Champigny-sur-Marne

Champigny-sur-Marne
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48° 49′ 02″ N 2° 30′ 56″ E / 48.8172222222, 2.51555555556

Champigny-sur-Marne
L'hôtel de ville de Champigny-sur-Marne
L'hôtel de ville de Champigny-sur-Marne
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Val-de-Marne
Arrondissement Nogent-sur-Marne
Canton Chef-lieu de quatre cantons[1]
Code commune 94017
Code postal 94500
Maire
Mandat en cours
Dominique Adenot
2008-2014
Intercommunalité sans
Site web champigny94.fr
Démographie
Population 75 142 hab. (2008)
Densité 6 650 hab./km²
Gentilé Campinois ou Campiniens
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 02″ Nord
       2° 30′ 56″ Est
/ 48.8172222222, 2.51555555556
Altitudes mini. 32 m — maxi. 106 m
Superficie 11,3 km2

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Voir la carte administrative

Champigny-sur-Marne est une ville d'Île-de-France, située dans le Val-de-Marne, au sein de la banlieue sud-est de Paris, sur la Marne. Ses habitants sont les Campinoise et Campinois. Elle est une des 27 municipalités communistes de la banlieue parisienne[2] parmi les 806 en France, ce,depuis les élections municipales de 2008. Étymologiquement ce nom viendrait de « champagne », vaste plaine de craie, couverte de vignoble. D'après le latiniste Gaffiot, il s'agit de la traduction de Campiniacum.

Sommaire

Administration

Découpage

Champigny-sur-Marne est divisée en quatre cantons, mais n'est chef-lieu que de trois d'entre eux :

  • Le canton de Champigny-sur-Marne-Centre (25 917 habitants), représenté par Maurice Ouzoulias (PCF) (19..-2011)[3]
  • Le canton de Champigny-sur-Marne-Est (23 733 habitants), représenté par Marie Kennedy (PCF)(2001-2014)[4]
  • Le canton de Champigny-sur-Marne-Ouest (16 679 habitants), représenté par Christian Favier (PCF) (1994-2014)[5]

La quatrième partie de la commune appartient au canton de Bry-sur-Marne (8 534 habitants pour la partie campinoise). Il est représenté au Conseil général par Dominique Roblin (UMP)[6].

Maires successifs

Le premier maire élu se nommait Contamine. Il siégea de 1790 à 1791. Il fut destitué, sur plainte des habitants de Cœuilly, grâce au nouveau droit de pétition, par Bailly maire de Paris. Pranville, curé de la paroisse, fut élu à sa place par les "grands électeurs" le 16 juin 1791. Il le restera jusqu'au 8 juillet 1794 (20 messidor an II). Théophile Daussy a présidé la délégation spéciale de Pétain (1940-41). Le gouvernement de Vichy nomma Gabriel Jobelin[7] maire pendant l'Occupation (1941-44). Louis Merlane est devenu maire à la Libération (1944-45).

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1950 René Émile Desvilettes SFIO  agent EDF
1950 1975 Louis Talamoni PCF  Sénateur
1975 2004 Jean-Louis François Bargero PCF  Conseiller général (1982-2001)
2004 en cours Dominique Adenot PCF Président de l'ANECR depuis 2010

Adresses

  • L'hôtel de ville 14, rue Louis-Talamoni
  • Annexe-mairie du Plant-Tremblay 164, avenue du Général-de-Gaulle
  • Annexe-mairie de Cœuilly rue de l'Abreuvoir
  • Annexe-mairie du Bois-l'Abbé place Rodin
  • Annexe-mairie des Cités-Jardins 95, avenue de la République

Héraldique

Blason Champigny-sur-Marne 94.svg

Les armes de Champigny-sur-Marne se blasonnent ainsi : Écartelé: au 1er, d'azur au croissant d'or surmonté de deux étoiles du même ; au 2e, de gueules à la grappe de raisin tigé et feuillée d'argent ; au 3e, de gueules à la barque antique équipée et habillée d'argent voguant sur une rivière du même mouvant de la pointe ; au 4e, d'azur au croissant d'or surmonté d'une étoile du même[8].

La devise de la ville est : Ny fer, ny feu, rien ne me peult

Ses armoiries (fin XIXe) dues à Henri Caillot, rappelle son histoire, par sa couronne murale, de cité fortifiée. Les cantons un et quatre (haut gauche et bas droit) consacrent l'ascension nobiliaire des Bochart. Le troisième célèbre la Marne (barque à l'antique d'argent voguant sur une rivière du même,mouvant à la pointe) et le deuxième évoque l'activité passée (à la grappe de vigne d'argent sur champ de gueules).

Sa devise « ny fer, ny feu, rien ne me peult » remémore le passé guerrier de la ville.

Voies de communication

Une seule station du RER E, Les Boullereaux - Champigny dessert la commune. La station du RER A du nom de Champigny est située à Saint-Maur-des-Fossés, de l'autre côté de la Marne.

