Ligne H du Transilien

Ligne H du Transilien
Transilien H
Une BB 17000 attelée à une VB 2N en gare de Paris-Nord.
Une BB 17000 attelée à une VB 2N en gare de Paris-Nord.
Réseau Transilien
Région de Paris-Nord
Terminus Paris-Nord à
Luzarches
Pontoise
Persan - Beaumont

Pontoise à Creil
Exploitant SNCF
Conduite (système) Conducteur
Matériel utilisé BB 17000+RIB
(23 éléments au 22/10/2011)
BB 17000+VB 2N
(13 éléments au 13/08/2011)
Z 6100
(50 éléments au 19/01/2011)
Z 20500
(9 éléments au 20/11/2011)
Z 20900
(4 éléments au 22/10/2011)
Z 50000 (Le Francilien)
(30 éléments au 12/11/2011)
Dépôt d’attache Technicentre de Paris-Nord, site des Joncherolles et de La Chapelle
Points d’arrêt 46 gares et 5 PANG[1]
Longueur 138[1] km
Communes desservies 51[2]
Jours de fonctionnement Tous les jours
Lignes connexes Lignes du Transilien
(A) (B) (C) (D) (E) Ligne H du Transilien Ligne J du Transilien Ligne K du Transilien Ligne L du Transilien Ligne N du Transilien Ligne P du Transilien Ligne R du Transilien Ligne U du Transilien (4)
« Régions » du Transilien
Paris-Nord Paris-Est Paris Sud-Est Paris Rive-Gauche Paris-Saint-Lazare

La ligne H du Transilien, plus souvent simplement nommée Transilien H, est une ligne de trains de banlieue qui dessert le nord de l'Île-de-France, avec plusieurs embranchements. Elle relie Paris-Nord à Luzarches, Pontoise et Persan - Beaumont via Montsoult - Maffliers et via Valmondois. Elle comporte également une branche transversale reliant Pontoise à Creil. Cette ligne, exploitée par la SNCF, est longue de 138 kilomètres et transporte aujourd'hui en moyenne 200 000 voyageurs chaque jour de semaine[1].

Sommaire

Histoire

Constitution de la ligne

La ligne H a été constituée en 1999 avec la création du label Transilien, à partir des lignes desservant la partie nord et ouest la banlieue Paris-Nord. Les infrastructures remontent toutes au XIXe siècle, leur mise en service s'étendant de 1846 à 1880. Ces lignes ont été modernisées en plusieurs étapes, avec une électrification intervenue à la fin des années 1960 : la ligne d'Ermont-Eaubonne à Valmondois a vu circuler en décembre 1970 le dernier train de banlieue à vapeur en Île-de-France.

Arrivée du Francilien

Article détaillé : Le Francilien (Z 50000).

Dans le cadre de la politique de renouveau du train lancée par le STIF avec Transilien SNCF, la ligne reçoit le Francilien. Elle a d'abord réceptionné deux exemplaires, le 21 octobre 2009[3] puis le 4 décembre 2009[2], afin de pouvoir mener des essais et assurer la formation des conducteurs[4]. Initialement prévue pour le début du service d'hiver 2010, le 13 décembre 2009, leur mise en service sur la liaison Paris - Luzarches a dû être repoussée au 14 décembre 2009 en raison d'un mouvement de grève[5].

Théoriquement, deux autres rames devaient être livrées en janvier-février 2010, puis deux autres en mars-avril. Ensuite, ces six premières rames de série devaient être utilisées en service commercial jusqu'à fin avril 2010, en dehors des heures de pointe, permettant de roder le matériel et d'achever leur mise au point[2]. Toutefois, le démarrage difficile des nouvelles rames a modifié ce calendrier initial. Ainsi, ce sont seulement 8 exemplaires qui ont été livrés au 19 octobre 2010 et la circulation en unité multiple a été seulement validée le 3 juillet 2010 au lieu de fin avril. Par conséquent, le 7 juillet 2010, trois allers-retours sont assurés entre Paris-Nord et Luzarches en unité multiple (UM)[6], uniquement en heures creuses de mi-journée. La circulation en UM en heure de pointe a débuté en août 2010[7].

Le quai principal de la gare de Luzarches a été rehaussé pour permettre un accès de plain-pied au Francilien.

Pour faciliter l'accès au Francilien, matériel roulant à quai haut, des travaux d'accessibilité sont réalisés dans plusieurs gares de la ligne H : les quais d'origine, hauts de 55 cm, sont rehaussés à 92 cm pour un accès adapté aux trains, dont le plancher atteint 97 cm de hauteur[8]. Les gares reprises au Schéma directeur d'accessibilité, désormais desservies par le Francilien depuis le 14 décembre 2009 entre Luzarches et Paris (dont Paris-Nord, Groslay et Luzarches) ont vu leurs quais rehaussés à la hauteur de 920 mm, permettant ainsi un accès de plain-pied, notamment aux utilisateurs à mobilité réduite en fauteuil roulant. En juin 2010, d'autres gares de la ligne H seront accessibles entièrement (les travaux sont en cours co-financés par la SNCF, RFF et le STIF). Toutefois, l'inadaptation des nouvelles rames aux gares de la ligne a été soulevée, l'essentiel des gares n'ayant fait l'objet d'aucuns travaux lors de la mise en service des premières rames, ce qui rend l'accès au train peu aisé[9],[2].

