Celtics de Boston

Celtics de Boston
Celtics de Boston Basketball pictogram.svg
Logo du club
Généralités
Date de fondation 1946
Couleurs Vert et blanc
Salle TD Garden
(18 624 places)
Siège Flag of Boston.svg Boston,
Drapeau du Massachusetts Massachusetts,
Drapeau des États-Unis États-Unis
Championnat actuel NBA
Manager Danny Ainge
Entraîneur Doc Rivers

Les Celtics de Boston (Boston Celtics en anglais) sont une franchise de basket-ball de la NBA basée à Boston dans l'État du Massachusetts aux États-Unis. Fondé en 1946, le club évolue trois saisons dans la Basketball Association of America (BAA) qui devient en 1949 la National Basketball Association (NBA).

Après des débuts difficiles, les Celtics de Boston connaissent une période faste à la fin des années 1950 en remportant une série de huit titres consécutifs de champion national, performance jamais réitérée dans un sport américain. Bob Cousy, Bill Russell ou Tom Heinsohn sont les principaux artisans de cette période. Quelques années plus tard, Boston remporte deux nouveaux titres grâce à John Havlicek et Dave Cowens notamment. Le club connait une deuxième période au sommet de la NBA avec Larry Bird puis descend dans les profondeurs des classements. Le dernier titre de champion NBA obtenu lors de la saison NBA 2007-2008 montre le retour des Celtics au plus haut niveau.

Également finaliste lors de la saison 2009-2010, la franchise de basket-ball de Boston est actuellement entraînée par Doc Rivers. Le capitaine Paul Pierce, Kevin Garnett, Ray Allen et Rajon Rondo sont les joueurs principaux de l'équipe. Durant la saison 2010-2011, les Celtics de Boston deviennent la première équipe de l'histoire de la NBA à avoir dans leurs rangs 4 joueurs ayant inscrit plus de 20 000 points (Kevin Garnett,Paul Pierce,Ray Allen et Shaquille O'Neal).

Surnommés C's, les Celtics restent la franchise la plus titrée de la ligue avec 17 trophées. Ils entretiennent une grande rivalité avec les Lakers de Los Angeles (16 trophées).

Sommaire

Historique de la franchise

Création et saisons difficiles en BAA (1946-1949)

Le logo des Celtics entre 1947 et 1950 alors que la franchise joue dans la Basketball Association of America.

La franchise de Boston est créée le 6 juin 1946 pour participer au championnat de la Basketball Association of America (BAA). Les noms de « Whrilwinds », « Unicors » et « Olympics » sont proposés pour la franchise mais Walter Brown leurs préfère finalement le terme de « Celtics » en référence aux New York Celtics et aux nombreux Irlandais de la ville[1],[2].

Absent lors de l'avant-saison, l'entraîneur Honey Russell rate les meilleurs joueurs qui sont recrutés par les équipes rivales[3]. Le 2 novembre, les Celtics de Boston se déplacent pour jouer le premier match de son histoire contre les Providence Steamrollers où ils perdent 59-53 devant 4 406 spectateurs[4]. Trois jours plus tard, jour d'élection, la franchise joue son premier match à domicile dans la Boston Arena et bat les Chicago Stags devant 4 329 personnes[5].

La saison 1946-1947 des Celtics de Boston est un désastre, la franchise termine à la dernière place du classement avec un bilan de 22 victoires pour 38 défaites[6],[7]. Menée par Ed Sadowski et Jack Garfinkel, l'équipe ne s'améliore pas la saison suivante comptant 20 matchs gagnés et 28 perdus à la fin de l'année[6],[Note 1]. Malgré ce bilan, la franchise atteint pour la première fois les playoffs et est battue par les Stags de Chicago 81 à 74 lors du troisième match[8],[9]. Honey Russell est démis de ses fonctions et remplacé par Doggie Julian. Les joueurs George Kaftan et Dermie O'Connell sont recrutés en janvier 1949. Le bilan est de 25 victoires pour 35 défaites pour ce qui est la dernière saison en BAA[8].

Débuts en NBA (1949-1956)

Bob Cousy (à gauche) est le premier grand joueur de la franchise.

En 1949, elle devient membre de la NBA lors de la naissance de la ligue, suite à la fusion de la BAA et de la National Basketball League. La première saison de la franchise en NBA est une des pires saisons des Celtics, avec un bilan de 22 victoires pour 46 défaites[10]. Les dettes s'élèvent à près d'un demi-million de dollars après cette nouvelle saison ratée[10].

L’arrivée de Red Auerbach au poste d'entraîneur principal change la donne de manière spectaculaire. Durant la saison 1950-51 et pour sa première année en tant qu'entraineur, Auerbach améliore le bilan de la franchise pour terminer avec 39 victoires et 30 défaites[11]. Ed Macauley marque 20,4 points de moyenne[12] et les Celtics se qualifient pour les playoffs pour la première fois. Dès le premier tour, Boston est éliminé par les Knicks de New York[13],[14] en deux matches (83-69 et 92-78). Un des premiers joueurs majeurs à rejoindre les Celtics est Bob Cousy malgré le refus d’Auerbach de le drafter[11]. Cousy débute en NBA sous le maillot des Chicago Stags mais, à la liquidation de la franchise, il est récupéré par Boston lors de la draft de dispersion. Il devient une des pierres angulaires des premiers succès des Celtics et entretient une relation excellente avec Auerbach. Bob Cousy est rejoint par Bill Sharman lors de la saison 1951-1952, formant une paire complémentaire et efficace[15]. Les Celtics jouent pour la première fois de son histoire les playoffs en 1953 avec un bilan de 46 victoires pour 25 défaites puis battent les Nationals de Syracuse au premier tour des séries éliminatoires[16]. En finale de division, les Knicks emportent la série par trois victoires à une pour Boston[17]. Syracuse prend sa revanche en éliminant les Celtics de Boston trois saisons consécutives entre 1954 et 1956[18] : en finale de la division Est en 1954 par 2 victoires à 0[19] et 1955 sur le score de 3 victoires à 1[20] et en demi-finale en 1956 avec 2 victoires contre 1 seule pour les Celtics[21].