Par ailleurs, la ville accueillera deux stations du futur métro francilien Grand Paris Express

De nombreux bus sillonnent la ville : (BUS) CEAT 10.03 Champigny Saint-Maur (RER) (A)La Queue-en-BriePontault-Combault (RER) (E)


(BUS) RATP 106 108 110 116 117 201 208a 306 308 317, les bus Noctilien N35 et N130. L'autoroute A4 propose deux sorties Champigny - La Fourchette ou Champigny - Centre. On peut également accéder à Champigny en voiture par la nationale 4 qui part de Joinville-le-Pont.

Démographie

En 2008, Champigny-sur-Marne est la 4e commune la plus peuplée du Val-de-Marne (sur 47) et la 61e au niveau national.

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 434 1 286 1 210 1 263 1 434 1 459 1 533 1 619 1 610
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 2 030 1 944 2 353 2 190 2 813 3 084 3 896 4 624 5 302
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 6 655 8 555 10 426 13 571 20 289 27 450 28 883 30 239 36 903
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
Population 57 876 70 419 80 291 76 176 79 486 74 237 74 863 74 909 75 142[9]
Notes, sources, ... Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Sources : Base Cassini de l'EHESS[10] et Insee)

Jumelages

Histoire

L'histoire de la ville remonte à l' époque romaine, quand elle s'appelait Campiniacum. A la place de la ville actuelle se trouvait un camp militaire. Par la suite, deux villages existèrent. On ne sait pas grand chose de leur histoire au cours de cette période correspondant à la fin de l'empire romain. Les terres étaient plantées de vignes qui s'étendaient sur une vaste superficie. Les villages étaient installés sur des collines calcaire.

Champigny avait autrefois un château fort. En 1267 était appelé Cuilliacum. Sous Charles VI, les Armagnacs s'emparèrent de Champigny mirent le feu au village, détruisirent le château et brûlèrent tous les habitants et les bestiaux.

En 1545, François Ier permit aux habitants de Champigny de s'entourer de murs.

En 1815, Charles IX y créa deux foires annuelles.

Les châteaux de Coeuilly et de Tremblay étaient situés sur la commune de Champigny. Lors du Siège de Paris en 1870, la Kommandatur prussienne s'installe à Champigny. L'armée allemande y écrase la percée française. La ville a alors beaucoup souffert du conflit et notamment des batailles qui se sont déroulées sur son territoire.

Depuis la Libération et plus particulièrement depuis les années 1960 et 1970, la construction d'immenses ensembles d'habitation et d'autoroutes ont largement défiguré Champigny. Champigny perd complétement son caractère rural même s'il existe encore aujourd'hui beaucoup d'espaces verts et des promenades le long de la Marne. Pendant longtemps, les bords de Marne attirèrent les Parisiens et parmi eux, les artistes, notamment les peintres impressionnistes (Gustave Caillebotte, Claude Monet...). La Marne,après la deuxième guerre mondiale, accueillit de nombreuses activités : baignade, promenades en bateaux... L'urbanisation intensive des années 1960 et la découverte d'un cas de polio en 1966 ont provoqué l'interdiction de ces activités par la Préfecture.

À partir de 1950, la commune de Champigny accueille de plus en plus d'immigrés portugais. Aujourd'hui la communauté est riche d'environ 7 000 membres représentant environ 10% de la population. A leur arrivée, les Portugais s'installèrent sur le plateau, sur les hauteurs de Champigny sur un immense terrain en friche. En 1966-1968, plus de 8.000 Portugais y vécurent dans des abris improvisés en dortoirs, faisant de Champigny le plus grand bidonville de l'Est parisien. Les Portugais étaient venus pour travailler dans le bâtiment à l'heure où la France connaissait un grand boom de la construction. Rapidement, de simple manœuvres, ils devinrent des artisans-entrepreneurs. En 1972, le bidonville est rasé par mesure d'hygiène. Le site accueille maintenant le parc départemental du Plateau.

Pour davantage d'informations sur l'histoire urbaine et le patrimoine de Champigny-sur-Marne, voir l'ouvrage publié dans la collection Images du Patrimoine du ministère de la Culture : Inventaire général du patrimoine culturel, Région Ile-de-France. Isabelle Duhau (réd.) ; Stéphane Asseline (photogr.). Bry et Champigny, dans les méandres de la Marne. Lyon : Lieux Dits, 2007. (Images du patrimoine ;°247). 128 p. (ISBN 2914528418)[11]. Voir également les bases de données nationales du ministère de la Culture : Mérimée pour l'architecture, Palissy pour les objets mobilier et Mémoire pour l'iconographie[12].

Lieux et monuments

L'ancienne mairie de Champigny

Mairie

L'ancienne mairie, construite en 1857, détruite pendant la guerre de 1870, reconstruite en 1879-80 sur des esquisses de L. Ducerf (architecte municipal) et repris par Jules Simonet et maintes fois modifiée, jusqu'à son beffroi, exigence de la préfecture.

La mairie actuelle (face à l'ancienne) fut acquise en 1927. Elle était la propriété de la congrégation des filles de la charité de Saint Vincent de Paul. La municipalité s'y installa, en 1952, après travaux dirigés par Julien Heulot, architecte municipal. La salle des mariages y est située dans l'ancienne chapelle. Une extension a été réalisée en 1999.

