Botanique et zoologie dans la Commune d'Olne

Botanique et zoologie dans la Commune d'Olne

Botanique et zoologie dans la Commune d'Olne

Céphalanthère, Cephalentera longifolia sur sol calcaire

L'incroyable diversité du sous-sol et du relief de la commune d'Olne suggère 10 flores différentes.

Article détaillé : Géographie de la Commune d'Olne.

Dans la commune d'Olne, la botanique, la zoologie, la flore et la faune, les réserves naturelles et ornithologiques sont principalement typiques du Pays de Herve, sous région de l'Entre-Vesdre-et-Meuse.

C'est pourquoi, sur la partie nord de la commune au sous-sol argileux s'est développé le bocage typique du Pays de Herve.

Mais une zone calcaire va déterminer une flore différente au centre de la commune : du village d'Olne à la vallée de Vaux-sous-Olne et du Bola, le sous-sol karstique présente une flore typique des pelouses calcaires.

Ensuite, les contreforts schisteux de la Vesdre et la rivière elle-même vont présenter d'autres biotopes : l'industrie lainière de Verviers a apporté les graines séparées de la laine de mouton par les lavoirs de cette industrie. La pollution la Vesdre au XXe siècle a également favorisé l'implantation de plantes invasives.

Enfin, la flore et la faune aquatique sont protégées et sont présentes dans la mare de Hansé, réserve naturelle.

Sommaire

Botanique et Zoologie

Les différentes flores du biotope[1]

Flore et faune des gorges de la Magne

Colchique, Colchicum autumnale
Petazites, Petasites hybridus
Gagée, Gagea granatelli

À son entrée dans le territoire d'Olne, la Magne, venant du plateau de Herve, serpente dans la plaine alluviale tout le long de la Voie-des-Tailles. L'aulnaie, dont la composante principale, l'aulne, évoque l'origine du nom de la commune, ne s'y rencontre plus guère dans son intégralité. Elle est très fragmentaire et il est assez malaisé d'y dénicher le cortège de ses espèces herbacées caractéristiques.

À cet endroit, la formation végétale est généralement réduite à quelques têtards de saules près d'un petit pont de pierres.

Peu après La-Neuville, à l'endroit où la Magne sinueuse sort de la plaine alluviale pour entrer dans une vallée encaissée, derrière un épais rideau de saules et de trembles, vous découvrirez un groupement végétal assez typique, appelé «prairie à pétasites». Cette plante - en wallon des paraplû ou des tchapê d'êwe[2] - dont les feuilles énormes ressemblent un peu à la rhubarbe et surtout au pas-d'âne - de la même famille - s'y associe avec la reine des prés et la grande valériane bien connue des herboristes. Les pétasites colonisent les bandes alluviales parfois sur de grandes étendues. Sur les contreforts, entre la « prairie à pétasites » et les plantes des bords du chemin affectionnées par de nombreux insectes, fleurissent l'été, le rhinanthe et la pimprenelle remplacés à l'automne par le colchique et une petite liliacée jaune : la gagée.

En s'engageant dans le vieux chemin qui rejoint Forêt, dans les bois du vieux fief de Stavelot sur la rive gauche de la Magne, une petite bande boisée s'élance à la conquête de la colline. C'est le lieu-dit Bwè dès Cågnes, fierté des vieux olnois qui y faisaient la cueillette des jonquilles, en wallon: les cågnes.

Elles refleurissent à nouveau après une période de cueillette trop ardue! Les plantes qu'on rencontre dans ces petits bois évoquent une chênaie des régions atlantiques. En effet, on voit, dès le premier printemps, des taches de couleurs vives : le bleu des pervenches et de la jacinthe des bois, le rose du fusain d'Europe, le blanc pur de la stellaire holostée, le jaune de la ficaire et de la primevère élevée. Chênes et charmes y sont associés.

Sur la rive gauche, à l'endroit où la Magne pénètre dans les gorges, la végétation des escarpements rocheux se modifie considérablement. Il s'agit, en ordre principal, d'un bois d'érables-frênes où l'on distingue deux groupements végétaux parfois entremêlés. Dans cet endroit marécageux, on distingue l'une ou l'autre espèce de dorine ainsi que la balsamine «n'y-touchez-pas» dont les corolles jaune d'or s'agitent à la moindre brise. Plus loin, proche de la carrière, le bois d'érables-frênes se transforme en forêt de ravin plus typique, telle que décrite dans les ouvrages spécialisés, localisée sur les versants à faible luminosité exposés au nord-ouest.

La flore de ces éboulis calcaires est particulièrement riche. Les grandes frondes vert brillant d'une fougère : la scolopendre langue-de-cerf ne sont pas sans rappeler l'exotique doradille «nid-d'oiseau», dont il est proche parent. On trouve rarement un pied de l'Hellébore vert ou, plus sporadiquement, la lunaire à laquelle les disques plats, blanc moiré ont valu le nom de monnaie-du-pape et l'aconit tue-loup à fleurs jaunes, diaphanes, aux formes tortueuses.

Sur la rive droite en venant de La-Neuville, le chemin s'évanouit au point où on rejoint la Magne. L'enchevêtrement est inextricable et en certains endroits des lianes de clématites à petites fleurs blanches et à fruits plumeux évoquent une «forêt-galerie» au visage exotique!