De plus, l'arrivée du Francilien s'accompagne d'une campagne de réaménagement et de modernisation des gares, qui consiste à rénover le cadre général des gares de Villaines, Seugy, Viarmes et Belloy-Saint-Martin (financement Transilien SNCF et Région Île-de-France), à étendre la vidéosurveillance dans les gares de Domont, Écouen-Ezanville, Groslay, Bouffémont-Moisselles, Saint-Denis et Luzarches (financement STIF et région Île-de-France), à créer des toilettes dans les gares de Luzarches, Groslay et Bouffémont-Moisselles, à installer des abris de quais supplémentaires à Persan-Beaumont, Sarcelles Saint-Brice, Belloy et Viarmes pour rendre l'attente plus confortable. Il consiste également à installer des diffuseurs de parfum d'ambiance en gare de Paris-Nord, et bientôt dans celles d’Épinay-Villetaneuse, de Saint-Denis et de Sarcelles Saint-Brice, ainsi que des défibrillateurs dans la plupart des gares des axes Paris - Luzarches et Paris - Persan-Beaumont via Montsoult. La ligne H sera alors la première ligne dont les gares seront ainsi équipées[2].

Le 4 novembre 2010, les voyageurs restent bloqués plus d'une heure dans une rame Francilien en panne en gare d'Écouen - Ézanville (seulement dix minutes selon la direction de Paris-Nord), les portes étant bloquées : à l'intérieur de la rame, les usagers restent sans éclairage, sans ventilation et sans information, les haut-parleurs étant « hors service ». Suite à ce nouvel incident, un usager réclame l'arrêt de l'exploitation du train à la direction de Paris-Nord, au nom du « principe de précaution ». Cette demande s'accompagne du dépôt d'une plainte à l'encontre de la SNCF, auprès du procureur de la République de Pontoise, pour « mise en danger de la vie d’autrui »[10].

Dernières évolutions

Mise à part la poursuite du déploiement du Francilien sur la ligne depuis le 13 décembre 2009, pour faire face à une surcharge des trains le samedi, les compositions des trains Transilien sur les axes Paris-Nord – Pontoise et Paris-Nord – Persan-Beaumont via Valmondois ont été doublées[11].

Infrastructure

La ligne

Vue aérienne de la gare de Persan - Beaumont.

La ligne H du Transilien comporte quatre branches toutes au départ de Paris-Nord et se séparant à Épinay - Villetaneuse, Montsoult - Maffliers et Ermont - Eaubonne. Ses terminus se situent à Luzarches, Pontoise et Persan - Beaumont via Montsoult - Maffliers et via Valmondois, en empruntant la ligne Paris - Saint-Denis - Pontoise, l'antenne Ermont - Valmondois, la ligne Pierrelaye - Creil, le sud de la ligne Épinay-Villetaneuse - Le Tréport-Mers et l'antenne Montsoult-Maffliers - Luzarches.

La ligne comporte également une branche transversale dont l'origine n'est pas Paris-Nord. Elle débute à Pontoise dans le Val-d'Oise, rejoint Persan et oblique ensuite vers le nord-est. Son terminus, à Creil, est situé dans l'Oise, en empruntant la ligne ferroviaire Pierrelaye - Creil et pour la rejoindre, un court tronçon de la ligne Saint-Denis - Pontoise.

La ligne dessert 51 communes situées dans trois départements (Paris, Seine-Saint-Denis et Val-d'Oise)[2]. Au total, la ligne H comporte 47 passages à niveau[1], situés pour l'essentiel en milieu urbain et parfois sur des axes importants, caractéristique qui est à l'origine de nombreux incidents et retards[12]. Celui de Deuil-Montmagny est le plus accidentogène d'Île-de-France et le troisième de France[13].

Tensions d'alimentation

La ligne H est électrifiée sur la totalité de son parcours comme tout le réseau Nord en 25 kV-50 Hz monophasé[14].

Vitesses limites

Les vitesses limites des lignes empruntées s'étagent de 90 à 120 km/h en général[15].

Liste des gares

La ligne H dessert au total 46 gares et 5 points d'arrêts non gérés (PANG)[1].

Les radiales

                  Gare Zone Communes desservies Correspondances[16]
  o   Paris-Nord 1 Paris 10e (M) (2) (4) (5)
(RER) (B) (D) (E)
Transilien Ligne K du Transilien
TER Picardie
TGV
Intercités Grand bassin parisien nord
Eurostar
Thalys
  o   Saint-Denis 3 Saint-Denis (RER) (D)
(T) (1)
  o     Épinay - Villetaneuse 3 Épinay-sur-Seine
      o   Deuil - Montmagny 4 Deuil-la-Barre, Montmagny
      o   Groslay 4 Groslay
      o   Sarcelles - Saint-Brice 4 Saint-Brice-sous-Forêt, Sarcelles
      o   Écouen - Ézanville 4 Écouen, Ézanville
      o   Domont 4 Domont
      o   Bouffémont - Moisselles 5 Bouffémont, Moisselles
      o     Montsoult - Maffliers 5 Maffliers, Montsoult
          o   Villaines 5 Villaines-sous-Bois
          o   Belloy - Saint-Martin 5 Belloy-en-France, Saint-Martin-du-Tertre
          o   Viarmes 5 Viarmes
          o   Seugy 5 Seugy
          o   Luzarches 5 Luzarches
      o   Presles - Courcelles 5 Presles
      o   Nointel - Mours 5 Mours, Nointel
  o       La Barre - Ormesson 4 Deuil-la-Barre
  o       Enghien-les-Bains 4 Enghien-les-Bains
  o       Champ de courses d'Enghien 4 Saint-Gratien, Soisy-sous-Montmorency
  o         Ermont - Eaubonne 4 Eaubonne, Ermont (RER) (C)
Transilien Ligne J du Transilien
      o       Ermont-Halte 4 Ermont
      o       Gros Noyer - Saint-Prix 4 Ermont
      o       Saint-Leu-la-Forêt 4 Saint-Leu-la-Forêt
      o       Vaucelles 4 Taverny
      o       Taverny 4 Taverny
      o       Bessancourt 5 Bessancourt
      o       Frépillon 5 Frépillon
      o       Méry-sur-Oise 5 Méry-sur-Oise
      o       Mériel 5 Mériel
      o       Valmondois 5 Butry-sur-Oise
      o       L'Isle-Adam - Parmain 5 L'Isle-Adam, Parmain
      o       Champagne-sur-Oise 5 Champagne-sur-Oise
      o   o   Persan - Beaumont 5 Beaumont-sur-Oise, Persan TER Picardie
  o   Cernay 4 Ermont (RER) (C)
  o   Franconville - Le Plessis-Bouchard 4 Franconville, Le Plessis-Bouchard (RER) (C)
  o   Montigny - Beauchamp 4 Beauchamp, Montigny-lès-Cormeilles (RER) (C)
  o   Pierrelaye 5 Pierrelaye (RER) (C)
  o   Saint-Ouen-l'Aumône-Liesse 5 Saint-Ouen-l'Aumône (RER) (C)
  o   Saint-Ouen-l'Aumône 5 Saint-Ouen-l'Aumône (RER) (C)
  o   Pontoise 5 Pontoise (RER) (C)
Transilien Ligne J du Transilien

