Blanche-Neige

Blanche-Neige
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Blanche-Neige étendue dans un cercueil de verre. (Illustration de Marianne Stokes, entre 1880 et 1900.)

Blanche-Neige (Schneewittchen en version originale allemande) est le titre d'un conte célèbre en Europe et en Amérique du Nord, dont la version la plus connue est celle de Jacob et Wilhelm Grimm parue en 1812 (numéro 709 dans la classification Aarne-Thompson). Les frères Jacob et Wilhelm Grimm auraient été inspirés par un mythe germanique. Plusieurs mythes européens peuvent correspondre à ce personnage.

Sommaire

Résumé de la version des frères Grimm

Une reine se désolait de ne pas avoir d'enfant. Un jour d’hiver, alors qu'elle était assise près d'une fenêtre au cadre d'ébène, elle se piqua le doigt en cousant et quelques gouttes de sang tombèrent sur la neige. « Ah ! » se dit la reine, « Si j'avais un enfant, au teint blanc comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang et aux cheveux noirs comme le bois d’ébène ! ».

Peu de temps après, elle mourut en accouchant d'une petite fille. Le roi prit une nouvelle épouse, belle mais méchante, orgueilleuse et jalouse de « Blanche-Neige ». Son miroir magique lui répétait qu'elle était la plus belle femme du royaume, jusqu'au jour où il dut reconnaitre que Blanche-Neige était devenue plus belle que sa marâtre. La reine demanda alors à un chasseur d'aller tuer l'enfant, mais l'homme se contenta de l'abandonner dans les bois.

Errant dans la forêt, Blanche-Neige découvrit une petite maison où elle entra se reposer. C'était la demeure des sept nains qui, apitoyés par son histoire, acceptèrent de la cacher et de la loger comme servante.

La méchante reine, apprenant grâce au miroir que Blanche-Neige était toujours vivante, essaya par trois fois de la faire mourir. La troisième fois, déguisée en paysanne, elle trompa la vigilance de la jeune fille et réussit à lui faire croquer une pomme empoisonnée. Blanche-Neige tomba inanimée. Affligés, les nains lui firent un cercueil de cristal qu'ils déposèrent sur une colline afin que toutes les créatures puissent venir l'admirer.

Un prince qui chevauchait par là en tomba amoureux. Il obtint des nains la permission d'emporter le cercueil. Mais en route un porteur trébucha, délogeant le morceau de pomme coincé dans la gorge de la jeune fille qui se réveilla. Le prince lui demanda sa main.

Invitée au mariage, la méchante reine, lorsqu’elle reconnut Blanche-Neige, elle fut prise d'une telle rage qu'elle tomba terrassée par sa propre jalousie..

Interprétations

La méchante reine devant son miroir magique. Illustration allemande de Franz Jüttner, 1905

Comme bien des contes populaires, Blanche-Neige est ouvert à de multiples interprétations :

Conte saisonnier

Les références au temps sont suffisamment nombreuses pour qu'on puisse y voir un conte saisonnier[1]. Conçue pendant un hiver rigoureux, Blanche-Neige aura bien du mal à survivre jusqu'à la belle saison. La méchante reine (l'hiver) inhibe le développement du jeune organisme (le printemps). Protégée par les personnages chtoniens que sont les sept nains[2], elle entre dans une période de latence, comme la graine (ou comme Perséphone/Proserpine) vit sous terre en attendant le retour du soleil et de l'été (le prince). Le conte pourrait donc illustrer le combat des forces de l'hiver et du froid contre celles du printemps et de la renaissance.

Conte moral

Blanche-Neige montre qu'il ne faut pas s'attacher à des choses éphémères telles la beauté et la jeunesse. La patience et l'humilité sont toujours récompensées, alors que la vanité peut mener à la chute. Il s'agit aussi d'un conte d'avertissement envers les personnes offrant quelque chose de tentant et dont l'héroïne naïve ne se méfie pas.

Conte initiatique féminin

Erik Pigani explique que le conte décrit les étapes de la puberté chez la jeune fille[3].

