L’Orme du mail

L’Orme du mail

Publié en 1897, l'Orme du Mail d'Anatole France est le premier volet de la tétralogie "l'Histoire contemporaine".

L'intrigue et les personnages

L'intrigue se déroule en province dans une ville dont le nom n'est pas cité mais qui est un "chef lieu de canton" qu'on peut situer près de Tourcoing.

L'action se situe en 1896 ou en 1897. M. Bergeret déclare en effet au chapitre 13 : "Toutefois la France a déjà survécu vingt-sept ans à l'Empire, quarante-huit ans à la royauté bourgeoise et soixante-six ans à la royauté légitime."

L'évéché de Tourcoing étant devenu vacant deux candidats s'affrontent. L'un d'eux, l'abbé Lantaigne, responsable du grand séminaire, est un érudit, austère et froid, peu ami des idées nouvelles et tourné vers le passé. L'autre, l'abbé Guitry, est professeur d'éloquence, également au grand séminaire, et a plus de souplesse, ce qui lui permet de mieux réussir dans sa campagne. Tous deux sont également décrits comme sournois et hypocrites, donc bien loin des vertus chrétiennes qu'ils sont censés incarner.

L'intrigue ne suffit pas cependant à décrire ce livre où Anatole France promène un regard chargé d'humour et d'ironie, parfois grinçante, sur l'Eglise et la société bourgeoise de la fin du XIXe siècle. L'auteur met en scène une foule de personnages dont les comportements et les conversations illustrent les évènements et les préoccupations de l'époque : les relations houleuses entre l'Eglise et l'Etat, le pouvoir de la franc-maçonnerie, l'antisémitisme, l'infaillibilité de la justice, les apparitions de Lourdes, l'autorité de l'armée, etc… ce qui donne parfois lieu à de longues digressions.

Les personnages sont campés dès le premier volet de la tétralogie. Tous semblent mûs par leurs passions : l'appât de l'argent, du pouvoir, le sexe. Tous sauf un, qui se détache particulièrement : M. Bergeret, Maître de conférence à la Faculté de Lettres. Méprisé par sa femme et mal noté par ses supérieurs, il passe ses loisirs dans la boutique du libraire à feuilleter de vieux livres (en fait toujours le même) et sur le mail où il rencontre à l'occasion l'abbé Lantaigne.

M. Bergeret ne joue pas un rôle, et peut-être à cause de cela, il n'est pas heureux. Ses opinions sur la vie et l'actualité sont désabusées; pour autant il est libéral et s'émeut devant l'injustice. Anatole France a-t-il voulu par ce biais introduire dans ce récit son propre point de vue ?

Mais l'intérêt du livre réside surtout dans les détails, un résumé détaillé est donc exposé ci-après.

Les rapports entre l'Eglise et l'Etat

Une attention particulière doit être portée aux rapports de l'Eglise et de l'Etat sous la IIIe république, à la fin de ce XIXe siècle, le "siècle des révolutions" comme le baptise Anatole France. A cette époque l'Eglise de France est dépendante de l'Etat qui rémunère les prêtres (c'est le Concordat). De plus des lois anticléricales datant de 1880 ont interdit certaines congrégations religieuses dont les Jésuites. Subsistent entre autres les congrégations gérant des hôpitaux et des écoles (ce détail est rappelé dans le livre). L'Etat français a son mot à dire dans la nomination d'un évêque : si le choix final revient au Saint-Siège, la liste des candidats est établi par le ministre des cultes. C'est pourquoi les candidats ont besoin d'appuis dans la société civile.

Résumé chapitre par chapitre

1 – M. l'abbé Lantaigne, supérieur du grand séminaire, rend visite à l'archevêque Mr Charlot pour se plaindre de l'abbé Guitrel qui occupe le poste de professeur d'éloquence dans cette même institution. Il n'a que le temps de dire que M. Guitrel se livre à la rafle d'objets d'art dans les églises, au profit des juifs et des franc-maçons avant d'être éconduit par Mr Charlot qui ne l'aime guère.

