Blaise Campaoré

Blaise Campaoré

Blaise Compaoré

Capitaine
Blaise Compaoré
2e président du Burkina Faso
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Actuellement en fonction
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Depuis le 15 octobre 1987
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Élu(e) le 15 octobre 1987 (coup d'État)
Réélu(e) le 1er décembre 1991
15 novembre 1998
13 novembre 2005
Parti politique Congrès pour la démocratie et le progrès
Premier(s) ministre(s) Youssouf Ouédraogo
Roch Marc Christian Kaboré
Kadré Désiré Ouédraogo
Paramanga Ernest Yonli
Tertius Zongo
Prédécesseur Thomas Sankara
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Autres fonctions
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Biographie
Nom de naissance {{{nom naissance}}}
Naissance 3 février 1951 (58 ans)
Flag of Upper Volta.svg Ouagadougou, Haute-Volta
Décès {{{décès}}}
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Nature du décès {{{nature}}}
Nationalité Burkinabé
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Présidents de Haute-Volta et du Burkina Faso

Blaise Compaoré, né le 3 février 1951 à Ouagadougou[1],[2], est le président de la République du Burkina Faso depuis 1987. Il est le fondateur de l'actuel parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès. Il a été impliqué dans le meurtre de Thomas Sankara son prédécesseur dans le coup d'État de 1987. Il a été élu président en 1991, dans une élection qui a été boycottée par l'opposition ; il a été réélu en 1998 et en 2005.

Sommaire

Participation au coup d'état de 1987

Il a pris le pouvoir le "Jeudi noir" 15 octobre 1987, lors d'un coup d'État sanglant au cours duquel Sankara, son prédécesseur à la tête de l'État, a été tué. Compaoré a décrit le meurtre de Sankara comme un "accident" ; cependant, cette affirmation est largement contestée. Au moment de prendre la présidence, il a déclaré que Sankara avait « trahi l'esprit de la révolution ». Il engage alors une politique de « rectification de la Révolution », en réalité un retour à la normale des relations avec la Côte d'Ivoire et implicitement de la France, qui s'étaient précédemment envenimées. Juste après son accession au pouvoir, il a éliminé deux chefs révolutionnaires Henri Zongo et Jean-Baptiste Boukary Lingani, accusés de comploter à l'encontre du régime. La responsabilité de Blaise Compaoré dans l'assassinat de Sankara a fait l'objet d'une plainte contre le Burkina Faso déposée par Mariam Sankara, la veuve de Thomas Sankara. En avril 2006, le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a condamné le Burkina Faso pour refus d'enquêter sur les circonstances de la mort de Thomas Sankara (et d'en poursuivre les responsables)[3].

Élection de 1991 et de 1998

Compaoré a été élu président en 1991. Les principaux partis de l'opposition avaient boycotté cette élection pour protester contre sa prise de pouvoir illégale. Lors de cette élection, le taux de participation a été de 25%, traduisant la très forte instabilité politique et la protestation dans la population. En 1998, il a été réélu une première fois.

Élection de 2005

En août 2005, il a annoncé son intention de participer à la prochaine élection présidentielle. Les hommes politiques de l'opposition ont déclaré son souhait de se représenter en 2005 comme anticonstitutionnel à cause d'un amendement contitutionnel passé en 2000, limitant un président à deux mandats et réduisant la longueur d'un mandat de sept à cinq années, empêchant ainsi Compaoré d'entreprendre un troisième mandat. Les partisans de Compaoré ont contesté ceci, arguant que l'amendement ne pouvait pas être appliqué rétroactivement[4]. Malgré les objections de l'opposition, en octobre 2005, le conseil constitutionel a jugé que Compaoré étant un président en excercice en 2000, l'amendement ne pouvait pas prendre effet avant la fin de son second mandat, l'autorisant ainsi à présenter sa candidature à l'élection de 2005. Le 13 novembre 2005, Compaoré a été réélu comme président face à 12 autres candidats en étant crédité de 80,35% des votes. Bien que 16 partis de l'opposition aient annoncé une coalition pour empêcher Compaoré de garder le pouvoir, personne n'a finalement voulu abandonner son poste à un autre leader de la coalition et l'alliance a échoué. Compaoré a prêté serment pour un autre mandat présidentiel le 20 décembre 2005[5].

