Bécassine (bande dessinée)

Bécassine (bande dessinée)
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Bécassine est un personnage de bande dessinée apparu pour la première fois dans le premier numéro de La Semaine de Suzette, magazine pour fillettes, le 2 février 1905.

Sommaire

Histoire

Initialement prévue pour boucher une page blanche de la revue, l'histoire, écrite par Jacqueline Rivière née Jeanne Joséphine Spallarossa (1851-1920) épouse de J. H. Bernard de la Roche, rédactrice en chef du magazine La Semaine de Suzette, et dessinée par Joseph Pinchon (1871-1953), et qui relatait une bévue commise par la bonne bretonne de l'auteur, rencontra un tel succès que de nouvelles planches paraîtront régulièrement, toujours en guise de remplissage ponctuel.

Toutefois, à partir de 1913, Bécassine, dont on apprend à cette occasion le vrai nom (Annaïck Labornez) deviendra l'héroïne d'histoires beaucoup plus structurées, toujours dessinées par Pinchon, mais dont les scénarios seront l'œuvre de Caumery, pseudonyme de Maurice Languereau (1867-1941), neveu et associé d'Henri Gautier dans la maison d'édition Gautier-Languereau, éditrice de la Semaine de Suzette.

De 1913 à 1950 sont parues plusieurs aventures de Bécassine, toutes dessinées par Pinchon (sauf deux, dessinées par Édouard Zier) et scénarisées par Maurice Languereau jusqu'en 1941 (année de son décès), remplacé, de 1948 à 1950, par d'autres personnes signant « Caumery ». D'autres albums et recueils sont parus après la mort de Pinchon en 1953, notamment une série dessinée par Trubert à partir de 1959. Voir la section « Album parus » pour la liste complète.

Survenue trois ans avant Les Pieds Nickelés, la naissance de Bécassine est aussi celle de la bande dessinée moderne, la transition entre les histoires illustrées et la vraie bande dessinée. Son style de dessin, au trait rond, vif et moderne, inspirera une ligne graphique, la ligne claire, dont 25 ans plus tard Tintin sera le plus beau fleuron.

Tombée un peu dans l'oubli, Bécassine reviendra sur le devant de la scène grâce au tube de Chantal Goya « Bécassine, c'est ma cousine » vendu à plus de 3 millions d'exemplaires en 1979.

Depuis, et en réaction, le chanteur et guitariste breton Dan Ar Braz, qui a représenté la France à l'Eurovision en chantant en breton, a mis à son répertoire une chanson où il dément pour son compte : Bécassine, ce n'est pas ma cousine !

À la même époque l'émission de télévision Le Bébête show présentait Jean-Marie Le Pen sous la forme d'une marionnette parodiant l'héroïne : « Pencassine ».

Bécassine et la Bretagne

Ce personnage de Bécassine est souvent mal perçu par les Bretons (certains condamnent toutes ces rééditions, reprises, commémorations...)[1],[2]. Le Trésor de la langue française écrit à propos du terme « bécassine » : « fig., péj. Femme stupide ou ridicule (...) le sens de « pers. niaise » est peut-être lié au nom de l'héroïne bret. de bandes dessinées due à Maurice Longuereau et J.-P. Pinchon dont les premières aventures furent publiées à partir de 1905 dans la Semaine de Suzette. » À l'entrée « Bécassine », le dictionnaire français Larousse donne comme acception familière : « Jeune fille sotte ou naïve »[3], proche de celle de l'encyclopédie Encarta : « jeune fille un peu niaise »[4]. On remarquera cependant que le Grand Larousse encyclopédique en 10 volumes de 1960 ne donne à « bécassine » aucune autre définition que celle de l'oiseau et pour « Bécassine » écrit simplement : « Type de bonne bretonne, brave mais étourdie, créée par le dessinateur et peintre Joseph Pinchon », sans aucune allusion à sa prétendue sottise, contrairement au Nouveau Petit Larousse illustré de 1949, dans lequel on peut lire à la même entrée : « Jeune fille sotte ou trop naïve »[5], mais sans qu'on indique le moindre lien avec le personnage de la Semaine de Suzette. Le Dictionnaire encyclopédique Hachette de 1994 indique en revanche : « Jeune fille sotte et naïve (en référence au personnage de Bécassine dessiné en 1905 par Pinchon »[6].

Pour certains, le personnage créé par Émile-Joseph-Porphyre Pinchon en 1905 représentait la bonne « provinciale » telle que la voyaient les élites bourgeoises parisiennes et, sur la base de son costume, elle serait plutôt Picarde. C'est en 1913 que la scénariste d'origine madame Rivière est remplacée par monsieur Languereau, qui fit du personnage une Finistérienne.

