Bizerte

Bizerte

37° 16′ N 9° 52′ E / 37.27, 9.87

Bizerte
Entrée du vieux port
Administration
Pays Drapeau de Tunisie Tunisie
Gouvernorat Bizerte
Délégation(s) Bizerte Nord
Bizerte Sud
Maire Mohamed Salah Fliss
Code postal 7000
Site web officiel Municipalité de Bizerte
Démographie
Population 114 371 hab. (2004[1])
Gentilé Bizertin
Géographie
Tunisian Republic location map.svg
Bizerte
Bizerte

Bizerte ou Benzart (بنزرت) est une ville du nord de la Tunisie située entre la mer Méditerranée et le lac de Bizerte. Elle est le chef-lieu d'un gouvernorat peuplé de plus d'un demi-million d'habitants.

Sommaire

Géographie

Localisation

Elle se trouve à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Tunis, la capitale du pays, et à cinq kilomètres du cap Blanc, la pointe septentrionale de l'Afrique. La ville se situe à la pointe sud-est d'un isthme sur la rive nord du canal de Bizerte reliant la mer au lac de Bizerte. Elle est reliée au reste de son aire urbaine située sur la rive sud du canal, formé par la localité de Zarzouna et les villes de Menzel Jemil et Menzel Abderrahmane, par un pont mobile qui débouche directement sur la RN8 menant à Tunis.

Outre la RN8, la ville de Bizerte est reliée à Tunis par l'autoroute A4, ce qui la met à 45 minutes environ de l'aéroport international de Tunis-Carthage. Elle est le chef-lieu d'un gouvernorat qui regroupe aussi les villes de Menzel Bourguiba à vingt kilomètres et Mateur, à 38 kilomètres à l'ouest de Bizerte sur l'axe menant à Tabarka et à la frontière tuniso-algérienne ; il en est de même des regroupements urbains autour d'Utique (32 kilomètres) et des villes de Ras Jebel (36 kilomètres) et El Alia (19 kilomètres) sur l'axe sud menant à Tunis.

Climat

Relevé météorologique de Bizerte
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 6,9 7 7,7 9,7 12,6 16,4 19,1 20,1 18,3 14,8 10,7 8 12,6
Température maximale moyenne (°C) 15,3 15,8 17,2 19,6 23,7 27,7 31,3 31,6 29 24,8 19,9 16,3 19,8
Précipitations (mm) 92 85 59 45 27 10 2 5 31 84 84 102 626
Nombre de jours avec pluie 14 13 13 11 7 4 1 2 7 11 13 15 111


Histoire

Antiquité

Petit comptoir fondé aux environs de 1100 av. J.-C. par les Phéniciens[3], la ville passe sous l'influence de Carthage après la défaite d'Aghatocle pendant les guerres puniques. Elle est ensuite occupée par les Romains sous le nom d'Hippo, Hippo Accra, Hippo Diaritus ou Zaritus. Sa conquête efface d'un trait neuf siècles d'histoire punique.

Démantelée, la ville voit son territoire passer sous la coupe d'Utique qui prend le parti de Rome. Il faudra longtemps pour qu'une nouvelle ville romaine s'érige à la place du site punique d'Hippo Diarrhytus. Sous l'empire romain, Hippo entretient des relations maritimes suivies avec Ostie et Rome, comme en témoigne une mosaïque décorant sa représentation commerciale dans la place des Corporations.

Son nom arabe, Banzart, dérive d'une déformation phonétique de son nom antique[4].

Moyen Âge et époque moderne

La ville est ensuite conquise par les armées musulmanes qui lui donnent son nom actuel. À partir de 1050, le déferlement des tribus hilaliennes provoque l'effondrement de l'État ziride et le pays éclate en une multitude de petites principautés indépendantes. Bizerte n'échappe pas à la tentation séparatiste. La restauration de l'autorité almohade annonce une nouvelle rupture : quelque vingt ans plus tard, l'Ifriqiya accède au statut de province autonome et voit émerger la dynastie hafside.

