau officiel:

  • Athénée Vauban[13]
  • Athénée Solvay[14]
  • L'Institut Jean-Jaurès (Université du Travail)

Le réseau privé:

  • École Tagnon (Esthétique)

La ville possède également de nombreuses prestigieuses Hautes Écoles comme Charleroi-Europe, L'IESCA, la HEPCUT ou encore L'école de la Providence.

Le vrai manque de la ville est une université. En effet, Charleroi est la seule grande ville belge a ne pas avoir d'université. Ce manque pousse les très nombreux diplômés du secondaire à quitter la ville pour suivre leurs cursus ailleurs. Une ou des universités augmenteraient considérablement le taux de 15-25 ans dans la ville et permettrait probablement de faire revivre le centre-ville ou de nombreux étudiants pourraient loger.
On peut noter toutefois que Charleroi accueille de nombreux étudiants français dans la catégorie paramédicale notamment dans les sections de Montignies-sur-Sambre et Marcinelle comme l'Institut Pédagogique et Social de Marcinelle (IPSMa), l'Institut Provincial de Kinésithérapie de Nursing et d'Ergothérapie (IPKNE) faisant tout deux partie de la Haute École Provinciale de Charleroi Universtité du Travail (HEPCUT), ainsi que L'IESCA de la Haute École de Charleroi Europe.

Personnages célèbres

Tourisme

En tant que ville de la Grande Région, Charleroi participe au programme de l'année Européenne de la Capitale de la Culture 2007.

Le site le plus visité de Charleroi et le site minier du Bois du Cazier, à Marcinelle. Il abrite:

  • Un musée dédié à la catastrophe du 8 août 1956.
  • Un musée à la gloire du passé industriel de Charleroi
  • Le musée du Verre
  • Des ateliers de forgerons

Patrimoine civil

Beffroi

Patrimoine militaire

  • Vestiges de la forteresse
  • Caserne Caporal Trésignies

Patrimoine industriel

Châssis du Bois du Cazier à Marcinelle
église Saint-Christophe

Patrimoine religieux

Musées

B.P.S. 22 - Province de Hainaut

Traditions et Folklore

Balades

Le paysage carolorégien est animé par de nombreux terrils, souvenirs d'un long passé minier, et de nombreux parcs communaux de la métropole. Certains ont été réaménagés en espaces de détente et d'évasion, constituant parfois de superbes réserves naturelles NB : du haut de ces terrils, on peut découvrir un vaste panorama de la métropole. Ces terrils sont traversés par le Ravel. Idéal pour des balades à pieds, à cheval ou équipé d'un vélo.

Centre international d'édition de la bande dessinée (Éditions Dupuis), Charleroi qui a vu éclore de nombreux talents de dessinateurs sous la houlette de sa célèbre école de Marcinelle, a vu naître des personnages illustres du neuvième art tels que Spirou et Fantasio, le Marsupilami, Boule et Bill, et Lucky Luke, dont les statues polychromes ornent la ville.

Le dimanche matin, le visiteur ne manquera pas de visiter l'immense marché qui occupe une grande partie du centre ville.

Événements

Fréquemment, des festivals ou concerts de musiques sont organisés dans les nombreux cafés de la ville, comme le Carolo Musique Rally. Chaque année, fin juin, se tient également une des plus grandes brocantes de Belgique, à savoir, la Brocante des quais qui dure 24 heures. En 2006, le 24 juin, la ville a accueillit la City Parade, grand rassemblement de musiques électroniques.

Sport

Principales équipes

La ville de Charleroi accueille plusieurs équipes sportives de renom, dont le Royal Sporting Club de Charleroi qui évolue en division 1, le club de basket ball des Spirou qui évolue à la tête du championnat national après avoir figuré quelques années en coupe d'Europe. De son côté, le club de tennis de table Royal Villette Charleroi, plusieurs fois vainqueur de la Ligue des Champions européenne, comporte quelques éléments de tout premier plan, dont Jean-Michel Saive, ancien vice-champion du monde, ancien champion d'Europe, et ex-numéro 1 mondial.

Football :

Basket-ball :

Tennis de table :

Football en salle :

Volley-ball :

Boxe française - Savate :

Balle pelote :

Dans pratiquement chaque commune de Charleroi, il y a une équipe de balle pelote. Ce sport traditionnel est resté très populaire dans la région où l'on trouve encore de nombreux ballodromes.