Dynastie (1956-1969)

Bill Russell en défense sur Wilt Chamberlain.

En 1956, les Celtics obtiennent les droits de Bill Russell, une recrue prometteur. Le joueur marque la franchise pour les dix années suivant son arrivée. Les Celtics terminent la saison 1956-1957 avec 44 victoires en 72 matchs puis éliminent Syracuse pour atteindre pour la première fois la finale de la division[22]. Composée de Cousy, Heinsohn et surtout conduit par Russell, l'équipe des Celtics va jusqu'en finale NBA. Boston est opposé aux St-Louis Hawks[22]. Après six rencontres, les deux équipes sont à égalité avec trois victoires chacune[22]. Bien aidée par les 32 rebonds de Russell et les 37 points de Heinsohn, la franchise des Celtics gagne la partie décisive 125 à 123 après deux prolongations et remporte son premier championnat NBA[22].

La saison suivante, les blessures de Loscutoff tôt dans la saison et surtout du MVP Bill Russell lors du troisième match de la finale empêche la franchise de réaliser le doublé[23]. Malgré qu'ils terminent la saison régulière avec 49 victoires pour 23 défaites, ce qui consistue alors le record de la NBA[23], les Celtics de Boston échouent en finale NBA contre les Hawks qui prennent leur revanche en six manches. Malgré ce revers, l’acquisition la même année de K.C. Jones promet un futur rayonnant du côté de Boston.

En 1959, les Celtics de Boston continuent sur la lancée des deux précédentes saisons et battent de nombreux records NBA. Bob Cousy est le meilleur passeur du championnat, Bill Russell le meilleur aux rebonds et tous deux sont dans les quinze meilleurs marqueurs cette saison-là avec Sharman et Heinsohn[24]. En finale de division, Boston domine Syracuse au terme de sept matchs. L'adversaire de la finale NBA 1959 est les Lakers de Minneapolis[24]. Cette finale est le début de la rivalité entre les deux franchises. La finale est largement dominée par les Celtics de Boston qui remportent la finale 4 matchs à 0[24].

Avec Russell et Jones, la saison suivante s'annonce tout aussi réussie pour les Celtics qui battent à nouveau le record de la NBA avec 59 victoires en 75 rencontres de saison régulière[25]. En finale de la conférence Est, Boston affronte et bat la franchise de Philadelphie, emmenée par Wilt Chamberlain. La franchise du Massachusetts remporte son deuxième titre en dominant les Minneapolis Lakers sur le score de quatre victoires à zéro. Cette victoire marque le début de l’hégémonie des Celtics.

L'effectif de la saison 1960-1961 est considéré comme l'un des meilleurs de l'histoire. L'équipe type est composée de Russell, Loscutoff, Heinsohn, Cousy et Sharman. Le banc est consistué de bons joueurs ; Ramsey, Sam Jones et K.C. Jones sont des futurs joueurs choisis au Hall of Fame. Après avoir terminé la saison régulière avec un bilan de 57 victoires pour 22 défaites, les Celtics battent Syracuse en cinq matchs lors de la finale de la conférence Est. En finale, les Hawks de St Louis subissent à leur tour la défaite contre les Celtics qui n'ont besoin que de cinq rencontres pour remporter son deuxième titre consécutif.

En 1967, les Celtics sont éliminés en finale de conférence par les Philadelphia 76ers. L’équipe vieillissante remporte néanmoins le titre en 1968 et 1969, à nouveau face aux Lakers. Dans la foulée, Russell décide de mettre un terme à sa carrière. Cette date marque la fin d’une dynastie verte et blanche qui aura amené onze titres NBA à Boston. Parmi les autres joueurs importants ayant participé à cette aventure, il faut surtout retenir Sam Jones, John Havlicek et Tom Heinsohn. La conquête de huit titres d’affilée est une performance qui n’a encore jamais été égalée dans aucun sport américain.

Chutes et retour au sommet (1969-1979)

À partir de 1969, les Celtics de Boston entrent dans une phase de reconstruction après avoir dominé la ligue pendant plus d’une décennie. Avec Tom Heinsohn comme nouvel entraîneur principal, la première saison des Celtics après le départ de Bill Russell et Sam Jones est un échec. La franchise obtient un bilan négatif pour la première fois depuis 1950 avec 34 victoires pour 48 défaites et rate les playoffs. John Havlicek est le seul à être à la hauteur des atteintes des supporters[26] qui désertent le Garden[27]. L'équipe est devenue la risée de nombreux supporters dont les équipes furent battues année après année par les Celtics[28].

Cette mauvaise place en championnat permet à Boston d'avoir un des premiers choix pour recruter la saison suivante. Auerbach choisit Don Chaney qui se voit offrir du temps de jeu, tout comme Jo Jo White, recruté après le onzième titre[29]. Recruté en quatrième choix de la draft 1960, Dave Cowens est également un renfort important. Le bilan de la franchise s'améliore lentement, il a fallu attendre cinq saisons pour retrouver Boston au sommet de la hierarchie. Paul Silas arrive alors dans l'effectif des Celtics en échange de Charlie Scott. Sous la houlette de Dave Cowens, Paul Silas et Jo Jo White, Boston est de retour au sommet entre 1973 et 1976.

Lors de la saison 1972-1973, Boston est battu en finale de conférence par les Knicks de New York après avoir terminé avec un bilan de 56 victoires pour 26 défaites. La franchise des C's se défait des Buffalo Braves en six matchs et se retrouve en finale de conférence. Bien que les Knicks mènent la série trois victoires à une, ils sont poussés par les Celtics à disputer un match décisif au Garden. Pour la première fois de son histoire, Boston perd un septième et dernier match, sur le score de 94 à 78.

