Campagne-lès-Guines

Campagne-lès-Guines

50° 50′ 26″ N 1° 54′ 17″ E / 50.8405555556, 1.90472222222

Campagne-lès-Guines
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Canton Guînes
Code commune 62203
Code postal 62340
Maire
Mandat en cours
Bruno Demilly
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Trois Pays
Démographie
Population 454 hab. (2006)
Densité 79 hab./km²
Géographie
Coordonnées 50° 50′ 26″ Nord
       1° 54′ 17″ Est
/ 50.8405555556, 1.90472222222
Altitudes mini. 21 m — maxi. 160 m
Superficie 5,72 km2

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Voir la carte administrative

Campagne-lès-Guines est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais. Village ancien, son histoire fut longtemps marqué par la guerre de Cent Ans et l'occupation anglaise de Calais, très proche. Son nom était alors simplement « Campagne », ce jusqu'en 1790 où les réformes de la Révolution l'incorporèrent au canton de Guines et lui donnèrent sa nomenclature actuelle.

Sommaire

Géographie

La commune de Campagne-les-Guines est située dans le Nord Pas-de-Calais dans l'arrondissement de Calais. Ce petit village qui est intégré dans la communauté de commune des trois pays dans le canton de Guînes. Les trois pays sont constitués de trois cantons :

  • pays de Guînes (Andres, Bouquehault, Campagne les Guînes et Guînes) ;
  • pays de Licques (Alembon, Bainghen, Herbinghen, Hocquinghen, Licques et Sanghen) ;
  • pays d'Hardinghen (Boursin, Caffiers, Fiennes, Hardinghen et Hermelinghen).

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Campagne-lès-Guines
Andres

Balinghem

Guînes Campagne-lès-Guines Rodelinghem
Bouquehault

Histoire

Campagne, petit village d'Artois situé près de Guînes, semble avoir une existence très ancienne. Son nom dériverait du latin « Campaniae ». Au Moyen Âge on le désignait sous le nom de « Campanies » et, aux XIVe et XVe siècles, les Anglais le nommèrent « Camp ». jusqu'à la prise de Calais, en juillet 1347, « Campanies » était l'une des douze pairies du Comté de Guînes, alors appelé « Ghysnes ». Ces pairies avaient été créées en l'an 928 par le Comte Sifried, prince danois, dernier envahisseur normand en cette région.

C'est sur le territoire de Campagne, au lieu-dit la « Vallée dorée » que se sont déroulées les fastueuses entrevues royales du Camp du Drap d'Or en 1520 entre François Ier et Henry VIII d'Angleterre. C'est aussi dans la maison seigneuriale de Campagne, en 1546, que se tint un congrès où fut discuté entre plénipotentiaires français et anglais, le rachat de la ville de Boulogne, tombée aux mains de Henry VIII.

Pendant ces trois siècles d'histoire « Camp » formait la limite du territoire occupé par les Anglais et le Royaume de France. Une de ses rues, allant de l'est à l'ouest au sud du village, formait alors la ligne de démarcation entre les deux pays ; nous la connaissons sous le nom de « rue Française ». Lors de la reprise de Calais par l'armée française, commandée par le duc de Guise, en 1558, Campanies retrouva son intégrité et redevint français en son entier. Ce village cessa d'appartenir au Calaisis en 1790. La réforme administrative de l'Assemblée constituante l'incorpora alors dans le canton de Guînes dont il ne cessa de faire partie. Il existe encore, à l'orée nord de Campagne, un petit chemin qui mène vers l'ouest et fut emprunté en 1804 par une partie de l'armée impériale en marche vers le Boulonnais afin d'organiser le Camp de Boulogne, en vue de l'invasion.

Si les origines de la ville de Guînes sont mal connues des historiens, celles du village de Campagne se perdent dans la nuit des temps. Cependant, il serait permis d'admettre qu'au moins une partie du territoire de ce village a été humainement occupée dès les débuts de l'ère chrétienne. Cette hypothèse semble valable du fait de la découverte, lors de travaux de terrassement, au sud du village, d'un dépôt de poteries brisées datant du troisième siècle. En général, la configuration de nos agglomérations rurales n'a guère changé au cours des siècles, et leurs chemins et rues qui les sillonnent ont à peu près toujours conservé leur tracé initial.