Monuments commémoratifs liés à la guerre de 1870

  • Le monument commémoratif de la bataille de Champigny (guerre de 1870) .Il est situé à 1 km à l'Est de la Mairie,dans la rue du Monument qui monte sur le plateau de Champigny.

Il a été érigé par le département de la Seine, sur un projet de Joseph Auguste Émile Vaudremer, architecte de la ville de Paris, en 1873. En application du traité franco-allemand, l'État français complète l'édifice par un important ossuaire, composé de 33 caveaux, le long de 70 mètres de galerie, conçu et construit par les architectes A.Riviére et M.Lerout. Il fut inauguré le 2 décembre 1878.Il abrite les corps de plus de 1 000 soldats français et environ 400 Allemands.

L'ossuaire,compte tenu de son état d'abandon, n'est plus visitable pour des raisons de sécurité. Il aurait du déjà être restauré dès 1939. Mais la Seconde Guerre Mondiale fit annuler le projet. De nouveau, sa restauration est évoquée en 1948.Mais les moyens financiers sont alors essentiellement consacrés à la reconstruction de pays.Aujourd'hui (2011),les projets de commémoration du centenaire de la guerre de 1914-1918 font oublier ce premier conflit avec l'Allemagne.

Pourtant,jusqu'en 1918, l'ossuaire a joué un rôle important dans l'esprit de revanche qui animait alors une partie de la population française : c'est un lieu symbolique, objet d'un pèlerinage annuel. Le 3 décembre 1908,Paul Déroulède,l'un des leaders les plus importants de la droite nationaliste et revanchard française, farouche partisan du retour de l'Alsace et de la Lorraine dans le giron national,y prononça un discours important. Le 1er décembre 1918, le Président de la IIIème République,Raymond Poincaré,se rendit à l'ossuaire pour signifier que la défaite de 1870 était oubliée.

En 1940, les troupes allemandes défilèrent devant le monument.Puis,au lendemain de la victoire de 1945, la municipalité y déposait, chaque année, une gesbe de fleurs.

Mais, avec le rapprochement Franco-Allemand à partir du début des années 50,ce symbole de la haine entre les deux peulples tomba dans l'oubli.

  • Stèle dédiée aux mobiles de la Côte d'Or (les Moblots)(1883). Due aux architectes Rossi et Pagani, payée par souscription. Elle serait dressée là où furent stoppés les Allemands en 1870 (angle rue G. Môquet/sentier des voies de Bonne eau)(face au dernier mur des fours à chaux).
  • Stèle dite monument des Wurtembergeois,située au 49 rue de Dunkerque, a été érigée en 1910 en l'honneur des morts allemands à Champigny.Elle a été dessinée par l'architecte Tremd, sur commande de l'État du Wurtemberg.

Cité jardin

La cité-jardin (1931-1933) : elle fait partie de la quinzaine de cités-jardins construites par l'Office HBM de la Seine, dirigé alors par Henri Sellier. Elle a été conçue par les architectes Pelletier et Tesseire. Elle comprend alors un Centre musical Olivier-Messiaen et une école (maternelle et primaire Albert-Thomas). Une sculpture en buste du grand homme orne l'entrée extérieure de la primaire. Une partie de la cité a logé jusqu'au début des années 2000 des Gardes Républicains.

Musée de la Résistance

Le musée de la Résistance nationale (ouvert tous les jours sauf le mardi). Inauguré en novembre 1985 dans une propriété de la ville :"La fondation Joseph Berne"(dite Dames des pauvres, accueil de jeunes filles en difficulté). Elle est entourée d'un magnifique parc :"parc Vercors", ouvert au public, avec une vue sur la Marne du plus bel effet.

Le musée présente la Résistance française à l'Occupation allemande au cours de la deuxième guerre mondiale dans un cadre sobre et moderne, par un parcours sous forme d'un grand livre en 71 panneaux,à la fois historiques et chronologiques. Des espaces audiovisuels, une salle de cinéma et une salle d'expositions temporaires permettent de présenter des documents tirés du fond d'archives considérable que possède le musée. Ces archives comprennent beaucoup de témoignages et de documents de l'époque.Enfin une salle de travail est spécialement prévue pour le public scolaire. Le musée possède aussi une belle collection d'objets (armes, matériel...). À remarquer, la petite collection de photos signées Robert Doisneau exposées dans les escaliers, ainsi que les dessins réalisés à Buchenwald par Boris Taslitzky.

Ce musée, créé à l'origine par d'anciens résistants, est un des plus importants de France avec ceux de Lyon et de Besançon.

Croix de Lorraine

Croix de Lorraine, monument à la gloire des FFI à Cœuilly.