Les Celtics remportent deux nouveaux titres face respectivement aux Bucks de Milwaukee et aux Suns de Phoenix. La finale de la saison 1974 se dispute entre Boston et Milwaukee. Les Bucks, qui posèdent l'avantage du terrain, ont alors dans leurs rangs Abdul-Jabbar. Les Celtics mènent la série trois victoires à deux au moment de retourner à Boston. Après deux prolongations, les Bucks remportent le sixième match 102 à 101[30]. Le score est seulement de 4 à 4 après cinq minutes de jeu lors de ce sixième[31]. Le septième match est, comme les six précédents, très défensif. Les 28 points et 14 rebonds de Cowens se révèle déterminant pour les Celtics qui remportent le match 102 à 87 et redeviennent champions.

La finale 1976 donne lieu à un des plus grands matches de l’histoire de la NBA. Alors à deux manches partout, les Suns se déplacent au Boston Garden, l’antre des Celtics. Ces derniers, coachés par Tommy Heinsohn, ont recours à trois prolongations pour l’emporter, marquant une première dans l’histoire de la ligue. Après la victoire de 1976, les Celtics entrent à nouveau dans une phase de reconstruction et ne participent pas aux séries éliminatoires durant les deux saisons suivantes.

Boston recrute Norm Cook qui n'apporte rien à l'équipe, Sidney Wicks arrive depuis Portland et Silas est échangé contre Curtis Rowe. Après une saison honorable et une victoire au premier tour des play-offs contre San Antonio, les Celtics de Boston s'inclinent après sept rencontres contre Philadelphie[32]. Les deux saisons suivantes sont parmi les pires de l'histoire de la franchise. Boston termine la saison régulière avec deux bilans négatifs, 32 victoires pour 50 défaites puis 29 victoires pour 53 défaites, ratant les séries éliminatoires. De plus, le nouveau propriétaire de la franchise, John Y. Brown réalise sans l'accord de Red Auerbach des échanges. Il offre notamment trois premiers tours de draft aux Knicks en échange de Bob McAdoo et donne Jo Jo White à Golden State contre un choix de draft[33]. Auerbach le force à quitter le club[34] qui paie cher les erreurs de Brown en terminant la saison avec seulement 29 victoires en 82 rencontres.

Années Bird (1979-1992)

Dennis Johnson réalisant un panier devant Robert Parish.

Après deux ans de disette, Auerbach profite du sixième choix de la draft 1978 pour sélectionner Larry Bird. Ce dernier choisit d’honorer son ultime année universitaire avant de faire le grand saut vers la NBA. Bird est incorporé dans l’effectif des Celtics à l’orée de la saison 1979-80 durant laquelle il mène l’équipe dans les catégories de points, rebonds et interceptions. Ses performances lui valent l’honneur d’être élu meilleur débutant de l’année en NBA. La saison suivante, Kevin McHale et Robert Parish arrivent à Boston, le premier via la draft et le suivant inclus dans un échange. Avec ces trois futurs membres du Basketball Hall of Fame, les Celtics redeviennent une des équipes phares de la NBA. Seulement deux ans après l’arrivée de Bird, Boston retrouve le haut des classements et remporte un nouveau titre sous les ordres de Bill Fitch.

Larry Bird tire lors des séries éliminatoires de 1985.

K.C. Jones prend les commandes de l’équipe à la suite de Fitch. Durant les deux saisons suivantes, les résultats sont excellents mais Boston ne parvient pas à conquérir un nouveau trophée de champion. Au cours de cette période, de nouveaux visages intègrent la franchise comme Danny Ainge, Dennis Johnson et M.L. Carr. En 1984, les Celtics remonte un score de deux victoires à une pour battre les Lakers de Los Angeles en finale. C’est le 15e titre de la franchise du Massachusetts. Bird, quant à lui, redécouvre une rivalité née bien plus tôt en université face à l’ancien de Michigan State, Magic Johnson. En 1985, les deux franchises se retrouvent en finale mais cette fois les Lakers ramènent le trophée en Californie. Durant l’intersaison, Bill Walton arrive en provenance des Los Angeles Clippers. Walton est à l’époque une star de la ligue pour ses anciennes performances avec les Portland Trailblazers bien que des blessures à répétition l’empêchent de briller à sa juste valeur. Son incorporation dans l’effectif fait des Celtics une des équipes les plus fortes de l’histoire de la NBA et celle-ci est sacrée en 1986 face aux Houston Rockets d’Hakeem Olajuwon et Ralph Sampson. " Larry Legend " est le grand artisan d'un succès et de la domination écrasante qu'exerce les Celtics sur la NBA. Seuls les Lakers, emmenés par Magic Johnson parviennent à tenir tête à la franchise de la côte est. Cette rivalité incroyable entre les deux équipes les plus fortes en Amérique sera pendant une décennie entière un symbole de la lutte acharnée entre les franchises pour s'accaparer le titre.

À l’été 1987, K.C. Jones achève un cycle de quatre ans durant lequel il a conduit les Celtics à quatre finales consécutives tandis que Bill Walton, rattrapé par les blessures, met un terme à sa carrière. Les Celtics restent performants jusqu’à la fin des années 1980 sans toutefois retrouver le sommet de la hiérarchie. En 1986, Boston drafte Len Bias, un jeune joueur sur qui la franchise fonde beaucoup d’espoirs. Son énorme potentiel doit en effet l’amener à assurer l’avenir d’une équipe vieillissante. Malheureusement, Bias décède d’une overdose la nuit suivant la draft après avoir pris de la cocaïne au cours d’une fête. Cet évènement tragique marque le début d’une série de coups durs pour Boston.