(Les stations en gras servent de départ ou de terminus à certaines missions)

La transversale

Z 6100 de la transversale à Auvers-sur-Oise.
      Gare Zone Communes desservies Correspondances[16]
  o   Pontoise 5 Pontoise (RER) (C)
Transilien Ligne J du Transilien
  o   Saint-Ouen-l'Aumône 5 Saint-Ouen-l'Aumône (RER) (C)
  o   Épluches 5 Saint-Ouen-l'Aumône
  o   Pont-Petit 5 Saint-Ouen-l'Aumône
  o   Chaponval 5 Auvers-sur-Oise
  o   Auvers-sur-Oise 5 Auvers-sur-Oise
  o   Valmondois 5 Butry-sur-Oise
  o   L'Isle-Adam - Parmain 5 L'Isle-Adam, Parmain
  o   Champagne-sur-Oise 5 Champagne-sur-Oise
  o   Persan - Beaumont 5 Beaumont-sur-Oise, Persan TER Picardie
  o   Bruyères-sur-Oise 5 Bruyères-sur-Oise
  o   Boran-sur-Oise * Boran-sur-Oise
  o   Précy-sur-Oise * Précy-sur-Oise
  o   Saint-Leu-d'Esserent * Saint-Leu-d'Esserent
  o   Creil * Creil TER Picardie
Intercités Grand bassin parisien nord
(RER) (D)

* Hors zone Île-de-France.

(Les gares en gras servent de départ ou de terminus à certaines missions)

Exploitation

Une rame réversible de type VB 2N arrivant en gare de Paris-Nord.

La ligne H est une ligne exploitée par la SNCF, qui fonctionne du lundi au vendredi entre 5 h 00 et 1 h 00, tous les jours de l'année, à l'aide de locomotives BB 17000 étant attelées à des rames réversibles de types RIB et VB 2N et de rames de types Z 6100, Z 20500, Z 20900 et Z 50000 (Le Francilien). L'exploitation est assurée grâce à un centre opérationnel Transilien (COT) et à dix postes d'aiguillage. Le fonctionnement de la ligne est assuré par environ 2500 agents SNCF[1].

À l’occasion de l'arrivée du Francilien, une réflexion globale sur l’amélioration du service sur la ligne H a été menée, lui permettant de recevoir le 8 décembre 2009, la certification AFNOR « NF Service », récompensant trois années de travail sur la régularité, la propreté, l’information des voyageurs et l’accueil[2].

Exceptionnellement, le service peut devenir continu, c'est-à-dire effectué 24 h/24, à l'occasion d'évènements importants comme la Fête de la Musique et la nuit du Nouvel An. À cette occasion, le service nocturne, intitulé « Service Grande Nuit », est assuré au départ de la gare du Nord, en direction de Pontoise et de Persan-Beaumont via Montsoult - Maffliers, toutes les heures.

Noms des missions

La girouette n'affiche pas toujours le code-mission...

Adopté depuis le passage au service d'été 2004, les codes missions de la ligne H du Transilien sont composés de quatre lettres. Ils apparaissent parfois sur le fronton des trains disposant d'une girouette, dans les horaires, et sur les écrans d'affichage. Ils sont utilisés par la SNCF pour l'exploitation de la ligne mais aussi pour faciliter la vie des usagers.

1re lettre : la destination du train

2e, 3e et 4e lettre : la desserte du train

Le principe de composition des codes-missions se rapproche de celui utilisé sur les lignes Transilien N et P par exemple, à la différence près que les missions aller et retour n'ont pas des codes-missions symétriques, car la ligne H utilise des consonnes pour les destinations des missions aller, et des voyelles pour les missions retour. De ce fait, la ligne H est la seule ligne du réseau Transilien à ne pas utiliser la lettre P pour désigner Paris, en l'occurrence Paris-Nord, reprenant plutôt la lettre A utilisée par les lignes RER B et D, tandis que le P désigne Persan-Beaumont.