2 – De retour au séminaire le supérieur se préoccupe des progrès spirituels d'un certain Piédagnel, dont la foi lui paraît peu sincère. Il sait qu'il vient d'un milieu modeste et que l'état de prêtre représente pour lui une possibilité d'ascension sociale. Il est mal noté et indiscipliné. Après lui avoir fait servir la messe l'abbé Lantaigne le renvoie purement et simplement du séminaire après avoir dit-il "prié pour avoir la force de le faire". Piédagnel qui se voit retourner à une rude vie de misère pour laquelle il n'est pas fait trouve une consolation dans la haine qu'il se promet de vouer désormais au clergé.

3 – Monsieur l'abbé Lantaigne adresse à Mr Charlot une lettre de dénonciation envers l'abbé Guitrel. Il lui reproche ses opinions en matières de théologie qui ne sont pas conformes à la doctrine de l'Eglise; notamment l'abbé Guitrel manifeste des idées qui privilégient l'esprit par rapport à la lettre. Ensuite il fréquente le préfet et sa femme les Worms-Clavelin, libre-penseurs, israélites et franc-maçons. Il fournit en plus cette dernière en objets du culte et ornements divers "pillés" dans les églises de campagne afin de permettre la décoration de son salon. Il publie dans des journaux des opinions libre-penseurs. Il commet le péché de gourmandise (dans la pâtisserie de la mère Magloire). Enfin est-il bien chaste vis-a-vis de sa servante, qui a pourtant atteint l'âge canonique ?

4 – On apprend les raisons du lien qui unit l'abbé Guitrel aux Worms-Clavelin. A Madame, il rappelle beaucoup une certaine Mme Vacherie, dame fruste, qui a arrangé son mariage avec son mari actuel. Quand à son mari il sent que la fréquentation de cet ecclésiastique de vieille souche française le "francise" (le préfet est israélite et d'origine allemande). De son côté, pour se faire accepter dans ce milieu, l'abbé Guitrel fournit l'orfèvre Rondonneau jeune en "vieilleries somptueuses" enlevés adroitement dans les églises de campagne, lequel Rondonneau revend ces objets à Mme Worms-Clavelin.

5 – Le siège de l'évéché de Tourcoing est vacant et la "campagne" des candidats commence. Dans la ville un parti de soutien s'est formé en faveur de l'abbé Lantaigne. Il comprend M. Cassignol ancien premier président, M. Lerond actuellement avocat et M. l'abbé Lalonde ancien aumônier militaire, et actuel aumônier des "Dames du Salut". M. Lerond suggère à l'abbé Lantaigne de faire acte de condidature, d'autant que l'abbé Guitrel est sur les rangs, avec le soutien du préfet. Il rend donc à nouveau visite à Mr Charlot. A nouveau celui-ci s'en débarrasse en lui soumettant un problème relatif à la purification d'une église : en effet ce matin l'abbé Laprune a trouvé un pendu dans l'église de Saint-Exupère. L'abbé Lantaigne s'empresse d'étaler son érudition en la matière et ne se rend pas compte qu'on se moque de lui. Il sort sans avoir pu parler de son cas et croise l'abbé Laprune qui n'a évidemment jamais entendu parler de pendu dans son église !

6 – L'abbé Lalonde rend ensuite visite au général Cartier de Chalmot pour lui demander son soutien en faveur de l'abbé Lantaigne. Le général qui a mis sa division en fiches de carton est en train de jouer avec. Les deux hommes se connaissent et s'apprécient, ayant servi dans le même corps et ayant été fait prisonnier à Metz en 1870. Le général refuse son soutien actif au nom du principe qu'il ne veut rien demander à l'état (en l’occurrence le Ministre de la Justice et des Cultes). Mais sa femme consent. Elle l'aidera.