Tragédie et déclin (1992-2003)

Des problèmes de dos poussent Larry Bird à s’asseoir de plus en plus souvent sur le banc aux côtés de Kevin McHale et Robert Parish. En 1992, l’équipe remporte le titre de la division atlantique. Après 13 années de bons et loyaux services, Bird se retire. La franchise met du temps avant de reconnaître une nouvelle période faste, après le départ de son joueur exceptionnel. Le jeune Reggie Lewis, alors considéré comme son successeur naturel, devient le leader des Celtics. En 1995, l’équipe quitte le Boston Garden pour emménager au Fleet Center, par la suite renommé TD Banknorth Garden.

Durant un match de play-offs face aux Hornets de Charlotte, Lewis est pris d’un malaise. Des examens complémentaires révèlent des problèmes cardiaques mais les médecins lui donnent le feu vert pour revenir sur les parquets. Il décède d’une attaque cardiaque à l’intersaison. La franchise lui rend hommage en retirant son numéro de maillot la saison suivante.

L’ancien joueur M.L. Carr devient manager et profite de la draft pour intégrer des jeunes joueurs comme Eric Montross et Eric Williams. Après avoir viré le coach, il prend lui-même les rênes de l’équipe. Durant les années suivantes, les Celtics se montrent décevants, n’atteignant les séries éliminatoires qu’à une seule reprise.

L’organigramme de la franchise est remis à plat et Rick Pitino devient à la fois président, manager et coach, avec un salaire record à l'époque. Pitino est alors connu pour avoir amené l’université du Kentucky au titre NCAA et avoir coaché les Knicks de New York quelques années plus tôt. Mais il ne se montre pas à la hauteur des attentes. Malgré ses efforts pour recruter de jeunes joueurs talentueux, notamment issus de son ancienne équipe de Kentucky (Delk, Walker, Mercer ou McCarty passent à Boston pendant la période Pitino), les Celtics réalisent en 1996-97 la pire saison de l’histoire de la franchise en ne remportant que 15 rencontres. Bien qu’ayant terminé au dernier rang de la ligue, les Celtics n’obtiennent pas le premier choix de la draft qui permet aux San Antonio Spurs de récupérer Tim Duncan. Boston choisit néanmoins Chauncey Billups et Ron Mercer en 3e et 6e position pour les associer à Antoine Walker qui sort d’une bonne première saison en NBA. Les deux recrues n’apportent pas le coup de pouce attendu et prennent rapidement le large contrairement à Paul Pierce, drafté en 1998.

Pitino démissionne en 2001, laissant l’équipe dans les mains de Jim O'Brien et Chris Wallace au poste de manager. Bien que Wallace profite mal des trois premiers tours de draft que possède la franchise, Paul Pierce se convertit en un des meilleurs joueurs de la ligue. Il conduit les Celtics en séries éliminatoire pour la première fois depuis 1995. Seuls les Nets du New Jersey ont raison de Boston en finale de conférence. En 2003, la franchise change de propriétaire.

Tentatives de reconstruction (2003-2006)

Les Celtics contre les Charlotte Bobcats sur le parquet du TD Banknorth Garden.

Pendant la saison 2002-2003, Danny Ainge est appelé pour prendre la place de Chris Wallace. Arrivé avec la conviction que l’équipe a besoin de renouveau, il se lance dans une politique d’échanges dont Antoine Walker est le premier à faire les frais. Accompagné par Tony Delk, il prend la direction de Dallas durant l’été 2003. Parmi les nouveaux visages, on peut citer Ricky Davis, Mark Blount et Raef LaFrentz. En cours de saison, John Carroll remplace Jim O’Brien et les Celtics atteignent les séries éliminatoires dont ils sont éliminés au premier tour. Ainge est alors très critiqué pour avoir démantelé une équipe d’avenir, ce qui ne l’empêche pas de poursuivre la reconstruction en draftant Marcus Banks, Al Jefferson, Kendrick Perkins et Delonte West. Il recrute également les vétérans Gary Payton et Rick Fox en provenance des Lakers. Fox prend sa retraite avant de jouer le moindre match sous le maillot vert. Les Celtics présentent alors une équipe mêlant talents en devenir et solides vétérans sous les ordres de Doc Rivers. À l’hiver 2005, Antoine Walker retrouve la franchise de ses débuts pendant que Payton prend la direction d’Atlanta. L’équipe retrouve un niveau digne de son passé, remporte son premier titre de la division atlantique depuis 1992 mais est éliminée précocement en séries éliminatoires par les Pacers de l'Indiana. Un échange incluant de nombreuses franchises envoie Walker à Miami. Les Celtics en profitent pour alléger leur masse salariale. De nouveau jeunes joueurs débarquent alors à Boston parmi lesquels Gerald Green, Ryan Gomes et Orien Greene.

Durant la saison 2005-06, Ainge décide d’échanger Davis, Blount et Banks contre Wally Szczerbiak et Michael Olowokandi en provenance du Minnesota. Alors que Paul Pierce réalise la meilleure saison de sa carrière, les Celtics ne parviennent pas à décoller. Leur bilan final de 33 victoires pour 49 défaites les place en 11e position de la Conférence Est à 7 victoires de la dernière franchise qualifiée pour les phases finales. La saison suivante, de nombreuses blessures viennent perturber les performances des Celtics qui terminent avec le deuxième pire bilan de la NBA avec 24 victoires pour 58 défaites. Au mois de janvier, ils enchaînent même une série de 18 défaites consécutives, la pire de l'histoire de la franchise. Malgré ces mauvais résultats, le contrat de l'entraîneur, Doc Rivers, qui devait se conclure à l'issue de la saison 2008, est prolongé d'une année, avec des conditions financières dépendant de l'avancée en playoffs en 2009[35].

Retour des succès (depuis 2007)

Lors de la draft 2007, ils sélectionnent Jeff Green en position 5 pour l'échanger immédiatement en compagnie de Delonte West et Wally Szczerbiak contre Ray Allen et les droits du choix 35 de la même draft Glen Davis des SuperSonics de Seattle.

