Rivière Maskinongé

Rivière Maskinongé
Rivière Maskinongé à Maskinongé
Caractéristiques
Longueur	52 km [1]
Bassin	1 105 km2 [2]
Bassin collecteur	Fleuve Saint-Laurent
Débit moyen	17,8 m3⋅s-1 (Sainte-Ursule) [3]
Cours
Source	Lac Maskinongé
· Localisation	Saint-Gabriel-de-Brandon
· Altitude	142 m
· Coordonnées	46° 19′ 16″ N 73° 21′ 42″ W / 46.321158, -73.361599 (Source - Rivière Maskinongé)
Confluence	Fleuve Saint-Laurent
· Localisation	Maskinongé
· Altitude	3 m
· Coordonnées	46° 09′ 48″ N 73° 01′ 06″ W / 46.16333, -73.01833 (Confluence - Rivière Maskinongé)
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche	Rivière Mandeville, Rivière Blanche
· Rive droite	Rivière de l'Ormière
Pays traversés	Canada
Province	Québec
Régions	Lanaudière, Mauricie
Sources : [4]

La rivière Maskinongé est située au nord de la région de Lanaudière et à l'ouest de la région de la Mauricie, au Québec (Canada).

La rivière a une longueur totale de 40 km. Elle prend source dans le lac Maskinongé, situé à Saint-Gabriel-de-Brandon, avant de se jeter dans le lac Saint-Pierre qui est une embouchure du fleuve Saint-Laurent, à la hauteur de Maskinongé. Elle traverse les municipalités de Saint-Gabriel-de-Brandon, Saint-Gabriel et de Saint-Didace dans la région de Lanaudière, puis celles de Saint-Édouard-de-Maskinongé, Sainte-Ursule, Saint-Justin, Louiseville et Maskinongé, avant de se jeter dans le lac Saint-Pierre à la hauteur de cette municipalité.

Toponymie

Le nom de la rivière provient du maskinongé (Esox masquinongy), une espèce de brochet d'Amérique du Nord. son nom provient de l'algonquin et signifie « brochet difforme »^[5].

Géographie

Cours

Chutes de Sainte-Ursule

La rivière Maskinongé commence son cours à une altitude de 142 m dans le lac du même nom. Elle coule ensuite en direction sud-est sur une distance de 52 km pour se jeter dans le fleuve Saint-Laurent à la hauteur de Maskinongé à une altitude de 3 m. Celle-ci connait deux importantes dénivellation, soit la chute à Lauzon où elle chute de 30 m et les chutes de Sainte-Ursule où elle chute de 70 m^[1].

Hydrologie

Le bassin hydrographique à une superficie de 1 105 km^2[2]. Son débit moyen à son embouchure est de 17,8 m³/s à Sainte-Ursule. Le débit moyen lors des crues printanières est de 143,9 m³/s et son débit d'étiage est de 0,5 m³/s^[3]. Elle ne rencontre que trois rivières, soit les rivière Mandeville, Blanche et de l'Ormière^[3]. Le bassin de la Maskinongé comprend environ 1 700 lacs, dont les plus importants sont les lacs Maskinongé (10,1 km²) et des Îles (3,3 km²)^[6],[3].

Géologie

La section en amont des chutes de Sainte-Ursule font partie des Laurentides, une section du Bouclier canadien. Celles-ci se sont formées il y a un milliard d'années et était probablement aussi hautes que l'Himalaya. Un lent processus d'érosion les ont ramené à leur niveau actuel^[7]. Quant à la section à l'aval, elle fait partie de la plate-forme du Saint-Laurent.

Population

La population du bassin était était habité par 14 000 personnes en 2006. La plus grande agglomération du bassin est la ville de Saint-Gabriel, qui est située sur la rive du lac Maskinongé^[8].

Milieu naturel

On retrouve 52 espèces de poissons. Les principales espèces sportives sont l'omble de fontaine (Salvelinus fontinalis), le touladi (Salvelinus namaycush) et le maskinongé (Esox masquinongy). On y retrouve aussi le chevalier rouge (Moxostoma macrolepidotum), le crapet de roche (Ambloplites rupestris), la truite brune (Salmo trutta), le ouitouche (Semotilus corporalis), la perchaude (Perca flavescens), le mulet à cornes (Semotilus atromaculatus), le meunier noir (Catostomus commersonii) et la barbotte brune (Ameiurus nebulosus)^[9].

Le bassin est fréquenté par 218 espèces d'oiseaux^[9].

Histoire

Les Attikameks ont utilisé la rivière Maskinongé comme chemin pour passer de la Matawinie à Trois-Rivières. C'est en 1700 que les colons français ont commencé à s'établir à Maskinongé. Quant au lac Maskinongé c'est en 1818 que les premiers colons s'y établirent. Le nord du bassin fut occupé à partir de 1880 par le club Mastigouche, un club privé de chasse et pêche. Celui-ci fut nationalisé dans les années 1970 et intégrée dans la réserve faunique Mastigouche et la zec des Nymphes^[10].

Notes et références

1. ↑ ^{a et b} Association pour la gestion intégrée de la rivière Maskinongé 2008, p. 30–31
2. ↑ ^{a et b} Association pour la gestion intégrée de la rivière Maskinongé 2008, p. 27
3. ↑ ^{a, b, c et d} Association pour la gestion intégrée de la rivière Maskinongé 2008, p. 40
4. ↑ Gouvernement du Québec, « Rivière Maskinongé », Banque de noms de lieux du Québec sur Commission de Toponymie. Consulté le 1^er janvier 2011
5. ↑ Gouvernement du Québec, « Maskinongé », Banque de noms de lieux du Québec sur Commission de Toponymie. Consulté le 1^er janvier 2011
6. ↑ Association pour la gestion intégrée de la rivière Maskinongé 2008, p. 37
7. ↑ Association pour la gestion intégrée de la rivière Maskinongé 2008, p. 29
8. ↑ Association pour la gestion intégrée de la rivière Maskinongé 2008, p. 51–54
9. ↑ ^{a et b} Association pour la gestion intégrée de la rivière Maskinongé 2008, p. 94
10. ↑ Association pour la gestion intégrée de la rivière Maskinongé 2008, p. 47-48

Annexes

Bibliographie

• Association pour la gestion intégrée de la rivière Maskinongé., Portrait et diagnostic du Plan directeur de l’eau du bassin versant de la rivière Maskinongé, 2008, 540 p. [lire en ligne]