7 - L'abbé Lantaigne rencontre M. Bergeret, maître de conférence à la faculté des lettres sur la promenade des remparts. Ils se connaissent et s'apprécient. Ce soir M. Bergeret lui parle du bienheureux Raimund capable de professer en même temps deux opinions différentes, une dictée par la foi et une par la science. L'abbé Lantaigne approuve cette opinion. M. Bergeret est très sceptique quant à sa réalisation. A la fin de la conversation l'abbé Lantaigne a un propos déplacé sur Mr Charlot, propos capté aussitôt par l'abbé Guitrel qui passait par là.

8 – M. Worms-Clavelin fait preuve de familiarité avec l'abbé Guitrel, auquel il essaye de faire dire que les dogmes de l' Eglise sont absurdes et surannés, mais que la morale professée par celle-ci est une bonne chose pour la société. M. l'abbé Guitrel adopte toujours la précaution de se taire, plutôt que d'"exposer la vérité aux risées des incrédules". M. Worms-Clavelin parle alors de la place vacante à l'évêché de Tourcoing et pousse l'abbé Guitrel à faire acte de candidature, d'autant que sa femme le veut. En entendant cela l'abbé Guitrel avait l'air "d'un rat qui voit le lard dans le garde-manger".

9 – On fait ensuite la connaissance de Mlle Claude Deniseau qui prétend avoir eu des apparitions de Sainte Radegonde, une reine de France. Une dame lui est d'abord apparu qui demandait à la France de "faire pénitence" (comme Bernadette Soubirou!). Des miracles suivent, cependant elle gène les pouvoirs publics (dont M. le préfet) car elle prédit des malheurs à la République. Mais M. Lacarelle (aux belles moustaches blondes), le premier secrétaire, se dit intéressé et reconnaît qu'il y a du vrai dans les propos de la jeune fille.

10 – Assis sur un banc du mail, M. Bergeret et l'abbé Lantaigne devisent devant la statue de Jeanne d'Arc qui sera bientôt inaugurée. Lantaigne regrette que Jeanne d'Arc ait été récupérée par les républicains. Bergeret le taquine, en lui faisant valoir qu'étant un symbole de patriotisme il est normal que Jeanne d'Arc soit revendiquée par les patriotes. Par ailleurs elle a eu aussi des apparitions dans lesquelles Bergeret relève des absurdités : certaines des saintes qu'elle prétend avoir vu sont des personnes imaginaires. L'abbé Lantaigne n'est pas si sûr que ces saintes aient été inventées. Que pense l'Eglise de la virginité lui demande ensuite Bergeret et la conversation se poursuit.

11 – Le ministère radical-socialiste est tombé, mais M. Worms-Clavelin n'en est pas fâché. Il reprochait à certains ministres d'être venu faire de l'agitation auprès des francs-maçons de la localité et, d'avoir distribué les honneurs et décorations aux seuls radicaux-socialiste avec tant d'excès qu'ils avaient privé le préfet de ce privilège. M. Lacarelle fait remarquer au préfet que cette chute avait été prévue par Claudine Deniseau. Visiblement fâché, le préfet s'en prend à l'abbé Guitrel qui lui sert alors de souffre-douleur. Celui-ci esquive assez bien l'attaque en reconnaissant que bien que les miracles soient reconnus par l'Eglise, la jeune fille n'est sans doute qu'une simulatrice ou une exaltée. Il consent à parler à l'archevêque en échange du rétablissement du traitement de 7 curés de campagne qui avaient été suspendus par le ministre de la Justice et des cultes. Huit jours plus tard l'"Inspirée de Sainte-Exupère" était désavouée par l'archevéché.

12 – On découvre ensuite la librairie Paillot. Elle est située à côté de la "maison de la reine Marguerite", ainsi nommée à cause croyait-on d'un séjour qu'y fit la reine Marguerite d'Ecosse en 1438. Mais M. de Terremondre, gros propriétaire et président de la société d'Agriculture a prouvé que ce nom vient de la femme du propriétaire de la maison en 1488, un certain Philippe Tricouillard dont les armes (très parlantes) sont encore visibles. M. de Terremondre a des vues sur cette maison, habitée par une certaine Mme Houssieu, âgée de plus de 80 ans, car il espère en faire un musée régional. Il a déjà récupéré un arbre de Jessé, ornement de façade détruit par M. Paillot père.