  • La première reine, mère de Blanche-Neige, se pique le doigt et fait tomber trois gouttes de sang sur la neige blanche avant de mourir quelque temps plus tard en couche. C'est une scène au tout début de l'histoire, préparant la jeune fille à son avenir, qui fait écho à l'innocence de l'enfance qui se perd avec la couleur rouge des menstruations, et le début de la sexualité mais aussi de la possibilité d'une conception.
  • Blanche-Neige fait ensuite son éducation de jeune fille auprès des nains asexués, en s'occupant des tâches ménagères mais en attendant « le prince charmant » qui la délivrera du désir qui l'étouffe, matérialisé par la pomme empoisonnée.
  • Une notion morale s'ajoute avec le fait que la mère même si elle souhaite garder sa beauté, jeunesse, doit laisser la place à sa fille.

Conte œdipien

Le conte a été étudié par plusieurs psychanalystes, notamment Bruno Bettelheim[4] et Louise von Franz.

Pour Bruno Bettelheim, le conte commence par une situation œdipienne mettant en conflit la mère et la fille. La marâtre est restée à un stade narcissique qui la rend vulnérable et que le conte invite donc le jeune lecteur ou auditeur à dépasser[4]. La jalousie de la belle-mère est à la fois la peinture du comportement de certains parents qui se sentent menacés au moment de l'adolescence de leurs enfants, mais également une projection sur une figure haïe des propres sentiments de jalousie de l'enfant[4]. Blanche-Neige se retrouve chassée du château, errant dans la forêt, lieu de terreur et de confusion comme le début de la puberté. Recueillie par les sept nains, personnages à la fois phalliques mais peu menaçants sexuellement, elle peut se développer dans un milieu sûr, mais non sans être exposée à la tentation narcissique (les colifichets offerts par la méchante reine). Cette période peut être vue comme un moment d'initiation, où l'adolescent doit se mesurer aux dangers de l'existence. La dernière tentation, celle de la pomme, représente pour Bruno Bettelheim le moment où l'adolescent accepte d'entrer dans une sexualité adulte[4], c’est-à-dire le moment où il devient pubère. Suit une période de latence (le coma) qui lui permet d'attendre en toute sécurité que sa maturité psychique jointe à sa nouvelle maturité physique lui donnent enfin accès à une sexualité adulte.

Un conte anti-féministe ?

Le conte des frères Grimm est classé par les féministes parmi les récits édifiants qui préparent la petite fille à son rôle futur de bonne ménagère et d'épouse passive, qui attend la venue d'un prince sans rien faire pour prendre les choses en main. Économiquement dépendante des hommes (son père, puis les nains), elle ne peut survivre que comme pupille de son père, puis en travaillant comme bonne à tout faire :

Les nains lui proposèrent de rester avec eux. « Tu t'occuperas de la maison, tu feras la cuisine, et tu raccommoderas notre linge… » Blanche-Neige remercia et accepta, toute heureuse.

Lorsque sa marâtre déguisée en vieille femme vient la tenter avec des colifichets, Blanche-Neige succombe par trois fois. Elle tombe alors dans un coma qui évoque le coma intellectuel dans lequel sont maintenues les jeunes filles interdites d'études supérieures en attendant le mariage.

L'attitude du prince peut largement être interprétée dans ce sens. Sauf à voir en lui une simple nécrophilie latente, on constate qu'il tombe amoureux, non d'une femme, mais d'un objet inanimé, qui le comblera par sa beauté, sur laquelle il peut exercer sa domination (il se l'approprie sans évidemment son autorisation) et ce sans avoir à soumettre à l'examen une virilité probablement encore mal assurée.

