Bitola

Bitola

41° 01′ 58″ N 21° 20′ 25″ E / 41.0327990, 21.3402900

Битола
Bitola
Blason de БитолаBitola
Héraldique
Drapeau de БитолаBitola
Drapeau

Chirok Sokak, principale rue du centre
Chirok Sokak, principale rue du centre
Administration
Pays Drapeau de Macédoine Macédoine
Région Pélagonie
Municipalité Bitola
Code postal 7000
Maire Vladimir Taleski
Géographie
Coordonnées 41° 01′ 58″ Nord
       21° 20′ 25″ Est
/ 41.0327990, 21.3402900
Altitude 576 m
Superficie 42 200 ha = 422 km2
Démographie
Population 95 385 hab. (2002)
Densité 226 hab./km2
Localisation
Macedonia location map.svg
City locator 14.svg
Битола
Bitola
Internet
Site de la ville www.bitola.gov.mk

Bitola (en macédonien : Битола) est la municipalité la plus peuplée du sud-ouest de la République de Macédoine. Sous l'Empire ottoman, elle s'appelait Manastır ou Monastir.

Sommaire

Étymologie

Le nom Bitola est dérivé du vieux mot slave Obitel (monastère ou domicile), parce que la ville était autrefois célèbre pour son monastère. Lorsque la signification du nom n'a plus été comprise, elle a perdu son préfixe «o»[1]. Le nom de Bitola est mentionné dans l'inscription de Bitola. La première mention écrite de Bitola date de 1014 ; elle figure sur un traité de l'empereur Samuel Ier de Bulgarie[2]. Modern variantes Slaves incluent le macédonien Bitola (Битола), la serbe Bitolj (Битољ), et la bulgare Bitolya (Битоля). Les byzantins ont hellénisé le nom en Voutélion (Βουτέλιον) ou Vitólia (Βιτώλια). Le nom en aroumain Bituli est également dérivé du nom slave.

Un autre nom grec de la ville, qui est actuellement toujours utilisé, est Monastiri (Μοναστήρι), signifie aussi "monastère". Le nom turc Manastir (turc ottoman: مناستر) est dérivé du nom grec, de même que le nom albanais Manastir ou Manastiri.

Géographie

Généralités

La municipalité vue depuis les monts Baba, au fond, la plaine pélagonienne

Bitola est située dans la vaste plaine de Pélagonie, une des rares étendues non-montagneuses de la République de Macédoine. Cette plaine, située dans le sud-ouest du pays et ouverte sur la Grèce, est limitée par les monts Baba, qui culminent à 2 601 mètres d'altitude au pic Pelister[3], situé à l'ouest de la ville[4].

Bitola, située entre 590 mètres et 710 mètres au-dessus du niveau de la mer[3], est encadrée par les municipalités macédoniennes de Demir Hisar au nord, Mogila au nord-est, Resen à l'ouest et Krivogachtani au sud-ouest. Elle est frontalière de la Grèce par sa limite sud. La ville de Bitola se trouve par ailleurs à seulement 15 kilomètres de la frontière, et à 175 kilomètres de Skopje, 180 kilomètres de Thessalonique[4].

La ville, qui regroupait en 2002 74 550 des 95 385 habitants que comptait alors la municipalité[4], fait environ 7 kilomètres de diamètre et couvre 24 kilomètres carrés, soit 9,7% de la superficie totale de la municipalité[3]. Le reste de la population réside dans des villages, disséminés sur le territoire de la municipalité.

Géologie et hydrologie

La municipalité, bien qu'étalée sur la plaine pélagonienne, est ponctuée de plusieurs collines, dont les quatre Baïr qui encadrent la ville de Bitola. La plus haute, appelée Kale, culmine à 890 mètres. Ces collines sont les contreforts de systèmes plus importants, le léger massif d'Oblakovo-Snegovo et les monts Baba, très différents l'un de l'autre au point de vue du relief[3].