Églises

  • Église Saint-Saturnin, classée monument historique le 23 mai 1913. Des textes attestent l'existence de quatre saints de ce nom. Des controverses attribuent à cette église une influence de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Or, il est probable qu'elle fut bâtie cinquante ans auparavant. De Pointis y gît sous une dalle. Elle est située au centre du vieux Champigny. Elle a été restaurée dans les années 1980. C'est un très intéressant édifice de style gothique du XIIIe siècle avec un clocher et une base de façade du XIIe siècle. À l'intérieur, il est possible d'admirer un très élégant triforium surmonté d'oculi. Au revers du banc d'oeuvre, un beau panneau de bois sculpté polychrome du XIVe siècle représentant le Christ au Jardin des Oliviers et devant Ponce Pilate.
  • La chapelle Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, XVIIIe siècle, 2 rue de l'Abreuvoir. C'est l'ancienne chapelle du château de Cœuilly.
  • Église Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, construite dans les années 1960.Elle fut inaugurée par Monseigneur FELTIN, archevêque de PARIS.

Château de Cœuilly

Le château de Cœuilly, propriété de la famille Bochart, par dot de Jeanne Simon à Jean II Bochart (1593), et ce jusqu'à Jean-Baptiste-Gaspard Bochart (né en 1730), premier président au Parlement de Paris, mathématicien, astronome, avocat, membre de l'Académie des sciences en 1781. Il fut dénoncé comme anti-révolutionnaire, arrêté le 18 décembre 1793 et guillotiné le 20 avril 1794.

Pendant la guerre de 1870, la Kommandatur prussienne s'y installa.

Le pont de Champigny en 2010

Pont de Champigny

Le pont de Champigny fut reconstruit en 1842 avec 5 arches en charpente. Il est détruit en partie sur ordre de l'armée française lors du siège de Paris durant la guerre de 1870. Le pont était, en effet, un enjeu formidable pour les armées allemandes dans leur avancée vers Paris. Le pont saute le 12 septembre 1870. Avec la destruction des autres ponts situés sur la Marne (Bry, Joinville), la Marne est redevenue une barrière naturelle stoppant l'avance allemande.

Le pont est reconstruit avec tablier métallique en 1872. Le pont actuel date de 1934.

Le pont de Champigny-sur-Marne après sa destruction le 12 septembre 1870.

Fort de Champigny

  • Le fort de Champigny (sis rue A.Briand à Chennevières), construit après la guerre 1870-71, il était destiné à la défense de la capitale. Ce fort est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (16/05/1979).(visite guidée).

Maisons remarquables

  • Maison, rue du Four, lieu où s'installa la municipalité à son retour "d'exil" à Paris depuis 1871. Cette maison est, par sa façade marquée d'éclats d'obus, la seule trace restante de Champigny-la-Bataille
  • La maison scandinave, due à Charles Garnier, pour l'exposition universelle de 1889, maison toute de bois sur socle de pierre. Inscrite au titre des Monuments historiques depuis 1995.

Parcs

  • Le parc du Tremblay, parc de loisirs créé en 1976 et géré par le département et la ville de Paris. Sur une étendue de 73 hectares, ce lieu propose aux petits et aux grands espaces verts, parcours sportifs, jeux, terrains de sports... Il est implanté sur l'ancien champ de courses du Tremblay, réalisé en 1906.
  • Le parc départemental du Plateau, situé entre les rues de Bernaü et l'avenue Marx-Dormoy, s'étend sur 19 hectares. C'est un espace diversifié, avec esplanades, allées de détente, terrasse et belvédère sur la vallée de la Marne et Paris. Ces jardins thématiques, jardin des plantes, bambouseraie, érablière, verger, vignoble et prairies fleuries en font un lieu de découvertes horticoles. Le sport y trouve naturellement sa place avec des aires spécifiques et de pique-nique. Également lieu d'histoire et de culture. Le site a été marqué par de violents combats en 1870 et il abrita le plus grand bidonville de France dans les années 1960.

Des œuvres d'artistes contemporains y sont exposées :

  1. Conditions 6 de Jean Clareboudt
  2. Cascade de Irmgard Sigg
  3. Table d'orientation de Sylvie Sandjian
  4. Systèmes de pliage d'Éric Solé.

Îles

  • L'île de l'Abreuvoir,(0,20 ha) réserve naturelle départementale. Lors de visites (en groupe uniquement), on peut y découvrir l'étonnante biodiversité de ce milieu préservé.
  • L'île Pissevinaigre,(0,40 ha)grandement boisée et colonisée par une végétation typique des bancs de vase dont la cuscute d'Europe.
  • Îles des Gords, 2 îles de 0,43 ha, où l'on trouve une végétation de type forestier. La présence de vase favorise le développement de plantes rares comme la moutarde noire et le soucher brun. Sur ces réserves naturelles départementales, la faune y croît avec des espèces remarquables : la vespertilion de Daubenton (chauve-souris), le martin-pêcheur d'Europe, la grande aeschne (libellule).