Interprétations d'éléments

Le Miroir magique révèle l'ombre de la psychologie jungienne, la part « maléfique » mais vraie de la reine mais aussi à Blanche-Neige qu'elle est porteuse « potentiellement » de cette cruauté. Bruno Bettelheim écrit à ce propos [5] :

« Tout conte de fées est un miroir magique qui reflète certains aspects de notre univers intérieur et des démarches qu'exige notre passage de l'immaturité à la maturité. Pour ceux qui se plongent dans ce que le conte de fées a à communiquer, il devient un lac paisible qui semble d'abord refléter notre image ; mais derrière cette image, nous découvrons bientôt le tumulte intérieur de notre esprit, sa profondeur et la manière de nous mettre en paix avec lui et le monde extérieur, ce qui nous récompense de nos efforts. »

« Les mythes mettent en scène des personnalités idéales qui agissent selon les exigences du surmoi, tandis que les contes de fées dépeignent une intégration du moi qui permet une satisfaction convenable des désirs du ça. »

Genèse de la version originale des frères Grimm

Les frères Grimm ont rassemblé plusieurs versions du conte, collé les textes ensemble et parfois écourté[6]. Dans la première version de 1812, la reine est la mère naturelle. Blanche-Neige se réveille lorsque un valet du prince lui donne un coup dans le dos car il était énervé d´avoir eu à la porter toute la journée. D´autres petites différences sont à trouver comme les joues rouges de la fille ou le repas avec le prince.

Dans deux versions non éditées, la reine fait faire un tour en carrosse dans la forêt et demande à Blanche-Neige de descendre afin de cueillir des roses ou de ramasser son gant et s´enfuit (comme dans Hansel et Gretel). Dans une autre version, c´est le père qui souhaite avoir une fille. Comme origine du conte, on suppose Marie Hassenpflug, quelques inspirations de Ferdinand Siebert et Albert Ludewig Grimm (Des Knaben Wunderhorn, 1809). L´idée des gouttes de sang de la mère naturelle cadre avec le conte nord-allemand "Vom Machandelbaum" du peintre Philipp Otto Runge.

Base historique

Comme beaucoup de contes des frères Grimm, Blanche-Neige possède sans doute aussi un fond historique. [réf. nécessaire]

Blanche-Neige à Alfeld

On présume l´origine du conte au sud de la Basse-Saxe dans le massif des 7 monts (Siebengebirge), une chaîne de collines dans le Leinebergland, où les frères Grimm aimaient se promener et où ils collectaient contes et histoires. Au nord-ouest de ce massif, on trouve un lieu lié à une mine: Osterwald. Il s´agit d´un lieu-dit de la ville de Salzhemmendorf. A cet endroit, depuis le XVIe siècle, on exploite du charbon. On produit également dans les environs du verre: le Alfeld, en passant par le massif des Siebengebirge, on tombe sur les ruines du château de Stauffenburg, où la méchante belle-mère aurait habité. Une autre référence est le fait que les frères Grimm ont étudié à l´université de Göttingen qui se trouve dans les environs. En 2002, les habitants de la ville d´Alfeld, qui se trouve au sud-ouest du massif des Sieben Berge sur la rivière Leine, ont retrouvé et baptisé un sentier Schneewittchenpfad (le sentier de Blanche-Neige)[7].

Blanche-Neige à Kassel

L´importante influence de la raconteuse de contes Marie Hassenpflug sur les frères Grimm permet de supposer une origine en Hesse. L´historien de Hesse Eckhard Sander voit comme origine du conte le destin de la fille du comte de Waldeck Margaretha von Waldeck (ZDF film documentaire 2006 de Kirsten Höhne et Claudia Moroni[8]). Suivant des documents des archives de la ville de Bad Wildungen, elle fut connue pour sa grande beauté et avait une belle-mère très sévère. Lorsqu'elle eut environ 16 ans, son père, le comte Philipp IV. de Waldeck l'envoya à la cour impériale du Brabant, aujourd´hui Bruxelles où elle devait se marier avec un prince. Margaretha traversa le massif des Sept monts. Mais il y eut des difficultés lorsque certaines personnes de haut rang comme le comte Egmont et le prétendant au trône (le futur Philippe II) lui firent la cour. La santé de la jeune fille se dégrada et finalement elle mourut le 13 mars 1554 à l'âge de 21 ans. Dans les chroniques de la ville de Waldek, on y retrouve la mention qu'elle fut empoisonnée. L´écriture tremblotante de son testament laisse croire à un empoisonnement par arsenic, typique pour l´époque. Le lieu où ont vécu les sept nains doit être Bergwerksdorf Bergfreiheit. Ce village se nomme lui-même « le village de Blanche-Neige » (Schneewittchendorf). Que Margaretha soit blonde n´a pas beaucoup d´importance car dans une version antérieure du conte des frères Grimm de 1808, les cheveux de Blanche-Neige sont jaunes.