Sur la rive droite, la progression à travers les éboulis est lente, parfois malaisée. Mais, en persévérant, on découvre quelques espèces d'orchidées dont l'étrange néottie nid-d'oiseau, blanchâtre, translucide, dont l'abondant chevelu radiculaire lui fait bien mériter son nom.

Bien que les caractéristiques du sol soient très proches pour l'une ou l'autre rive de la Magne, comme on peut facilement l'observer sur la carte géologique, le type de bois rencontré sur la rive droite est, surtout du fait de son orientation, très différent. Il s'agit ici de variante d'une forêt chêne-charme du centre de l'Europe, qui contient bon nombre d'espèces végétales intéressantes dont la corydale à fleurs mauves en touffes opulentes. Cette plante prospère aussi partout le long des chemins, au point que l'on peut considérer la commune d'Olne comme un réservoir inépuisable! On en a rencontré quelquefois des plants à fleurs roses ou blanches.

Signalons aussi l'ail des ours aux exhalaisons tenaces - c'est une plante invasive dans la région -, le colchique d'automne (déjà mentionné dans des endroits tout différents) et enfin, l'anémone fausse renoncule aux fleurs jaune vif. Une variété de cette association est celle où l'on rencontre diverses orchidées ainsi que la violette hérissée. La très belle couleuvre à collier y a été signalée.

La région des gorges et ses alentours constituent une réserve très précieuse pour les oiseaux et la diversité de l'habitat y explique certainement la variété et l'abondance des espèces.

Sur ce plan d'eau inattendu, bon nombre d'espèces, tant végétales qu'animales appartenant à des groupes aussi divers que rapaces, palmipèdes et passereaux se rencontrent, certains venant parfois des plus lointaines contrées. Souvent le héron cendré s'y arrête et quelques canards colverts en tirent parti. Des souches baignent dans l'eau. Profitant de cet accroissement d'humidité, les polypores, champignons parasites, véhiculent d'arbre en arbre la pourriture rouge.

À l'orée du bois, un hêtre solitaire met un point d'orgue. Dans ces coteaux boisés, pourtant proches à vol d'oiseau des zones urbaines, on peut encore savourer une impression de calme, sous l'œil attentif des buses ou faucons crécerelles planant en silence en quête de leurs proies!

Flore des petits espaces boisés

Pulmonaire des montagnes, Pulmonaria montana
Orchis mâle, Orchis mascula

À proximité du village, vers le sud sur le sol calcaire des coteaux de La-Vaussalle s'étendent de petits bois pittoresques, riches en espèces végétales et le refuges d'animaux de toutes sortes : le Bois-Grosjean situé au lieu-dit Longues-Håyes ainsi que le Bois-Moïse au lieu-dit le Hez-des-Minières valent d'être décrits. Ce sont deux fragments de forêts de chênes-charmes, différents l'un de l'autre du fait de l'exposition : au sud pour le premier et à l'ouest dans le cas du second. Dans le Bois-Grosjean, le caractère médio-européen de la forêt de chênes-charmes est davantage marqué; on trouve une espèce curieuse : une plante très pileuse, la pulmonaire des montagnes qui répond au nom savoureux de « grand-père et grand-mère » en raison de la coexistence sur le même pied, de fleurs de couleur bleue et de couleur violette, parfois rouge. Bien que l'on admette classiquement que cette pulmonaire soit caractéristique de ce genre de bois, son origine dans la vallée de la Vesdre et de ses affluents reste mystérieuse. Elle apparaît aussi au pied de Froibermont. Sur le territoire d'Olne, on relève une dizaine d'orchidées parmi la quarantaine décrite en Belgique. Ce petit bois recèle bien d'autres espèces : à côté de la primevère officinale, la violette élevée, le muscari et la jacinthe sauvage, mais aussi l'orchis mâle aux feuilles luisantes maculées de taches noires et deux autres orchidées : l'orchis des montagnes et la céphalanthère à grandes fleurs. La mercuriale vivace très envahissante y voisine avec la campanule « Gant de Notre-Dame » et, à l'orée du bois, on est attiré par le parfum du chèvrefeuille grimpant. Les parties les plus découvertes sont émaillées du bleu-violet des corolles de jasiones.

Le Bois-Moïse, longeant les escaliers de Vaux-sous-Olne et surplombant ses sources, bien qu'appartenant au même groupement végétal, se présente sous un aspect assez différent. Il est caractérisé par la prédominance de la mercuriale qui est devenue invasive. Il est néanmoins égayé par quelques plages bleues de pervenches mais est moins riche en espèces que le Bois-Grosjean.

Dans tous ces bois, selon les caprices du climat, principalement à l'arrière-saison, poussent des champignons aux formes et aux couleurs les plus variées, typiques du sol calcaire. Au printemps cependant, le sol est souvent émaillé de pézizes notamment la très grande pézize veinée qui exhale l'odeur typique d'eau de javel. Vous y verrez aussi de manière plus fugace, le tricholome de la Saint-Georges ou mousseron à l'odeur de farine fraîche qui se cache sous la couverture des mercuriales, ainsi que plusieurs espèces printanières d'entolomes.