La municipalité est traversée par la rivière Dragor (rivière), qui prend sa source dans les monts Baba puis rejoint la Tchrna Reka à l'est de la ville. La Tchrna Reka se jette à son tour dans le Vardar, le plus grand fleuve de la République de Macédoine, tributaire de la mer Égée.

Climat

Le centre de Bitola sous la neige en hiver

La municipalité de Bitola, bien que située à seulement 155 kilomètres de la mer Adriatique et à 130 kilomètres de la mer Égée, ne connaît pas le climat méditerranéen. En effet, l'altitude et les hautes montagnes qui encadrent la Pélagonie garantissent plutôt un climat continental ou un climat montagnard[5].

Les étés sont chauds et secs et les hivers, pluvieux, sont entrecoupés de périodes chaudes et froides. Les précipitations sont plus abondantes en automne et au printemps[5]. La ville de Bitola connaît, à cause de la pollution liés à la présence d'usines, des brouillards assez fréquents ainsi qu'une évacuation de la chaleur plus lente qu'à l'extérieur[5].

Les écarts de températures selon les saisons peuvent être très importants, les records de température sont 41,2 °C le 6 juillet 1988 et -30,4 le 7 janvier 1993[5]. La municipalité connaît en moyenne 84 jours par an pendant lesquels la température descend en dessous de 0 °C, et de 45 à 50 jours où celle-ci dépasse les 30 °C[6]. Le mois de juillet est souvent le plus chaud de l'année, avec une température moyenne de 22,2 °C, le plus froid est janvier, avec 1,5 °C. Le printemps et l'automne connaissent des températures plutôt froides, respectivement 10,9 °C et 12,2 °C en moyenne[5].

La moyenne des précipitations se situe à 613,9 mm d'eau par an. Elle peut être très variable selon les années, en 1953, il est tombé seulement 358,8 mm alors qu'en 1981, il y a eu 851,9 mm. Les mois les plus pluvieux sont novembre (77,2 mm), décembre (69,3), octobre (60,4 mm) et mai (57,8 mm). Juillet (34,2 mm) et août (33,8 mm) sont les mois les plus secs[7].

Histoire

Antiquité

Mosaïque romaine retrouvée à Heraclea

Pendant la Préhistoire, une communauté, appelée Lyncestis, s'installe dans la région[8]. Au Ve siècle av. J.-C., sous l'impulsion du roi Philippe II de Macédoine, une ville, Heraclea Lyncestis, est construite sur une petite colline se trouvant à l'ouest de la ville actuelle[9]. Cette nouvelle cité est bâtie au carrefour de deux voies, l'une reliant la côte adriatique à la Thrace, l'autre, née dans le nord-est de la Pélagonie, rejoignant Stobi (actuelle Gradsko), située dans la vallée du Vardar[9].

Au IIe siècle av. J.-C., la Macédoine est envahie par les Romains[9]. Ceux-ci réorganisent l'ancien royaume en province et font de la route qui reliait la mer Adriatique à la Thrace une voie très importante, baptisée Via Egnatia[9]. Un siècle plus tard, la ville sert de dépôt de ravitaillement pour l'armée de Jules César lors de la Guerre civile, qui se déroula de -49 av. J.-C. à -50 av. J.-C. Son nom apparaît ensuite dans divers écrits, autant officiels que privés[9].

La ville est évangélisée très tôt, dès le Ier siècle[8], et devient un évêché[9]. Ses évêques des IVe siècle, Ve siècle et VIe siècle sont connus grâce à des textes de l'époque[9]. Heraclea est alors une ville importante, elle possède notamment des fortifications, deux basiliques et un théâtre[9]. À partir du Ve siècle, la ville connaît néanmoins des attaques barbares et est dévastée à plusieurs reprises[8]. Le roi ostrogoth Théodoric est le premier à lancer une attaque sur Heraclea, en 472[9]. Il recommence en 479[9] et en 518 la ville est à nouveau ravagée par un séisme[10]. Elle est restaurée à la fin du Ve siècle et au début du VIe siècle, peu de temps avant l'invasion des Slaves, qui anéantissent définitivement la ville[9].