À Campagne, au lieu dit « Le Calvaire » se trouve un petit chemin, qui serpente vers l'ouest. En 1804, cette voie de communication assez importante à cette époque fut empruntée par une partie de l'armée Impériale en route pour la formation du Camp de Boulogne. Cette petite route fut pendant longtemps désignée sous les noms de « Chemin de Boulogne » ou « Chemin Napoléon ».

Un peu plus au sud, la rue que l'on appelait communément « rue du Courgain », vient de reprendre son nom d'origine : rue du Chevalet, telle qu'on la désignait au temps des seigneurs de Campagne. Parallèlement à la rue du Chevalet, la rue du Château, ou rue Monsieur, ancienne voie d'accès au domaine des pairs de ce village, mène au « Château de la Futaie ».

À proximité de la place publique, la rue Hazelard, dont il ne reste plus qu'une infime partie, se prolongeait autrefois à travers les catteries et menait jusqu'à la forêt. C'est aux abords de cette petite route que s'élevait, jusqu'au début du 20e siècle, le corps de garde anglais dont nous avons déjà parlé. Selon la légende, à l'angle nord-ouest de la place publique s'ouvrait autrefois un petit chemin qui se réduisait bientôt en une simple sente et conduisait, surtout pédestrement, vers le carrefour de la route d'Andres, au lieu dit « Le Tilleul ».

Comme la rue Française, la rue Anglaise a toujours conservé son nom, que lui donnèrent les Campagnards au XIVe siècle, lors de l'occupation anglaise de la plus grande partie de leur village. Auparavant, cette rue se nommait « Chemin de la grande haie » (en patois : « Grande haye »). Ce nom lui fut donné du fait qu'une haie vive prenait naissance près de la grande mare – qui occupait alors presque toute la surface de la place actuelle – et bordait cette rue sans discontinuer jusqu'au chemin Piolon. Le cimetière, à cette époque, se trouvait derrière cette haie, au même endroit qu'aujourd'hui.

Administration

Campagne-lès-Guines dans son canton et son arrondissement
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 à ce jour Bruno Demilly     0
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Campagne-lès-Guines depuis 1793. D’après le recensement Insee de 2007, Campagne-lès-Guines compte 454 habitants (soit une stagnation par rapport à 1999). La commune occupe le 17 365e rang au niveau national, alors qu'elle était au 16 390e en 1999.

Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 335 388 392 387 424 435 426 374 399
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 414 420 408 411 388 377 403 407 409
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 405 350 350 329 325 362 350 388 347
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 -
Population 336 295 296 370 406 452 454 454 -
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962[1], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[2],[3]

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,1 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 51,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,1 %, 15 à 29 ans = 20,3 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 12,1 %) ;
  • 48,9 % de femmes (0 à 14 ans = 26,1 %, 15 à 29 ans = 12,2 %, 30 à 44 ans = 25,2 %, 45 à 59 ans = 19,4 %, plus de 60 ans = 17,1 %).
Pyramide des âges à Campagne-lès-Guines en 2007 en pourcentage[4]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0 
90 ans ou +
0,0 
3,0 
75 à 89 ans
6,3 
9,1 
60 à 74 ans
10,8 
22,0 
45 à 59 ans
19,4 
21,6 
30 à 44 ans
25,2 
20,3 
15 à 29 ans
12,2 
24,1 
0 à 14 ans
26,1 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[5]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
0,8 
5,1 
75 à 89 ans
9,1 
11,1 
60 à 74 ans
12,9 
21,0 
45 à 59 ans
20,1 
20,9 
30 à 44 ans
19,6 
20,4 
15 à 29 ans
18,5 
21,3 
0 à 14 ans
18,9 

Héraldique

Armes de Campagne-lès-Guines

Les armes de Campagne-lès-Guines blasonnent ainsi :

d’azur au lambel de cinq pendants cousu de gueules en chef.