Le 31 juillet 2007, Les Celtics font signer l'ailier-fort multiple all-star Kevin Garnett et perdent 5 de leurs joueurs, Al Jefferson, Ryan Gomes, Gerald Green, Sebastian Telfair et un tour au repêchage. Les Celtics sont bâtis autour des trois principaux joueurs : Ray Allen, Paul Pierce et Kevin Garnett surnommé le Big Three.

Big Three
Paul Pierce
Kevin Garnett
Ray Allen

Les Celtics terminent cette première saison où le Big Three est réuni avec le meilleur bilan de la saison régulière avec 66 victoires pour 16 défaites.

Au premier tour des play-off, ils jouent contre les Hawks et gagnent 4-3. Au deuxième tour, ils rencontrent les Cavaliers de LeBron James, série remportée également sur le même score de 4-3. Lors de ces deux premiers tours, ils remportent à chaque fois les quatre disputés matchs à domicile (puisqu'ils avaient l'avantage du terrain) et perdent les trois matchs en déplacement. En finale de conférence, les Pistons remportent le match 2 à Boston, mais les Celtics remportent la série sur le score de quatre à deux, remportant les matchs 1 et 5 au TD Garden de Boston et les matchs 3 et 6 en déplacement.

Les Celtics remportent un nouveau titre NBA le 17 juin 2008 en battant les Lakers (4-2) après 22 années de disette. Paul Pierce est élu MVP de cette finale.

Le 23 décembre 2008, Les Celtics, réalisent le meilleur démarrage de saison de l'histoire de la NBA : en effet, au bout de 29 matchs disputés, ils en ont remporté 27, battant du même coup le record de victoires consécutives de la franchise (19), demeurant néanmoins loin des 33 victoires consécutives des Lakers de Los Angeles lors de la saison 1971-1972.

Après une bonne saison 2008-2009 finie sur un bilan de 62 victoires - 20 défaites, les Celtics échouent en demi-finales de conférences en grande partie à cause de l'absence sur blessure de Kevin Garnett. Kevin Garnett promet de revenir et de gagner les deux prochains titres avec les Celtics.

Lors de la saison 2009-2010, les Celtics ont un peu plus de mal en saison régulière néanmoins terminée sur un bilan de 54 victoires - 28 défaites, beaucoup les disent vieillissant et ils ne font plus partie des favoris. Mais à la surprise générale, ils atteignent les finales NBA pour la deuxième fois en trois ans après avoir battus le Miami Heat, les Cavaliers de LeBron James grands favoris de la Conférence Est et les Magic d'Orlando. Ils retrouvent les Lakers de Los Angeles pour une finale encore une fois pleine de rivalité mais ils perdent au bout de sept matchs historique et très défensifs face aux Angelinos.

Durant l'été 2010, ils recrutent Shaquille O'Neal. Cette légende vivante, ancien de la franchise rivale historique des Lakers de Los Angeles et ancien coéquipier de LeBron James aux Cavaliers de Cleveland, alors en fin de contrat à la recherche d'un nouveau défi sportif lui permettant d'obtenir sa cinquième bague de champion. Acceptant un effort sur son salaire, il pallie la retraite de Rasheed Wallace et la longue période d'indisponibilité de Kendrick Perkins.

Joueurs des Celtics en avril 2011
Celtics en avril 2011

En 2011, les celtics participent à de grands échanges: Kendrick Perkins et Nate Robinson sont envoyés à Oklahoma City Thunder en échange de Nenad Krstic et Jeff Green. Ils font également signé Troy Murphy. Quant à Marquis Daniels, il signe en faveur des Sacramento Kings contre de l'argent. En février 2011, Carlos Arroyo signe en faveur des Celtics pour être le back-up du meneur titulaire, Rajon Rondo. Au premier tour des play-off, les Celtics éliminent les Knicks de New York 4 victoires à 0. Au deuxième tour, la tâche est plus ardue et Boston se fait éliminer par les Tres Amigos de Miami, 4 - 1.

Palmarès

Bannière des Celtics.

La franchise des Celtics de Boston est la plus titrée de l'histoire de la NBA avec 17 titres de championne du championnat de basket-ball américain. Les Celtics n'ont perdu qu'à quatre reprises en finale du championnat, terminant à 21 reprises champions de la conférence Est. La liste qui suit est le palmarès complet des Celtics de Boston :

Joueurs et personnalités

Joueurs

Meilleurs marqueurs de la franchise
Place Nom du joueur Pays Points
1. John Havlicek Drapeau des États-Unis États-Unis 26 395
2. Larry Bird Drapeau des États-Unis États-Unis 21 791
3. Paul Pierce Drapeau des États-Unis États-Unis 21 410
4. Robert Parish Drapeau des États-Unis États-Unis 18 245
5. Kevin McHale Drapeau des États-Unis États-Unis 17 335
6. Bob Cousy Drapeau des États-Unis États-Unis 16 955
7. Sam Jones Drapeau des États-Unis États-Unis 15 411
8. Bill Russell Drapeau des États-Unis États-Unis 14 522
9. Dave Cowens Drapeau des États-Unis États-Unis 13 192
10. Jo Jo White Drapeau des États-Unis États-Unis 13 188
Dernière mise à jour : le 18 juin 2011

La constitution de la première équipe championne NBA des Celtics de Boston se fait au fil des années. À la tête de la franchise, Walter Brown et Red Auerbach recrutent d'abord Bob Cousy en 1950. La vitesse de Cousy devient une arme importante pour le jeu offensif des Celtics. Il est élu meilleur joueur lors de la saison 1956-1957, celle du premier titre de la franchise de Boston. Une à deux années plus tard, Bill Sharman arrive dans l'équipe. Il est rejoint par Franck Ramsey, choisi au premier tour de la draft en 1953, qui arrive aux Celtics l'année suivante[18]. Lors de la saison NBA 1954-1955, l'introduction de la limite de 24 secondes par possession modifie le jeu, et les Celtics de Boston doivent recruter un intérieur de poids[36]. Après de longues négociations, Walter Brown obtient en 1956 les droits NBA de Bill Russell[37]. Son impact défensif change le style de jeu de l'équipe. Russell prend en moyenne 24 rebonds par match lors des séries éliminatoires amenant le premier titre aux Celtics[38]. Élu à cinq reprises meilleur joueur de la NBA, il est l'un des principaux artisans de la dynastie des Celtics. Tom Heinsohn réalise un remarquable travail dès sa saison comme recrue en 1956-1957, terminant même meilleur marqueur de points pendant les play-offs[38].