Moyen Âge

Au VIe siècle, les Slaves Dragovites et Berzites[2] s'installent durablement dans la région[8]. Ils abandonnent Heraclea Lyncestis et s'installent à l'emplacement de la ville actuelle, qui fait partie de l'Empire byzantin.

Pendant les siècles suivants, la ville, éclipsée par Ohrid, ne joue pas de grand rôle dans l'Empire[10]. Vers l'An Mil, cependant, elle redevient un carrefour commercial et de nombreux monastères et couvents sont construits[8]. Ce sont ces établissements qui donnent son nom à la ville, Bitola, qui vient d'un mot slave signifiant « monastère ».

Au XIVe siècle, Bitola est conquise par les empereurs serbes qui l'incluent dans leur État[11]. À la fin de ce siècle, les Turcs commencent à envahir les Balkans et prennent Bitola en 1382[2]. Ils la rebaptisent aussitôt Monastir.

Époque moderne

Le campanile de Bitola, construit au XVIe siècle

Monastir devient un grand centre commercial, qui commerce surtout avec l'Albanie et la Grèce[2]. La ville accueille un très grand nombre de Turcs et devient la troisième plus grande ville de l'Empire ottoman[8]. Au XVIe siècle, Monastir accueille également une importante communauté juive, originaire d'Espagne et du Portugal, pays alors soumis à l'Inquisition[11]. Alors que les Turcs et les Juifs s'installent dans la ville, les Slaves occupent surtout les villages alentours[11].

Un marchand vénitien décrit en 1591 la ville comme un centre de négoce développé, qui possédait un bezisten (bazar couvert) et un caravansérail. Selon lui, Monastir comptait 200 maisons habitées par des Juifs et vivait principalement du commerce de la laine et du cuir[2]. Le voyageur ottoman du XVIIe siècle Hadji Khalifa décrit quant à lui la ville comme un important marché de coton et son contemporain Evliya Çelebi recense 3 000 maisons, plus de 900 magasins, 40 maisons de thé et de café, un bezisten fermé par des portes en fer et d'autres nombreux monuments publics[2].

La mosquée Aydar-Kadi Djamila, élevée par les Turcs en 1561

À cette époque, Monastir est également un grand centre religieux musulman. La ville compte en effet beaucoup de médersas, quelques écoles de droit religieux et près de 70 mosquées[2].

Après la Deuxième guerre austro-turque, qui se déroule de 1683 à 1699 et qui s'achève par la défaite ottomane, Monastir, comme les autres villes macédoniennes, décline, et sa population tombe à 12 000 habitants[2].

Le XVIIIe siècle est une période de stagnation pour la ville ; à la fin de ce siècle elle accueille néanmoins une nouvelle communauté ethnique, des Valaques[11], peuple qui parle une langue proche du roumain et qui a migré dans toute la péninsule balkanique jusqu'au XIXe siècle[12].

Vue panoramique, depuis la colline de Krkkadas

Depuis 1800

Vue de Bitola au XIXe siècle

Dès le début du XIXe siècle, Monastir connaît de profondes mutations et retrouve sa place de métropole dans l'Empire ottoman[11]. L'implantation d'ateliers d'artisanat offre du travail à la population grandissante et l'installation d'une garnison ainsi qu'une prestigieuse école militaire font venir de nombreux soldats qui s'installent dans la ville. En 1835, Monastir compte ainsi plus de 40 000 habitants[2] et est la seconde ville sur la partie européenne de l'Empire ottoman après Thessalonique. Ses commerçants traitent alors majoritairement avec des homologues de Venise, Vienne (Autriche), Paris, Londres et Leipzig.

L'Université slave, ouverte au XIXe siècle par des nationalistes macédoniens

En même temps, la conscience nationale macédonienne émerge et les Slaves commencent à ouvrir leurs propres écoles et églises, qui tendent à s'écarter de l'autorité du Patriarcat de Grèce, qui influe alors considérablement sur la vie quotidienne en favorisant l'hellénisation de la population slave[11].