Faune des petits espaces boisés

Le territoire de la commune est parsemé de divers bois et bosquets d'aspect voisin des précédents. En général, ils sont moins connus comme ceux qui longent, la Voie-des-Meuniers, la Voie-de-Hansez, et plus loin près de Gelivau et Massouhez, réserve ornithologique. Tous ces petits bois servent encore actuellement de repères à divers mammifères. Fouines, belettes et renards viennent faire leurs incursions dans les basses-cours des fermes encore en activité et autrefois, on y a même chassé le blaireau, dont deux individus ont été signalé en 2007 : il semble d'ailleurs y avoir repris ses quartiers! Cet habitat et, jusqu'à un certain point, toute cette région privilégiée est aussi la providence des hérissons, des sangliers et même des biches, signalée entre Olne et Soiron.

Flore des murs de moellons calcaires

Cymbalaire des murs, Cymbalaria muralis

En observant les vieux murs de moellons calcaires, - puisés dans les carrières toutes proches -, et heureusement bien préservés et nombreux, particulièrement le long des ruelles du village, on est surpris par la richesse de cet habitat rupestre. Après que les joints aient été colonisés par des coussinets de mousses de rocaille, de petites fougères vert tendre s'installent confortablement dans les interstices. Ce sont de parfaites miniatures, les doradilles, (par rapport à la « langue-de-cerf » évoquée antérieurement), qui répondent au nom de rue-des-murailles, de capillaires. On y voit aussi une petite plante à port retombant, la cymbalaire ou linaire, voisine à fleurs minuscules du muflier «gueule-de-lion» qui colonise les anfractuosités restées libres. Ses fleurs rose-lilas sont l'objet des soins des nombreux bourdons du voisinage. Une corydale à fleur jaune et à feuillage léger s'échappe parfois des jardins et vient se joindre à cette florule qui fait ressortir la teinte blanche de la pierre et donne tant de charme à ces vieux murs.

Flore d'un ancien parc

Anémone hépatique, Hepatica triloba

Au bout du chemin des Trîhes - surplombant la vallée de La-Vaussale - le Bois-Terwagne est quasiment visible de toutes parts à cause de sa haute futaie et sa situation. Par sa localisation sur sol calcaire, on pourrait rapprocher ce petit bois (d'une superficie d'environ un hectare) d'un lambeau de forêt de chênes-charmes, bien que fortement modelée. Un coup d'œil à la futaie donne d'emblée une impression d'organisation en parc ce qui se confirme par l'identification de l'une ou l'autre espèce, manifestement introduite. Il est vrai qu'au début du XIXe siècle, un médecin habitait la propriété. À quand remonte l'introduction de ces plantes singulières?

On est en cette matière, réduit à des hypothèses. Bien que le botaniste F. Crespin en 1882[3] considère l'existence de certaines de ces espèces en tant qu'indigènes comme étant très problématique, son successeur J. Goffart les signale à Olne en 1934[4] (notamment au Bois-Terwagne) sans mentionner l'éventualité d'une introduction délibérée.

Quelles sont-elles? L'anémone hépatique forme encore des plages de fleurs bleu-azur soulignées par le vert foncé de la feuille trilobée qui justifie son nom scientifique. Certaines années, elle colonise la lisière du bois, allant même jusqu'à affirmer sa vitalité en s'infiltrant dans les prairies adjacentes. Elle est déjà mentionnée par Lejeune dans sa Flore des environs de Spa vers 1812[5] qui stipule que cette espèce « est signalée dans les bois ombragés de Limbourg entre Verviers et Ensival, à un endroit nommé Hez-de-Pepinster et du côté de Pepinster ». Elle est signalée ultérieurement comme cultivée dans les jardins ombragés de la vallée de la Vesdre par M. Michel en 1877 dans sa Flore de Nessonvaux[6]. On ignore si la petite population du Bois-Terwagne provient d'un de ces refuges de la vallée de la Vesdre ou si elle est issue d'une population tout à fait indépendante et, à quel moment l'introduction de l'espèce a eu lieu. L'hellébore ou Rose de Noël qui, l'hiver déploie ses grandes fleurs blanches ourlées de rose à même le sol, est aussi l'hôte du Bois-Terwagne. Un muscari en est souvent le compagnon. Quelques touffes seulement émaillent le bois de ses grappes bleu foncé. Dans le voisinage, il existe aussi quelques touffes de grandes jonquilles.

Le fragon, Ruscus aculeatus - petit houx - est bien une des curiosités les plus étonnantes que l'on rencontre dans ce petit bois, bien qu'il ait été introduit dans le bois voisin, le Bois-Grosjean où il participe à une association intéressante avec la «Rose de Noël». Le fragon plante à sexes séparés, fleurit en effet parfaitement bien et fructifie même quelquefois. Cette espèce était déjà signalée au Bois-Terwagne dans la première édition de la Flore belge de Goffart en 1934. Nul doute cependant qu'elle y fut connue depuis plus longue date, sa présence au Bois-Terwagne se transmettant alors par tradition orale.

Comme pour souligner que pendant une partie de son histoire, ce petit bois fut utilisé comme parc, quelques petits ifs se dressent auprès des ruines d'une gloriette disparue sous la végétation.