En 1535, les troupes de Charles Quint prennent la ville, mais les Ottomans les chassent en 1574[5]. Elle connaît alors, grâce à son port, sa première grande période de prospérité. C'est alors une base de course associée à Tunis[6]. En réaction, la ville subit le bombardement de la marine du roi de France en 1681. Les 4 et 5 juillet 1770, l'escadre du comte de Broves bombarde à nouveau la ville et détruit les installations du port. En 1784 et 1785, ce furent les Vénitiens qui bombardent la ville et le port avec des bombes incendiaires[7].

L'abolition de la piraterie en 1818[8] aurait pu porter un coup fatal à Bizerte mais le lac, dans lequel se reproduisent dorades, soles, mulets, loups et pageots si faciles à piéger quand ils regagnent la mer en empruntant le chenal qui traverse la ville, compense pendant quelques années ces pertes de revenus. Les Bizertins deviennent donc pêcheurs et c'est par centaines de tonnes que le poisson est exporté chaque année vers Tunis, l'Italie et la France.

En 1786, un décret beylical accorde à la France les droits exclusifs de la pêche du corail mais les contrebandiers suivent aussitôt. Génois, Catalans, Vénitiens, Siciliens, Pisans, Corses et Marseillais, ils fondent nombre d'entrepôts et de commerces dans l'îlot de R'baâ mais ne mettent qu'une cinquantaine d'année à détruire les massifs de corail. En 1850, ils ne sont plus que 2 000.

Protectorat français

La France obtient la primauté de la ville lors du traité de Berlin en 1878[9]. Les navires de la marine française entrent dans le vieux port de Bizerte durant la campagne de Tunisie en mai 1881 mais, le 18 mars 1884, ils le quittent suite à des pressions diplomatiques des Britanniques qui voient d'un mauvais œil la création d'une base militaire maritime à 250 milles de Malte.

Plan de Bizerte en 1890

La France entreprend très tôt, en 1886, la construction d'un grand port du fait du rôle stratégique de la ville sur le canal de Sicile avec le creusement du chenal qui n'est achevé qu'en 1892 ; ce canal est creusé pour relier la mer Méditerranée au lac de Bizerte où est aménagée une rade. L'aménagement du port s'accélère notamment sous l'impulsion du capitaine de vaisseau Ponty dans les années 1897-1898, avec la montée de la tension entre la France et le Royaume-Uni, notamment à l'occasion de la crise de Fachoda[10]. De l'autre côté du lac est fondée la cité de Ferryville, appelée de nos jours Menzel Bourguiba. Sous le protectorat français, la ville croît rapidement : la municipalité de Bizerte est créée par le décret du 16 juillet 1884[11]. En 1898, un pont transbordeur est édifié sur le canal pour joindre la ville à la rive sud du canal ; il reste en service jusqu'en 1909.

En décembre 1920, le gouvernement français autorise l'escadre russe de l'armée des volontaires à se réfugier à Bizerte. Le dernier navire, le cuirassé Général-Alexeieff, est vendu à un démolisseur en 1935[12]. L'église Saint-Alexandre-Nevski de Bizerte, toujours en service, témoigne de cette époque.

Résistance au colonialisme

Pour consulter un article plus général, voir : Mouvement national tunisien.
Vue de l'avenue de France

En dépit de relations souvent pacifiques entre les communautés européenne et musulmane, la ville de Bizerte a été un haut lieu de la résistance au colonialisme.

À la fin de 1921, une première cellule du parti nationaliste du Destour est inaugurée dans la médina de Bizerte majoritairement peuplée de musulmans. Les premiers groupes de nationalistes locaux s'organisent à travers le parti et les syndicats autonomes de la Confédération générale des travailleurs tunisiens. En 1924, des heurts éclatent dans le cadre de conflits ouvriers : les émeutes dégénèrent à deux occasions en affrontements[13].

En décembre 1932, le mufti de Bizerte, le cheikh Idriss Cherif, promulgue une fatwa déclarant que les Tunisiens naturalisés français sont considérés comme des apostats et ne peuvent être enterrés dans un cimetière musulman. Cette fatwa est un élément clé de la contestation des naturalisations qui constitue l'une des revendications principales des nationalistes tunisiens dans les années 1930[14].

