Émirat de Crète

Émirat de Crète
La conquête de l'île de Crète par les flottes arabes

L’émirat de Crète est un ancien État musulman établi sur l'île de Crète de sa conquête par des exilés andalous, en 824 . Durant plus d'un siècle, l'émirat, qui est appelé Ikritis par les sources arabes et avait pour capitale Chandax, l'actuelle Héraklion, fut l'un des principaux ennemis de Byzance, menaçant les routes maritimes tout en servant de base arrière et de havre pour les flottes musulmanes qui ravageaient les côtes égéennes de l'Empire byzantin, lequel multiplia en vain les expéditions pour tenter de reprendre l'île, jusqu'à la campagne victorieuse de l'empereur Nicéphore Phocas, en 961.

Sommaire

Premiers raids musulmans

La Crète fut la cible d'attaques musulmanes dès la première vague des conquêtes musulmanes, au milieu du VIIe siècle de notre ère. Elle subit un premier raid en 654, suivi d'un autre en 674/675,[1] et certaines régions de l'île connurent une occupation temporaire sous le règne du calife abbaside Al-Walīd Ier, qui régna de 705 à 715[2]. À cette époque, la Crète ne fut cependant jamais conquise et resta fermement sous domination byzantine, en dépit des quelques attaques menées au VIIIe siècle[3], car elle était trop éloignée des bases navales arabes proche-orientales pour qu'une expédition efficace pût être lancée contre elle[4].

La conquête de l'île

Durant la seconde moitié du règne de l'empereur byzantin Michel II (820-829), un groupe d'exilés andalous qui avait connu de longues errances débarqua en Crète et entama la conquête de l'île[5]. Les membres de cette troupe étaient les rescapés d'une révolte avortée contre l'émir de Cordoue [[Al-Hakam Ier]] qui avait eu lieu en 818. Lors de la répression qui s'ensuivit, les habitants du quartier cordouan du Faubourg (Al-Rabad) furent exilés en bloc. Certains s'installèrent au Maroc, mais d'autres, dont le nombre excédait les dix mille, se tournèrent vers la piraterie, non sans avoir probablement reçu le renfort d'autres Andalous. Sous la conduite d'Omar ibn Hafs ibn Chouayb ibn Isa al Ballouti, communément désigné sous le nom d'Abou Hafs, des membres de ce groupe débarquèrent à Alexandrie, dont ils gardèrent le contrôle jusqu'en 827, lorsque le général abbasside Abdoullah ibn Tahir al-Khourasani vint les assiéger et les déloger de la ville[6][7]. La date exacte de leur débarquement en Crète est incertaine. Si l'on suit les sources musulmanes, il est généralement daté de 827 ou 828, dans la foulée immédiate de cette expulsion[8]. Les sources byzantines semblent toutefois contredire cet enchaînement des faits et indiquer que les Andalous envahirent l'île peu après l'écrasement de la grande révolte de Thomas le Slave (821-823). Sur la base d'éléments complémentaires, touchant au nombre et à la chronologie des campagnes lancées par la Byzantins contre les envahisseurs, ainsi qu'à des questions de prosopographie des généraux byzantins, d'autres auteurs, comme Vasileios Christides et Christos Makrypoulias, ont été amenés à proposer une datation un peu plus haute, aux alentours de 824[9].

La flotte arabe fait voile vers la Crète. Miniature du manuscrit de Madrid de la chronique de Skylitzès.

Conformément à leur accord avec Ibn Tahir, les Andalous et leurs familles quittèrent Alexandrie à bord de quarante vaisseaux. L'historien Warren Treadgold estime leur nombre à quelque 12 000 personnes, dont environ 3000 combattants[10]. Selon les historiens byzantins, la Crète leur était déjà familière, car ils y avaient déjà effectué des raids par le passé. Ils affirment également qu'initialement, les Musulmans y avaient abordé dans le seul but d'y effectuer une brève incursion, laquelle ne se transforma en entreprise de conquête qu'une fois qu'Abou Hafs bouta le feu à ses navires, pour ôter à ses hommes toute possibilité de retraite. Dans la mesure où les exilés avaient emmené avec eux femmes et enfants, il est fort probable, toutefois, que cette scène ait été imaginée a posteriori[8]. Nous ignorons également quel fut précisément le site où les Arabes prirent pied sur l'île; certains érudits pensent qu'ils débarquèrent sur le littoral septentrional, dans la baie de Souda ou à proximité de l'endroit où ils allaient bâtir Chandax (arabe : ربض الخندق), leur ville et forteresse principale[8][11] mais d'autres jugent plus vraisemblable qu'ils arrivèrent sur la côte méridionale et que de là, ils gagnèrent l'intérieur de l'île, plus densément peuplé, et son littoral égéen[12][13].