Cette particularité est à l'origine du fait que, pour la majorité des codes-missions utilisées, il n'y a pas de logique dans l'utilisation des 2e, 3e et 4e lettres sauf pour :

  • les missions, desservant toutes les gares du parcours, qui sont désignées à la 2e position par la lettre O pour Omnibus. Ceci est valable dans les deux sens de circulation ;
  • les missions, quittant Paris pour la banlieue en ne desservant pas toutes les gares du parcours, qui sont désignées à la 2e position par la lettre E ;
  • les missions faisant Paris - Persan-Beaumont qui sont ainsi différenciées selon leur itinéraire. En effet, si le train passe par Montsoult-Maffliers, il y aura à la 2e position du code, la lettre M, et s'il passe par Valmondois, il y aura la lettre V ou T[17]. Dans le sens inverse, l'utilisation de voyelles pour la 1re rend ce système caduc.
...ce qui n'est pas le cas des écrans Infogare.

Tableau des Missions

Destinations Missions (au 18 octobre 2010)
Paris-Nord ABEC : Toutes gares de Saint-Leu-la-Forêt à La Barre-Ormesson puis direct Paris Nord
ADEM : Toutes gares de Pontoise à Ermont-Eaubonne puis de La Barre-Ormesson à Paris Nord
ADEV : Toutes gares de Valmondois à Ermont-Eaubonne puis Enghien-Les-Bains et Paris Nord
ADLI : Toutes gares de Valmondois à La Barre-Ormesson puis direct Paris Nord
AOLA : Toutes gares de Luzarches à Paris Nord
AOMA : Toutes gares de Persan-Beaumont à Paris Nord
AOSA : Toutes gares de Montsoult-Maffliers à Paris Nord
APOR : Toutes gares de Pontoise à Paris Nord
ASEL : Toutes gares de Montsoult-Maffliers à Sarcelles - Saint-Brice puis direct Paris Nord
ASER : Toutes gares de Persan-Beaumont à Ermont-Eaubonne puis Enghien-Les-Bains et Paris Nord
ASMI : Toutes gares de Luzarches à Montsoult-Maffliers puis de Sarcelles - Saint Brice à Paris Nord
ASSA : Toutes gares de Persan-Beaumont à Sarcelles - Saint-Brice puis direct Paris Nord
Ermont - Eaubonne EPOL : Toutes gares de Persan-Beaumont à Ermont-Eaubonne
ETEL : Toutes gares de Pontoise à Ermont-Eaubonne
Saint-Leu-la-Forêt FEBA : Direct de Paris Nord à La Barre Ormesson puis toutes gares jusqu'à Saint-Leu-la-Forêt
Luzarches LEDA : Toutes gares de Paris Nord à Sarcelles - Saint-Brice puis de Montsoult-Maffliers à Luzarches
LOMI : Toutes gares de Paris Nord à Luzarches
LOTE : Toutes gares de Montsoult-Maffliers à Luzarches
Montsoult - Maffliers MEGA : Dessert Paris Nord puis toutes gares de Sarcelles - Saint-Brice à Montsoult-Maffliers
MOLE : Toutes gares de Luzarches à Montsoult-Maffliers
MOSA : Toutes gares de Paris Nord à Montsoult-Maffliers
Pontoise OPER : Toutes gares de Paris Nord à La Barre Ormesson puis d'Ermont-Eaubonne à Pontoise
OPOC : Toutes gares de Paris Nord à Pontoise
Persan - Beaumont PEMA : Dessert Paris Nord puis toutes gares de Sarcelles - Saint-Brice à Montsoult-Maffliers puis direct Persan Beaumont
PEMI : Dessert Paris Nord puis toutes gares de Sarcelles - Saint-Brice à Persan Beaumont
PEVI : Dessert Paris-Nord, Enghien-Les-Bains et toutes les gares d'Ermont-Eaubonne à Persan-Beaumont
POMA : Toutes gares de Paris Nord à Persan Beaumont
POTA : Toutes gares d'Ermont-Eaubonne à Persan-Beaumont
POVA : Direct de Paris Nord à La Barre Ormesson puis toutes gares jusqu'à Persan-Beaumont
POVA : Toutes gares de Paris Nord à Persan-Beaumont
Sarcelles - Saint-Brice SOGA : Toutes gares de Paris Nord à Sarcelles - Saint-Brice
Pontoise
(Pontoise-Creil)
TIMA : Toutes gares de Persan-Beaumont à Pontoise
TOLI : Toutes gares de Creil à Pontoise
Persan - Beaumont
(Pontoise-Creil)
TEGA : Toutes gares de Creil à Persan-Beaumont
TRIA : Toutes gares de Pontoise à Persan-Beaumont
Creil
(Pontoise-Creil)
TSOL : Toutes gares de Pontoise à Creil
TZEB : Toutes gares de Persan-Beaumont à Creil
Valmondois VELA : Direct de Paris Nord à La Barre Ormesson puis toutes gares jusqu'à Valmondois
VEVI : Dessert Paris-Nord, Enghien-Les-Bains et toutes les gares d'Ermont-Eaubonne à Valmondois
VOBA : Toutes gares de Paris Nord à Valmondois

Plan de transport de la ligne

La ligne H, ce sont cinq trajets principaux, entre Paris Nord d’une part et Épinay Villetaneuse, Enghien les Bains, Saint Denis, Ermont Eaubonne et Sarcelles St Brice d’autre part, et quatre axes desservis[2] :

  • Paris Nord - Persan Beaumont via Valmondois : 122 trains par jour ;
  • Paris Nord - Montsoult Maffliers/Persan Beaumont : 113 trains par jour ;
  • Pontoise - Persan Beaumont : 58 trains par jour ;
  • Paris Nord - Pontoise : 101 trains par jour ;
  • Paris Nord – Luzarches : 53 trains par jour.