Dans le petit village du centre de la Hesse Langenbach im Taunus, on trouve également des points de repères sur Blanche-Neige et les sept nains. Des évènements locaux ainsi que des noms de lieux-dits appuient cette thèse[9]. L´endroit se trouve sur la route de la Hesse Hessenstraße, chemin historique reliant par exemple le lieu d´étude des frères Grimm: Marbourg. En cet endroit, il y eut également exploitation de mines. Un lieu-dit s´appelle « Im Zwerggrund » (dans le lieu des nains). Dans une version antérieure du conte (version encore connue en Autriche), il n´est plus question d´un cercueil en verre (Glassarg) mais d´une montagne en verre (Glasberg)[10]. Autrefois, la montagne de verre représentait le lieu des morts. Non loin du « Zwerggrund », on y trouve encore aujourd´hui un « Glasberg ».

Blanche-Neige à Lohr

Le miroir parlant au musée Spessart à Lohr am Main; photo: Manfred Scherer

En 1986, l´historien de la ville de Lohr am Main, le docteur Karlheinz Bartels, a réussi à mettre en évidence beaucoup de points communs entre le conte et la ville et sa région[11]. Certains prétendent que le château de Lohr am Main, abritant le musée régional, dans le discrit de Main-Spessart, est le lieu de naissance de Blanche-Neige.

D´après ce monsieur, Maria Sophia Margaretha Catharina d´Erthal, alias Blanche-Neige, est née en 1729 à Lohr am Main[12].Son père, Philippe-Christophe d´Erthal, fut de 1719 jusqu´à 1748 grand bailli de l´Électorat de Mayence à Lohr. De par ses qualités diplomatiques, il se trouvait souvent en déplacement en tant que légat ou « ministre des affaires étrangères » de l'archevêché. Sous cette fonction, il s´est ainsi déplacé dans toute l´Europe en compagnie des empereurs et rois[13].

Le château de Lohr était une propriété familiale. Après la mort de la mère naturelle de Maria Sophia en 1741, le père se remaria le 15 mai 1743 avec Claudia Elisabeth Maria von Venningen, la comtesse impériale de Reichenstein. Cette femme se comporta de façon despotique et utilisa sa position pour privilégier ses propres enfants issus de son premier mariage, Christoph Philipp n´étant pratiquement jamais là. La non-présence et le rôle insignifiant du père dans le conte constaté par Theodor Ruf est ainsi expliqué[14].

L´indice le plus important en faveur de Lohr am Main est le « miroir parlant ». Ce luxueux et fastueux miroir d´une hauteur de 1,60 mètre se trouve toujours au château et peut être vu encore de nos jours au musée de Spessart. Il est un produit de la vitrerie de Kurmainz, fameuse dans toute l'Europe, fondée en 1698 par le prince Lothar Franz de Schönborn. Celle-ci dépendait de Philippe-Christophe d´Erthal.

le miroir fut un cadeau de sa part à sa deuxième femme Claudia et « parlait » comme beaucoup de miroirs de Lohr avant tout de part ses maximes[15].Le coin en haut et à droite contient une indication très claire sur l´amour-propre.

Dans Lohr et ses environs, on trouve également d´autres points de repère. La forêt « sauvage » où est abandonnée Blanche-Neige pourrait être le Spessart que Wilhelm Hauff (1802–1827) plus tard dans son auberge à Spessart qualifiait de forêt terrible. Le chemin emprunté par Blanche-Neige lors de sa fuite de par les sept collines pourrait être un ancien sentier de montagne déjà connu au XIVe siècle, la « Wieser Strasse ». Celui-ci conduisait de Lohr aux mines près de Bieber[16] en passant par les collines de Spessart. Là-bas, en 1750, environ 500 mineurs y travaillaient et sortaient argent et cuivre. Les sept nains pourraient avoir été des personnes assez petites qui y travaillaient, voire des enfants. Bieber ne se trouvait pas sous l´autorité de Kurmainz mais sous celui du comté de Hanau. Là-bas, la belle-mère n'avait donc aucun droit légitime sur Blanche-Neige. Il est donc plausible qu´elle s'y fit passer comme marchande, vieille femme ou bien paysanne pour pouvoir se débarrasser de sa concurrente.