Un groupe de Bretons agit le 18 juin 1939 au Musée Grévin à Paris, pour détruire la statue en cire du personnage[7]. Patrick Guerin, l'un des acteurs de l'époque, s'est livré auprès des Éditions Dalc'homp Sonj en 1983. L'adaptation de la bande dessinée au cinéma par Pierre Caron dans Bécassine en 1939, avec l'actrice Paulette Dubost dans le rôle titre crée un tollé de protestation en Bretagne[8],[9].

De nombreux universitaires ou chercheurs montrent que le personnage de Bécassine tel qu'il transparait à travers la plupart des albums témoigne de la vision négative que la bourgeoisie parisienne avait du menu peuple breton[10]. James Eveillard et Ronan Dantec, qui ont consacré un ouvrage à la représentation des Bretons dans la presse illustrée française, définissent Bécassine comme l'« incarnation du mépris dont les Bretons ont souvent souffert »[11]. Alain Croix et Christel Douard parlent littéralement de « syndrome de Bécassine » quant à eux[12].

Elle est habituellement dessinée sans bouche... « pour ne pas protester, estimèrent nombre de militants bretons »[13].

Dans La Bretagne, ouvrage publié dans la collection « idées reçues », François de Beaulieu voit dans ce personnage un « mélange de bonté et de bêtise entêtées qui puise ses racines dans le vieux mythe de la "Bretagne arriérée mais pure" ». Selon lui, dans les années 1970, l'image de Bécassine change en raison de divers détournements, comme par exemple sur une affiche d'Alain Le Quernec qui la présente le poing dressé, protestant contre les marées noires répétitives qui souillent alors les côtes bretonnes[14].

Henri Boyer, professeur en sciences du langage à l'Université de Montpellier III, indique que les différents épisodes de Bécassine fondent cependant « sa réputation de simple d'esprit » et que l'époque de la Bretagne romantique est alors révolue. « L'image du Breton têtu, courageux, borné, plouc, alcoolique s'impose. Le plus grave est sans doute la manière dont les Bretons ont eux-mêmes intégré cette image qui leur est renvoyée, il est vrai, de multiples façons »[15].

En réaction au succès de la chanson de Chantal Goya, le chanteur et guitariste breton Dan Ar Braz, qui a représenté la France à l'Eurovision en chantant en breton, a mis à son répertoire une chanson par laquelle il réfute cette vision condescendante : ce titre est intitulé Bécassine, ce n'est pas ma cousine !

En 1995, à l'occasion des 90 ans du personnage, le journal France-Soir se demande à propos de Bécassine : « Est-elle devenue moins gourde ? ».

Dans un ouvrage de vulgarisation paru en 2003, l'historien Jérôme Cucarull explique que l'Histoire économique de la Bretagne a récemment tiré profit d'une recherche fructueuse qui a abouti notamment à rectifier nettement l'image qui prévalait jusqu'« il n'y a pas encore si longtemps », « d'une Bretagne rurale arriérée dont Bécassine pouvait constituer un symbole commode »[16].

La poste française sort en avril 2005 un timbre-poste à l'effigie de Bécassine, à l'occasion du centenaire de la parution de sa première (més)aventure suscitant la réprobation de plusieurs associations bretonnes[17]. Quelques semaines plus tôt, un article du Nouvel Observateur évoquait « les aventures d'Annaïck Labornez, dite Bécassine, la petite Bretonne au cœur d'or, naïve ô combien ! »[18].

Mais à d'autres occasions, les Bretons la reprennent à leur compte. Par exemple le magazine de bandes dessinées rennais Frilouz, dont le numéro 0, partiellement repris dans le numéro 8 (février-mars 1984), était un « Spécial Bécassine ».

C'est contre cette vue négative que s'élève Bernard Lehembre dans Bécassine, une légende du siècle (Gautier-Languereau, 2005), en citant des exemples : il rappelle qu'on la retrouve en motocyclette, en aéroplane, en automobile et qu'elle est confrontée au téléphone. Un article de l'Express fait observer lui aussi qu'« elle a escaladé les Alpes, conduit des voitures et piloté un avion. Elle s'est même essayé au cinéma, moderne et trépidante, nonobstant sa coiffe blanche et son parapluie rouge » et mentionne que Françoise Dolto avait signalé ses albums « comme des modèles d'une éducation moderne et d'une compréhension de la psychologie enfantine ».

