Canadiens français de l'Ontario

Canadiens français de l'Ontario

Franco-Ontariens

Le terme Franco-Ontariens désigne les francophones qui vivent dans la province canadienne de l'Ontario. Selon le recensement de 2001, il y a 548 940 francophones en Ontario (environ 40 % d'entre eux utilisent l'anglais comme langue d'usage) ce qui constitue plus de 4,8 % de la population ontarienne (mais 3 % si l'on considère la langue d'usage). Les Franco-ontariens représentent en nombre absolu la plus grande communauté de francophones du Canada après celle du Québec et la plus grande minorité linguistique en Ontario. En pourcentage, toutefois, le Nouveau-Brunswick compte davantage de Francophones (33 %) que l'Ontario.

La population franco-ontarienne est concentrée principalement dans l'est de la province (Est de l'Ontario)(41,3 % - 226 705 francophones) à Ottawa, Cornwall ainsi que dans plusieurs petites communautés rurales, dont les Comtés unis de Prescott et Russell. Dans le nord de l'Ontario (25,2 % - 138 585), les Franco-ontariens vivent surtout dans le Grand Sudbury, à Timmins et dans un nombre considérable de petites villes comme Hearst ou Kapuskasing. D'autres communautés de la province ont des populations francophones importantes, telles Toronto, Windsor, Penetanguishene et Welland.

Ottawa, avec 128 620 francophones, est la ville avec le nombre le plus élevé d'habitants franco-ontariens. Avec 29 %, le Grand Sudbury a la plus grande proportion de Franco-ontariens dans les villes principales de l'Ontario. Mais pour un nombre important de municipalités ontariennes plus petites, la proportion de francophones est majoritaire. Quelques exemples sont Hearst (la ville ontarienne qui compte le plus de Francophones en pourcentage, 96 %), Kapuskasing, West Nipissing, St-Charles, Clarence-Rockland, Embrun, Champlain, Dubreuilville et Hawkesbury.

Sommaire

Origines du terme

Le terme Franco-ontariens lui-même est très récent. Après la révolution tranquille au Québec, il fut évident que les francophones à l'extérieur de ce dernier (à l'exception toute particulière de l'Acadie) ne pouvaient plus simplement s'appeler Canadiens français. Chaque communauté s'est alors rassemblée pour choisir un nouveau terme décrivant leur nouvelle réalité. En Ontario, c'est le terme Franco-ontarien qui a pris le dessus sur le terme Ontarois. Bien que ce terme existe depuis quelques décennies, c'est plus souvent la génération francophone la plus jeune qui utilise le terme de « Franco-Ontarien » pour désigner leur identité. Les générations plus âgées utilisent encore le terme de Canadiens français.

Langue maternelle et langue d'usage

Sur les 500 000 Franco-ontariens, c’est-à-dire habitants de l'Ontario ayant le français comme langue maternelle, près de 38,3 % n'ont pas le français comme langue d'usage (Recensement 2001), mais utilisent plutôt l'anglais comme langue principale, ce qui ramène le nombre de Francophones effectifs (langue d'usage) à seulement 350 000 personnes.

Autrement dit, ce pourcentage élevé (38,3 %) est un indicateur d'assimilation linguistique.

L'identité franco-ontarienne

Le terme Franco-Ontarien admet deux interprétations voisines mais qui n'ont pas la même signification. Selon la première, il inclut tous les francophones de l'Ontario, quelle que soit leur origine géographique, ethnique ou linguistique. Selon la seconde, il recouvre tous les Canadiens français de l'Ontario, quelle que soit leur maîtrise du français.

Dans les médias et milieux traditionnels dominés par la population de souche, le terme est souvent réservé plus particulièrement aux Canadiens-français nés en Ontario qui utilisent le français ou sont de langue maternelle française, et qui vivent en Ontario. Par exemples :