Lieux et monuments

La rue du Berck
Le Berck est situé sur une hauteur que les occupants anglais appelaient le « humbling bergk » (colline aplatie - en patois : « plat mont »). En contre-bas, au fond du petit vallon coulait un ruisseau que l'on appelait « Le vieux petit fossé ».
La rue Française
À l'orée sud du village, la rue Française, ou chemin de France, prenait naissance à proximité de la première église de Campagne et formait la limite entre le territoire occupé par les anglais, (le pal) et le royaume de France. Ce chemin historique menait alors, à travers les collines des catteries, jusqu'à la forêt. Les documents français conservés à la Tour de Londres, nous apprennent aussi qu'aux abords des catteries se trouvait une vieille souche qui marquait, au sud, la limite du territoire de Campagne.
La rue du Bosquet
Au tournant de l'actuelle route 248, qui mène vers Bouquehault, s'ouvrait un petit chemin qui serpentait sereinement entre de grandes haies touffues et menait aux champs. On l'appelait « rue du Bocquet ». Ce nom lui avait été donné par nos ancêtres du fait que dans les haies qui la longeaient croissaient de nombreux pommiers sauvages appelés bocquets. Un sentier prolongeait ce charmant petit chemin ombragé et courait parmi les cultures, jusqu'à la ferme du moulin. Aujourd'hui, progrès oblige, ces verts bocages ont fait place à une cité de maisons modernes. Il n'en reste pas moins qu'après ce total déboisement, la municipalité s'empressa de donner à cette rue en cul de sac, le nom de « rue du Bosquet ».
Le château de la Futaie
Sise à l'orée ouest de Campagne, non loin de la forêt, cette ancienne résidence seigneuriale fut construite, au XVIIe siècle, sur l'emplacement de la maison des pairs de ce village, qui y demeurèrent jusque 1347. Après la libération du Calaisis, lors du partage des terres du pays reconquis, ce domaine devint l'apanage des seigneurs de Verduzan, qui se succédèrent à Campagne jusqu'à la révolution.
Lors de la vente des biens nationaux, cette propriété fut achetée par la famille Francoville qui y demeura et fit construire l'aile gauche du château.
Réquisitionné par l'armée, en 1915, ce domaine demeura jusque la fin des hostilités, un centre de repos pour la cavalerie belge.
La villa des Glycines
Le plan de la ferme Roger et ses abords, côté sud, démontre clairement que tout au long de l'actuelle route 248, se trouvait une propriété assez importante dont la demeure s'élevait à l'angle de cette route, à proximité du carrefour du Courgain. Depuis cette maison de maître s'étendait un grand verger où croissaient un grand nombre de fruitiers, et qui occupait cette partie du territoire de Campagne jusqu'au-delà du château actuel « Val doré ». Ce qu'il advint de cette maison de maître reste pour nous un mystère. Quant à la construction de la villa des Glycines et l'agencement de son petit parc, ces réalisations seraient de la fin du XVIIIe siècle.
Le château du Val doré
Comme la villa des Glycines, qu'il jouxte à l'ouest, le domaine du Val doré a été construit et agencé en partie sur le même verger ainsi que sur l'emplacement des dépendances de l'ancienne propriété. C'est au cours du XVIIIe siècle, vers 1760, que ces divers bâtiments furent démolis pour faire place à la partie centrale du château actuel.
Cette appellation, « val doré », a été donnée à ce domaine du fait qu'il se trouvait à proximité des terres vallonnées où se sont déroulées les fastueuses entrevues royales du camp du Drap d'Or, en 1520.
Tel qu'il nous apparaît aujourd'hui, ce château est le résultat d'agrandissements entrepris à des époques successives.
Sauveterre
Au carrefour du Courgain, dont le côté nord n'a guère changé d'aspect depuis le temps de Louis XIV, se trouve l'une des plus anciennes fermes de Campagne. Ce corps de ferme a été érigé en 1722, pour le compte d'un Monsieur Roger, membre d'une famille de Dunkerque. Cette ferme très importante demeura la propriété des descendants du Sieur Roger jusqu'au jour où la dernière héritière épousa un Cazin de Caumartin.