On aperçoit d'ailleurs dans Alias Caracalla de Daniel Cordier (Gallimard, 2009) le heurt entre un Breton complexé qui s'imagine que tout le monde se moque de sa région et un non-Breton qui a énormément apprécié les albums de Bécassine et tombe des nues qu'on puisse y voir la moindre attaque contre la culture bretonne ni les Bretons.

La situation est en fait très compliquée et il faut remarquer que ceux qui parlent de racisme dans Bécassine ne citent jamais d'exemples réels tirés des albums ou en donnent pris à contre-sens. Il faut convenir qu'au début du XXe siècle les histoires bretonnes tiennent la place des histoires belges de naguère et c'est bien de cette façon qu'apparaît Bécassine la Bretonne dans les premières planches de la Semaine de Suzette qui la montrent dans des épisodes courts ne constituant pas une histoire suivie. C'est la brave fille naïve à qui son ignorance de la vie parisienne ne cesse de faire faire des faux-pas. C'est ainsi qu'elle ne sait pas ce qu'est un homard ; sa maîtresse lui a simplement dit que c'est tout rouge et que, quand il arrivera, il faudra le mettre à l'office. Elle envoie donc à l'office le colonel en uniforme rouge que la marquise de Grand Air avait invité à déjeuner.

En réalité, ce sont tous les paysans qui, à l'époque, sont considérés comme des incultes par la bourgeoisie. Guy de Maupassant n'hésite pas à écrire à leur propos : « ... et ces fils des champs, plus proches des bêtes » (« Le papa de Simon », dans La Maison Tellier). Et les braves citadins de Normandie, lecteurs de Maupassant, appréciaient les expressions de ce genre. De la même façon, les filles de la bourgeoisie bretonne lisaient les mésaventures de cette paysanne sans se sentir visées pour autant.

Seulement, le succès du personnage incite les éditeurs à en faire une héroïne à part entière et étant donné le mécanisme d'identification au moins partielle chez les lectrices, il n'est plus question de la présenter comme complètement ridicule. Dans L'Enfance de Bécassine les erreurs qu'elle commet sont celles d'une petite fille naïve et qui a trop bon cœur, mais les autres enfants qui l'entourent sont autrement délurés, soit farceurs comme son cousin Joël, soit même assez méchants comme sa cousine Marie Quillouch. Il semble que les auteurs se soient à l'occasion un peu renseignés sur la Bretagne et c'est au contraire un aspect sympathique qu'ils en présentent avec le village de Clocher-les-Bécasses.

Arrive la guerre au cours de laquelle Bécassine est en quelque sorte mobilisée pour combattre l'adversaire au cours d'albums sur lesquels on peut passer et plongeons-nous dans un récit comme Bécassine, son oncle et leurs amis. Nous la voyons servir de guide à des gens de son village qui désirent visiter l'Exposition de Paris ; là encore ces provinciaux en costume breton vont connaître des mésaventures liées à leur ignorance de la vie parisienne. Mais un autre côté est à considérer : la Guerre a changé toutes les données dans la vie sociale, les petites lectrices s'en rendent compte en entendant parler leurs parents et la Semaine de Suzette essaie d'en tenir compte. Tandis que la marquise de Grand Air commence à éprouver des difficultés financières (elle sera bientôt obligée de quitter son hôtel particulier, loué à un Américain, ce qui est tout un symbole), les paysans de Clocher-les-Bécasses se sont maintenant enrichis avec la hausse du prix de la viande de porc et ils ont envie de visiter Paris. Le renversement est significatif. Au cours d'un épisode un peu compliqué, tout le monde se retrouve dans un grand restaurant où l'on mange des truffes et où l'on boit du champagne ; arrive l'addition forcément corsée, l'oncle Corentin, maire du village demande à chacun une petite somme et paye le reste. La petite lectrice de l'époque se rend alors compte que ce paysan est capable de sortir de sa poche une somme qui paraîtrait bien grosse à ses parents.

Albums parus

Albums originaux de J.-P. Pinchon

De 1913 à 1950 sont parues, dans le périodique illustré La Semaine de Suzette, 27 aventures complètes de Bécassine, presque toutes dessinées par Joseph Porphyre Pinchon et scénarisés par l'éditeur Maurice Languereau dit "Caumery" (décédé en 1941). Les aventures ont été reprises dans des albums normalement parus à la fin des publications sur le magazine. Deux aventures ont pourtant été dessinées par Édouard Zier, comme Pinchon était mobilisé pendant la Première Guerre mondiale. Les aventures parues après la Seconde Guerre mondiale ont été scénarisées anonymement par des auteurs signant « Caumery » (Les Petits Ennuis de Bécassine pourrait avoir été scénarisé par Madeleine-Henriette Giraud, rédactrice en chef de la Semaine de Suzette de 1927 à 1949, tandis que Bécassine au studio semble avoir été écrit par un journaliste du Figaro ayant conservé l'anonymat). Cette suite historique comporte aussi trois « hors série » qui sont paru comme albums mais qui n'ont jamais été publiés dans la Semaine de Suzette en raison du fait que ce ne sont pas des aventures.