Événements sportifs

Infrastructures

La ville dispose:

  • de plusieurs centres sportifs et stades de grandes dimensions
  • d'une piscine de dimension olympique ainsi que de plusieurs petits bassins

Armoiries

Charleroi a porté successivement les armes des Isenghien de Gand, celles du comté de Namur en 1697, les mêmes aux émaux inversés et le lion tenant un sabre, puis augmentées d'un chef à la fleur de lis au XIXe siècle. C'est ce dernier type qui lui fut confirmé par arrêté royal du 28 août 1847.
Depuis les fusions de 1977, la ville a abandonné ses anciennes armoiries et en a adopté de nouvelles qui n'ont jusqu'ici pas été reconnues par une autorité supérieure[25].

Blasonnement : De sable à la silhouette d'une forteresse hexagonale d'argent, entourée de douze étoiles à cinq rais d'or rangées en cercle, le tout surmonté de quinze points d'échiquier alternativement de gueules et d'argent rangés en fasce huit et sept; au chef diminué d'argent à une fleur de lys de gueules.

Le blason est expliqué ainsi :

  • La fleur de lys rappelle le développement donné par la France à la forteresse initiale.
  • Les 15 carrés représentent les 15 anciennes communes, qui fusionnées forment l'actuelle ville de Charleroi.
  • Les 12 étoiles qui symbolisent le drapeau des Communes d'Europe.
  • (Au centre des étoiles) La forteresse de Vauban, berceau de la ville.

Les armoiries sont rarement présentées seules. Elles le sont habituellement comme sur le drapeau.

Drapeau : Blanc chargé d'un coq rouge, la patte droite posée sur le bord supérieur de l'écu de la ville.

Le coq, emblème de la partie francophone belge et de la France. Sa dextre est posée en chef, en signe d'allégeance.

Jumelages

Charleroi et ses sections sont jumelés avec :

Ville Sœur

Charleroi (en), ville de Pennsylvanie près de Pittsburgh aux États-Unis, 5000 habitants, a été nommée ainsi en l'honneur de sa grande sœur belge.

Politique

Collège 2007-2012

Le Collège de Charleroi est composé d'une coalition du PS, MR et cdH.

Collège communal de Charleroi 2007-2012
4 décembre 2006 - 1er juin 2007 1er juin 2007 - 9 juillet 2007 9 juillet 2007 - aujourd'hui
Bourgmestre Léon Casaert (PS) Léon Casaert (PS) Jean-Jacques Viseur (cdH)
Échevins Olivier Chastel (MR) Jean-Jacques Viseur (cdH) Paul Ficheroulle (PS)
Jean-Jacques Viseur (cdH) Philippe Van Cauwenberghe (PS) Philippe Sonnet (MR)
Jean-Pol Demacq (PS) Paul Ficheroulle (PS) Éric Massin (PS)
Philippe Van Cauwenberghe (PS) Marc Parmentier (PS) Latifa Gahouchi (PS)
Paul Ficheroulle (PS) Éric Massin (PS) Françoise Daspremont (PS)
Marc Parmentier (PS) Françoise Despremont (PS) Laurence Wilgaut (PS)
Philippe Sonnet (MR) Serge Beghin (PS) Ornella Cencig (MR)
Éric Massin (PS) - Ingrid Colicis (PS)
Françoise Daspremont (PS) - Antoine Tanzilli (cdH)
Serge Beghin (PS) - Bernard Dallon (PS)

La tripartite PS, MR, cdH, mise en place le soir des élections communales du 8 octobre 2006[26] durera jusqu'au 28 mai 2007, date à laquelle les deux échevins MR, Olivier Chastel et Philippe Sonnet, décident de quitter la majorité[27] suite à ce qu'ils nomment un "manque de loyauté" du PS de Charleroi dans le problème du départ forcé de Jean-Pol Demacq, échevin PS inculpé de faux et usage de faux par fonctionnaire public[28]. Ce dernier présente également sa démission. Les trois démissions seront entérinées lors d'une réunion extraordinaire du Conseil communal le 1er juin 2007

Le 11 juin 2007, au lendemain de élections législatives fédérales, Elio Di Rupo, président du PS, annonce la mise sous la tutelle de Paul Magnette de l'union socialiste communale de Charleroi. Il demande par ailleurs la démission du bourgmestre et de tous les échevins PS de Charleroi.

Le 12 juin 2007, l'ensemble du collège des bourgmestre et échevins de Charleroi démissionne (y compris l'échevin cdH Jean-Jacques Viseur), conformément au souhait d'Elio Di Rupo.

Le 22 juin 2007, signature d'un préaccord de majorité pour former une coalition à trois. Le PS obtient sept échevins dont le président du CPAS ; le MR, deux échevins ; et le CDH, un échevin plus le poste de bourgmestre qui irait à Jean-Jacques Viseur[29].