Entraîneurs

Red Auerbach.
Tom Heinsohn

Le premier entraîneur principal des Celtics de Boston est Honey Russell. Également entraîneur de l'équipe de baseball de Rutland, Walter Brown lui autorise à finir la saison de baseball avant de rejoindre la franchise pour le camp d'entraînement en octobre[3]. Pendant son absence, les équipes rivales des Celtics recrutent les meilleurs joueurs[3]. Il est démis de ses fonctions en 1948.

Doggie Julian est le deuxième entraîneur principal des Celtics de Boston.

Le troisième est Red Auerbach qui accède au poste en 1950 à l'âge de 32 ans[11].

Bill Russell est le premier entraîneur principal de couleur noire tous sports professionnels américains confondus[39].

Nom Début Fin Saisons Saison régulière Playoffs
V D PCT M V D PCT M
John « Honey » Russell Création 1948 2 42 66 .389 108 1 2 .333 3
Doggie Julian 11 avril 1948 1950 2 47 81 .367 128
Red Auerbach 27 avril 1950 1966 16 795 397 .667 1192 90 58 .608 148
Bill Russell 1966 1969 3 162 83 .661 245 28 18 .609 46
Tom Heinsohn 1969 3 janvier 1978 9 427 263 .619 690 47 33 .588 80
Tom Sanders 3 janvier 1978 novembre 1978 2 23 39 .371 62
Dave Cowens novembre 1978 1979 1 27 41 .397 68
Bill Fitch 23 mai 1979 27 mai 1983 4 242 86 .738 328 26 19 .578 45
K.C. Jones 7 juin 1983 1988 5 308 102 .751 410 65 37 .637 102
Jimmy Rodgers 1988 8 mai 1990 2 94 70 .573 164 2 6 .250 8
Chris Ford 12 juin 1990 17 mai 1995 5 222 188 .541 410 13 16 .448 29
M.L. Carr 20 juin 1995 30 avril 1997 2 48 116 .293 164
Rick Pitino 8 mai 1997 8 janvier 2001 4 102 146 .411 248
Jim O'Brien 8 janvier 2001 27 janvier 2004 4 139 119 .539 258 13 13 .500 26
John Carroll 27 janvier 2004 2004 1 14 22 .389 36 0 4 .000 4
Doc Rivers 29 avril 2004 Aujourd'hui 6 280 212 .569 492 38 27 .584 65

Propriétaires

  • Walter A. Brown, fondateur de l'équipe et premier propriétaire (1946–7 septembre 1964)
  • Lou Pieri et Marjorie Brown, épouse du fondateur de la franchise (7 septembre 1964– 24 juin 1965)
  • Marvin Kratter/Knickerbocker Brewing Company, filiale de National Equities (24 juin 1965–1968)
  • Ballantine Brewery, filiale de Investors Funding Corporation (1968–1969)
  • Trans-National Communications (1969–1971)
  • Ballantine Brewery, filiale de Investors Funding Corporation (1971–1972)
  • Irv Levin et Harold Lipton (avril 1972-mai 1972), Vente non approuvée par la NBA[40]
  • Robert Schmertz/Leisure Technology (mai 1972–janvier 1975)
  • Robert Schmertz/Leisure Technology, Irv Levin, et Harold Lipton (janvier 1975–novembre 1975)[41]
  • Irv Levin et Harold Lipton (novembre 1975-1978)
  • John Y. Brown, Jr. et Harry T. Mangurian, Jr. (1978–1979)
  • Harry T. Mangurian, Jr. (1979–1983)
  • Don Gaston, Alan N. Cohen, Paul Dupee (1983–1993)[42]
  • Paul Gaston (1993–2002)[43]
  • Boston Basketball Partners L.L.C. — Wycliffe Grousbeck, Stephen Pagliuca, et H. Irving Grousbeck (2002– ).

Maillots retirés

Les maillots retirés de la franchise de Boston sont les suivants[44] :

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Politique de recrutement

En 1950, les Celtics deviennent la première franchise à recruter un joueur afro-américain en faisant signer Chuck Cooper[45]. La même année, Bob Cousy est recruté pour 10 000 dollars[46]. Le recrutement pour la saison 1956 se révèle exceptionnel pour les Celtics de Boston. Ils recrutent Bill Russell qui signe son premier contrat avec la franchise, dont Walter Brown est alors propriétaire, pour 19 500 dollars[47]. La deuxième recrue est Tom Heinsohn et le troisième K.C. Jones, qui n'arrive qu'en 1958, tous futurs joueurs du Hall of Fame, sont eux aussi arrivés dans l'équipe en 1956[48].

Larry Bird signe un contrat de 650 000 dollars lors de son arrivée dans la franchise de Boston[46].