Les premières éditions des album comptent 64 pages avant 1937, mais seulement 48 après (le premier album "court" est Bécassine cherche un emploi). Cependant, certaines rééditions des années '50-'60 ont été abrégées en 48 pages. Les hors-série sont encore plus courts. La liste suivante présente les titres des albums de Bécassine par année de première parution de l'aventure, et la date de parution de l'album (parfois distante de plusieurs années) :

N. Titre An album
1 L'Enfance de Bécassine 1913
2 Bécassine en apprentissage a 1919
3 Bécassine pendant la Guerre b 1916
4 Bécassine chez les Alliés 1917
5 Bécassine mobilisée 1918
6 Bécassine chez les Turcs 1919
7 Les Cent Métiers de Bécassine 1920
8 Bécassine voyage 1921
- L'Alphabet de Bécassine c 1921
9 Bécassine nourrice 1922
10 Bécassine alpiniste 1923
11 Les Bonnes Idées de Bécassine 1924
12 Bécassine au Pays Basque 1925
13 Bécassine, son oncle et leurs amis 1926
14 L'automobile de Bécassine 1927
- Les Chansons de Bécassine c 1927
15 Bécassine au pensionnat 1928
- Bécassine maîtresse d'école cd 1929
N. Titre An album
16 Bécassine en aéroplane 1930
17 Bécassine fait du scoutisme 1931
18 Bécassine aux bains de mer 1932
19 Bécassine dans la neige 1933
20 Bécassine prend des pensionnaires 1934
21 Bécassine à Clocher-les-Bécasses 1935
22 Bécassine en croisière 1936
23 Bécassine cherche un emploi 1937
24 Les mésaventures de Bécassine 1938
25 Bécassine en roulotte 1939
26 Les Petits Ennuis de Bécassine e 2005
27 Bécassine au studio f 1992

Notes:
a.Paru dans la Semaine de Suzette en 1914.
b.Retitré Bécassine pendant la Grande Guerre en 1968.
c.Hors serie.
d.Basé sur l'Alphabet de Bécassine.
e.Paru dans la Semaine de Suzette en 1948.
f.Paru dans la Semaine de Suzette en 1950.

Albums originaux de J. Trubert

D'autres albums et recueils sont parus après la mort de Pinchon en 1953, notamment une série dessinée par Jean Trubert à partir de 1959. Le scenario de Bécassine revient est signé par Camille François "d'après Caumery et J.-P. Pinchon", celui des autres par "Vaubant" (pseudonyme collective de Robert Beauvais et Pierre Tchernia). Les album d'aventures ont 44 pages, mais L'Alphabet Bécassine seulement 30. Ces albums ne sont plus actuellement réédités.

N. Titre An album
- Bécassine revient a 1959
- L'Alphabet Bécassine bc 1961
- Bécassine mène l’enquête b 1962


Notes:
a.Scenario par Camille François.
b.Scenario par "Vaubant".
c.Indépendant de L'Alphabet de Bécassine de Pinchon.

Autres albums

Titres à reclasser (dates de parutions non connues) : certains de ses albums sont peut-être sans rapport avec la série « historique » (recueils d'historiettes écrites et dessinées avant 1913, et albums postérieurs à la mort de Pinchon en 1953).

  • Bécassine aux Amériques
  • Bécassine et la petite Loulotte
  • La Franchise de Bécassine
  • Le Noël de Bécassine
  • Les Aventures de Bécassine (probable recueil d'historiettes antérieures à 1913)
  • Les Exploits de Bécassine
  • Les Animaux de Bécassine
  • Les Plaisirs de Bécassine
  • Les Premiers Pas de Bécassine
  • Les Promenades de Bécassine
  • Les Quatre Saisons de Bécassine
  • Les Rencontres de Bécassine
  • Les Souvenirs de Bécassine (collectif, postérieur à 1953)
  • Les Talents de Bécassine (collectif, postérieur à 1953)
  • Sacrée Bécassine !
  • Les Trouvailles de Bécassine
  • Quelle star, cette Bécassine !
  • Plus vite, Bécassine !
  • Pas de panique, Bécassine ! (collectif, postérieur à 1953)
  • Pas de chance, Bécassine !
  • Marie Quillouch et Bécassine
  • Loulotte et Bécassine
  • Les Vacances de Bécassine