Concrètement, le plan de transport de la ligne H en vigueur fin 2010 est le suivant :

Heures de pointe

Une triplette de Z 6100 en gare de La Barre-Ormesson.

Du lundi au vendredi, dans le sens de la pointe, l'exploitation des axes radiaux de la ligne comprend :

  • sur la relation Paris - Sarcelles, un aller (le soir) ou un retour (le matin) tous les demi-heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOGA vers Paris, missions SOGA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Montsoult, un aller (le soir) ou un retour (le matin) tous les quarts d'heure en moyenne, direct Sarcelles depuis Paris (missions ASEL vers Paris, missions MEGA vers la banlieue). De plus, certains trains partent et arrivent de plus loin, c'est-à-dire de Persan-Beaumont devenant des ASSA/PEMI, en moyenne un train toutes les demi-heures, voire de Méru ;
  • sur la relation Paris - Luzarches, un aller (le soir) ou un retour (le matin) tous les demi-heures, direct de Sarcelles à Montsoult (missions ASMI vers Paris, missions LEDA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Persan-Beaumont via Montsoult, il y a également un aller, le soir, tous les heures, dessert toutes les gares de Sarcelles à Montsoult (missions PEMA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Saint-Leu, un aller (le soir) ou un retour (le matin) tous les quarts d'heure, direct La Barre-Ormesson depuis Paris (missions ABEC vers Paris, missions FEBA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Valmondois - Persan-Beaumont :
    • des trains limités au parcours Paris - Valmondois, le matin, en fin de pointe, vers Paris et le soir vers Valmondois, toutes les demi-heures. Ces trains sont depuis Paris, directs Enghien-les-Bains puis directs Ermont-Eaubonne (missions ADEV vers Paris, missions VEVI vers la banlieue),
    • le matin, des trains de Persan-Beaumont à Paris tous les quarts d'heure puis toutes les demi-heures en fin de pointe, et le soir, des trains de Paris à Persan-Beaumont toutes les demi-heures. Ces trains sont depuis Paris, directs Enghien-les-Bains puis directs Ermont-Eaubonne (missions ASER vers Paris, missions PEVI vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Pontoise, un aller (le soir) ou un retour (le matin) tous les quarts d'heure, direct de La Barre-Ormesson à Ermont-Eaubonne (missions ADEM vers Paris, missions OPER vers la banlieue).

Du lundi au vendredi, en contre-pointe, l'exploitation des axes radiaux de la ligne comprend :

  • sur la relation Paris - Sarcelles, un aller (le matin) ou un retour (le soir) tous les demi-heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOGA vers Paris, missions SOGA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Luzarches, un aller (le matin) ou un retour (le soir) tous les demi-heures, direct de Sarcelles à Montsoult (missions ASMI vers Paris, missions LEDA vers la banlieue)  ;
  • sur la relation Paris - Persan-Beaumont via Montsoult, un aller (le matin) ou un retour (le soir) tous les demi-heures, direct Sarcelles (missions ASSA vers Paris, missions PEMI vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Saint-Leu, un aller (le matin) ou un retour (le soir) toutes les demi-heures, direct La Barre-Ormesson depuis Paris (missions ABEC vers Paris, missions FEBA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Valmondois, un aller (le matin) ou un retour (le soir) tous les demi-heures, direct La Barre-Ormesson (missions ADLI vers Paris, missions VELA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Pontoise, un aller (le soir) ou un retour (le matin) tous les quarts d'heure, direct de La Barre-Ormesson à Ermont-Eaubonne (missions ADEM vers Paris, missions OPER vers la banlieue).

Du lundi au vendredi, en heure de pointe, l'exploitation de l'axe transversal de la ligne (Pontoise - Creil) comprend :

  • un aller-retour tous les heures, omnibus sur la totalité du parcours Pontoise - Creil (missions TOLI vers Pontoise, missions TSOL vers Creil) ;
  • un aller-retour tous les heures, omnibus sur la totalité du parcours Pontoise - Persan-Beaumont (missions TIMA vers Pontoise, missions TRIA vers Creil).

Heures creuses

Une BB 17000 tractant une unité multiple de rames réversibles de type RIB en gare de Vaucelles.

Du lundi au vendredi, aux heures creuses, l'exploitation de la ligne comprend :

  • sur la relation Paris - Montsoult, un aller-retour toutes les demi-heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOSA vers Paris, missions MOSA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Luzarches, un aller-retour toutes les heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOLA vers Paris, missions LOMI vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Persan-Beaumont via Montsoult, un aller-retour toutes les heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOMA vers Paris, missions POMA vers la banlieue)  ;
  • sur la relation Paris - Valmondois, un aller-retour toutes les demi-heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions APOR vers Paris, missions VOBA vers la banlieue). Parmi ces trains, quelques-uns partent et aboutissent de plus loin, c'est-à-dire de Persan-Beaumont devenant ainsi des APOR/POVA ;
  • sur la relation Paris - Pontoise, un aller-retour toutes les demi-heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions APOR vers Paris, missions OPOC vers la banlieue) ;
  • sur la relation Pontoise - Persan-Beaumont, un aller-retour toutes les deux heures en début de journée puis toutes les heures ou plus, omnibus sur la totalité du parcours (missions TIMA vers Pontoise, missions TRIA vers Persan). Certains trains sont prolongés de Persan-Beaumont à Creil (missions TOLI vers Pontoise, missions TSOL vers Creil).

