Cathédrale Saint-Étienne de Bourges

Cathédrale Saint-Étienne de Bourges
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Cathédrale Saint-Étienne de Bourges
Vue générale de l'édifice depuis le Jardin de l'Archevêché, en 2006.
Vue générale de l'édifice depuis le Jardin de l'Archevêché, en 2006.
Présentation
Culte Catholique romain
Type Cathédrale
Rattaché à Diocèse de Bourges et Centre des monuments nationaux
Début de la construction 1195
Fin des travaux 1230 (gros œuvre)
Style(s) dominant(s) Gothique
Protection  Classé MH (1862)
 Patrimoine mondial (1992)
Géographie
Pays Drapeau de France France
Région Centre
Département Cher
Ville Bourges
Coordonnées 47° 04′ 56″ N 2° 23′ 57″ E / 47.08222, 2.3991747° 04′ 56″ Nord
       2° 23′ 57″ Est
/ 47.08222, 2.39917
  

Géolocalisation sur la carte : France

(Voir situation sur carte : France)
Cathédrale Saint-Étienne de Bourges

La cathédrale Saint-Étienne de Bourges, construite entre la fin du XIIe et la fin du XIIIe siècle est le siège du diocèse de Bourges (départements du Cher et de l'Indre).

Son plan unique, son tympan, ses sculptures et ses vitraux sont particulièrement remarquables. Admirable par ses proportions et l'unité de sa conception, elle témoigne, par-delà sa beauté architecturale, de la puissance du christianisme dans la France médiévale. Son style précurseur fait que cette cathédrale reste un exemple exceptionnel dans l’architecture gothique, et longtemps ignorée, elle se distingue avec toutes les autres prestigieuses cathédrales (Reims, Chartres ou de Notre-Dame de Paris).

La cathédrale Saint-Étienne de Bourges a été consacrée le 13 mai 1324. Comme toutes les cathédrales construites avant la séparation de l'Église et de l'État, elle appartient maintenant à l'État français. Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1862[1]. Elle se situe dans le centre historique de Bourges, secteur sauvegardé depuis 1965.

La cathédrale a été inscrite en décembre 1992 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Dans son rapport d'évaluation pour décider de l'éventuelle inscription du monument en tant que bien culturel sur la liste, la commission de l'UNESCO relève que « la cathédrale de Bourges revêt une très grande importance dans le développement de l'architecture gothique et de par le fait qu'elle constitue un symbole de la puissance de la religion chrétienne dans la France du Moyen Âge. Cependant ses qualités fondamentales restent sa beauté frappante, résultant d'une gestion magistrale d'un espace aux proportions harmonieuses et d'une décoration de la plus haute qualité ».

Sommaire

Historique

La cathédrale de nuit, en 2006.
L'édifice, vu depuis le parvis de la cathédrale, en 2007.

Prémices

En 1195, Henri de Sully, archevêque de Bourges, frère de Eudes de Sully, évêque de Paris fait une donation au chapitre de la cathédrale de Bourges.

Cette donation sera le point de départ de la construction d'une nouvelle cathédrale à Bourges, destinée à remplacer la cathédrale romane, jugée trop petite, datant des XIe et XIIe siècles, dont nous ne connaissons pas grand-chose. On sait seulement qu'il y a eu sur le site un centre de culte chrétien depuis le IIIe siècle, à l'époque où la ville romaine d'Avaricum abritait la première communauté chrétienne de Gaule. Quatre édifices se succédèrent sur le lieu de l'actuelle cathédrale : des cryptes monumentales furent érigées par saint Ursin au IIIe siècle, saint Palais, archevêque au IVe siècle, et Raoul de Turenne, archevêque au IXe siècle. Gauzlin, archevêque de sang royal — il était le frère de Robert II le Pieux —, fut le constructeur de la première cathédrale romane, au début du XIe siècle.

Bourges, ville royale depuis 1100, était située à l’époque à la limite sud du domaine royal, à quelques lieues de l’Aquitaine, possession anglaise. L’archevêque de Bourges avait d'ailleurs le titre de « Primat d’Aquitaine » et son autorité, souvent contestée, s’étendait jusqu’à Bordeaux.