Effectif actuel

Celtics de Boston
Effectif actuel
Entraîneur : Doc Rivers
Arrière 20 Drapeau des États-Unis Ray Allen (Connecticut)
Arrière 0 Drapeau des États-Unis Avery Bradley (R) (Texas)
Ailier fort / Pivot 11 Drapeau des États-Unis Glen Davis (LSU)
Ailier fort 5 Drapeau des États-Unis Kevin Garnett (Farragut Academy HS, Illinois)
Ailier / Ailier fort 8 Drapeau des États-Unis Jeff Green (Georgetown)
Pivot 4 Drapeau : Serbie Nenad Krstić (Serbie)
Ailier fort 30 Drapeau des États-Unis Troy Murphy (Notre Dame)
Pivot 7 Drapeau des États-Unis Jermaine O'Neal (Eau Claire HS, South Carolina)
Arrière / Ailier 77 Drapeau : Serbie Aleksandar Pavlovic (Bar, Montenegro)
Ailier / Arrière 34 Drapeau des États-Unis Paul Pierce (C) (Kansas)
Meneur 45 Drapeau : Porto Rico Carlos Arroyo (FIU)
Meneur 9 Drapeau des États-Unis Rajon Rondo (Kentucky)
Arrière 12 Drapeau des États-Unis Von Wafer (Florida State)
Arrière / Meneur 13 Drapeau des États-Unis Delonte West (Saint Joseph's)
Légende : (C) - Capitaine (AL) - Agent libre (R) - Rookie (ou Recrue)


Quelques joueurs des Celtics : Pierce, Garnett, House, Perkins et Allen (de gauche à droite), sur le parquet de Boston.

Enceintes

Boston Garden

Article détaillé : Boston Garden.
Le Boston Garden, salle de basket-ball basée à Boston, vue de l'extérieure.
Le Boston Garden est l'enceinte des Celtics de Boston de 1946 à 1995.

Lors de sa première saison en BAA, les Celtics de Boston jouent sept de ses trente rencontres à domicile dans la Boston Arena à cause d'évènement dans la salle habituelle de la franchise : le Boston Garden[6]. Lors du premier match à domicile, le concert de Gene Autry occupe la salle du Garden, les Celtics jouent à la Boston Arena[6]. Ils disputent leur première rencontre au Boston Garden le 16 novembre 1946 lors d'une victoire contre Toronto Huskies sur le score de 53 à 49[6].

Le Boston Garden est l'une des plus anciennes salles de NBA. Non créée pour le basket-ball, l'enceinte est connue pour la difficulté à voir la rencontre depuis les tribunes, seulement 20% des spectateurs ont une vue dégagée[49]. La capacité de la salle est de 14 890 spectateurs[49]. Au plafond, les seize bannière de champions NBA sont ajoutées au fur et à mesure, s'ajoutant aux 25 drapeaux des Bruins de Boston représentant les cinq Coupes Stanley remportées et les titres de champion de division[49]. Il y a également des bannières blanches divisées en huit représentant les numéros retirés[50]. Après 1980, la salle est pleine à toutes les rencontres disputées par les Celtics de Boston[51]. À domicile, les Celtics de Boston ont réussit à remporter 40 rencontres pour une seule défaite lors de la saison 1985-1986[52].

XL Center

Article détaillé : XL Center.

Les Celtics de Boston jouent occasionnellement au Hartford Civic Center (devenu XL Center) entre 1975 et 1995.

TD Garden

Article détaillé : TD Garden.
Les bannière des championnats remportés par les Celtics sont accrochées au plafond du TD Garden.
Parquet des Celtics de Boston.

Couleurs et symboles

Le centre du parquet des Celtics en 1998.

Logos

Le logo des Celtics de Boston a été conçu par Zang Auerbach, le frère de l'entraineur Red, au tout début des années 1950.

On y voit un farfadet bonhomique avec sa main gauche posée sur son shillelagh et un ballon de basket-ball reposant sur son index droit avec les inscriptions BOSTON CELTICS arquées autour de lui dans un cercle.

Maillots

Depuis la création du club en 1946, les maillots du club sont blancs à domicile et vert à l'extérieur. Le mot « Celtics » et le numéro du joueur sont les deux autres symboles présents sur les maillots des joueurs. Le nom des joueurs sur les maillots apparaissent pendant la saison 1972-1973[53].

Lors de la saison 2005-2006, des jeux de maillots alternatifs apparaissent pour la franchise des Celtics de Boston. Un maillot vert et noir avec le mot « Boston » à la place de « Celtics ».

Bien évidemment le vert des celtics nous rappel le vert Irlandais car boston concentre une forte population d' origine Irlandaise. Le maillot des Celtics fait partie des maillot les plus légendaires de la NBA ainsi que celui des Bulls de Chicago ; des Los Angeles Lakers ou encore des Knicks de New York.

Soutien et image

Popularité

Les Celtics de Boston sont l'une des franchises les plus supportées dans le monde de nos jours mais également une des plus détestées dans l'histoire de la NBA. La réussite du club dans les années 1960 puis 1980 attirent les critiques de ses adversaires. Les joueurs des Celtics de Boston sont souvent critiqués pour leur arrogance et leur excès de parole sur le terrain, notamment envers les arbitres.

Affluence

L'affluence est d'abord très faible. Lors de la première saison d'Auerbach comme entraîneur de la franchise, environ 2 000 spectateurs sont présents à chaque match en moyenne[13]. Depuis l'époque de Larry Bird, la salle des Celtics de Boston est toujours pleine.

Rivalités

Rivalités au niveau régional

Article détaillé : Rivalité entre les Celtics de Boston et les 76ers de Philadelphie.

Au niveau régional, les Celtics de Boston ont une rivalité particulière avec les Knicks de New York et les 76ers de Philadelphie.

Rivalités au niveau national

Le rival historique des Celtics de Boston est les Lakers de Los Angeles. Cette rivalité commence lors de la finale NBA de la saison 1959-1960 lorsque les Celtics remportent la finale NBA en battant les Lakers par quatre victoires à zéro, une première dans l'histoire du championnat. Durant les années suivantes, Boston rencontre les Lakers d’Elgin Baylor et Jerry West à six reprises en finale du championnat, faisant naître ce qui reste encore aujourd’hui comme la rivalité la plus emblématique de la NBA.