Week-end

Une UM de Z 20500 en gare d' Enghien-les-Bains.

Les samedis, l'exploitation de la ligne comprend :

  • sur la relation Paris - Sarcelles, un aller-retour toutes les demi-heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOGA vers Paris, missions SOGA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Luzarches, un aller-retour toutes les heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOLA vers Paris, missions LOMI vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Persan-Beaumont via Montsoult, un aller-retour toutes les heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOMA vers Paris, missions POMA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Valmondois, un aller-retour toutes les demi-heures en moyenne, omnibus sur la totalité du parcours (missions APOR vers Paris, missions VOBA vers la banlieue). Parmi ces trains, quelques-uns partent et aboutissent de plus loin, c'est-à-dire de Persan-Beaumont devenant ainsi des APOR/POVA ;
  • sur la relation Paris - Pontoise, un aller-retour toutes les demi-heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions APOR vers Paris, missions OPOC vers la banlieue) ;
  • sur la branche Pontoise - Creil :
    • en matinée et début de soirée, un aller-retour tous les heures en moyenne, omnibus sur la totalité du parcours : Pontoise - Creil (missions TOLI vers Pontoise, missions TSOL vers Creil),
    • en matinée et début de soirée, un aller-retour tous les heures en moyenne, omnibus sur la totalité du parcours : Pontoise - Persan-Beaumont (missions TIMA vers Pontoise, missions TRIA vers Creil),
    • le restant du temps, sur la relation Pontoise - Persan-Beaumont, un aller-retour toutes les deux heures en début de journée puis toutes les heures ou plus, omnibus sur la totalité du parcours (missions TIMA vers Pontoise, missions TRIA vers Persan). Certains trains sont prolongés de Persan-Beaumont à Creil (missions TOLI vers Pontoise, missions TSOL vers Creil).

Les dimanches et fêtes, l'exploitation de la ligne comprend :

  • sur la relation Paris - Luzarches, un aller-retour toutes les heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOLA vers Paris, missions LOMI vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Persan-Beaumont via Montsoult, un aller-retour toutes les heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOMA vers Paris, missions POMA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Valmondois, un aller-retour toutes les demi-heures en moyenne, omnibus sur la totalité du parcours (missions APOR vers Paris, missions VOBA vers la banlieue). Parmi ces trains, quelques-uns partent et aboutissent de plus loin, c'est-à-dire de Persan-Beaumont devenant ainsi des APOR/POVA ;
  • sur la relation Pontoise - Persan-Beaumont, un aller-retour toutes les deux heures en début de journée puis toutes les heures ou plus, omnibus sur la totalité du parcours (missions TIMA vers Pontoise, missions TRIA vers Persan). Certains trains sont prolongés de Persan-Beaumont à Creil (missions TOLI vers Pontoise, missions TSOL vers Creil).

En soirée

Une Z 20900 en gare de Luzarches.

En soirée, l'exploitation de la ligne comprend :

  • sur la relation Paris - Luzarches, un aller-retour toutes les heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOLA vers Paris, missions LOMI vers la banlieue), sauf en fin de service ;
  • sur la relation Paris - Persan-Beaumont via Montsoult, un aller-retour toutes les heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions AOMA vers Paris, missions POMA vers la banlieue) ;
  • sur la relation Paris - Persan-Beaumont via Valmondois, un aller-retour toutes les demi-heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions APOR vers Paris, missions POVA vers la banlieue), sauf en fin de service ;
  • sur la relation Paris - Pontoise, un aller-retour toutes les demi-heures, omnibus sur la totalité du parcours (missions APOR vers Paris, missions OPOC vers la banlieue) ;
  • sur la relation Pontoise - Creil, un trajet Pontoise - Creil est assurée en plus les samedis aux alentours de 1 heure du matin, sinon le service s'arrête à 22 heures, les autres jours (missions TSOL).

Cas particuliers

À certains moments de la journée, sur certaines branches, la liaison vers Paris est interrompue. Par conséquent, des navettes circulent afin de permettre le rabattement sur des trains pour Paris. Ainsi, il y a :

  • tous les jours, en début de service, des navettes circulant entre Montsoult-Maffliers et Luzarches toutes les demi-heures (du lundi au vendredi) à toutes les heures (les week-ends), omnibus sur la totalité du parcours (missions MOLE vers Montsoult-Maffliers, missions LOTE vers la Luzarches) ;
  • tous les jours, en début et fin de service, des navettes circulant entre Ermont-Eaubonne et Persan-Beaumont, omnibus sur la totalité du parcours (missions EPOL vers Ermont-Eaubonne, missions POTA vers Persan-Beaumont) ;
  • du lundi au vendredi, un premier train partant de Pontoise, à destination d'Ermont-Eaubonne et desservant au passage toutes les gares du parcours (mission ETEL). Le week-end, il est prolongé jusqu'à Paris devenant un APOR.

L'information voyageurs

Écrans d'information voyageurs indiquant la desserte du train, à bord d'une Z 50000.

La majorité des gares de la ligne sont équipées du système d'information Infogare, financé par la région Île-de-France et le Syndicat des transports d'Île-de-France : des écrans situés sur les quais et dans les gares informent en temps réel les voyageurs de l’heure de passage des trains ainsi que des perturbations qui peuvent intervenir sur la ligne. D'ailleurs, les anciens écrans TV cathodiques bleutés donnant les horaires de passage des prochains trains sont en cours de remplacement par des écrans plats de dernière génération dans les gares de Saint-Denis, Épinay-Villetaneuse, Luzarches, Groslay et de Bouffémont-Moisselles[2]. À bord des VB 2N et des Z 50000 (Francilien), un système d'information des voyageurs indique, de façon sonore et lumineuse, les gares desservies et la progression en temps réel du train sur la ligne à travers le Système d'information voyageurs embarqué (SIVE).