Le 31 décembre 1932, des incidents ont lieu suite au décès d'un habitant musulman de la ville naturalisé français. Les groupes de Tunisiens se présentent autour du cimetière musulman pour empêcher l'inhumation du défunt dont la famille décide finalement de procéder à l'enterrement dans le cimetière européen. Le jour même, un naturalisé spahi veut enterrer son fils mort jeune dans le cimetière musulman, ce à quoi les habitants s'opposent également. La situation dégénère en affrontements avec intervention sans gravité des forces de l'ordre ; l'enterrement a finalement lieu[15].

Le 8 janvier 1938, une manifestation quitte la cellule destourienne de la médina pour protester contre la déportation du leader local du parti, Hassan Nouri. À son arrivée dans la ville européenne, elle est prise à partie par les forces de l'ordre qui ouvrent le feu en faisant six morts parmi les manifestants, dont Salah Ben Ali, et une trentaine de blessés. Les meneurs dont Habib Bougatfa sont ensuite arrêtés[16].

Le 13 janvier 1952, c'est lors d'un meeting populaire à Bizerte qu'Habib Bourguiba lance l'appel à la lutte armée afin d'accéder à l'indépendance. Cet appel lui vaut d'être arrêté avec d'autres chefs nationalistes le 18 janvier, prélude au congrès clandestin du Néo-Destour proclamant la lutte armée pour l'indépendance.

Seconde Guerre mondiale

Pour consulter un article plus général, voir : Campagne de Tunisie.
Bombardement de la ville par des Boeing B-17 Flying Fortress en janvier 1943

Lors du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Bizerte est l'un des plus importants ports militaires de la Méditerranée. La base aéronavale couvre alors une superficie de 300 km2 et comporte un complexe opérationnel composé de l'amirauté, d'un abri pour les torpilleurs et les sous-marins, d'une base d'aviation maritime (Kharrouba), d'une base d'aviation terrestre (Sidi Ahmed) ainsi que des postes de détection sur les hauteurs de la ville sans oublier l'arsenal et l'hôpital maritime de Sidi Abdallah[13]. Cette infrastructure et l'emplacement stratégique de la base n'ont pas manqué d'éveiller l'intérêt des forces de l'Axe.

À la suite de l'opération Torch, l'amiral Derrien, alors commandant en chef du camp retranché autonome de Bizerte, qui avait initialement invité ses hommes à rejoindre les forces alliés, doit accepter le 7 décembre 1942 de mettre la base à disposition des forces de l'Axe après avoir reçu un ultimatum de trois heures de la part des Allemands. Cette décision prise en partie sous l'influence de Jean-Pierre Esteva, résident général de France en Tunisie aux ordres du régime de Vichy, aurait été aussi motivée par la volonté de protéger les infrastructures militaires et civiles de la ville. Les alliés en font alors une cible privilégiée de leur bombardement qui détruisent beaucoup plus d'objectifs civils que militaires[17] : alors que le port commandé par Lilienhoff-Zwowitzky est relativement épargné, la ville européenne est détruite à 77 % et les habitants la fuient pour se réfugier tant à Ferryville et Tunis que dans les villages alentours. Déclarée ville interdite, sa prise par les alliés s'est faite après d'âpres combat au sol[13]. Les Américains la reprennent le 7 mai 1943[18].

Le témoignage du docteur Angelo Hesnard, médecin général responsable des services de santé de la marine, rend compte de l'ampleur des ravages subis par la ville et la population, notamment en raison d'une épidémie de typhus qui touche la périphérie de la ville dans le sillage de la guerre[17]. L'interdiction de résider dans la ville se poursuit après les hostilités et, Bizerte devenant un champ de récupération de produits de construction, elle subit de nuit le pillage des matériaux utiles (tuiles, portes, fenêtres et tuyaux), doublant le nombre des immeubles rendus inutilisables par la guerre. Devant ces ravages, l'éventualité de déplacer la ville sur un terrain nouveau sur la rive sud du canal est envisagée. Une ville nouvelle appelée provisoirement « cité ouvrière » est ainsi bâtie à Zarzouna au printemps 1944. Cependant, les difficultés de financement et la réticence de la population européenne de la ville à s'y installer empêchent la réalisation du projet. La ville est donc reconstruite durant l'après-guerre sur le même site[13]. Dans le cadre de la reconstruction, l'armée américaine édifie une tour de treize étages faisant office de QG pour ses forces sur le front de mer de la ville.