De même, Bartels put retrouver de la littérature où est indiquée la façon dont la pomme put être empoisonnée par la belle-mère[17] : la moitié de celle-ci fut plongée dans du jus de Belladone. Cette plante pousse également dans la région de Spessart. Ses fruits contiennent un alcaloïde, l'atropine, qui provoque une paralysie et une forme de rigidité cadavérique. Le cercueil transparent en verre ainsi que les pantoufles de fer avec lesquels la belle-mère dut danser jusqu´à la mort, auraient pu être fabriqués sans problèmes à la vitrerie ou à la forge de Spessart.

Ce sont les gens de Lohr qui ont ensuite fait de l´histoire de Maria Sophia un conte merveilleux. Le chroniqueur de la famille Erthal, M.B. Kittel, caractérise Maria Sophia comme une fille noble, un ange de bonté et de charité, comme bienveillante pour les pauvres et les démunis[18]. Il atteste de sa grande gentillesse. Pour le peuple, la fille des Erthal fut sans aucun doute un exemple, un idéal de ce qu´une princesse devait être.

Seulement quelques années après la mort de Maria Sophia, une mise en écrit de l´histoire fut réalisée et fin 1832, la première publication du conte de part des frères Grimm.

Adaptations

Cinéma et dessin animé

Théâtre

Scène musicale

  • Schneewittchen (1998), opéra de Heinz Holliger sur un livret de Robert Walser, avec Juliane Banse (Blanche-Neige), Cornelia Kallisch, Steve Davislim, Oliver Widmer et Werner Gröschel
  • Blanche-Neige, La comédie musicale (2002), adaptation belge jouée en français aux Folies Bergères de Paris
  • 7 Zwerge, Männer allein im Wald (2004), comédie allemande, adaptation libre du conte des frères Grimm avec Nina Hagen
  • Blanche Neige (2008), ballet d'Angelin Preljocaj

Bande dessinée

  • Les sept nains et demi[19] de Tarek, Aurélien Morinière et Svart (EP Jeunesse, 2006). Les auteurs ont adapté le conte d'origine en bande dessinée, mais en le détournant. Ainsi, Blanche-Neige devient Amélie Blanche-Neige, la sorcière a une sœur jumelle peu commode, les Nains ont fui la maison de leur mère... La fratrie des nains fait déjà une première apparition dans le premier conte de cette série dans Les 3 petits cochons[20].
  • Trois petites histoires de monstres de Tarek, Aurélien Morinière, Chouin et Gomez Montero (EP Jeunesse, 2009) : l'une des histoires intitulées Agence aucun risque met en scène les sept nains travaillant dans une agence s'occupant de régler les problèmes générés par les personnages de conte dans le monde d'aujourd'hui. Cette histoire courte a été publiée en langue bretonne dans le magazine Meuriad en 2007.
  • Blanche-Neige et les sept nains[21], Hachette (1973).

Autres

  • Dans le parc d'attractions Efteling, Blanche Neige, les nains vivent dans le Bois des contes, jouxtant le château de sa belle-mère.
  • Le groupe allemand Rammstein, dans le clip vidéo de la chanson "Sonne" revisite à sa façon l'histoire de blanche neige, incarnant le rôle des nains, travaillant dans une mine d'or (et non de diamant, et avec des outils modernes) sous la coupe d'une princesse tyrannique et toxicomane (elle aspire par le nez de l'or en poudre) elle meurt d'overdose dans sa baignoire et c'est une pomme, tombant et brisant le cercueil de verre qui la réveille. c'est donc une vision extrêmement négative du conte.