De plus, l'information voyageurs est en cours d'amélioration, en remettant à niveau de la signalétique, dans les gares le nécessitant, en installant de nouveaux écrans diffusant des informations sur l'état du trafic et sur d'éventuelles perturbations (dans les halls des gares de Saint-Denis, Épinay-Villetaneuse, Deuil-Montmagny, Groslay, Luzarches et Écouen-Ezanville), en créant des équipes spécialement dédiées à l’élaboration et à la diffusion de l’information sur la ligne. Ces équipes alimenteront, si besoin il y a, les afficheurs d’information trafic présents dans les rames en messages conjoncturels, l’une des innovations du Francilien, et en installant des bornes sonores pour malentendants à Luzarches et Groslay[2].

Matériel roulant

Articles détaillés : BB 17000, RIB, VB 2N, Z 6100, Z 20500, Z 20900 et Le Francilien.

La ligne H est assurée, fin 2010, par vingt-et-une locomotives BB 17000 étant attelées à des rames réversibles de type RIB, douze locomotives BB 17000 étant attelées à des rames réversibles de type VB 2N, cinquante rames de type Z 6100, seize rames de type Z 20500, douze rames de type Z 20900 et huit rames de type Z 50000 (Le Francilien). Depuis fin 2009 et jusqu'en juin 2012, la ligne reçoit les 82 exemplaires du Z 50000 (Le Francilien), le train de dernière génération destinée à équiper en Île-de-France, certaines lignes Transilien, en remplacement des rames « inox » Z 6100 (surnommés les « p'tits gris »). Toutefois ce déploiement ne concerne pas la ligne Pontoise - Creil, où les Z 6100 feront place à des RIB/RIO tractées par des BB 17000.

Mais le démarrage difficile des nouvelles rames a modifié ce calendrier initial. En effet, si neuf rames devaient être livrées fin mai, quinze fin août et vingt-cinq à la fin de l'année 2010, ce nombre a été réduit par deux fois, pour être finalement significativement diminué en raison des pannes et problèmes persistants de mise au point. La SNCF n'a en effet pas souhaité poursuivre la réception des rames produites, dans l'attente de la résolution de deux problèmes majeurs, constitués par la circulation en unité multiple (UM), et la validation du guide de dépannage informatisé (GDI), qui impose à l'exploitant de faire accompagner le conducteur par un cadre traction et un technicien de Bombardier.

La cadence de production devait reprendre en septembre 2011 à raison de trois rames par mois. Le constructeur avait annoncé qu'il comptait rattraper le retard accumulé début 2011 ; cependant, en mars 2011, 15 rames sont toujours en attente, avec un retard de livraison d'environ quatre mois, le nombre d'incidents liés aux comble-lacunes ayant beaucoup augmenté, passant de 80 incidents par mois à plus de 1 200 en janvier 2011.

Ateliers

À l'intérieur de l'atelier d'entretien du Technicentre de Paris-Nord, Site des Joncherolles.
Article détaillé : Dépôt des Joncherolles.

Le parc de la ligne H est entretenu par le Technicentre de Paris-Nord, sur les sites de La Chapelle et des Joncherolles.

Toutefois, la fermeture du site de La Chapelle fin 2011 provoquera le regroupement de tous les trains à Joncherolles. Pour ce faire, le réaménagement et l’extension du site est actuellement en cours sur plus de 4 hectares, pour un coût de 70 millions d’euros pour SNCF, auquel la Communauté d'agglomération Plaine-Commune a contribué à hauteur d’environ 4 millions d’euros.
À l'écheance 2015, le « Grand Joncherolles » emploiera 500 personnes dont environ 330 agents SNCF et 170 employés de l’entreprise chargée du nettoyage des rames. Le site bénéficiera alors d'investissements importants en outillage, et comprendra notamment un nouveau vérin en fosse traversant de 2 voies, permettant de traiter les Z 50000 et les Z 20500 sans devoir démonter chaque voiture[18].
Début 2011, les installations existantes (voies, passerelles, caténaires, atelier…) du Technicentre SNCF de Paris Nord sont en train d'être réaménagées et modernisées, permettant l'arrivée du Francilien. Un nouvel atelier a également été livré fin 2010, il a été aménagé dans le respect des critères de la haute qualité environnementale (HQE).

Le personnel d'exploitation

Les agents de conduite

Les agents de conduite ne sont pas tous uniquement affectés à la ligne H. En effet, les conducteurs de la ligne dépendant de la région Paris-Nord peuvent selon leur roulement assurer les trains des lignes B et D du RER, de la ligne K du Transilien, ainsi que les TER Picardie.

La gestion de la ligne

La gestion opérationnelle de la ligne H est assurée par les agents du Centre Opérationnel Transilien (COT) de la ligne H. Le COT est situé au sein de l'ex-Centre régional des opérations ou CRO de Paris Nord à la gare du Nord.

Le Centre Opérationnel Transilien (COT) de la ligne H a pour objectif d'assurer l'exécution du plan de transport de la ligne Transilien, en prenant si nécessaire les mesures visant à optimiser la gestion des moyens tant en matériel (trains) qu'en personnel (agents de conduite,...), que ce soit en situation normale comme en situation perturbée. Le plan de transport exprime les souhaits exprimés par le STIF, l'autorité organisatrice des transports en Île-de-France en termes d'horaires, de dessertes des trains... et détermine entre autres la composition des trains (train court ou long).