Indépendance

Malgré l'indépendance accordée à la Tunisie en 1956, la France conserve la base de Bizerte jusqu'au 15 octobre 1963[19], ce qui entraîne de nombreuses tensions entre la Tunisie de Habib Bourguiba et la France de Charles de Gaulle qui atteignent leur paroxysme lors de la crise de Bizerte.

Vue aérienne de Bizerte en 1959

Suite aux tensions entre la jeune Tunisie indépendante et la France sur le délai de l'évacuation de la base aéronavale de Bizerte, des manifestations organisées par le pouvoir tunisien devant le portail de la caserne de Sidi Ahmed se transforment en batailles rangées. Du 19 au 22 juillet 1961, la bataille fait rage dans la ville ; les militaires français seront accusés par les autorités tunisiennes d'avoir utilisé du napalm sans que cela ne soit démontré[20]. Preuve de la violence de l'épreuve de force, les évènements de Bizerte font officiellement 24 morts et 100 blessés du côté français contre 630 morts (dont une moitié au moins de civils) et 1 555 blessés. Selon le Croissant rouge tunisien, la bataille aurait fait plus de 5 000 morts[21].

L'implication de plusieurs individus originaires de la ville dans le complot du 25 décembre 1962 contre Bourguiba aurait été motivée par leur insatisfaction à l'égard de la manière dont il avait géré la crise[22].

Démographie

La municipalité compte une population de 114 371 habitants au terme du recensement de 2004 mais on peut estimer la population de son agglomération, comprenant également Menzel Jemil et Menzel Abderrahmane, à environ 150 000 habitants.

Les Bizertins sont les descendants d'immigrés arabes et berbères d'Algérie, fuyant les années de sécheresse de la fin du XIXe siècle, de musulmans d'Andalousie, de slaves musulmans de l'Empire ottoman, de Siciliens, de Corses, de Sardes, de Maltais et de Russes blancs[23] installés à Bizerte après la Révolution russe de 1917. Les habitants d'origine européenne et la petite communauté juive ont quitté la ville progressivement avec l'indépendance de la Tunisie le 20 mars 1956, le départ des forces françaises stationnées dans la ville le 15 octobre 1963 et la nationalisation des terres détenues par les colons le 12 mai 1964.

Infrastructures

Bizerte présente plusieurs atouts grâce à ses nombreuses infrastructures. Elle est en effet reliée à la capitale par une autoroute de 51 kilomètres qui permet à la ville d'être à moins de 45 minutes de Tunis et de l'aéroport international de Tunis-Carthage. Elle est également reliée par une voie rapide à Menzel Bourguiba et à son chantier naval. Elle est par ailleurs reliée à la capitale par une ligne ferroviaire.

Un port de plaisance, un port de pêche et un port de commerce[24] complètent l'ensemble.

Projet français

Avant les travaux menés par les Français, la communication entre le lac et la mer est établie par deux canaux prenant leur origine dans le vieux port et se rejoignant avant d'atteindre le lac. Leurs contours donnent un aspect original à Bizerte qui est surnommée la « Venise africaine » avec son « pont des Soupirs ». Ces deux canaux envasés et n'ayant qu'une profondeur de un à deux mètres ne peuvent être facilement utilisés pour la navigation de grands navires.