Cette nouvelle cathédrale est le premier édifice gothique construit au sud de la Loire, et elle apparaissait d’une grande importance aussi bien pour le prestige du roi de France, que pour celui de l’archevêque. Figure de proue du domaine capétien face au midi de la France, la cathédrale Saint-Étienne de Bourges se devait d'être unique dans sa conception. Il fut donc décidé de réaliser un édifice de grande envergure, comparable à Notre-Dame de Paris, et d'innover.

Pour ce faire, il fallait construire au-delà du vieux mur d’enceinte gallo-romain sur lequel s’était appuyé le chœur roman et déborder dans les fossés. La différence de niveau nécessitait la construction d’un soubassement qui anticipe exactement le plan du chevet. C’est l'église basse que l’on appelle à tort la crypte.

Construction

La construction fut entreprise dès 1195, et en 1214 près de la moitié du bâtiment — à un peu plus du chœur actuel — était achevée.

Le plan de la nouvelle cathédrale est simple, mais harmonieux. Il s'agit d'une forme de basilique avec des chapelles qui entourent la nef. Ce qui rendra le nouvel édifice remarquable, ce sont la perspective des murs latéraux et l'unité de l'espace intérieur. Au départ, l'archevêque Henri de Sully semble s'être inspiré du plan de Notre-Dame de Paris. Mais, il meurt en 1199. Son successeur l'archevêque Guillaume de Dangeon, ancien abbé cistercien, prend une part importante dans le développement du chantier et dans la définition du programme iconographique. Le décès de Guillaume en 1209, bientôt suivi de sa canonisation, entraîne un afflux de dons de la part des fidèles et des pèlerins.

Après une interruption d’une dizaine d’années, la deuxième campagne de construction — gros œuvre de la nef et de la façade occidentale — commence en 1225 et se poursuivra jusqu’en 1230. À cette date, le gros œuvre est terminé.

La Tour Nord s'effondra en 1506 et dut être reconstruite.

Ensuite, les travaux de la façade ont été effectués au ralenti. En 1313, il fallut étayer la tour sud, dans laquelle étaient apparues des fissures, en implantant un énorme « pilier butant ». Il n'a jamais été possible, en raison de cette fragilité, d'y implanter des cloches, d'où son nom de « tour sourde ». D’autres travaux de consolidation de la façade furent entrepris, et la tour nord était encore inachevée lors de la consécration de la cathédrale le 13 mai 1324 par l'archevêque Guillaume de Brosse.

Les architectes qui ont succédé au premier Maître de Bourges — dont on ignore le nom — ont su préserver la cohérence et la simplicité apparente du programme, l'absence de transept contribuant à l'effet d'unité de l'espace.

En 1424, la cathédrale reçoit son horloge astronomique, construite par André Cassart et conçue par Jean Fusoris.

XVe et XVIe siècles

Alors que le tour Nord est achevée durant les années 1480, celle-ci montre des signes de fragilités dès 1503. Elle s’écroule le 31 décembre 1506, et est reconstruite entre 1508 et 1542, en harmonie avec la façade gothique bien qu'elle comporte certains éléments décoratifs Renaissance. Elle a été financée notamment par des dons, des emprunts et diverses recettes. On l'a appelée la « tour de beurre », à cause d'une croyance populaire selon laquelle elle aurait été en partie financée par les sommes versées par les fidèles et qui leur valurent l'autorisation de manger du beurre pendant le carême.

Lors des guerres de religion, en 1562, Bourges ayant été prise par les protestants, les sculptures de la cathédrale furent gravement endommagées.

Sous la Révolution

Après la Révolution Française, la cathédrale fut vidée de son mobilier. Dès la cessation du culte public, elle fut vouée au Culte de la Raison, c'est ainsi qu'on inaugura le Temple de l'Unité le 10 décembre 1793.

XIXe siècle

Grilles du chœur

L'architecte Antoine-Nicolas Bailly entreprend la restauration complète de la cathédrale. Il charge le ferronnier Pierre François Marie Boulanger de réaliser les grilles du chœur en fer forgé[2].

Rénovation

État des rénovations du toit de la cathédrale, en mars 2011.