Le 28 juin 2007, présentation officielle du futur Collège communal[30].

Le 9 juillet 2007, installation officielle du nouveau Collège communal[31].

Liste des bourgmestres

Résultats des élections

Résultats des élections et répartitions des sièges au conseil communal depuis la fusion des communes (1977) et la création du « Grand Charleroi ». Le conseil communal, y compris le bourgmestre et les échevins, est composé de 51 membres (commune de 200 000 à 249 999 habitants).

Résultats des élections de 1976
Parti Voix (128 127) Sièges
PS 62 929 (41,10 %) 27
RW 24 566 (19,20 %) 10
PSC 19 666 (15,30 %) 8
PRL 13 903 (10,90 %) 5
PCB 5 655 (4,40 %) 1
Résultats des élections de 1982
Parti Voix (116 883) Sièges
PS 62 343 (53,30 %) 32
PRL 18 687 (16,00 %) 9
PSC 13 191 (11,20 %) 6
Ecolo 7 047 (6,00 %) 2
WALLON 5 242 (4,50 %) 1
PCB 4 463 (3,82 %) 1


Résultats des élections de 1988
Parti Voix (119 471) Sièges
PS 71 304 (63,80 %) 37
PSC 13 838 (12,40 %) 6
PRL 13 094 (11,70 %) 5
Ecolo 8 500 (7,60 %) 3
Résultats des élections de 1994
Parti Voix (109 048) Sièges
PS 58 853 (53,96 %) 32
PSC 12 638 (11,58 %) 6
PRL 12 417 (11,38 %) 6
FN 11 445 (10,49 %) 5
Ecolo 6 833 (6,26 %) 2


Résultats des élections de 2000
Parti Voix (105 295) Sièges
PS 54 095 (51,37 %) 30
PRL-MCC 17 000 (16,14 %) 8
Ecolo 11 985 (11,38 %) 6
PSC 10 121 (9,61 %) 4
FN 7 261 (6,89 %) 3
Résultats des élections de 2006
Parti Voix (111 480) Sièges
PS 42 847 (38,43 %) 23
MR 27 467 (24,64 %) 14
cdH 12 711 (11,4 %) 6
Front-Nat 10 701 (9,51 %) 4
Ecolo 9 049 (8,12 %) 4


Affaires judiciaires

Depuis 2005, de nombreuses affaires judiciaires ont mis en cause des personnalités de l'administration communale de Charleroi. Le retentissement et l'impact est important au niveau local, régional et même national. Elio Di Rupo, président du PS attribue même la défaite de son parti lors de élections législatives du 10 juin 2007 à celles-ci[32].

Voir aussi

Liens internes

Sites officiels

Danse

Dans la mouvance de l'implantation à Charleroi en 1957 de ce qui deviendra plus tard le Ballet royal de Wallonie, la ville de Charleroi a connu depuis 1970 un très vif engouement pour la danse classique et contemporaine, avec la création de nombreuses écoles de danse privées et même de compagnies semi-professionnelles comme Charleroi City Ballet ou Carolo King Ballet.

Le Ballet royal de Wallonie, compagnie importante d'une cinquantaine de danseurs, orientée vers le courant néoclassique a été dissoute en 1990, à la mort de son directeur artistique Jorge Lefebre pour faire place à une entité plus petite, intégralement contemporaine : Charleroi/Danses, Centre chorégraphique de la Communauté française sous la direction de Frédéric Flamand.

  • Académie Danse Classique de Charleroi[33]

Théâtre

Salles de spectacles

  • Le Palais des Beaux Arts, dispose de la plus grande scène de Wallonie
  • L'Eden
  • Le Vecteur
  • Le Spiroudôme de temps à autres.
  • Le Centre Temps Choisi à Gilly
  • Plusieurs centres culturels: Mont sur Marchienne, Couillet, Gosselies