  • Même si Louise Charron (née à Sturgeon Falls en 1951) a été la première Franco-ontarienne de naissance à siéger à la Cour suprême du Canada, elle a été précédée par une juge francophone de l'Ontario, Louise Arbour (née à Montréal en 1947). Même si cette dernière a gagné sa réputation d'avocate et de juge en Ontario et même si elle représentait l'Ontario à la Cour suprême, elle a été considérée par plusieurs comme québécoise. Ainsi, le titre de « première Franco-ontarienne à la Cour Suprême » a été accordé par ceux-ci à Louise Charron, franco-ontarienne de souche et canadienne-française.
  • Deux des rock stars les plus populaires d'Ontario, Avril Lavigne et Alanis Morissette, sont franco-ontariennes selon la deuxième définition mais pas selon la première, puisqu'elles sont nées de parents franco-ontariens mais vivent et travaillent essentiellement en anglais. En raison de leur langue d'usage, elles sont exclues par la première acception bien qu'elles soient d'origine canadienne-française.
  • L'ancien premier ministre du Canada, Paul Martin, est né à Windsor d'un père franco-ontarien et d'une mère anglophone. De nombreux Canadiens l'ont néanmoins considéré comme Québécois parce que sa carrière politique a surtout été menée à Montréal et que le Québec est devenu sa province d'adoption.

L'identité franco-ontarienne est le produit de trois vagues historiques d'immigration. La première eut lieu au XVIIIe siècle, provenait surtout de France et s'est installée dans la région de Windsor et de Détroit, sous le régime français. La deuxième vague provenait du Québec, au XIXe siècle et XXe siècle, et s'est dirigée vers le Nord et l'Est de l'Ontario. Pendant cette période, l'Ontario était surtout britannique, et cette vague d'immigrants a souvent fondé ses villages propres ou a grossi les rangs de communautés francophones déjà existantes. La troisième vague est plus récente et provient tant du Québec que d'autres lieux du monde francophone : Haïti, Europe, Afrique, Viêt-nam, etc. Ces immigrants s'installent surtout dans les grandes villes de l'Ontario. Ces nouveaux arrivants tendent à conserver un lien durable, grâce aux nouveaux médias, avec leur culture d'origine (québécoise, haïtienne, etc.) et la première des deux acceptions du terme Franco-Ontarien commence à s'imposer pour les inclure.

Gouvernement

Malgré le fait que l'Ontario n'est pas une province officiellement bilingue, le gouvernement de l'Ontario a adopté la Loi sur les services en français en 1986. Elle désignait alors 23 endroits dans la province où les ministères provinciaux et les agences devaient fournir, localement, au moins un des services en langue française. Un endroit est désigné bilingue lorsqu'il représente au moins 5000 personnes ou 10% du total de la population d'une communauté.

La Loi sur les services en français s'applique pour les services provinciaux seulement. Elle n'oblige pas une municipalité à offrir des services bilingues à sa population, de telles initiatives étant laissées à la discrétion de chaque municipalité.

Éducation

Article détaillé : L'éducation française en Ontario.

Dans le passé, le gouvernement de l'Ontario ne donnait que très peu d'appuis à sa communauté francophone, pouvant même y être ouvertement hostile. Le Règlement 17, mis en application en 1912 par le gouvernement ontarien, a interdit l'usage du français dans les écoles de la province. Ce règlement fut par la suite délaissé. De nos jours, l'Ontario a huit conseils scolaires de langue française catholiques, et quatre conseils de langue française publiques. Chaque conseil a un territoire beaucoup plus étendu qu'un conseil équivalent de langue anglaise, étant donné que la population franco-ontarienne est dispersée de façon hétérogène sur de grands territoires. Par exemple, le Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest (CSDCSO) gère un territoire d'une superficie équivalente à celle de la moitié de la Nouvelle-Écosse.

Une caractéristique notable marque enfin l'éducation en Ontario français : l'école franco-ontarienne est contrôlée par le catholicisme dans une proportion de près de 90 % de sa clientèle. À titre de comparaison l'école québécoise est entièrement laïque, ce qui distingue et sépare l'Ontario français de la province de Québec. Ce quasi-monopole du catholicisme sur son système d'éducation confère un caractère exclusif à l'identité de l'Ontario français, inséparable de l'ethnie de souche canadienne-française et de la naissance de la personne en Ontario.

Les populations de Franco-Ontariens sont traditionnellement concentrées autour du diocèse d'Alexandria-Cornwall, du diocèse de Timmins, du diocèse de Hearst, du diocèse de Moosonee et du diocèse de Sault-Sainte-Marie.