Les tentatives byzantines de reconquête

Dès qu'il fut informé du débarquement arabe, l'empereur Michel II réagit en lançant coup sur coup une série d'expéditions pour reprendre l'île. La capacité de l'Empire byzantin à riposter efficacement était toutefois obérée par les pertes qu'il avait subies durant la révolte de Thomas le Slave et, si l'invasion eut bien lieu en 827/828, par la nécessité de distraire une partie des vaisseaux et des troupes disponibles pour faire pièce à la conquête progressive de la Sicile par la dynastie tunisienne des Aghlabides[14]. Commandée par Photinos, stratège du thème des Anatoliques et le connétable Damianos, la première de ces contre-attaques se conclut par une bataille rangée, où ce dernier trouva la mort[5][15]. Lancée l'année d'après, la suivante réunit 70 navires, sous le commandement de Cratèros stratège du thème des Cibyrrhéotes. Dans un premier temps, les forces impériales eurent l'avantage mais, péchant par excès de confiance, elles furent mises en déroute par une attaque nocturne. Leur commandant parvint à s'enfuir à Kos mais les Arabes l'y capturèrent et le crucifièrent sur place[16][17]. Christos Makrypoulias, incline à penser que ces campagnes eurent lieu avant que les Andalous n'eussent terminé d'édifier la ville de Chandax et y eussent déplacé leur capitale, fixée auparavant à Gortyne, dans l'intérieur de l'île[18].

L'émirat "pirate"

250pxCarte de la mer Égée, dont la Crète forme la limite méridionale.

Après avoir repoussé ces attaques byzantine, Abou Hafs consolida peu à peu son emprise sur l'ensemble de la Crète[17] et s'installa dans le rôle de souverain de l'île. Il reconnut la suzeraineté du califat abbasside mais, de facto, gouverna le pays en toute indépendance[8]. Cette conquête revêtit une importance majeure, car elle transforma l'équilibre des forces navales en Méditerranée orientale et exposa les rivages de l'Égée aux menées des pirates, aussi fréquentes que dévastatrices, dont ils avaient été protégés jusqu'alors[19].

Durant les premiers temps de leur présence en Crète, les pirates andalous occupèrent également quelques-unes des Cyclades mais l'empereur Michel II monta une nouvelle expédition de grande envergure, pour laquelle il leva une toute nouvelle troupe de marins, les tessarakontarioi ("hommes à quarante", c'est-à-dire recevant une solde, fort appréciable, de quarante nomismata) et mit en chantier des navires supplémentaires. Sous la conduite de l'amiral Ooryphas, cette flotte réussit à évincer les Arabes de la mer Égée, sans toutefois parvenir à reprendre la Crète[20][21]. Successeur de Michel II, l'empereur Théophile (829-842) dépêcha une ambassade auprès d'Abd al-Rahman II de Cordoue, pour tenter de le convaincre d'engager une action conjointe contre les exilés andalous, sans autre résultat que d'obtenir l'assentiment de l'émir à toute action que les Byzantins entreprendraient à leur encontre[8].


En octobre 829, les pirates Crétois anéantirent une escadre impériale au large de Thasos et entreprirent ensuite de piller le Mont Athos[22][23]. Par la suite, ils attaquèrent Lesbos, en 837, ainsi que le thème des Thracésiens, où ils détruisirent le foyer monastique du mont Latros mais furent lourdement défaits par le stratège du thème, Constantin Kontomytès[8][24].

Après la mort de Théophile, en 842, le nouveau pouvoir, sous la houlette du puissant logothète et régent Théoctiste prit d'autres mesures pour contrer la menace crétoise: en 843, un thème maritime supplémentaire, celui de la mer Égée, était créé afin de mieux riposter aux raids arabes, tandis qu'une expédition était à nouveau lancée pour tenter de reconquérir la Crète. Théoctiste en assura personnellement le commandement et parvint à s'emparer d'une bonne partie du territoire crétois mais les intrigues politiques tramées à Constantinople le contraignirent à s'éloigner de son armée; les troupes laissées sur place furent alors massacrées par les Arabes[25][26]. En 853, plusieurs escadres byzantines s'engagèrent dans des opérations conjointes en Méditerranée orientale et mirent à sac la base navale de Damiette, en Égypte, où elles s'emparèrent d'armes destinées à la Crète[8]. En dépit des quelques succès que Byzance récolta face aux Arabes dans les années qui suivirent, le début de la décennie 860 fut marqué par la reprise des raids crétois, qui atteignirent le Péloponnèse, les Cyclades et le mont Athos[8][27]. En 866, le césar Bardas monta à nouveau un corps expéditionnaire de grande envergure pour soumettre la Crète mais son assassinat par Basile le Macédonien, deux semaines à peine après que la flotte eut quitté la capitale, sonna le glas de l'entreprise[28][29].