Vers 1820, un descendant des Cazin de Caumartin fit supprimer les vastes enclos et les jardins à la Le Nôtre de cette ferme afin de permettre la construction du château et l'aménagement du parc qui l'entoure. Le domaine de Sauveterre était né. Ce nom fut pioché dans un roman de Balzac.
Villa « Les Fougères »
Cette villa, sise aux abords de la rue du Chevalet, est de la deuxième moitié du XIXe siècle. Auparavant, sur ce terrain se trouvaient plusieurs chaumières, avec jardins et dépendances, qui s'échelonnaient le long de la rue du chevalet. Tout cela fut rasé afin de permettre la construction de cette résidence de style anglais, ainsi que l'aménagement du parc de haute futaie qui l'entoure et la protège.
Le Château de la Garenne
Il ne nous est pas permis de situer dans le temps les origines de ce domaine ; néanmoins il s'est avéré que vers la fin du XIXe siècle cette propriété appartenait à un anglais, Monsieur Stevenson. En 1904, ce propriétaire fit rénover entièrement cette résidence et construire les deux ailes qui la flanquent, ainsi que les dépendances. C'est également à cette époque que le Sieur Stevenson fit agrandir l'ancien parc qui, dès lors s'étendit jusqu'à l'ancien chemin de Boulogne.
Au début du XXe siècle, ce domaine appartenait à la faille Bigot, qui fit ériger le calvaire qui se trouve à l'orée ouest de cette propriété.
Villa Beaugrand
Vers la sortie sud du village, le long de la route qui mène à Bouquehault est une propriété assez boisée sur laquelle se trouve une villa dont la construction remonte à 1890. Un certain monsieur Smith, architecte à Calais, avait jeté son dévolu sur le coquet village de Campagne afin d'y venir vivre sa retraite. Ses plans tournèrent cependant autrement : monsieur Smith décéda au moment même de voir se réaliser son souhait. Cette propriété fut vendue à un certain Beaugrand, en 1890, à la fin des travaux de construction. Elle fut revendue à monsieur Briez en 1914.
L'église actuelle
Cette bâtisse encore imposante et solide en dépit de la fragilité de ses composants, est entrée depuis une vingtaine d'années dans son second siècle d'existence. Les superbes marronniers qui forment son avenue sont à peu près du même âge. L'église Saint-Martin de Campagne, petit joyau de l'art gothique, fut un catalyseur de dévouement et de générosité pour les gens de Campagne, fiers de leur nouveau sanctuaire, et qui se dévouèrent à son entretien comme à son embellissement.
Hélas, un siècle plus tard, ce lieu saint dut, lui aussi, payer son tribut aux idées nouvelles. Dès lors, le maître autel se trouva réduit à sa plus simple expression, la chaire, en chêne massif, se trouva démantelée et disparut de la nef ainsi que le superbe confessionnal de style gothique flamboyant ; la belle table de communion, en cuivre et marbre, le grand lustre en cristal, ainsi que toutes les statues de saints, tout cela n'est plus que souvenir.
Seul saint Martin, patron de cette paroisse, est resté stoïquement à la place qu'il occupe depuis plus d'un siècle. Cette statue en bois polychrome est du XVIIe siècle. Elle provient de l'ancienne église. Peut-être est-ce là une représentation un peu naïve, œuvre d'un artisan de village ; cependant, quoi qu'il en soit de la disproportion des sujets qu'elle représente, il n'en reste pas moins que ce Saint-Martin a, de nos jours, une valeur intrinsèque reconnue par les experts.

Animations

Malgré le peu d'habitants, Campagne-lès-Guines compte quelques animations :

  • le football club qui compte environ 175 licenciés. Le club est présidé par M. Demilly Bruno ;
  • le club de ping-pong compte 36 engagés. Ce club est présidé par M. Gilliot ;
  • le parcours aventure (ou accrobranche) dans les arbres.

Voir aussi

Notes et références

Liens externes



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