Quelles sont les raisons de l'introduction de ces espèces? On se perd ici en conjectures! On n'aperçoit guère, à première vue, qu'une raison officinale ou une autre qui relèverait d'une certaine passion de la collection. Il semble que les seules préoccupations esthétiques aient ainsi justifié ces introductions. Existe-t-il dans la région, un nombre plus considérable d'espèces végétales échappées dans les jardins ? C'est probablement le cas de ces quelques espèces signalées à Olne ou aux environs dans la Flore de Michel en 1877[7]: le myrrhe odorant à Saint-Hadelin et peut-être aussi l'actée en épis à Olne et à Hansé et la gagée à Saint-Hadelin. Quant à la mélisse, elle a peut-être été introduite pour une raison officinale. Elle est signalée par Lejeune entre Soiron et le Fond-de-Gotte et retrouvée en d'autres points du territoire de la commune, au cours du dernier quart du XXe siècle.

Dès l'automne le Bois-Terwagne retrouve davantage son allure de parc, l'if seul apportant encore une tache vert sombre. Autrefois, au printemps, des bandes de corneilles lui conféraient un aspect quelque peu angoissant. Maintenant, on ne perçoit, à l'aube, que le parfum des violettes odorantes.

Flore des vallées du Bola et de la Hazienne


Un bois d'un tout autre type, le Bois de Longbur, situé sur le versant sud de la vallée du ruisseau du Bola se prolonge vers le village de Soiron. Quoique assez complexe, c'est en majeure partie, une variante acidophile et plus sèche d'une chênaie atlantique avec quelques espèces caractéristiques dont une graminée : la houlque molle, ainsi que le maïanthème à deux feuilles, et une grande fougère : l'aigle-impériale.

À la partie supérieure, le bois prend davantage l'allure d'une chênaie à bouleaux. À l'arrière-saison, lorsque le sol est détrempé, le bois étant orienté vers le sud quoique protégé par le versant opposé de la vallée, devient alors le refuge d'une grande variété de champignons. Parmi quelques espèces des plus curieuses, vous y rencontrerez communément le clitocybe nébuleux à l'aspect parfois peu engageant bien que comestible, des touffes rameuses de clavaires orange, le marasme guêtré (encore appelé marasme brûlant à cause de sa saveur atrocement poivrée) qui doit son nom d'espèce au caractère pileux de son pied et son nom de genre, à sa manière de vieillir en se décharnant. Un autre champignon curieux, parfois rencontré en abondance, est le bolet pomme-de-pin aisément reconnaissable grâce aux grosses écailles brun-noirâtre décrivant sur son chapeau une spirale assez dense. Vous y trouverez aussi la craterelle ou trompette de la mort. Les arbres sont quelquefois la proie des champignons parasites tel que le polypore du bouleau. Ce bois peut aussi receler quelques espèces dangereuses pour l'homme. On trouve l'amanite phalloïde et l'amanite tue-mouche qui, bien qu'étant parmi nos plus belles espèces de champignons, n'en sont pas moins mortelles et vénéneuses.

Flore des coteaux de la Vesdre

En descendant le Thièr-de-Hansé par le petit sentier qui serpente à travers le massif de Coucoumont, on est frappé par le caractère plus aride de la végétation. Cette aridité relative peut être attribuée à la nature généralement schisteuse du sol ainsi qu'à l'exposition du versant. Dans cette variété de bois de chênes, vous reconnaîtrez la germandrée et la verge d'or parsemée dans les tapis de myrtilles et de muguets. D'épais coussins de mousses, principalement des polytrics, surgissent les longs épis d'une graminée : la canche touffue.

En remontant le Thièr-des-Maréchaux un petit promontoire appartient à l'Ardenne liégeoise : la présence des genêts-à-balais évoque cette Ardenne toute proche.

Enfin, le massif boisé du Noirhez, en pente forte vers la Vesdre se déroule de Gomélèvai à Goffontaine et possède les mêmes caractères que le précédent. Il ne manque pas d'intérêt mais reste cependant inexploré du fait que son escarpement abrupt lui confère une protection naturelle.[8]

Flore de l'industrie de la laine de la vallée de la Vesdre

Balsamine de l'Himalaya, Impatiens glandulifera
Topinambourg, Helianthus tuberosus

La faune et parfois la flore ont été tributaires des industries lainières installées en aval de Dolhain-Limbourg. Près de sept kilomètres du cours de la Vesdre serpentent le long de la commune d'Olne en deux tronçons successifs. Lors des opérations de lavage - l'eau acide des sources de la Vesdre dégraisse facilement - les graines apportées par la laine et le coton sont libérées et s'implantent avec des fortunes diverses, constituant ainsi une véritable flore adventice des berges. A la fin du XXe siècle une période de pollution de la Vesdre a provoqué une forte destruction de la faune aquatique, mais on y retrouve déjà du poisson et on bénéficie à nouveau d'un accroissement important de la végétation adventice. Bien que l'industrie lainière se soit installée avant le XIXe siècle, c'est surtout vers le milieu de celui-ci que s'est développée cette flore étonnante. Sur la commune d'Olne, le tronçon de la Vesdre qui abrite cette flore, quoique moins dense que dans les communes riveraines avoisinantes, s'étend de Goffontaine à Nessonvaux jusqu'à la filature d'Olne. En raison de la fin des lavages de laines, une partie de cette flore a régressé. Cependant, certaines espèces ont réussi à s'implanter solidement le long des berges. Elles ont ainsi échappé à l'anéantissement qu'impliquaient souvent les conditions atmosphériques défavorables, même si les crues ont quasi disparu. C'est le cas d'une grande composée: le topinambour qui, amené par le coton d'Amérique du nord, doit avoir été naturalisé de longue date. D'autres espèces sont dans le même cas. À l'automne, une imposante espèce de balsamine étend souvent ses rameaux au-dessus des berges à plus de deux mètres de hauteur. Cette géante provient des contreforts de l'Himalaya.[9] Elle s'est tellement bien adaptée qu'on la retrouve assez abondante sur les bords de la Meuse et est déclarée invasive comme la renouée du japon.