Autres curiosités

Monument commémoratif
  • Fresque la vie de Saint-Joseph -1943- (église Saint-Joseph du Tremblay)
  • Jésus tombe pour la seconde fois -1938- (église Sainte-Bernadette)
  • Fonts baptismaux -1934- (église Sainte-Bernadette)
  • Vitraux -1956- (église Sainte-Libératrice du Plant)
  • Repas pantagruélique des Marmousets (hall de la mairie)
  • Œuvre de Gérard Vincent (école Anatole-France)
  • Formes mathématiques (lycée Langevin-Wallon) bas-relief en cuivre de Francis Burette -1967-
  • Œuvre de Jean-Michel Dalbin -1974- pour le lycée Marx-Dormoy (visible par la rue du Monument)
  • Pleureuses (cimetière)
  • Table du café Le Croissant,dessus en marbre, tour en bois, sur laquelle fut assassiné Jean Jaurès le 31 juillet 1914, donnée par Albert Wiedmer propriétaire du café, à la commune en souvenir d'Albert Thomas.
  • Les Guinguettes (île du Martin Pêcheur) (Moulin Vert)
  • La foire aux cochons (début novembre) réhabilitée dans les années 1970, sa tradition remonte à 1563.

Statues remises à la ville, mais toujours possession de la ville de Paris (les 4 dernières ayant disparu ?):

  • François Villon escollier, non identifiée comme telle. Bronze de Jean-François Etcheto (1853/1889) (installée square Monge à Paris en 1883) . Elle serait l'une des trois rescapées, cachées par la résistance à Paris, des destructions ordonnées par Vichy, pour être fondues, pour fournir les nazis. Déposée à Champigny depuis 1950.(angle des rues E.Reclus/Côte d'or)
  • Chienne dogue de forte race avec ses petits, fonte de fer peinte de Pierre-Louis Rouillard (1820/1881).(angle rue Proudhon/K.Marx).
  • Les Hirondelles, marbre de Peiffer -1878- Déposée à Champigny depuis 1947.(centre technique rue de la Plage)
  • Le Préféré, (petite fille et l'agneau) marbre de Peyre. Déposée à Champigny depuis 1942 (CMS Maurice-Ténine).
  • Le Charmeur de serpents, bronze -1923-par Albert Aublet (1851/1938) (place de la Résistance). Déposée à Champigny depuis 1950.
  • Le Petit Chat, marbre de Bianchi -1910- (H.1m36) représentant un enfant nu un chat dans les bras un autre à ses pieds.
  • Le Terrassier roi de Paris, marbre de Bailly (H.2m30) installée place de la Fontaine en 1942. Remise à Champigny en 1938. Cette statue fut décapitée puis disparue lors des travaux de l'A4 en 1974. (enterrée dans les carrières stade N. Mandela ?)
  • Confidences, marbre de Couteilhas -1920-. Remise à Champigny en 1950.
  • Homme assis, bronze de Alfred Benon -1936- Stade René-Rousseau. Volée en 1999

Enseignement

  • Écoles maternelle et primaire Henri Bassis
  • Ecoles maternelle et primaire Eugénie Cotton
  • Écoles maternelle et primaire Albert-Thomas
  • Écoles maternelle et primaire Marcel-Cachin
  • École maternelle Danielle-Casanova
  • Écoles maternelle et primaire Irène-Joliot-Curie
  • Écoles maternelle et primaire Georges-Politzer
  • Écoles maternelle et primaire Maurice-Denis
  • École maternelle Léon-Frapié
  • Écoles maternelle et primaire Jacques-Decour
  • Écoles maternelle et primaire Maurice-Thorez
  • Écoles maternelle et primaire Anatole-France
  • Écoles maternelle et primaire Jacques-Salomon
  • Écoles maternelle et primaire Romain-Rolland
  • École maternelle Paul-Vaillant-Couturier

Trois lycées polyvalents :

  • Langevin-Wallon : 1449e/1912 (classement national)[13]
  • Louise-Michel : 1884e/1912[14]
  • Marx-Dormoy : 1838e/1912[15]

Un lycée professionnel (Gabriel-Péri)
Six collèges (Sainte-Thérèse,qui est un collège privé,Musselburgh, Paul-Vaillant-Couturier, Elsa-Triolet, Lucie-Aubrac, Henri-Rol-Tanguy)

Social

Entrée de l'espace RMI.
  • Espace RMI : Lieu ressource pour les bénéficiaires du RMI (Conseil général)
  • C.C.A.S. (Centre communal d'action social)
  • Centres municipaux de santé :CMS (Maurice-Ténine et Pierre-Rouqués)
  • Maison de la justice et du droit
  • Foyers des anciens
  • Maison de retraite
  • Point Ecoute Jeunes
  • Maison pour tous du Bois l'Abbé
  • Maison pour tous Youri-Gagarine

Crèches

  • 1 crèche collective départementale
  • 2 crèches départementales
  • 3 crèches municipales

Culture

Le Centre Départemental de Documentation Pédagogique à Champigny
  • 4 centres culturels (Gérard-Philipe, Olivier-Messiaen (anciennement centre de loisirs Albert-Thomas), Youri-Gagarine, Jean-Vilar)
  • 4 bibliothèques et médiathèques (Jean-Jacques-Rousseau, André-Malraux, Gérard-Philipe, La Ribambelle)
  • 1 cinéma (studio 66)
  • 1 conservatoire (Olivier-Messiaen)
  • 1 école d'arts plastiques (Maison des arts plastiques Claude-Poli)

Espaces verts

En 2009, la ville bénéficie de trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[16].