Ooryphas punissant les arabes de Crète, tel que dépeint dans le manuscrit de Madrid de la Chronique de Skylitzès

Au début de la décennie 870, les raids des pirates de Crète, souvent avec des renégats byzantins à leur tête, redoublèrent d'intensité: leurs escadres écumaient la mer Égée, voire des eaux plus lointaines, puisqu'elles parurent jusque sur les côtes dalmates. Une flottille crétoise pénétra même en mer de Marmara et mena une attaque, infructueuse, contre l'île de Proconnèse: c'était la première fois depuis 717-718 et le Second siège de Constantinople par les Arabes qu'une force navale musulmane parvenait aussi près de la capitale même de l'Empire[8]. En 873, puis en 874, le nouvel amiral byzantin Nicétas Oryphas leur infligea coup sur coup deux lourdes défaites. Lors de la seconde, notamment, il fit un nombre considérable de prisonniers, qu'il soumit à toutes sortes de sévices en représailles des raids accomplis[8][30]. Ces victoires paraissent avoir débouché sur une trève et il semble que l'émir de Crète Saipes (Chouayb Ier ibn Omar) ait été contraint, durant une dizaine d'années, de payer tribut à Byzance[31].

Les pirates crétois ne tardèrent cependant pas à reprendre leurs assauts, avec l'assistance de flottilles nord-africaines et syriennes[32]. Le Péloponnèse fut particulièrement affecté par ces raids mais ce fut également le cas de l'Eubée et des Cyclades: l'île de Patmos tomba sous leur contrôle et celle de Naxos fut contrainte de leur payer tribut[33]. Ils pourraient bien avoir occupé Athènes, approximativement durant la période 896-902,[33], et en 904, une flotte syrienne commandée par Léon de Tripoli mit à sac la deuxième ville de l'Empire byzantin, Thessalonique. Les Arabes de Crète coopéraient étroitement avec leurs coreligionnaires syriens, auxquels l'île servait souvent de base ou d'escale: ainsi, Léon de Tripoli y vendit ou offrit comme esclaves bon nombre des prisonniers, au nombre de plus de 20 000, qu'il avait faits lors de son raid contre Thessalonique[33][34]. En 911, une nouvelle expédition à grande échelle fut lancée contre la Crète: placée sous le commandement de l'amiral Himérios, ellle réunissait une bonne centaine de bateaux mais fut forcée de rembarquer de Crète au bout de quelques mois et ses bâtiments furent détruits peu après au large de Chios par une force navale conjointe créto-syrienne[33][35][36].

La reconquête byzantine

Illustration de la Chronique de Skylitzès montrant la reprise par les Byzantins de Chandax, bastion de la présence musulmane en Crète

La piraterie crétoise ayant atteint un nouveau paroxysme dans les décennies 930 et 940, marqué par des dévastations dans le Sud de la Grèce, le mont Athos et les côtes occidentales de l'Asie mineure, l'empereur Constantin VII, qui régna de 913 à 959, dépêcha une nouvelle expédition en 949, qui fut mise en pièces par une attaque surprise: les chroniqueurs byzantins imputent cette défaite à l'incompétence et à l'inexpérience du commandant placé à la tête de cette armée, l'eunuque Constantin Gongylès, chambellan impérial[33][37][38]. Le souverain ne renonça pas pour autant et, durant les dernières années de son règne, entama les préparatifs d'une nouvelle équipée, qui devait être lancée sous son successeur, l'empereur Romain II (959-963), lequel en confia le commandement à un général doué, Nicéphore Phocas. Emmenant une flotte et une armée immenses, il mit les voiles en juin ou juillet 960, débarqua en Crète et bouscula les premières résistances musulmanes. Il s'ensuivit un long siège de Chandax, qui se prolongea tout l'hiver 961; le 6 mars, les armées byzantines emportaient la cité[33][39].