Relation avec les médias

Lors de la série de huit championnats remportés de suite, l'équipe de basket-ball de Boston n'est pas très suivie par les médias qui se contentent de relater les matchs des séries éliminatoires de fin de saison. Après la chute sportive des Celtics au début des années 1970, les médias se font plus présent et suivent attentivement la progression de l'équipe lors de son retour en 1974 puis lors des deux nouveaux titres. Les journaux locaux suivent alors l'équipe à domicile et à l'extérieur[54]. Lors du sixième match de la finale 1974, 39 millions de spectateurs regardent la rencontre à la télévision[31].

Les Celtics dans la culture populaire

Au deuxième plan les premières années après sa création, la franchise des Celtics de Boston a de plus en plus d'impact sur la culture de la ville et du pays. Considéré comme un modèle sportif, l'équipe donne une bonne image de la ville dans tous le pays dans les années 1960 et incarne la réussite.

Première franchise à recruter un joueur noir, les Celtics de Boston sont également les premiers à aligner une équipe composée de cinq joueurs noirs : Bill Russell, Sam Jones, K.C. Jones, Tom Sanders et Willie Naulls. Cependant, l'effectif reste longtemps à majorité blanche.

À la fin des années 1960, le terme « Celtics pride » rentre dans la culture populaire[55].

Notes

  1. Le calendrier de la BAA passe de 60 matchs à 48 rencontres après le retrait des équipes de Détroit, Toronto, Cleveland et Pittsburgh.
  2. Le numéro 18 de Loscutoff a été retiré mais gardé actif pour Dave Cowens. Pour ne pas retirer 2 maillots numéro 18, les Celtics ont accroché une bannière reprenant les lettres "LOSCY" pour honorer Loscutoff.

Références

  1. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 52
  2. (en)Celtics Lore, NBA.com. Consulté le 30 juin 2010
  3. a, b et c Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 53
  4. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 54
  5. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 55
  6. a, b, c, d et e Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 57
  7. (en)1946-47 Standings, NBA.com. Consulté le 30 juin 2010
  8. a et b Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 58
  9. (en)1948 Playoff Results, NBA.com. Consulté le 30 juin 2010
  10. a et b Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 59
  11. a, b et c Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 7
  12. (en)Statistiques de Ed Macauley, basketball-reference. Consulté le 30 juin 2010
  13. a et b Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 63
  14. (en)1951 Playoff Results, NBA Encyclopédia. Consulté le 30 juin 2010
  15. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 66 à 68
  16. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 68
  17. (en)1953 Playoff Results, NBA Encyclopédia. Consulté le 30 juin 2010
  18. a et b Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 69 et 70
  19. (en) 1954 Playoff Results, NBA Encyclopédia. Consulté le 30 juin 2010
  20. (en) 1955 Playoff Results, NBA Encyclopédia. Consulté le 30 juin 2010
  21. (en) 1956 Playoff Results, NBA Encyclopédia. Consulté le 30 juin 2010
  22. a, b, c et d Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 83
  23. a et b Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 85
  24. a, b et c Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 93
  25. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 95
  26. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 135. « Boston Globe basketball writer Bob Ryan [...] believes that without Havlicek in 1969-70 the team might have won only ten games. »
  27. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 135. « The Celts drew fewer than five-thousand fans six times, and only 3,944 showed up to see the Lakers play them in Boston in December. »
  28. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 133 et 134
  29. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 136
  30. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 150
  31. a et b Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 151
  32. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 161
  33. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 169
  34. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 170
  35. Une prolongation généreuse pour Rivers chez les C’s, La Page des Sports, publié le 12 mai 2007
  36. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 71
  37. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 71 à 73
  38. a et b (en) 1956-1957 Playoffs sur http://www.celticstats.com. Consulté le 30 juin 2010
  39. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 145
  40. (en) Celtics' owner dispute is more confused than ever, The Tuscaloosa News, 22 juillet 1974. Consulté le 14 mars 2010
  41. (en) New Owner But Red Is Still Boss of Celts, Lewiston Evening Journal, 14 janvier 1975. Consulté le 14 mars 2010
  42. (en) Investment group buys Celtics for $360 million, sportsillustrated.cnn.com, 27 septembre 2002, consulté le 12 septembre 2009.
  43. (en) Paul Gaston to run Celtics; Cohen out, highbeam.com, 2 septembre 1993, consulté le 2 février 2003.
  44. (en) Retired Numbers sur http://www.nba.com. Consulté le 31 mai 2010
  45. (en) Season Recaps - 1950s sur http://www.nba.com. Consulté le 18 juillet 2010
  46. a et b Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 48
  47. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 77
  48. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 86
  49. a, b et c Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 36
  50. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 37
  51. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 47
  52. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 49
  53. (en) Boston Celtics Logos sur http://www.sportslogos.net. Consulté le 30 juin 2010
  54. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 144
  55. Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, op. cit., p. 8

Bibliographie

  • (en) Dan Shaughnessy, Ever Green The Boston Celtics: A History in the Words of Their Players, Coaches, Fans and Foes, from 1946 to the Present, St. Martin's Griffin, 15 novembre 1991, p. 272. (ISBN 0312063482) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Peter C. Bjarkman, Boston Celtics encyclopedia, Sports Publishing Inc., 1999.
  • (en) Thomas Henshaw, The Boston Celtics: a Championship Tradition, Prentice-Hall, Inc., Engelwood Cliffs, NJ, The Stuart L. Daniels Co., 1974.
  • (en) Bob Ryan, Celtics pride, Little, Brown & Co., 1975.
  • (en) Boston Celtics - Four Decades of Excellence, Special Productions, Inc., Denver, 1985.
  • (en) Bob Ryan et le photographe Dick Raphael, The Boston Celtics - The History, Legends & Images of America's Most Celebrated Team, Addison-Wesley Publishing Co., Inc., Reading, MA, 1989.
  • (en) George Sullivan, The Boston Celtics : A Championship Tradition - Fifty Years, Tehabi Books, 1996.

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

Liens externes



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