Sports

  • 3 complexes sportifs (Auguste-Delaune, {stade-dojo-gymnase-piscine} Nelson-Mandela, {rugby-tennis} Jean-Guimier, {piscine-gymnase})
  • 8 gymnases (dont Delaune et Guimier) (Daniel-Féry, Paul-Émile-Victor, Pascal-Tabanelli, Maurice-Baquet, Léo-Lagrange, Simone-Jaffray)
  • 3 salles de sport : tennis de table, boxe-Haltérophilie-musculation, escrime
  • 4 stades (dont Delaune) (René-Rousseau, Léon-Duprat, Charles-Solignat)
  • 1 patinoire
  • 1 base nautique : cette ancienne baignade des années 1930, avec ses galeries, cabines et balcons, accueille des activités de canoë-kayak et d'aviron
  • 1 boulodrome

Personnages célèbres

  • Marie-Françoise de Beauharnais (1757-1822), épouse de son cousin, François de Beauharnais (1778), et donc belle-sœur de Joséphine. Réfugiée à Champigny (1793), suite à la loi sur les nobles, chez une dame Sarobert.
  • Albert Thomas, né à Champigny le 16 juin 1878, mort à Paris (gare de l'Est) le 08 mai 1932, député socialiste, ministre de l'Armement (1916-1918) et directeur du BIT (1921-1932), maire de la ville de 1912 à 1921. Une rue honore ce personnage. Il est inhumé au cimetière du centre.
  • Samuel Benchetrit, né à Champigny le 26 juin 1973, écrivain, acteur, scénariste, réalisateur, metteur en scène français.
  • Guy Bontempelli, né à Champigny-sur-Marne en 1940, auteur-compositeur interprète. Il vit actuellement à Buis-les-Baronnies dans la Drôme.
  • Jacques Inaudi, (13 octobre 1867 Italie - 10 novembre 1950, Champigny) calculateur prodige, a fini ses jours rue Saint-Eugène. Il est inhumé au cimetière du centre.
  • Étienne Brûlé, né à Champigny vers 1592, aventurier et coureur des bois au Canada, vivant dans une tribu huron. Il fut l'interprète de cette langue pour Champlain. Cette communauté pratiquant l'anthropophagie, il disparut vers 1633, sans doute, de cette cause.
  • Baron de Pointis, (Jean-Bernard Louis Desjean) (1645, en Bretagne - 24 avril 1707, Champigny), seigneur de Champigny par location. Corsaire, amiral, chef d'escadre, directeur des corsaires (après Jean Bart). Il prit part à de nombreuses expéditions aux côtés de Duquesne et Tourville. Il fit bombarder Carthagène (Colombie) en 1697, ce qui lui rapporta une rente conséquente de Louis XIV.
  • Georges Marchais, (07 juin 1920, La Hoguette - 16 novembre 1997, Paris), secrétaire général du PCF de 1972 à 1994, député du Val-de-Marne (1973/1997), a vécu à Champigny et y repose au cimetière du centre
  • Angelin Preljocaj, chorégraphe, a grandi à Champigny-sur-Marne. Ses ballets furent un temps installés rue Guy-Môquet.
  • Mélanie Quentin, (06 février 1946, Neuilly-sur-Seine), sculpteur. Ses œuvres Hommage à Tati et Mon Oncle sont visibles à Saint-Maur-des-Fossés.
  • Tonton David (David Grammont) (12 octobre 1967, La Réunion), chanteur de reggae, a vécu à Champigny-sur-Marne et y a installé son studio d'enregistrement.
  • Séverine Vandenhende (12 janvier 1974 Dechy), judokate campinoise, championne du monde en 1997 à Paris et championne olympique à Sydney le 19 septembre 2000.
  • Yann Lachuer, né à Champigny le 05 octobre 1972 (footballeur professionnel évoluant à l'ESTAC). Fut capitaine de l'A.J. Auxerre.
  • Alain Mimoun (1er janvier 1921) champion olympique du marathon en 1956 à Melbourne, vit à Champigny et s'y entraîne toujours.
  • Jérémy Hierso, né à Champigny le 15 mars 1982, joueur professionnel de rugby à XV, formé au RC Massy.
  • Bernard Farjat, (07/09/1945), champion de France au cheval d'arçon (1971), sélectionné aux Jeux olympiques de 1972 et de 1976, puis dirigeant du club de gymnastique de Champigny (1976-2008)
  • Ferdinand Gilson, né à Champigny le 20 octobre 1898, dernier poilu du Loiret, décédé le 26 février 2007 à l'hôpital de Gien.
  • René Desvilettes (06/09/1912 Alfortville - 31 juillet 1950, Champigny) : cet agent EDF fut maire de 1945 à sa mort, alors qu'il était en exercice, en 1950. Un square, quartier des Boullereaux, porte son nom.
  • Leslie Djhone (18 mars 1981, Abidjan) a passé une partie de son enfance à Champigny-sur-Marne. Champion du 400 m plat.
  • Daniel Gluckstein, candidat à l'élection présidentielle de 2002, a vécu à Champigny où il a fréquenté le lycée.
  • Surya Bonaly, (15 décembre 1973, Nice), quintuple championne d'Europe de patinage artistique (1991 à 1995), s'est entraînée à la patinoire de Champigny.
  • David Douillet, (17 février 1969, Rouen), judoka, champion olympique en 1996 et 2000.
  • Georges Séguy (16 mars 1927, Toulouse), ancien secrétaire général de la CGT (1967-1982). Il fut déporté au camp de Mauthausen à 17 ans.
  • Louis Talamoni (19 décembre 1912, Vezzani - 30 avril 1975, Champigny), maire (1950/1975) et sénateur de la Seine, puis du Val-de-Marne (1963/1975). Il participa au combat pour la libération de la Corse. Une rue honore sa mémoire. Il est inhumé au cimetière du centre.
  • Jean-Louis Bargero (05 mai 1938 Conflans-Sainte-Honorine), instituteur puis professeur de collège, maire (1975-2004) honoraire, conseiller général (1977-2001) honoraire, conseiller régional (1977-1979), ancien dirigeant du PCF (1994-1997), secrétaire général (1991) puis président de l'ANECR[17](2005).