Rôles internationaux et régionaux

En 1993, le président Compaoré était à la tête de la délégation du Burkina-Faso qui a participé à la première Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique[6].

A l’issue de la 6e conférence des chefs d’États de l’Autorité de Liptako-Gourma réunie à Gao (Mali) les 25 et 26 avril 2005, Blaise Compaoré, a été reconduit comme président de cette organisation internationale.

Lors du sommet des chefs d'États à Ouagadougou les 1er et 2 juin 2005, Blaise Compaoré a succédé au président malien Amadou Toumani Touré comme président en exercice de la Communauté des États Sahélo-Sahariens (CEN-Sad).

Compaoré a joué un rôle de médiateur dans des problèmes régionaux. Le 26 juillet 2006, il a été désigné comme le médiateur du Dialogue intertogolais, qui s'est tenu à Ouagadougou en août 2006[7] et qui a abouti sur un accord entre le gouvernement et les partis de l'opposition[8]. Il est aussi intervenu comme médiateur dans la crise ivoirienne qui a opposé le président ivoirien Laurent Gbagbo et le leader des Forces Nouvelles Guillaume Soro. Un accord de paix signé par les deux partis a été signé à Ouagadougou, le 4 mars 2007[9].

Assassinat de Norbert Zongo

Le président Compaoré et sa garde présidentielle ont été impliqués dans la mort du journaliste Norbert Zongo en décembre 1998 et continuent d'intimider les médias au Burkina Faso, d'après l'organisation internationale Reporters sans frontières[10],[11]. Les allégations de meurtre de Norbert Zongo ont été une des seules fois où le pouvoir de Compaoré a été vraiment contesté et inquiété.

Références

  1. (en) Richard Thomas, Profiles of people in power: the world's government leaders, Routledge, 2003, 635 p. (ISBN 185743126X) [présentation en ligne], partie pp. 76-77 
  2. (fr) Biographie du président, Présidence du Burkina Faso. Consulté le 16 juin 2009
  3. (en) Communication No. 1159/2003 : Burkina Faso. 11/04/2006. CCPR/C/86/D/1159/2003. (Jurisprudence), United Nations High Commissioner for Human Rights. Consulté le 16 juin 2009
  4. (en) BURKINA FASO: Compaore's decision to bid for re-election raises opposition hackles, IRIN. Mis en ligne le 11 août 2005
  5. (fr) Mme Brigitte Girardin a représenté la France à la cérémonie d’investiture de M. Blaise Compaoré (Ouagadougou, 20 décembre 2005), Ministère des affaires étrangères et européennes. Consulté le 16 juin 2009
  6. (en) List of the Participating Delegations of the Tokyo International Conference on African Development (October 5-6, 1993, Tokyo, Japan), Ministry of Foreign Affairs of Japan. Consulté le 16 juin 2009
  7. (en) Etienne Bassot, « The situation in Togo on the eve of the 2007 parliamentary elections », European Parliament. Consulté le 16 juin 2009
  8. (en) TOGO: Political agreement aims to end 12-year feud, IRIN. Mis en ligne le 21 août 2006, consulté le 16 juin 2009
  9. (en) COTE D'IVOIRE: New peace agreement, IRIN. Mis en ligne le 5 mars 2007, consulté le 16 juin 2009
  10. (fr) RSF porte plainte contre Blaise Compaoré, RSF. Mis en ligne le 10 octobre 2001, consulté le 20 juin 2009
  11. (fr) Blaise Compaoré en visite risquée., Libération. Mis en ligne le 11 octobre 2001, consulté le 20 juin 2009

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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