Plan du canal en 1906

Aussi les nouvelles autorités du protectorat eurent l'idée de couper l'isthme de sable qui sépare le lac de la mer et de créer un nouveau chenal et un nouveau port à l'est de la ville. Le chenal mesurera 800 à 900 mètres de long, 100 mètres de large et neuf mètres de profondeur afin que le nouveau port puisse devenir le plus important de Tunisie et le quatrième de l'Afrique française après Oran, Philippeville et Bône. L'amiral Théophile Aube, pendant son passage au ministère de la marine, projette de transformer le vieux port mais ne peut que faire opérer quelques dragages et c'est en 1890 que commencent les travaux concédés à la maison Hersent et Couvreux pour mettre en communication le lac avec la mer et transformer la rade en un abri sûr. Dans ce but, on décide de construire deux grandes jetées, d'une longueur d'environ un kilomètre chacune, protégeant une étendue de littoral de 1,8 kilomètre et formant un avant-port d'une superficie de plus de 100 hectares. Entre les musoirs des deux jetées, une ouverture de 400 mètres permet l'entrée simultanée et facile de plusieurs navires. Pour accomplir cet important travail, la Société du port de Bizerte utilise la carrière d'Aïn Meriem, située à quatre kilomètres au nord de la ville, qui fournit les blocs de granit qu'un chemin de fer à voie étroite amène jusque sur la digue. Les jetées, une fois terminées, protègent l'entrée du chenal contre les tempêtes et l'envasement.

Rôle économique

Favorisé par sa position stratégique sur l'axe traversant la mer Méditerranée et le développement des zones industrielles de la région (Menzel Bourguiba, Menzel Jemil et Utique), le port de Bizerte a vu transiter 4 790 313 tonnes de marchandises en 2006 dont la quasi-totalité dans le cadre du trafic international[25]. Près des deux tiers des marchandises sont destinés à l'Europe et près des deux tiers sont constitués d'hydrocarbures[25].

Pétrolier dans le port de Bizerte

L’accès au quai de commerce et au bassin de Menzel Bourguiba se fait par un canal, traversé par le pont mobile, large de 75 mètres et disposant d'un tirant d'air de 13 mètres. Par ailleurs, avec ses quatre bassins de radoub sur le lac de Bizerte et leurs installations, le chantier naval présente des avantages comparatifs par rapport aux chantiers du nord de la Méditerranée grâce à une main d'œuvre qualifiée et à un coût compétitif[25]. En outre, la proximité du réseau ferroviaire, l'accès à l'autoroute Tunis-Bizerte ainsi que la voie rapide reliant Menzel Bourguiba à Bizerte confèrent au site les atouts d'un port moderne.

Alors que Bizerte est la plus grande base aérienne de Tunisie, elle s'est tournée vers le tourisme, malgré la forte présence de l'armée tunisienne, mais n'a pas réussi à s'ériger complètement en pôle touristique. Dans un avenir proche, la ville doit se doter d'un pôle de tourisme de plaisance : Marina Cap 3000. Il s'agit d'un grand port de plaisance doté d'une croisette comportant commerces et restaurants, d'un parking d'une capacité de 450 places et d'une composante immobilière de résidences de haut standing. L'ensemble du projet doit être prêt courant 2012[26].

Jumelages

La ville de Bizerte entretient d'autre part des relations fructueuses avec la ville de Toulon en France.