L'armée byzantine pilla la ville, rasa ses mosquées et ses murailles, massacra ses habitants ou les réduisit en esclavage, cependant que le dernier émir de Crète, Abd al-Aziz ibn Chouayb , le Kouroupas des sources grecques, et son fils al-Nouman, Anemas dans l'historiographie byzantine, étaient emmenés en captivité et conduits à Constantinople, où Phocas célébra un triomphe[33][40]. L'île devint un thème à l'intérieur de l'Empire et la population musulmane qui y subsistait embrassa le christianisme sous l'action de missionnaires tels que saint Nicon le Convertisseur ("Métanoète"). Parmi ces convertis figura le prince Anémas lui-même, qui entra au service de Byzance et trouva la mort au siège de Dorostolon (l'actuelle Silistra, en Bulgarie, sur les bords du Danube), lors de la guerre qui opposa Byzance à la Rus' de Kiev en 970-971[40][41].


  1. Treadgold (1997), pp. 313, 325
  2. Canard (1986), p. 1082
  3. Miles (1964), p. 10
  4. Treadgold (1997), p. 378
  5. a et b Makrypoulias (2000), pp. 347–348
  6. Canard (1986), pp. 1082–1083
  7. Miles (1964), pp. 10–11
  8. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j Canard (1986), p. 1083
  9. cf. Makrypoulias (2000), pp. 348–351
  10. Treadgold (1988), pp. 251, 253
  11. Treadgold (1988), p. 253
  12. Makrypoulias (2000), p. 349
  13. Miles (1964), p. 11
  14. cf. Treadgold (1988), pp. 250–253, 259–260
  15. Treadgold (1988), pp. 253–254
  16. Makrypoulias (2000), pp. 348, 351
  17. a et b Treadgold (1988), p. 254
  18. Makrypoulias (2000), pp. 349–350
  19. Makrypoulias (2000), pp. 347, 357ff.
  20. Makrypoulias (2000), pp. 348–349, 357
  21. Treadgold (1988), pp. 255, 257
  22. Miles (1964), p. 9
  23. Treadgold (1988), p. 268
  24. Treadgold (1988), pp. 324–325
  25. Makrypoulias (2000), p. 351
  26. Treadgold (1997), p. 447
  27. Treadgold (1997), p. 451
  28. Makrypoulias (2000), pp. 351–352
  29. Treadgold (1997), p. 453
  30. Treadgold (1997), p. 457
  31. Canard (1981), pp. 1083–1084
  32. Miles (1964), pp. 6–8
  33. a, b, c, d, e, f et g Canard (1986), p. 1084
  34. Treadgold (1997), p. 467
  35. Makrypoulias (2000), pp. 352–353
  36. Treadgold (1997), p. 470
  37. Makrypoulias (2000), pp. 353–356
  38. Treadgold (1997), p. 489
  39. Treadgold (1997), pp. 493–495
  40. a et b Treadgold (1997), p. 495
  41. Canard (1981), pp. 1084–1085

Sources

  • Canard, M. (1986), «Iqrītish», The Encyclopedia of Islam, New Edition, Volume III: H–Iram, Leyde et New York, Brill, pp. 1082–1086, ISBN 90-04-08118-6.
  • Christides, Vassilios (1981), "The Raids of the Moslems of Crete in the Aegean Sea: Piracy and Conquest", Byzantion 51: 76–111.
  • Christides, Vassilios (1984), The Conquest of Crete by the Arabs (ca. 824): A Turning Point in the Struggle between Byzantium and Islam, Academy of Athens.
  • Gardiner, Robert, ed. (2004), Age of the Galley: Mediterranean Oared Vessels since pre-Classical Times, Conway Maritime Press, ISBN 978-0851779553.
  • Makrypoulias, Christos G. (2000), "Byzantine Expeditions against the Emirate of Crete c. 825–949", Graeco-Arabica 7–8: 347–362.
  • Miles, George C. (1964), "Byzantium and the Arabs: Relations in Crete and the Aegean Area", Dumbarton Oaks Papers 18: 1–32, doi:10.2307/1291204, JSTOR 1291204.
  • Treadgold, Warren T. (1988), The Byzantine Revival, 780–842, Stanford, CA: Stanford University Press, ISBN 978-0-8047-1462-2.
  • Treadgold, Warren T. (1997), A History of the Byzantine State and Society, Stanford, CA: Stanford University Press, ISBN 0-8047-2630-2.



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Émirat de Crète de Wikipédia en français (auteurs)

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