Enseignement

Médias

Liens autres

Photos

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Bibliographie

  • Maurice-A. Arnould, Le plan relief de Charleroi, Crédit Communal, coll. « Histoire in-4° », Bruxelles, 1986, 68 p. (ISBN 2-87193-006-6) 
  • Anne-Catherine Bioul, Alain Dauchot et Jean Alexandre Pouleur, Charleroi, ville d'architectures : Du Temps des Forteresses aux Années Folles 1666-1940, Atelier Ledoux, Espace Environnement, Bruxelles, 1992, 104 p. 
  • Anne-Catherine Bioul, Vivre aujourd'hui dans un intérieur d'autrefois, à Charleroi, Ministère de la Région wallonne, coll. « Études et documents / Monuments et sites », Namur, 2004, 245 p. (ISBN 2-87401-171-1) 
  • Jean Ficheret, Charleroi - Étude de Géographie urbaine, Librairie de la Bourse, Charleroi, 1935, 218 p. 
  • René-P. Hasquin, De Charnoy-village à Charleroi-Métropole, Labor, Bruxelles, 1969, 394 p. 
  • Michel Poulain (dir.), Ville de Charleroi - Atlas géostatistique des quartiers, Charleroi, 2001 
  • Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994, Histoire d'une Métropole, Quorum, Ottignies-Louvain-la-Neuve, 1995, 466 p. (ISBN 2-930014-42-3) 

Notes et références

  1. Charnoy signifierait « lieu planté de charmes ».
  2. Le texte latin complet dit : "Dis tertia septembris excellentissimus Franciscus de Moura Marchio de Castello Rodrigo fundatur Caroloregivm. tertiae septembris 1666." Soit, en français : "Le trois septembre, son Excellence François de Moura, Marquis de Castello Rodrigo, a fondé Charleroi." (in René-P. Hasquin, De Charnoy-village à Charleroi-Métropole, Editions Labor, Bruxelles, 1969, p. 156.)
  3. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant. Vauban - L’intelligence du territoire. Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, Paris, 2006. Préface de Jean Nouvel. 175 p, ISBN 2-35039-028-4, p 167
  4. Dans le sens horlogique en partant du nord.
  5. Site de l'Institut Royal de Météorologie (IRM)
  6. Site de l'institut météorologique belge
  7. port Autonome de Charleroi : http://charleroi.portautonome.be/
  8. Institut Saint-André : http://www.saint-andre-charleroi.be
  9. Institut Saint-Joseph : http://www.isj.org/
  10. Institut Notre-Dame : http://www.ind-charleroi.be
  11. IET Notre-Dame : http://www.iet-notre-dame.be
  12. Collège Jésuite du Sacré Cœur : http://www.sacrecoeurcharleroi.be
  13. Athénée Vauban : http://arvauban.net/modules/news/
  14. Athénée royal Ernest Solvay : http://www.arsolvay.be/Principal.htm
  15. B.P.S. 22 : http://bps22.hainaut.be
  16. Musée des Beaux-Arts : http://www.charleroi-museum.org/
  17. Musée Jules Destrée : http://www.charleroi-museum.org/
  18. Musée du verre : http://www.charleroi-museum.org/
  19. Musée de la photographie : http://www.museephoto.be/
  20. Musée des chasseurs à pied : http://www.chasseurs-a-pied.com/
  21. Centre de Culture Scientifique : http://www.ulb.ac.be/ccs
  22. Tour de la Madeleine : http://www.madeleine.be/
  23. Brocante des Quais : http://www.brocantedesquais.be/
  24. Astrid Bowl : http://www.astrid-bowl.com/
  25. Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, tome I, Dexia, Bruxelles, 2002, p. 216.
  26. Charleroi : une tripartite PS-MR-cdH au pouvoir, La Libre Belgique, 9 octobre 2006
  27. Le MR quitte la majorité à Charleroi, La Dernière Heure, 28 mai 2007
  28. La majorité reste soudée à Charleroi, La Libre Belgique, 26 mai 2007
  29. Remariage de raison à Charleroi, Le Soir, 22 juin 2007
  30. L'aurore d'une majorité nouvelle, Le Soir, 29 juin 2007
  31. Nouveau collège communal, La Libre Belgique, 10 juillet 2007
  32. Charleroi coule le PS, la Flandre encense Leterme, La Libre Belgique, 10 juin 2007
  33. Académie Danse Classique de Charleroi : http://www.adcc-catrie.be/
  34. Théâtre du Vaudeville : http://www.levaudeville.be/
  35. Eden : http://www.charleroi-culture.be/
  36. Petit Théâtre de la Ruelle : http://www.molieres-et-mocassins.be/


Armes de la ville de Charleroi Sections de la Ville de Charleroi Drapeau de la ville de Charleroi

Charleroi · Couillet · Dampremy · Gilly · Gosselies · Goutroux · Jumet · Lodelinsart · Marchienne-au-Pont · Marcinelle · Monceau-sur-Sambre · Mont-sur-Marchienne · Montignies-sur-Sambre · Ransart · Roux

Voir aussi : Fusion de communes en Belgique · Communes de Belgique · Projet Belgique

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