En 2008, après un an de travaux, la porte Nord est entièrement rénovée. Les portes Ouest, à l'avant de la cathédrale ont également été rénovées, et seule la porte centrale est encore en travaux. La fin des ces travaux est prévue pour début 2011.

En avril 2010, un faux toit est installé à l'avant de la cathédrale afin de protéger les ouvriers qui procéderont à une première partie de la réfection de la toiture qui devrait s'achever au milieu de l'année 2011. Les échafaudages seront ensuite déplacés, et la réfection devrait durer jusqu'en 2013.

Description

Architecture

Le plan de la cathédrale de Bourges est original. Il reprend celui de la cathédrale de Paris, avec double déambulatoire, mais en supprimant le transept et les tribunes. La similitude des plans des deux cathédrales vient peut-être des liens familiaux existant entre l'archevêque de Bourges, Henri de Sully, et de l'évêque de Paris, Odon de Sully, au moment de leur mise au point.

On peut aussi noter que depuis le rachat, en 1101, des vicomtés de Bourges et de Dun par le roi Philippe Ier, Bourges faisait partie du domaine royal. L'agrandissement de la cathédrale vers l'est, en franchissant le rempart gallo-romain n'a été possible qu'après l'achèvement de nouveaux remparts commencés par Louis VII et achevés par la construction de la Tour Neuve en 1189 par Philippe Auguste.

Cathédrale du début de l'ère gothique, elle reprend comme à Paris la voûte gothique sexpartite ce qui entraîne l'adoption d'une alternance des piles faibles et fortes de la nef centrale.

L'architecte inconnu de la cathédrale a cherché à donner une ampleur impressionnante à l'élévation permettant une meilleure luminosité comparée à celle de la cathédrale de Paris.

Quand elle a été reconstruite en commençant par le chœur, ce dernier a été construit au-delà du rempart gallo-romain dont on peut encore voir des éléments de part et d'autre de la cathédrale. La reprise de la différence de niveau est assurée par l'église basse construite entre la donation de l'archevêque Henri de Sully, en 1195, et 1206. L'église basse est reliée à la crypte romane cruciforme. Pendant la construction de la cathédrale, l'église basse a dû servir de loge pour les ouvriers employés par la fabrique comme semble le prouver l'épure de la rose de la façade occidentale gravée dans le sol. Pour permettre un meilleur éclairage de l'église basse, les chapelles rayonnantes ont été construites en encorbellement sur des corbeaux de section allant en diminuant du haut vers le bas.

La légèreté apparente du chœur a été rendue possible grâce aux arcs-boutants et à l'utilisation d'un chaînage en fer. Ce chaînage s'arrête après la 8e travée de la nef au niveau de ce que les spécialistes appellent la coupure Branner, du nom d'un historien américain, Robert Branner, qui a étudié la cathédrale. Il a constaté qu'à l'ouest la position de l'appui des arcs-boutants sur les murs a été élevé, les contreforts et les culées sont plus massifs, les oculi ont été modifiés.

À l'ouest, la pente du terrain nécessite de faire l'agrandissement sur un remblai. Cette disposition va entraîner des problèmes de déformation des tours de la façade occidentale allant jusqu'à l'effondrement de la tour Nord à peine terminée, le 31 décembre 1506 (reconstruite de 1508 à 1542) et la construction d'une pile massive assurant la butée de la tour sud.

L'extérieur

La face occidentale est la plus large des édifices gothiques de France (plus de 40 m), avec cinq portails, tous à double porte, correspondants exactement aux cinq nefs, dont les sculptures sont particulièrement magnifiques. Le portail central offre au regard la magnifique scène du jugement dernier.

D'un point de vue architectural, Bourges a eu une influence sur d'autres cathédrales européennes : Notre-Dame de Paris, Le Mans, Coutances et Tolède[3].

Les façades extérieures sont ornées de nombreux bas-reliefs. Sur l'un d’eux, on peut remarquer un détail troublant étant donné le contexte : l'un des sculpteurs a immortalisé son postérieur[4].

L'intérieur

Intérieur de la cathédrale de Bourges


La cathédrale de Bourges surprend tant par son absence de transept que par son double bas-côté. Cette particularité offre une perspective longitudinale continue que la coupure traditionnelle d'un transept rompt ailleurs. La coupe transversale offre un profil pyramidal. Cette disposition originale découvre un volume intérieur unifié.