Faune et flore aquatique des étangs

Le crapaud accoucheur, réintroduit dans les mur calcaires en 1978, Alytes obstetricans

Si, au début du XIXe siècle, on rencontrait sur le territoire d'Olne ainsi que dans les communes avoisinantes, de nombreuses mares d'étendue fort variable servant d'abreuvoir, peu après 1955, on attribuait à ces étangs d'être responsables de la recrudescence de la poliomyélite. Il convenait donc de les combler. La mise au point de nouveaux vaccins permis à certaines mares d'échapper à ce décret. Mais l'étang de Riessonsart bordé de balustrades - comme ceux proches de notre commune - du centre du village de Forêt et des Trois-Chênes à Retinne subissent le même sort et sont comblés. Des deux mares de Hansé[10], la plus grande subsiste encore à l'heure actuelle et a été remise en valeur.. Ces mares constituent un refuge indispensable à de nombreuses espèces tant de plantes que d'animaux aquatiques et notamment des batraciens et des insectes. Le crapaud accoucheur était jusqu'à la fin de la dernière guerre, particulièrement abondant à proximité des villages. Mais au crépuscules pendant l'été, on entend son coassement typique bref et aigu, « clouclouk » qui semble faire écho de mare en mare : ce qui lui vaut le nom de clouktè en wallon verviétois des lurtês. Il est loin d'être la seule espèce qui profitera de la rénovation des étangs et de création de petites mares dans les nombreux jardins. On peut y inclure la grosse majorité des batraciens; tritons et grenouilles, et la salamandre, qui se rencontrent de plus en plus fréquemment.[11]

Flore du bocage

La commune d'Olne étant à la limite sud du bocage du Pays de Herve, outre les arbres fruitiers des vergers en fort déclin, certaine espèces typiques de cet écotope sont particulièrement présentes. En effet l'utilisation de plantes "défensives" - pour assurer un enclos efficace au bétail - a favorisé leur développement dans quelques bosquets et friches des coteaux, l'élevage du mouton et des chèvres étant abandonné depuis le XIXème siècle. Citons principalement l'aubépine blanche et rose, le prunelier, le coudrier, dont la souplesse est utilisée aussi pour les perches et le murier sauvage. [12]

Flore invasive

Les Plantes invasives ou exogènes on différentes origines mais il ne fait aucun doute que la main de l'homme est directe ou sous-jacente.

  • dans les bosquets, le murier sauvage d'Eurasie
  • dans les petits espaces boisés: l'ail des ours, allium ursinum (de provenance inconnue) et la mercuriale vivace dont les rhizomes sont particulièrement efficaces.

Modifications floristiques

L'existence de quelques documents du XIXe siècle permet quoique partiellement, d'apprécier diverses modifications floristiques et en corollaire, faunistiques survenues au cours d'une période de moins d'un siècle. Dans sa Flore des environs de Spa [1811-1813], A. L. Lejeune mentionne une trentaine d'espèces intéressantes, typiques de la région. Dans la majorité des cas, il est cependant malaisé de déduire à quel endroit il a fait référence car aucun lieu-dit n'est précisé. On garde souvent l'impression d'une certaine confusion de limites communales avec Nessonvaux et Fraipont. Dans les quelques cas où il y est fait référence cependant, il nous apporte des renseignements utiles.

L'astragale signalé à Olne, se trouvait encore au lieu-dit Les-Fosses dans les années 1960. La belle mélisse officinale mentionnée entre Soiron et Olne et à l'endroit dit le Fond-de-Gotte à Ayeneux a dû être plus abondante au XIXe siècle. On l'a néanmoins rencontrée aux cours des récentes décennies entre Saint-Hadelin et Froidhez. L'érythrée rameuse, plante rarissime en Belgique, est signalée entre Soiron et La-Bouteille.

Un personnage curieux, Desaga, dont il est question en agriculture, s'est aussi intéressé aux plantes agronomiques dont il a tenté l'amélioration parfois avec un certain succès, dit-on.

Plus significative que les apports des flores citées ci-dessus, est la contribution d'une société locale de naturalistes: la Société de Botanique de Fraipont et Nessonvaux qui a publié sous la direction de M. Michel une étude assez détaillée des plantes récoltées entre 1869 et 1876. Une cinquantaine d'espèces sans y inclure les espèces adventices de la Vesdre, concernent spécifiquement Olne.