Chez Paillot se trouvent réunis M. de Terremondre et le docteur Fornerol. Ils parlent d'abord de la dernière pièce de théâtre, de l'âge de l'actrice principale Pauline Giry. Fornerol parle ensuite du traitement de réduction d'une hernie qu'il a pratiqué sur un paysan, qui sitôt le traitement fini est parti voir sa vigne ! M. Bergeret paraît. On parle alors des "envies" et de leur origine. Le docteur nie toute origine psychologique, Bergeret vient à son secours en disant que les types de ces excroissances ou colorations sont en nombre restreint alors que les désirs des femmes enceintes sont multiples. Ensuite il se plonge dans la lecture de l'Histoire Générale des Voyages toujours le même tome et la même page depuis des années. Pendant ce temps la conversation porte sur la rudesse des paysans (quelqu'un cite "La Terre" de Zola). On entend alors beaucoup de bruits dans la maison de la reine Marguerite. Puis le bruit s'arrête.

13 – Ce chapitre se situe sur le Mail à midi et relate une conversation entre M. Bergeret et l'abbé Lantaigne. Celui-ci bien que devant se soumettre pour survivre critique amèrement la république en ce qu'elle est diversité. Cette diversité est contraire à l'unité voulue par Dieu qui est représentée par l'Eglise. Bergeret se déclare satisfait quant à lui d'un régime qui dirige assez peu, ce relâchement provient justement de la diversité des gens au gouvernement. Par contre il reconnaît qu'elle est dépensière et qu'elle répugne à demander de l'argent à ceux qui en ont. M. Bergeret, resté seul, médite sur sa condition. Il n'est pas heureux, méprisé par ses supérieurs à la Faculté, malheureux en ménage avec sa femme et ses deux filles. Ses seuls refuges sont ce mail où il rencontre l'abbé et la boutique de M. Paillot où il vient feuilleter de vieux livres. Il se lève et se dirige vers la librairie.

14 – M. Bergeret entre dans la librairie, où Paillot est en train de préparer les retours d'ouvrage dont justement les auteurs sont appréciés de Bergeret et qui du coup – c'est une consolation – ne seront pas "exposés à la faveur du vulgaire". Il se replonge dans l'Histoire Générale des Voyages. Il s'introduit ensuite dans une conversation où M. Mazure l'archiviste lui reproche les propos tenus sur le mail avec l'abbé Lantaigne (tout se sait !) notamment son indifférence en matière de gouvernements. M. Bergeret en profite pour faire la lecture de la relation d'une anecdote que lui contait son père, relation qu'il destine à la "Revue de Paris" et qui tend à montrer l'impuissance du pouvoir quel qu'il soit. Voici cette anecdote : Lors d'un conseil des ministres en présence de l'empereur Napoleon III, le ministre de la Justice M. Delarbre déplore la conduite du préfet de la Loire Atlantique M. Pélisson. Celui-ci a des relations coupables avec Mme Méreau femme du procureur de la république près de la ville de Nantes. Peu après l'Empereur recommande son neveu pour un poste de substitut au parquet de Nantes. Le ministre qui a son plan le reçoit mais il tombe sur un gringalet, peu susceptible de plaire aux femmes. Il l'éconduit et choisit à la place un certain Lespardat, bel homme auquel il donne le poste à condition qu'il séduise Mme Pélisson. Il fait signer sa nomination par l'Empereur au moment où celui-ci discute avec Mérimée de l'emplacement d'Alésia. Lespardat séduit visiblement Mme Méreau car le ministre constate lui-même une rencontre dans un hôtel de la rue du Louvres et en pleine journée entre les deux personnes. La magistrature était vengée !