En 1894, l'ouverture de la ligne de chemin de fer reliant Monastir à Thessalonique permet un nouvel essor économique pour la ville, qui, plébiscitée par les négociants étrangers, reçoit les consulats de douze États européens[2] et s'occidentalise fortement[8]. Monastir reçoit alors son surnom de Ville des Consuls, qu'elle conserve encore plus de cent ans après[2].

Monastir affirme sa place de métropole en 1903, lorsque les frères Manaki y réalisent le premier film des Balkans[13], puis en 1908, lorsque le Congrès de Bitola définit l'alphabet usité pour la langue albanaise[11].

Durant le début du 19e siècle, Bitola a été un des foyers principaux des associations albanaises, lesquelles aspiraient à l'ouverture de l'éducation en albanais partout où il y avait des Albanais. Après la révolution des "nouveaux Turcs" (1908), profitant de petites concessions que les "nouveaux Turcs" ont fait au début, Bitola devient un vrai nid des associations albanaises, patriotes albanais et imprimeries de livres en albanais.

Bitola a été une des villes albanaises qui a soutenu l'insurrection de Ilinden (1903), laquelle a assuré à la République de Krushevo une courte autonomie. Dans cette ville se sont souvent rencontrés les patriotes albanais comme Çerçiz Topulli, Bajo Topulli, Mihal Grameno, Ahmet Nijaz Bej avec les cerveaux de la résistance macédonienne.

Carte postale de Bitola datée de 1916

Au même moment, Monastir connaît de graves conflits. En 1903, l'Insurrection d'Ilinden, conduite par les nationalistes macédoniens contre les Ottomans, soulève toute la Macédoine slave[13]. Ensuite, en 1912, alors que la Turquie cède la Macédoine historique à la Grèce, la Bulgarie et la Serbie, cette dernière occupe la part réservée aux Bulgares, dont fait partie Bitola, qui retrouve par ailleurs son nom slave. En 1915, lors de la Première Guerre mondiale, les Bulgares envahissent la totalité de la Macédoine serbe, où ils s'opposent aux soldats Alliés[13]. Jusqu'en 1918, Bitola se retrouve ainsi sur le front, et est bombardée presque quotidiennement, par des avions et des batteries ; elle sort de la guerre presque entièrement détruite[13],[8].

Après la fin de la guerre, Bitola, comme toute l'ancienne Macédoine serbe de 1912, est incluse dans le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes[13]. En 1929, cet État devient le Royaume de Yougoslavie. La ville se trouve alors isolée à l'extrême sud de ce nouveau royaume et décline progressivement pendant l'entre-deux guerres[14].

Résistants lors de la libération de la ville, en 1944

Bitola est, lors de la Seconde Guerre mondiale, la première ville de Yougoslavie à être attaquée par les forces de l'Axe. En effet, les Italiens la bombardent le 3 novembre 1940, alors que la Yougoslavie ne rentre officiellement dans le conflit qu'en avril 1941. Bitola, occupée par la Bulgarie la même année, souffre ensuite de la déportation de plus de 3 000 Juifs en mars 1943, 606 arrestations, 251 condamnations pour résistance, 600 habitants meurent lors de combats, 500 sont blessés[14]. La ville est libérée le 4 novembre 1944 par des Résistants communistes[15].

À la fin du conflit, en 1945, alors que la République socialiste de Macédoine est créée, Bitola est pressentie pour devenir capitale. Finalement, Tito impose Skopje, l'autre grande ville macédonienne, située dans le nord du pays[8].

Après la Seconde Guerre mondiale, Bitola demeure le second centre économique de la Macédoine et reste sa capitale intellectuelle et universitaire[8]. La ville compte par ailleurs encore dix consulats, sur les douze qu'elle possédait à la fin du XIXe siècle. Depuis 1991 et son indépendance définitive, Bitola fait partie de la République de Macédoine.