Les localisations sont mentionnées tantôt de manière vague (Olne ou ses faubourgs, Hansé, Saint-Hadelin, Gelivau), tantôt plus précise (Froidhez, Coucoumont, ou la Croix-Renard). Ce document ajoute que certaines espèces ont disparu. C'est le cas de diverses crucifères. Certaines espèces se sont manifestement échappées des jardins comme la perce-neige ou le narcisse des poètes et le phénomène a sans doute été récurrent.

Il est cependant rassurant de constater que dans tous les habitats envisagés dans ce petit ouvrage, qu'il s'agisse de groupements rudéraux, rupestres, alluviaux ou arborescents, plus de la moitié des espèces considérées comme remarquables dans la seconde moitié du XIXe ont été retrouvées au début de ce siècle et plusieurs habitants de la commune se proposent de les conserver. Curieusement, au cours de l'évolution de l'habitat naturel, ce sont surtout les espèces végétales les plus banales qui ont le plus souffert au cours des dernières décennies. Cette constatation peut s'étendre à certains groupes d'animaux.

Il est regrettable que les naturalistes du XIXe siècle se soient trop exclusivement penchés sur les espèces méconnues ou exceptionnelles et n'aient pas exercé leur esprit sagace à observer les espèces les plus communes permettant ainsi des comparaisons d'une valeur écologique inestimable. Au moins ont-ils souligné que la région était riche en curiosités animales et végétales, ce dont notre siècle et plus particulièrement notre commune a pris conscience.

Ressources naturelles

Au XIXe siècle, tout autant qu'au début du XXe siècle, on avait réalisé que diverses plantes s'étaient échappées des jardins où elles étaient parfois cultivées en abondance.

On aimerait être renseigné sur les raisons esthétiques ou autres qui incitèrent nos ancêtres à rechercher telle espèce ou tel spécimen de préférence à tel autre. De quels lointains pays provenaient-elles? Une fois échappées de ces clôtures où l'homme les avait reléguées parfois dans l'intention de les dorloter amoureusement, quel impact ont-elles pu exercer sur la flore et la faune des alentours où elles se sont amalgamées, souvent avec bonheur? Faut-il dès lors déplorer que de notre temps, on introduise aussi de nouvelles espèces? Lorsqu'une plantation vient entraver le développement harmonieux de notre patrimoine forestier, c'est peut-être un geste malencontreux. Une « barrière » de conifères empêche sans aucun doute l'épanouissement de nos bois naturels d'érables-frênes.

Par contre, c'est un effort louable que celui des Olnois qui introduisent des variétés cultivées dans leur propriété, qu'il s'agisse des riverains des routes d'accès au village, ou des habitants d'Olne ainsi que des autorités communales pour l'aménagement de ces petits espaces le long des anciens chemins. Certains qualifieront d'hétéroclites ces ensembles où le thuya, par exemple - une variété horticole! - se mélange au bouleau blanc !

Ces alliances n'ont-elles pas de tout temps séduit les poètes lorsqu'elles sont élaborées avec goût, et en quoi un arbre aux écus, transfuge quasi symbolique du lointain Japon, viendrait-il dépareiller nos sites?

N'espérant guère coloniser ni altérer nos forêts, ces arbres ne peuvent qu'augmenter l'attrait du paysage sans ébranler ses fondements naturels. L'église d'Olne, par exemple, n'a-t-elle pas plus de charme depuis que l'on a introduit des arbres dans le vieux cimetière qui l'entoure, mettant ainsi en valeur le rose de la brique ? Ces plantations, à première vue anarchiques, effectuées au cours des dernières décennies, ne nous ont-elles pas ramené une quantité d'animaux qui avaient presque complètement disparu depuis longtemps ? Et il est évident que le rétablissement des arbres le long des routes, s'il servaient jadis d'ombrage aux nombreux lents voyageurs ne peut qu'aider à éviter l'érosion et recréer un lien ou mieux encore, un refuge pour la faune.

L'écureuil ne craint plus de dérober les noisettes dans nos jardins et la chauve-souris « pipistrelle » projette de nouveau son ombre vespérale saccadée sur nos pelouses. Comme dans les pays où les richesses naturelles sont protégées et où l'homme s'intègre lui-même à la nature, les oiseaux deviennent beaucoup moins farouches. Ils ont retrouvé un habitat intermédiaire entre le bocage et le bois. Vous verrez non seulement les petits passereaux familiers comme les mésanges (cinq espèces observées dans le village même) ou le rouge-gorge, mais le pic-vert et le pic-épeiche pic bigarré noir et blanc joliment relevé de rouge sur le dessus de la tête et au bas-ventre explorent de nouveau l'écorce de nos arbres ou se régalent de graines de conifères. Ajoutons la gracieuse sittelle torchepot rose saumoné, le troglodyte, le pinson, le rouge-queue, le chardonneret sans oublier la horde bavarde de merles et de moineaux.

Comparativement aux espèces végétales, peu d'espèces animales ont été introduites et ce fut généralement de manière fugace. Des essais d'introduction ont été réalisés avec le triton marbré mais il se croise avec chacune de nos trois espèces indigènes.