Culture et média

L'organisme principale de la communauté franco-ontarienne est l'AFO, une nouvelle assemblée depuis 2006, qui sert comme point de ralliement de la communauté franco-ontarienne. Un site Internet rassemble les informations et activités de 16 régions francophones de l'Ontario: http://francoService.info

Drapeau franco-ontarien

Drapeau franco-ontarien
Article détaillé : Drapeau franco-ontarien.

Il fut déployé officiellement pour la première fois le 25 septembre 1975 à l'Université de Sudbury et fut adopté par l'Association canadienne-française de l'Ontario (l'actuelle Association des communautés franco-ontariennes) en 1977. En 2001, ce drapeau a reçu le statut de symbole officiel de la province par l'assemblée législative de l'Ontario.

Langue

La langue française est présente en Ontario depuis près de 370 ans.[1] Le dialecte franco-ontarien moderne est proche du québécois, à quelques expressions et prononciations près. Étant donné que la province est majoritairement anglophone, la langue courante se distingue par l'usage de plusieurs joualismes, régionalismes et anglicismes différents. Mis à part le français parlé par l'élite intellectuelle d'Ottawa et les francophones d'installation récente, le franco-ontarien populaire est parfois hermétique pour les francophones de l'extérieur de la province.

Les Franco-ontariens les plus éduqués ou provenant de certains villages francophones homogènes quant à la langue parlent aussi le français standard et peuvent l'utiliser. La grande majorité d'entre eux est bilingue et peut communiquer, souvent en pratiquant l'alternance de code, également en anglais, puisque c'est la langue majoritaire dans la province.[2],[3]

Enfin la Common Law, système de droit anglais qui régit l'Ontario, contrairement au droit civil d'inspiration française qui régit la province du Québec avoisinante, accentue sérieusement le schisme linguistique et le schisme d'identité francophone entre les Franco-ontariens et les Québécois.

Journaux

L'Ontario a un quotidien francophone, le journal Le Droit d'Ottawa. Il y a 17 autres communautés ontariennes qui ont un hebdomadaire francophone. Parmi les principaux, on retrouve L'Express à Toronto, Le Métropolitain de Toronto, Le Voyageur de Sudbury, L'Action de London-Sarnia, Le Rempart de la région de Windsor, Le Journal de Cornwall dans l'Est ontarien, ainsi que le journal Les Nouvelles de Timmins et le journal Le Nord à Hearst.[4]

Télévision

La télévision la plus directement liée aux Franco-ontariens est sûrement la chaîne TFO, qui est publique et gérée par le gouvernement de l'Ontario. TFO possède des transmetteurs dans 18 communautés de la province, mais n'est disponible que sur le câble. En 2003, TFO a produit son premier téléroman, Francœur, premier téléroman franco-ontarien. TFO diffuse aussi au Nouveau-Brunswick et au Québec.

La société Radio-Canada possède trois stations affiliées en Ontario: CBOFT à Ottawa, CBLFT à Toronto et CBEFT à Windsor. Ces stations diffusent à travers la province et propose la même programmation, à l'exception des nouvelles locales. La station CBOFT d'Ottawa-Gatineau s'occupe de toutes les nouvelles ontariennes.

TVA, TV5 et RDI sont disponibles sur tous les réseaux câblés ontariens et les stations sont mandatées par le CRTC pour être diffusées par toutes les compagnies canadiennes de câble. Lorsqu'il y a une demande suffisante pour d'autres stations en français, les compagnies de câble peuvent également offrir TQS, MusiquePlus et RDS à leur population. Ces stations n'ont qu'un statut discrétionnaire à l'extérieur du Québec et du Nouveau-Brunswick.

En 2016 Une nouvelle chaine de television vient installer au Comtes unis de Pescott et Russell En Ontario, Mais est seulement reserve aux decouvertes, Renconte aux publics et la tour de la region du Municipalite Canadienne du Comtes Unis de Prescott-Rusell diee aux Pres-Rustins, Television Prescott-Russell signifie TPR avec deux langues Anglais et Francais.

Radio

Pour ce qui est de la radio, la communauté franco-ontarienne est servie principalement par le service de radio de Radio-Canada, La Première Chaine. Les stations de radio sont situées à Ottawa, Toronto et Sudbury et diffusent dans toute dans la province. Espace Musique, la chaîne culturelle de Radio-Canada, diffuse seulement à Ottawa, Toronto, Sudbury, Windsor et Paris.