Références

  1. (fr) Recensement de 2004 (Institut national de la statistique)
  2. (fr) Données climatiques annuelles (Institut national de la météorologie de Tunisie)
  3. Hervé Bourges et Claude Wauthier, Les 50 Afriques : Maghreb, Afrique du Nord-Est, Corne de l'Afrique, Afrique sahélo-soudanienne, Golfe du Bénin, éd. du Seuil, Paris, 1979, p. 68
  4. (fr) Histoire de Bizerte (Bizerte.org)
  5. (fr) David Cohen, Jérôme Lentin, Antoine Lonnet et Aziza Boucherit, Mélanges David Cohen, éd. Maisonneuve et Larose, Paris, 2003, p. 310
  6. Michel Fontenay, « Course et piraterie méditerranéennes de la fin du Moyen Âge aux débuts du XIXe siècle », Revue d'histoire maritime, n°6, 2006, p. 179
  7. Marc'Antonio Bragadin, Histoire des républiques maritimes italiennes, éd. Payot, Paris, 1955, p. 263
  8. (fr) Henry Laurens, John Victor Tolan et Gilles Veinstein, L'Europe et l'islam : quinze siècles d'histoire, éd. Odile Jacob, Paris, 2009, p. 291
  9. (en) Controling: Webster's Quotations, Facts and Phrases, éd. ICON Group International, San Diego, 2008, p. 170
  10. Pascal Venier, « Genèse et développement de la base navale de Bizerte « un Toulon africain » », Stations navales et navigations organisées en Méditerranée, éd. de la Nerthe, Toulon, 2004, pp. 109-122 (ISBN 2913483445)
  11. (fr) Présentation de la mairie (Municipalité de Bizerte)
  12. Adolphe Lepotier, Bizerte, éd. France-Empire, Paris, 1966[réf. incomplète]
  13. a, b, c et d Noureddine Dougui, Hédi Bouaïta, Abdelouahed Braham et Mourad Ben Jelloul, Bizerte. Identité et mémoire, éd. L'Univers du livre, Tunis, 2006 (ISBN 9973786343)
  14. Michel Camau et Vincent Geisser, Habib Bourguiba. La trace et l'héritage, éd. Karthala, Paris, 2004, p. 86 (ISBN 9782845865068)
  15. Jean-François Martin, Histoire de la Tunisie contemporaine. De Ferry à Bourguiba. 1881-1956, éd. L'Harmattan, Paris, 2003, p. 96 (ISBN 9782747546263)
  16. Roger Casemajor, L'action nationaliste en Tunisie. Du Pacte fondamental de M'hamed Bey à la mort de Moncef Bey. 1857-1948, éd. Sud Éditions, Tunis, 2009, p. 102 (ISBN 9789938010060)
  17. a et b (fr) Conscience d'un homme qui était amiral, témoignages sur l'occupation allemande de Bizerte et le procès Derrien par Angelo Hesnard
  18. (fr) Paul Sebag, Tunis : histoire d'une ville, éd. L'Harmattan, Paris, 1998, p. 496
  19. (fr) Driss Abbassi, Entre Bourguiba et Hannibal : identité tunisienne et histoire depuis l'indépendance, éd. Karthala, Paris, 2005, p. 32
  20. (en) Rapport de la commission internationale de juristes sur les événements de Bizerte (Bourguiba.net)
  21. (fr) [PDF] Anouar Chennoufi, « Bizerte (Tunisie) : trou de mémoire de l'histoire », Tunis Hebdo, 19-25 septembre 2005
  22. Noura Boursali, Bourguiba à l'épreuve de la démocratie. 1956-1963, éd. Samed, Sfax, 2008[réf. incomplète] (ISBN 9789973380814)
  23. (fr) Ridha Kéfi, « Anastasia, doyenne des Russes de Tunisie », Jeune Afrique, 11 septembre 2005
  24. (fr) Présentation du gouvernorat de Bizerte (Chambre de commerce et d'industrie du nord-est)
  25. a, b et c (fr) Port de Bizerte - Menzel Bourguiba (Office de la marine marchande et des ports)
  26. (fr) Insaf Boughdiri, « Bizerte dans la cour des grands », Le Renouveau, 27 juin 2010, p. 11

Bibliographie

  • Mourad Ben Jelloul et Amor Belhedi, Bizerte : promotion foncière et immobilière et croissance de l'espace urbanisé, éd. Faculté des sciences humaines et sociales de Tunis, Tunis, 1999
  • Habib Dlala, « Bizerte à l'époque contemporaine », Encyclopédie berbère, éd. Laboratoire d'anthropologie et de préhistoire des pays de la Méditerranée occidentale & Edisud, Aix-en-Provence, 1991, pp. 1523-1526
  • Habib Dlala, « Les grands moments de l'évolution démo-spatiale de la ville de Bizerte », Revue tunisienne de géographie, n°1, 1992, 35 p.
  • Habib Dlala, « Bizerte. Les grands partis d'aménagement », Revue tunisienne de géographie, n°27, 1995, pp. 107-141

Voir aussi

Liens internes

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