Une remarquable espèce végétale introduite est certes l'orme qui, il y a peu de temps encore, formait à l'entrée nord du village, près de l'ancien château d'Olne, une superbe allée. La date d'introduction de cette espèce, probablement fortement hybridée, pose un problème. En effet, cette allée figure déjà sur une estampe datant de 1738, et il est apparent, sur une photographie prise au début de ce siècle, que les ormes avaient déjà atteint une taille comparable à celle qu'ils avaient quand, malades, on a dû les abattre en 1983. La plantation de cette variété est donc nettement antérieure à l'introduction des ormes champêtres qui envahirent nos forêts d'aulnes notamment, il y a deux siècles. Comme la plupart des ormes européens, ils sont attaqués par une redoutable moisissure transmise par un insecte coléoptère qui s'installe partout où elle rencontre un terrain fragilisé. Malgré des soins attentifs et réitérés consistant en l'injection de substances fongicides, il n'était pas possible de sauver cette allée; mais pourquoi ne pas tenter de la rétablir ?

Arbres remarquables

Il existe aussi quelques arbres remarquables auxquels s'accrochent de vieux souvenirs comme en témoignent certains lieux-dits.

Le Tilleul de justice de Saint-Hadelin (>1690)

Certainement âgé de plus de 300 ans, situé à la croisée de la voie de Liège à Olne et de la voie des Herviens, il était l'arbre de justice de Saint-Hadelin. Il donne son nom à la campagne du Tiyou où l'armée française établit son campement en 1690 et apparaît sur la carte de Ferraris de 1771. Réduit de nos jours presque exclusivement à un tronc creux, il porte encore vaillamment son beau feuillage. Le point de vue est saisissant.

Le Tilleul à clou de Saint-Hadelin (>1621)

Le vieux tilleul dit « arbre à clous », déjà cité en 1621, devant la chapelle de Saint-Hadelin en 1676. La croyance populaire suivant laquelle le fait d'enfoncer un clou dans l'écorce guérissait les maux de dents valut à ce bel arbre plus d'une blessure. Bien qu'il en reste quelques séquelles, il y a survécu. Un successeur a été planté à proximité en l'an 2000.

D'autres arbres.

Au sommet des ruelles de Vaux-sous-Olne, deux majestueux tilleuls encadrent un calvaire visible de loin, autant de la Croix-du-Renard que du carrefour des Six-Chemins. Des anecdotes souvent tragiques sont attachées à ces deux vieux tilleuls. Il faut enfin mentionner les hêtres pourpres ancestraux qui ombragent encore quelques beaux parcs: à la Belle-Maison à Saint-Hadelin, la maison Regnier et le château de Terwagne au village d'Olne ainsi qu'en bordure de la Vesdre à Gomélèvai. Des cornouillers multicentenaires forment un berceau dans un jardin du centre du village.

Réserves

Réserves naturelles

La mare de Hansé

  • Biotope de la mare, classement, liste de la faune et de la flore.
Article détaillé : Mare de Hansé.

Pelouse Calcaire des Fosses

  • Longueur : 350 m
  • Largeur : 70 m

Classée par arrêté royal du 26 mai 1975, le site des " fosses", de plus de 2 Ha, présentait la riche flore, avec quelques plantes rares, d'une pelouse calcaire partiellement carbonifère et partiellement dévonien d'étage famenien supérieur où l'on trouve de nombreux fossiles tels que coraux, madrépores et oursins. Le biotope présentait de nombreux insectes dont certains sont très rares et une faune de nombreux oiseaux, batraciens, orvets, et quelques petits mammifères.

La plantation de pin a quasi complètement dégradé le site.

Réserve ornithologique

Réserve de Massouhé En cours

Écotope

On remarque la débocagisation du Pays de Herve au Nord, la disparition des haies, des mares et des étangs.

Article détaillé : débocagisation.

Faune

Batraciens

Crapaud accoucheur, Alytes obstetricans

Parmi les batraciens présent sur la commune, outre les grenouilles verte et rousse et la salamandre commune,Salamandra salamandra, on trouve le triton alpestre, Triturus alpestris, le triton ponctué, Triturus vulgaris, et plus rarement le triton crêté Triturus cristatus. Le crapaud accoucheur, alytes obstetricans, habitué des anfractuosités des murs de moellons calcaires, cité au XIXème, appelé en wallon liégeois clouktê, par analogie avec son cri "clou-clou" avait disparu, mais il a été réintroduit avec succès.([13])

Insectes

Vide Mare de Hansez

Un entomologiste de la Commune, Marcel Dahmen, a fait une étude complète des insectes de la région. La mare de Hansé présente une riche faune de coléoptères, diptères et odonates.

Flore

Fossiles

D'autres aspects méritent aussi d'être évoqués. En effet, dès le début de ce siècle, diverses fouilles ont mis au jour de très intéressants fossiles, principalement végétaux. C'est ainsi qu'en 1908, des fouilles d'un gisement situé dans un chemin creux à Tancré ont été entreprises et on a trouvé des écailles de poissons fossiles et surtout des empreintes végétales. Il s'agit de couches datant du dévonien supérieur c'est-à-dire d'un passé très lointain dans l'histoire de la Terre (voir tableau des temps géologiques).

En 1936 un nouveau gisement localisé a Froibermont permettra d'enrichir la collection de spécimens d'un intérêt scientifique certain (Université de Liège).