Décoration

Les portails

La cathédrale est une représentation de la Jérusalem céleste. Cependant Bourges ne possède pas une école cathédrale ayant des maîtres aussi célèbres que celles de Chartres, de Langres ou de Paris qui ont dû influencer les plans de ces cathédrales en traduisant dans la pierre et la décoration la description de la Jérusalem céleste faite dans l'Apocalypse de Jean.

La cathédrale marque son originalité par l'ampleur de la façade occidentale avec ses cinq portails. L'absence de transept a probablement conduit à une conception relativement simple des portails latéraux.

Les vitraux

Article détaillé : Vitraux de Bourges.

La cathédrale de Bourges ne possède pas un ensemble de vitraux du XIIe siècle et XIIIe siècle équivalent à celui de la cathédrale de Chartres, mais elle possède des vitraux du XIIIe siècle jusqu'au XVIIe permettant de voir l'évolution de cet art.

Les vitraux de la cathédrale de Bourges sont en partie faits au XIIIe siècle. Au XVIe siècle, on ajouta de nouveaux vitraux, réalisés par l'artiste berruyer Jean Lécuyer.

On peut voir, gravée sur le sol de l'église basse, l'épure de la rose de la façade occidentale à l'échelle 1/1.

Le grand orgue

On trouve mention des orgues dès le début du XVe siècle. Les actuelles grandes orgues furent repensées sous la direction de Marie-Claire Alain en 1977. L'aspect de l'instrument fut respecté, en conservant au maximum les éléments anciens et en supprimant de nombreux éléments peu fiables et mal adaptés rajoutés au fil des siècles.

La disposition obtenue est la suivante :

I. Grand-Orgue : 56 notes
II. Positif : 56 notes
III. Récit expressif : 56 notes
IV. Écho : 37 notes
V. Pédale : 30 notes

Montre 16
Montre 8
Prestant 4
Fourniture IV
Fourniture II
Cymbale IV
Dessus de Flûte 8
Bourdon 8
Flûte à Fuseau 4
Grosse Tierce 3 1/5
Nasard 2 2/3
Quarte 2
Tierce 1 3/5
Flageolet 1
Grand Cornet V
1re Trompette 8
2e Trompette 8
Clairon 4

Chamades :
Dessus de Trompette 8


Prestant 4
Doublette 2
Fourniture IV
Cymbale III
Bourdon 8
Nazard 2 2/3
Tierce 1 3/5
Larigot 1 1/3
Trompette 4 + 8
Cromorne 8

Gambe 8
Voix Céleste
Flûte Harmonique 8
Flûte Ocatviante 4
Ocatvin 2
Cornet V
Trompette 8’
Clairon 4’
Basson-Hautbois 8’
Voix humaine 8’
Tremblant

Cornet V
Trompette 8

Flûte 16
Flûte 8
Gros Nasard 5 1/3
Flûte 4
Grosse Tierce 3 1/5
Flûte 2
Fourniture IV
Bombarde 16
Trompette 8’
Clairon 4’



Les cloches

Elles se trouvent toutes dans la tour nord de la cathédrale[5].

  • La cloche du duc Jean de Berry, qui date de 1372. Elle ne sonne plus.
  • Le Gros Guillaume, qui pèse 6 080 kg et son diamètre est de 2,13 mètres. Elle ne sonne que pour les grandes occasions. Sa note est le "mi2"
  • Marie - Thérèse, datée de 1828, elle pèse 1 830 kg et mesure environ 1,5 m de diamètre. Sa note est le "do3"

Les quatre cloches de la paix :

  • Henri - Zita, datée de 1933, qui pèse 3 471 kg pour un diamètre de 1,80 mètre et une hauteur de 1,50 mètre. Sa note est le "la2".
  • Daniel - Mathilde, datée de 1933, qui pèse 1 463 kg pour un diamètre de 1,35 mètre et une hauteur de 1,17 mètre. Elle sonne les heures et sa note est le "ré3".
  • Célestine - Martine, datée de 1933, qui pèse 846 kg pour un diamètre de 1,12 m et une hauteur de 90 centimètres. Sa note est le "fa3".
  • Louise, datée de 1933, qui pèse 613 kg, pour un diamètre de 1 mètre et une hauteur de 85 centimètres. Sa note est le "sol3".