15 – A la fin de la lecture on vient annoncer que Mme Houssieu la vieille dame habitante de la maison d'à côté, la maison de la reine Marguerite a été retrouvée assassinée. Paillot réagit en sous-entendant qu'il se doutait de quelque chose : les bruits et les cris entendus samedi vers cinq heures étaient suspects, ainsi que le silence de dimanche. M. de Terremondre trouve incroyable d'avoir discuté tranquillement pendant qu'un crime était commis à quelques pas. M. Bergeret fait remarquer qu'il n'est pas d'usage qu' un crime ait le pouvoir d'arrêter les conversations dans un rayon de quelques lieux ni même de quelques pas. M. Bergeret développe ensuite la thèse que le besoin de tuer a longtemps été estimé dans nos société, ce qu'on retrouve dans les honneurs rendus aux militaires. Pendant ce discours, M. de Terremondre voit les bons côtés de l'affaire et s'imagine déjà propriétaire de la maison de la reine Marguerite, dont il espère faire un musée. M. le premier président arrive alors à travers la foule des badauds amassés. Après quelques échanges sur l'affaire, il en vient à parler d'un cas où il dut requérir la peine de mort dans un procès d'homicide. Un doute l'habitait cependant, mais la veille de son exécution il obtint des aveux de l'accusé. D'où sa conclusion que, durant sa longue carrière de magistrat, il n'a jamais eu connaissance d'une erreur judiciaire.

16 – M. Worms-Clavelin vient chasser chez M. Delion, maître de forges et conseiller général, ayant les plus belles chasses de la région. Au repas, il y rencontre également les Gromance (il se permettra des privautés avec Madame, ce qui lui vaudra un soufflet) et les de Terremondre. Egalement une Mme Laprat-Teulet, femme d'un sénateur se livrant à la laïcisation mais elle-même très engagée dans différentes œuvres de bienfaisance. La conversation mêle allègrement la dévotion à saint Antoine avec les performances et les armes utilisés par un braconnier (le braconier de l'Archevéché). Après le repas, jouant au billard M. Worms-Clavelin reçoit les confidences du président Peloux au sujet du crime de la maison de la reine Marguerite. Le coupable est le garçon boucher qui venait la livrer; il ajoute que le crime s'est accompagné d'un acte de débauche (ce qui arrive plus souvent qu'on ne croit à cet âge avancé dit-il). La nouvelle fait se récrier tout les curieux assemblés. On reparle alors de Philippe Tricouillard et M. de Terremondre révèle que M. Mazure l'archiviste a trouvé la relation d'un cas remontant au moyen âge où une femme mère de triplets avait été condamnée pour débauche car son époux de par sa complexion ne pouvait admettre la naissance de plus de deux enfants. S'il avait eu la particularité anatomique de Philippe Tricouillard, cela ne serait pas arrivé.

17 – M. le préfet est furieux car des bruits circulent sur des relations qu'il aurait avec Mme Lacarelle et à cause d'une accusation de malversation paru dans un journal. Apprenant qu'un village en Russie a entièrement brûlé, il décide alors d'organiser une fête au profit des victimes afin de détourner l'attention. L'abbé Guitrel paraît sur ces entrefaites et M. Worms-Clavelin passe un peu ses nerfs sur lui en lui disant que son affaire se présente mal. D'une part ils sont douze candidat à l'évêché et il n'est pas le mieux placé. Ensuite, son libéralisme vis-a-vis de la république est considéré comme une hypocrisie. Les deux hommes font ensuite le tour des soutiens de l'abbé. Faisant le compte, le préfet s'écrit : "Vous n'avez pour vous que la fripouille!" Et devant l'air déconfit de l'abbé Guitrel il le rassure : ce ne sont pas les plus mauvais et "ma femme est pour vous. Et Noémi est de force à faire un évêque".


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article L’Orme du mail de Wikipédia en français (auteurs)

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