  • Guy Poussy,(04 janvier 1933 Arcueil) Tourneur, conseiller général (1976-1994) honoraire, ancien dirigeant du PCF (1970-1994) et premier secrétaire de la fédération du Val-de-Marne (1970-1982)conseiller régional d’Ile de France (1986-1992).
  • Pierre Vincenot, (décédé) fut 1er maire-adjoint, ancien conseiller général
  • Christian Favier (1951), conseiller général en 1994, président du conseil général du Val-de-Marne depuis 2001.
  • Manu Dibango (12 décembre 1933, Douala) musicien, saxophoniste et compositeur de jazz. Vit à Champigny.
  • Pierre Santini (08 août 1938), comédien et metteur en scène. Créateur et directeur du TBM, Théâtre des Boucles de la Marne en 1983, dont le siège était au théâtre Gérard-Philipe.
  • Georges Wilson, né à Champigny le 16 octobre 1921, (décédé à Paris le 3 février 2010) acteur, metteur en scène, directeur du TNP (1963-1972).
  • Jacques Bouanich, acteur, résident campinois.
  • Annick Dumont (14/02/1960 Montreuil), consultante télé, entraîneuse de champions à la patinoire de Champigny.
  • Sarah Bernhardt (Rosine Bernard) (22 octobre 1844 - 26 mars 1923, Paris), comédienne. Elle habita Champigny dans le manoir médiéval d'Albert Darmont, toujours visible rue A.-Darmont.
  • Albert Darmont, comédien, créateur et animateur du Théâtre Antique de la Nature, ce, grâce à l'entregent de son égérie et de Juliette de Wils. La première eut lieu le 23 juillet 1905 devant 4000 spectateurs dont ministres et intelligentsia de l'époque. Ce théâtre périclita à la mort de son fondateur en 1913.
  • Juliette de Wils, (née Descours,épouse Duval), poétesse et auteure dramatique, bienfaitrice de la ville. Une rue porte son nom.
  • Joseph Martelet, (28 août 1805 - 14 juillet 1876, Paris), polytechnicien, maire de 1853 à 1870, conseiller général de la Somme. C'est sur son ancienne propriété que Darmont édifia son théâtre. Une rue rappelle son souvenir.
  • Charles Garnier, (06 novembre 1825 - 03 août 1898, Paris), artiste officiel, architecte de l'opéra de Paris et du casino de Monte-Carlo. Il avait une résidence à Champigny. Une rue évoque l'homme.
  • Laura Flessel-Colovic, (06 novembre 1971, Pointe-à-Pitre) (la guêpe) épéiste, 5 fois championne de France, d'Europe 1 fois, du Monde 6 fois, Olympique 2 fois. Réside à Champigny.
  • Santiago Carrillo (18 janvier 1915, Gijon), ancien secrétaire général du PC espagnol (1960-1982)(résident clandestin, ave de la Liberté).
  • Julián Grimau (Madrid 1911/1963), ancien dirigeant du PC espagnol, résida clandestinement à Champigny, avant de partir à Madrid, toujours clandestin, diriger le PCE. Dénoncé, arrêté, torturé et défenestré par la police franquiste, il fut « jugé » et fusillé sur ordre de Franco. Une rue se souvient du martyr.
  • Jean Allemane (1843-1935), typographe, emprisonné pour fait de grève (1862), communard, dénoncé et arrêté il est déporté en Nouvelle-Calédonie. Il est amnistié en 1879 malgré son refus de participer à la répression anti-Kanak. Député socialiste de Champigny. Une rue porte son nom.
  • René Bonnet, vécut à Champigny. Il a notamment installé le siège social des Automobiles René Bonnet & Cie, son entreprise de fabrique d'automobiles de course dans cette même ville (avenue Charles-de-Gaulle).
  • Alfred Grévin (28 janvier 1827 Epineuil - 1892, Saint-Mandé), sculpteur, dessinateur, caricaturiste et créateur de costumes de théâtre. Avec le journaliste Arthur Meyer, il a fondé le musée de cire qui porte son nom. Il logeait dans l'actuelle rue G. & M. Sembat. Son nom est attaché à une rue.
  • Émilie Bouchaud dite Polaire,(14 mai 1874, Alger - 14 octobre 1939, Champigny), chanteuse et actrice. Vécut et mourut rue Marx-Dormoy. Elle chanta Vincent Scotto, posa pour Toulouse-Lautrec, fut aimée de Colette. Elle est inhumée au cimetière du centre.
  • Charles Picard (25 août 1872, Paris - 07 juin 1957), ingénieur, inventeur de la soudure autogène, puis des chalumeaux à aiguille, oxy-coupeur, coupeur sous l'eau, basse pression... dans son laboratoire campinois, préfiguration de L'Air liquide.
  • Bernard Morlet, scientifique décédé le 27 janvier 2010. Chef de mission en terres australes, directeur de recherches...
  • Raymond Segal, ancien conseiller général de Champigny
  • Maurice Ouzoulias, conseiller général (---/2011) de Champigny-Centre, Conseiller municipal (fut 1er maire-adjoint)
  • Marie Kennedy, Conseillère générale (2001/2014) déléguée chargée de la petite enfance et de l’enfance, de la santé et de la protection maternelle et infantile, Champigny-Est, adjointe au maire
  • Jacques Guedj, metteur en scène, créateur et animateur de La Compagnie du Pain d'Orge, siégeant au centre Gérard-Philipe.
  • Paul Mefano (06 mars 1937, Bassorah), compositeur, élève d'Olivier Messiaen, il crée et dirige l'ensemble 2E2M (études et expressions des modes musicaux) en 1972 dont le siège est à Champigny. La même année, il est nommé directeur du conservatoire de la ville. Il le restera jusqu'en 1988.
  • Émilie Andéol (30 octobre 1987), championne de France de judo 2010 en +78 kg
  • Les peintres des bords de Marne :