Administration

Héraldique

Infrastructures

Transports

La municipalité ne possède pas d'aéroport ; le plus proche, celui d'Ohrid, n'est cependant distant de quelques dizaines de kilomètres. Il est régulièrement relié à plusieurs villes d'Europe, comme Belgrade, Amsterdam, Vienne (Autriche) et Dusseldorf[16].

Bitola est traversée par deux voies routières d'importance, la route européenne E852, qui relie Tirana à Bucarest en passant par Ohrid et la route européenne 65 qui relie Malmö, en Suède, à La Canée, en Grèce, en passant par Skopje.

La municipalité possède également une gare ferroviaire, située sur la ligne qui relie Skopje à Niki, un village grec frontalier du nome de Flórina. Cette ligne passe notamment par Veles et Prilep[17]. La première ligne de chemin de fer, de Bitola à Thessalonique, construite en 1894, n'existe plus. Le train, pour relier Thessalonique à Skopje, emprunte désormais la vallée du Vardar, située plus à l'est[18].

Bitola est également reliée à Skopje, Prilep, Kitchevo, Ohrid, Strouga, Resen, Demir Hisar, ainsi que d'autres nombreuses villes macédoniennes par des lignes régulières de cars. Les différents quartiers de la ville ainsi que les villages de la municipalité sont desservis par la compagnie locale, qui possède seize lignes différentes[19].

Énergie

L'approvisionnement en électricité de la municipalité est garanti par la centrale thermique de Bitola, située à 7 kilomètres à l'est de la ville. Le combustible utilisé est du charbon, extrait dans une mine des environs. La centrale, qui employait 250 employés en 2000 et participait à 6,52 % de la production nationale[20], fournit entre 529 et 638 mégawatts par mois. Des études sur la qualité de l'air aux abords de la centrale menées en 2002 ont montré que la pollution émise par celles-ci est en dessous du seuil maximum autorisé et que les gaz qui s'échappent des cheminées ne se répandent pas sur le territoire grec voisin[21].

Éducation

Santé

Économie

Démographie

La ville compte aujourd'hui 74 550 habitants et la municipalité 95 385 (recensement de 2002).

La composition ethnique de la ville est :

La composition ethnique de la municipalité est :

Culture

Jumelages

La ville de Bitola est entretient des accords de coopération avec[22] :

Galerie

Notes et références

  1. «  »
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k (en)GoMacedonia - Histoire de Bitola
  3. a, b, c et d (en)(mk)Site officiel de la municipalité - Infrastructures-Localisation
  4. a, b et c (en)Premier, Hôtel & Restaurant - Informations utiles
  5. a, b, c, d et e (en)(mk)Site officiel de la municipalité - Climat
  6. (en)(mk)Site officiel de la municipalité - Climat, Glace
  7. (en)(mk)Site officiel de la municipalité - Climat, Précipitations
  8. a, b, c, d, e, f, g, h, i et j (fr)Quid.fr - Bitola - Histoire (Archive, Wikiwix, que faire ?)
  9. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k (en)(de)(mk)BitolaBabamBitola - Histoire, Heraklea
  10. a et b (en)Site de l'office du tourisme de Macédoine - Bitola
  11. a, b, c, d, e, f et g (en)Centre macédonien de culture et l'information - Histoire de Bitola
  12. (fr)Université Laval - Les Aroumains
  13. a, b, c, d et e (en)Balkan heritage Fieldschool - Bitola
  14. a et b (en)MacedonianCities - Bitola
  15. (en)Macedonia FAQ - Bitola
  16. (en)(mk)Site de l'aéroport d'Ohrid - Destinations
  17. (en)(mk)Compagnie ferroviaire de Macédoine - Le réseau en 2009
  18. (en)(el)Site de la compagnie ferroviaire grecque - Itinéraires
  19. (en)(de)(mk)BitolaBabamBitola - Bus
  20. (en)(mk)Site officiel de la municipalité - Infrastructures, énergie
  21. (en)Qualité de l'air dans la région de la centrale thermique de Bitola
  22. Cooperation

Voir aussi

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Lien externe


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