Le nord de l’Ontario est desservi par les radios commerciale francophones de Le5 Communications propriété de l’avocat franco Ontarien Paul Lefebvre. Les stations Le Loup FM 98,9 Sudbury (CHYC FM) et Le Loup fm 104,1 Timmins (CHYK FM) avec 2 retransmetteurs CHYX FM 93,7 à Kapuskasing et CHYK-FM2 92,9 à Hearst. Le réseau rejoindrait environs 100 000 auditeurs des 220 000 en mesure de syntoniser les stations. Une radio communautaire de Chapleau, CHAP FM 95,9 , rediffuse de façons intégrale CHYC FM Sudbury elle est propriété de Formation Plus, une formation éducative à Chapleau.

Il existe aussi beaucoup de stations de radios à but non lucratif dans plusieurs communautés. Parmi celles-ci, CFRH à Penetanguishene, CINN à Hearst, CKGN à Kapuskasing, CHOD à Cornwall, CFDN à North Bay et CHOQ à Toronto.

Film

Grâce à sa proximité avec Gatineau, Ottawa est le seul endroit de la province qui a un accès régulier aux films de langue française. Par contre, Cinéfest à Sudbury et Le Festival International de films de Toronto incluent une programmation française dans leurs festivités. Les communautés plus petites ont quelquefois des possibilités de voir des films québécois ou français. Les films francophones sont aussi disponibles sur TFO et Radio-Canada.

Théâtre et musique

Huit compagnies de théâtre professionnelles offrent des productions théâtrales en français, incluant 4 compagnies à Ottawa (Théâtre du Trillium, Théâtre de la Vieille 17, Vox Théâtre et le Théâtre la Catapulte), une à Sudbury (Théâtre du Nouvel-Ontario) et trois à Toronto (Théâtre Corpus, Théâtre La Tangente et Théâtre français de Toronto). Il existe aussi beaucoup de théâtres communautaires et de théâtres scolaires. Le milieu théâtral est soutenu par Théâtre Action, un organisme porte parole pour le théâtre franco-ontarien dans les secteurs scolaires, communautaires et professionnels.

Les festivals annuels de musique incluent La Nuit sur l'étang à Sudbury et le Festival franco-ontarien. Les personnalités musicales franco-ontariennes sont, entre autres, Robert Paquette, Marcel Aymar, En Bref, Brasse-Camarade, CANO, Garolou, Swing et Deux Saisons. Le milieu musical franco-ontarien est soutenu par L'APCM, organisme porte parole des professionnels de la chanson et de la musique.

L'hymne officieux de la communauté franco-ontarien est "Notre Place" par Paul Demers et François Dubé.

Artistes Franco-ontarien

  • Cano
  • Chuck Labelle
  • En Bref
  • ZPN
  • Damien Robitaille
  • Swing
  • Garolou
  • Brasse-Camarade
  • Robert Paquette
  • Paul Demers
  • Kif Kif
  • La ligue du bonheur
  • Deux Saison
  • Tricia Foster
  • Marcel Aymar
  • Francois Dube

Littérature

Depuis le début des années 1970, une littérature autonome s'est développée en Ontario français. L'Ontario a sept maisons d'éditions francophones, dont Prise de Parole à Sudbury et les Éditions David, les Éditions du Nordir et les Éditions du Vermillon à Ottawa.

Au nombre des écrivains et poètes franco-ontariens actuels, on retrouve notamment Michel Bock, Hédi Bouraoui, Andrée Christensen, Jean-Marc Dalpé, Patrice Desbiens, Robert Dickson, Jean Mohsen Fahmy, Doric Germain, Maurice Henrie, Andrée Lacelle, Michel Ouellette, François Paré, Daniel Poliquin, Paul Savoie, Lola Lemire Tostevin et Gaston Tremblay.

Politique

Vers la fin des années 1980, plusieurs villes de l'Ontario - notamment celle de Sault Ste-Marie - furent persuadées par l'Alliance pour la préservation de l'anglais au Canada de se déclarer ville unilingue anglaise

Le 19 octobre 2004, un avocat de Toronto a contesté une amende de stationnement car la ville n'avait pas affiché les panneaux bilingues en accord avec la Loi sur les services en français. La ville de Toronto devrait faire appel de la décision.

Santé

Article détaillé : Hôpital Montfort.

Personnalités franco-ontariennes

Références

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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