Des fossiles remarquables de cette époque lointaine - il s'agit de fougères primitives - ont été découverts à Tancré. Avec la même bonne fortune, d'autres espèces remarquables ont été mises à jour à Froibermont dont deux rencontrées pour la première fois sont dédiées à la commune: Sphenopteris olnensis Stockmans (Dévonien) et Aneurophyton olnense Stockmans, découvert en 1948 (Famennien)

Flore aquatique

Vide Mare de Hansez

Plantes invasives ou exogènes

Notes et références

  1. Moutschen & all - Visages d'Olne - Chapitre 3, pages 27-66, Édition de la Commune d'Olne; 2007, pp.287
  2. Marcel Dahmen - Les noms wallons des Plantes. Bulletin des botanistes liégois, 1 (1): 5-49; 1937.
  3. F. Crespin - Manuel de la flore de Belgique (4e éd.) Monyolez Éd. , Bruxelles; 1882.
  4. J. Goffart - Nouveau manuel de la flore de Belgique et des régions limitrophes. C. Desoer, éd., Liège; 1934.
  5. A. L. S. Lejeune - Flore des environs de Spa ou distribution selon le système Linnaeus. Liège; 1 : 1811; 2 : 1813.
  6. M. Michel - Flore de Fraipont, Nessonvaux et de leurs environs, Verviers; 1877.
  7. M. Michel; 1877,idem
  8. A. Noirfalize et N. Sougnez, - Les forêts riveraines de Belgique. Bulletin Jard. Bot. Etat, Bruxelles, 30: 199-288.
  9. A. Visé - La Flore adventice de la région de Verviers. Lejeunia, Revue de Botanique 6 (6): 99-119; 1942.
  10. Jean et Madeleine Moutschen-Dahmen - La grande mare de Hansez, (Olne), Chronique Société Royale «Le Vieux-Liège», T.II, 72: 429-430; 1972.
  11. G. F. de Witte - Faunes des vertébrés de la Belgique, Batraciens et Reptiles (Patrimoine du Musée Royal d'Histoire Naturelle de Belgique; 1942
  12. Moutschen & all, Ch3, 2006
  13. Marcel Dahmen - Les noms wallons des Plantes. Bulletin des botanistes liégeois, 1 (1): 5-49; 1937

Bibliographie

  • A. L. S. Lejeune - Flore des environs de Spa ou distribution selon le système Linnaeus. Liège; 1 : 1811; 2 : 1813.
  • M. Michel - Flore de Fraipont, Nessonvaux et de leurs environs, Verviers; 1877.
  • F. Crespin - Manuel de la flore de Belgique (4e éd.) Monyolez Éd. , Bruxelles; 1882.
  • E. de Wildeman et Th. Durand, - Prodrome de la flore de Belgique. Tome III. Phanérogames par Th. Durand, A. Castaigne, Éd. , Bruxelles; 1889.
  • R. Roncart - Quelques particularités de la Flore des environs de Verviers. Société Royale Sciences Liege, 3, 16 (3-4):4-28; 1931.
  • J. Goffart - Nouveau manuel de la flore de Belgique et des régions limitrophes. C. Desoer, éd., Liège; 1934.
  • A. Lameere - Les animaux de la Belgique. Tome I. Spongiaires, Cœlentérés, Vertébrés. Les Naturalistes Belges; 1936.
  • Marcel Dahmen - Les noms wallons des Plantes. Bulletin des botanistes liégois, 1 (1): 5-49; 1937.
  • G. F. de Witte - Faunes des vertébrés de la Belgique, Batraciens et Reptiles (Patrimoine du Musée Royal d'Histoire Naturelle de Belgique; 1942.
  • A. Visé - La Flore adventice de la région de Verviers. Lejeunia, Revue de Botanique 6 (6): 99-119; 1942.
  • H. Fonsny - Florule de Verviers et de ses environs (1885). (Cité in A. VISÉ, 1942).
  • A. Noirfalize et N. Sougnez, - Les forêts riveraines de Belgique. Bulletin Jard. Bot. Etat, Bruxelles, 30: 199-288.
  • J. C. Winnand - Le chantoir de la Falise à Olne. L'électron, 3 : 87-88; 1970.
  • Jean et Madeleine Moutschen-Dahmen - La grande mare de Hansez, (Olne), Chronique Société Royale «Le Vieux-Liège», T.II, 72: 429-430; 1972.
  • Dominique Dauby - Olne Le charme d'un terroir du pays de Herve, Centre d'Éducation Permanente pour la Protection de la Nature; 1997- 1997
  • Moutschen-Dahmen & all - Visages d'Olne, pages 27-66, Édition de la Commune d'Olne; 2007, pp.287

Documents spécifiques

  • Olnois, conservez le site des Fosses! , Chronique de la Société Royale «Le Vieux-Liège» , Tome II, n° 74 : 445-446; 1973.
  • La mare de Hansez, à Olne, est classée» , Chronique de la Société Royale «Le Vieux-Liège» , Tome II, n° 85 : 529; 1975.
  • Olne: Le site des Fosses est classé! , Chronique de la Société Royale «Le Vieux-Liège» , Tome II, n° 89: 557-558; 1975.
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