Illustrations

Au XIXe siècle, grâce à la xylographie, et plus tard à la chromolithographie, les illustrations bon marché des contes se multiplient dans l'imagerie d'Épinal[22], les images à collectionner et les livres pour enfants. L'image est influencée par les modes et les stéréotypes de l'époque. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, Marianne Stokes ou l'illustrateur Franz Jüttner en donnent des versions inspirées par la vogue pour le Moyen Âge. Le film de Walt Disney fixera de façon durable l'iconographie du conte.

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Pierre Saintyves, Les Contes de Perrault, (ISBN 2 221 05331 1), les contes d'origine saisonnière, pp.34-200.
  2. Comme les sept jours de la semaine ou les sept planètes tournant autour du soleil dans les représentations archaïques du système solaire.
  3. Ce que les contes nous racontent.
  4. a, b, c et d dans Psychanalyse des contes de fées, éditions Hachette littérature, 1998, p. 297.
  5. Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, POCKET, (ISBN 2-266-09578-1).
  6. Heinz Rölleke (Hrsg.): Die älteste Märchensammlung der Brüder Grimm. Synopsie de la version originale écrite de 1810 et première édition de 1812. Fondation Martin Bodmer, Cologny-Geneve 1975, page 244-265.
  7. Wulf Köhn:Vorsicht Märchen! - Wie Schneewittchen nach Alfeld kam. 2002, (ISBN 978-3-935928-03-8).
  8. ZDF-Dokumentation in der Reihe Märchen und Sagen – Botschaften aus der Wirklichkeit
  9. Schneewittchen starb in Langenbach
  10. Märchenlexikon
  11. Karlheinz Bartels, Schneewittchen, Zur Fabulologie des Spessarts, Lohr, 1990, ISBN 3-9800281-4-3
  12. Vgl. den Eintrag in der Lohrer Taufmatrikel vom 19. Juni 1729, archives paroissiales St. Michael Lohr a. Main, Matrikelbuch IV, S.166
  13. Werner Loibl, Die Schlacht bei Dettingen nach mainzischen Zeitzeugen, Sonderdruck aus: Die Schlacht bei Dettingen 1743, Beiträge zum 250. Jahrestag, Geschichts- und Kunstverein Aschaffenburg e.V., Aschaffenburg 1993, S.92, Fußnote 19
  14. Theodor Ruf, Die Schöne aus dem Glassarg (la belle du cercueil de verre), Würzburg 1995, (ISBN 3-88479-967-3), S.66
  15. Werner Loibl, Die kurmainzische Spiegelmanufaktur Lohr am Main in der Zeit Kurfürst Lothar Franz von Schönborns (1698-1729), page 277, in: Glück und Glas, Zur Kulturgeschichte des Spessarts, München, 1984, ISBN 3-921811-34-1
  16. Vgl. das kurmainzische Försterweistum von 1338/39, abgedruckt bei K. Vanselow: Die Waldbautechnik im Spessart, Berlin 1926, pages 171-180
  17. Brigitte Schwamm, Atropa Belladonna, Eine antike Heilpflanze im modernen Arzneischatz, Dissertation Marburg 1987, veröffentlicht Stuttgart, 1988, (ISBN 978-3769211436), page 273, particulièrement aussi Anm. 165
  18. M.B. Kittel: „Geschichte der freiherrlichen Familie von und zu Erthal“, dans : Archiv des Historischen Vereins von Unterfranken und Aschaffenburg, Bd.17 (1865), H2/3, pages 217-219 ; zur wichtigen Rolle der „Volksseele“ und „des Volkes“ vgl. Theodor Ruf, Die Schöne im Glassarg, Würzburg, 1995, ISBN 3-88479-967-3, s. particulièrement page 13, 63ff, 90f
  19. Voir la chronique et la présentation sur PlanèteBD
  20. Un article sur les détournements de ce conte où l'on cite cette bande dessinée : Site de France 5.
  21. [Voir la fiche sur http://www.bedetheque.com/serie-12004-BD-Blanche-Neige-et-les-sept-nains.html Bédéthèque].
  22. Contes de fées, les variantes narratives, Bibliothèque nationale.

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