Dimensions principales

  • longueur : 120 m.
  • largeur totale : 41 m.
  • largeur de la nef centrale dans le chœur : 14,96 m.
  • largeur de la façade occidentale : 55 m
  • largeur de la façade occidentale y compris le pilier butant : 73,45 m.
  • hauteur sous voûte du vaisseau central : 37,15 m. (Notre-Dame de Paris : 33 m.)
  • hauteur sous voûte du collatéral intérieur : 21,30 m.
  • hauteur sous voûte du collatéral extérieur : 9 m.
  • hauteur du faîte du toit de la nef : 47,60 m.
  • hauteur de la tour Nord dite « de Beurre » : 65 m
  • hauteur de la tour Sud dite « Sourde » : 53 m
  • superficie : 5 900 m2 (Notre-Dame de Paris : 5 500 m2).
  • diamètre de la grande rosace : 9 m

Photos

La cathédrale dans les arts et la culture

La cathédrale dans la peinture

La Présentation de la Vierge au temple, Les Très Riches Heures du duc de Berry, musée Condé, Ms.65, f.137

La façade occidentale de la cathédrale se trouve représentée dans une miniature des Très Riches Heures du duc de Berry (f.137) dans une scène de la présentation de la Vierge au temple avec sainte Anne et saint Joachim. C'est le peintre berrichon Jean Colombe qui a peint cette scène vers 1485-1486. Elle se retrouve ici réduite à sa nef centrale et à ses deux premiers bas-côtés[6].

Philatélie et numismatique

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Le 8 juin 1965, la poste française émet un timbre représentant la cathédrale à l'occasion du 37e congrès de la Fédération des sociétés philatéliques françaises qui se déroulait dans la ville. Le 13 août 1979, un second timbre représentant les tours de la cathédrale est émis dans la série sur les Monuments historiques.

Une vue de la cathédrale se trouve sur certains "euros de Bourges", frappés à l'occasion d'un anniversaire du Printemps de Bourges. Sous cette vue figurent 1196 - bien que la construction de la cathédrale ait été entreprise une année auparavant, et 1996, année des 20 ans du festival.

En septembre 2011, la Monnaie de Paris a édité des pièces de 10 euros frappées à l'effigie des Régions. Celle du Centre, faite d'argent et éditée à six mille exemplaires porte une vue de la Cathédrale Saint Etienne de Bourges, aux côtés du château d'Azay-le-Rideau et d'un cerf symbolisant la Sologne.

Notes et références

  1. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00096656 » sur www.culture.gouv.fr.
  2. Annales archéologiques, Adolphe N. Didron, Édouard Didron, Volume 15, Librairie Archéologique de Didron, 1855 Lire en ligne
  3. Laurence Brugger, Yves Christe, voir bibliographie, p. 112-118
  4. [1].
  5. Roland Narboux: Les cloches de la cathédrale de Bourges.
  6. Raymond Cazelles et Johannes Rathofer, Les Très Riches Heures du Duc de Berry, Tournai, La Renaissance du Livre, 2001 (1re éd. 1988), 238 p. (ISBN 2-8046-0582-5), p. 142 

Annexes

Bibliographie

  • Amédée Boinet, « La Cathédrale de Bourges », Petites Monographies des Grands Édifices de la France, Henri Laurens Éditeur, Paris - vers 1920.
  • Robert Branner, La Cathédrale de Bourges et sa place dans l'architecture gothique, Éditions Tardy, Bourges - 1962
  • Laurence Brugger, Yves Christe, Bourges, la cathédrale, éditions Zodiaque, La Pierre qui Vire, 2000 (ISBN 2-7369-0266-1) ; p. 401
  • Catherine Brisac, Les Vitraux de la cathédrale de Bourges, Nouvelles Éditions latines
  • Jean-Yves Ribault, Un Chef-d'œuvre gothique : la cathédrale de Bourges, Anthèse éditions

Articles connexes

Liens externes

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