Leteurtre, Georges Duval (aquarellistes), Grison père(le bateau-lavoir), Étienne Daret, Maronnier, Gaston Cornil avec

ont trouvé leur inspiration dans les méandres de la Marne campinoise.

  • Les fusillés pour faits de résistance : Auguste Taravella, auteur du premier sabotage campinois le 11 avril 1941.

René Damous, Pierre-Marie Derrien, André Dreyer, Jack Gourevitch, André Kalck, Maurice Pirolley, Jean Savu, Albert Vinçon célébrés par une rue, mais aussi Armand Bled, André Cosson, Lucien Rigollet, Roland Martin, Gaston Chuet.

  • Les morts au combat : Paul Belanjon, Jean Bos, Eugène Brun dont une rue évoque la mémoire, et Jean-Claude Delubac, Robert Birou, Victor Coupé, Georges Audinet, Victor Cabouat, Jacques Gauchy, Georges Brocherieux, André Capronnier, Marcel Lebailly, Vital Percebois, Marcel Quievreux, César Valin, Raymond Mary.
  • Les 46 morts en déportation dont Paul Venzac et Maurice Denis honorés par une rue.

Enfin, un recensement non exhaustif, selon l'historien campinois Jean Morlet, mentionne 32 morts aux armées, 4 morts en captivité, 36 victimes civiles, sans compter les centaines de résistants anonymes et autres victimes du STO.

Bibliographie

  • Jean Morlet, Champigny hier aujourd'hui, préface de Jean-Louis Bargero, Éditions Messidor / Temps Actuels, Paris, 1981
  • Léo Lorenzi, Champigny, vies quotidiennes, Éditions Messidor, Paris, 1988
  • Isabelle Duhau, Bry et Champigny-Dans les méandres de la Marne, Éditions l'Inventaire, 2007
  • Alain Croix, Histoire du Val-de-Marne, Éditions Messidor/Conseil général 94, Paris 1987
  • Publications municipales et départementales

Notes et références

  1. Champigny-sur-Marne-Centre, Champigny-sur-Marne-Est, Champigny-sur-Marne-Ouest et Bry-sur-Marne
  2. Les municipalités communistes sont au nombre de 12 dans le Val-de-Marne, 4 dans les Hauts-de-Seine, 11 dans le département de Seine-Saint-Denis
  3. http://www.cg94.fr/node/14945
  4. http://www.cg94.fr/node/14942
  5. http://www.cg94.fr/node/14931
  6. http://www.cg94.fr/node/14939
  7. qui a été maire RPF de Nogent en 1947
  8. Banque du Blason
  9. Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee
  10. Notice communale de Champigny-sur-Marne sur le site Cassini de l’EHESS
  11. Bry, Champigny, dans les méandres de la Marne
  12. Présentation des bases Architecture et Patrimoine
  13. Classement 2010 du magazine L'Express [1]
  14. Classement 2010 du magazine L'Express [2]
  15. Classement 2010 du magazine L'Express [3]
  16. Villes et Villages Fleuris
  17. Association nationale des élus communistes et républicains

Liens externes


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