Adaptation cinématographique

Compléments

Notes

  1. Collectif, Dictionnaire d’histoire de Bretagne, page 94, article « Bécassine », Skol Vreizh, Morlaix, 2008, (ISBN 978-2-915623-45-1).
  2. « Honni par toute la Bretagne » peut-on lire dans un ouvrage de 1968 Histoire et légendes de la Bretagne mystérieuse, Tchou Editeur, 1968, 312 p. 
  3. Larousse.fr. Consulté le 28 novembre 2009
  4. Encarta. Consulté le 28 novembre 2009
  5. Claude Augé, Nouveau Petit Larousse illustré : Dictionnaire encyclopédique, Paris, Librairie Larousse, 1949  p. 105
  6. Marc Moigeon (dir.), Dictionnaire encyclopédique Hachette, Paris, Hachette, 1993 , p. 147
  7. L'affaire est racontée dans Paris mystérieux et insolite, de Dominique Lesbros, Éditions de Borée, 2005, dans les pages 173 à 175 où l'on montre une Bécassine qui « faisait la joie des tout-petits » démolie par trois énergumènes. On dit en conclusion : « Eux qui pestaient contre l'image stupide de Bécassine ont prouvé qu'on pouvait être breton et mille fois plus stupide que l'infortunée Bécassine. ». Dans le catalogue de l'exposition consacrée au peintre Ernest Guérin, père d'un des auteurs de cette affaire, l'histoire est aussi évoquée.
  8. Tangui Perron, Le cinéma en Bretagne, Palantines, 2006, 237 p. (ISBN 2-911-434-59-5) 
  9. Gaël Naizet, Bretagne et cinéma: cent ans de création cinématographique en Bretagne, Rennes, Apogee, 1995, 215 p. (ISBN 2-909275-63-9) 
  10. Angelina Etiemble et Pascale Petit-Sénéchal, Hommes & Migration : Bretagne, terre d’immigration en devenir, t. 1260, mars 2006 
  11. Ronan Dantec et James Eveillard, Les Bretons dans la presse populaire illustrée, Rennes, Ouest-France, 2001, 128 p. (ISBN 2-7373-2801-2) , p. 98
  12. Alain Croix et Christel Douard, Femmes de Bretagne : images et histoire, Rennes, Apogée, 1998, 175 p. (ISBN 978-2843980213) , p. 153
  13. Ronan Dantec et James Eveillard, Les Bretons dans la presse populaire illustrée, Rennes, Ouest-France, 2001, 128 p. (ISBN 2-7373-2801-2) 
  14. Francois de Beaulieu, La Bretagne, Le Cavalier Bleu, 2007, 127 p. (ISBN 978-2846701679) 
  15. Stéréotypage, stéréotypes : expressions artistiques, Paris, L'Harmattan, 2007, 288 p. (ISBN 978-2296029637) 
  16. Jérôme Cucarull, Histoire economique et sociale de la bretagne, Paris, Jean-Paul Gisserot, 2003, 125 p. (ISBN 978-2877476621) 
  17. Skoazell Diwan Paris, Radio Pays - Radio Bro, Bretons sans Frontières, etc. Timbrés de Bécassine. Consulté le 2 novembre 2009
  18. « Bécassine a cent ans », dans Nouvel Observateur, 4 février 2005 [texte intégral (page consultée le 28 novembre 2009)] 

Bibliographie

  • 100 ans après, que reste-t-il de Bécassine ?, dossier publié dans Bretons, numéro 46, août-septembre 2009.
  • Marie-Anne Couderc, Bécassine inconnue, CNRS Éditions, 2001.
  • Yves-Marie Labé, « Bécassine débarque », dans Le Monde, 28 août 2005.
  • Bernard Lehambre, Bécassine, une légende du siècle, Gautier-Languereau/Hachette Jeunesse, 2005.
  • Yann Le Meur, « Bécassine, le racisme ordinaire du bien-pensant », dans Hopala, numéro 21, novembre 2005-février 2006.
  • Anne Martin-Fugier, La Place des bonnes : la domesticité féminine à Paris en 1900, Grasset, 1979. Rééditions 1985, 1998, 2004.
  • Irène Pennacchioni, « dans la capitale », Sociétés & Représentation n°17, 2004.
  • Raymond Vitruve, Bécassine œuvre littéraire, La Pensée universelle, 1991.

Liens externes


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