Le COT gère également les perturbations qu'elles soient d'origine interne à la SNCF (train en panne, train avarié...) ou d'origine externe (tirages de signaux d'alarme abusifs, vandalisme, agression, obstruction de la fermeture des portes, intempéries, accident de personne...), quitte à adapter le plan de transport afin de permettre un retour à la normale du trafic, le plus rapidement possible et dans les meilleures conditions, en supprimant le minimum de trains et en tentant de réduire les retards. De ce fait, il est également chargé de communiquer à la clientèle, les informations concernant l'état du trafic et, si nécessaire, ses conséquences sur le plan de transport (trains retardés, supprimés, mise en place de bus de remplacement), afin de pouvoir lui offrir la meilleure qualité de service possible.

La circulation des trains

La circulation des trains proprement dite est gérée par les régulateurs du Centre Opérationnel de Gestion des Circulations (COGC) de Paris-Nord, également situé au sein de l'ex-CRO, à proximité immédiate du COT de la ligne H.

Les COGC contrôlent des secteurs de circulation et des postes d'aiguillage, de technologie très variée, du poste mécanique des années 1930 au poste d'aiguillage à relais à commande informatique (PRCI). Ils dépendent de la branche SNCF Infra, et sont chargés de l'exploitation de l'ensemble des circulations ferroviaires qu'elles soient SNCF (TER, Transilien, Fret...) ou d'autres Entreprises Ferroviaires, tout en garantissant un accès équitable à toutes ces activités et entreprises, pour le compte de l'entreprise Réseau Ferré de France (RFF), propriétaire des voies du réseau ferré national depuis 1997.

Le COT de la ligne H est ainsi un des clients du COGC de Paris-Nord, au même titre que le sont les Centres de Gestion du TER Picardie, des lignes Intercités, de la LGV Nord...

Régularité

Le Francilien a été conçu entre autres pour améliorer la régularité des lignes desservies.

Ligne la plus irrégulière du réseau Transilien en 2001, la ligne H a été reçu le 8 décembre 2009, la certification AFNOR « NF Service », récompensant trois années de travail sur la régularité, la propreté, l’information des voyageurs et l’accueil[2].

Ainsi, le taux d'irrégularité a diminué au fur et à mesure des années, sans pour autant devenir nul, et en dépit d'une légère dégradation à partir de 2008. Aujourd'hui, les causes principales de cette irrégularité sont :

  • d'origines internes, maîtrisables par la SNCF : elles sont responsables de 41,5 % des trains en retard dont près de la moitié (45 %) vient des trains eux-mêmes. Ceci est dû au fait que le parc de trains a une moyenne d’âge élevée, entraînant diverses pannes, et est le plus hétérogène du réseau Transilien avec six types de trains différents (Z 6100, Z 20500, Z 20900, Z 50000, RIB-RIO, VB 2N), ce qui rend alors les opérations de maintenance plus complexes et nuit à la fiabilité du matériel[2] ;
  • d'origines externes, non ou difficilement maîtrisables par la SNCF : elles sont responsables de 58,5 % des trains en retard (malveillance, signaux d'alarme, vandalisme, agressions, obstruction à la fermeture des portes, travaux, intempéries, accidents de personnes…)[2].

Trafic

Dans la gare de Paris-Nord (Banlieue).

La ligne H du Transilien transporte en moyenne 200 000 voyageurs chaque jour de semaine, soit 7% des clients de Transilien SNCF, grâce à la circulation de 476 trains par jour avec un train toutes les 2 minutes 30 en heure de pointe[2].

Tarification et financement

La tarification de la ligne est identique à celle en vigueur sur tout le reste du réseau et est accessible avec les mêmes titres de transport. Le prix d'un billet Île-de-France varie en fonction de la distance. Comme pour toutes les autres relations Transilien, un carnet de dix tickets offre 20 % de réduction sur le plein ou demi-tarif.

Cependant, les tarifs fixés par le STIF (Carte Orange, Carte Intégrale, billet Île-de-France...) se limitent bien à l'Île-de-France. Les gares de Boran-sur-Oise, de Précy-sur-Oise, de Saint-Leu-d'Esserent et de Creil ne sont plus en Île-de-France ; la tarification du STIF n'est alors plus applicable.

Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la SNCF. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, le STIF, présidé depuis 2005 par le président du Conseil régional d'Île-de-France et composé d'élus locaux. Il définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au versement transport payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques[19].

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Bruno Carrière, Les trains de banlieue, tome I, Éd. La Vie du Rail, 1997, 303 p. (ISBN 2902808666)
  • Bernard Collardey, Les trains de banlieue, tome II, Éd. La Vie du Rail, 1999, 335 p. (ISBN 2902808763)
  • Transports - L'an 2001 en Île-de-France, Hors-série, Éd. La Vie du Rail, août 1991, 120 p.
  • Hors-série « Spécial Île-de-France », La Vie du Rail, coll. « Rail passion », novembre 2006, 98 p. 

Notes et références

  1. a, b, c, d, e et f Transilien - La ligne H en chiffres
  2. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m et n [PDF] Transilien - Dossier : Mise en service du Francilien le 12 décembre 2009, p. 21
  3. Le Parisien - Ultimes essais pour le Francilien, article du 17 octobre 2009
  4. Metropole - Le Francilien arrive dans sa région !, article du 23 octobre 2009
  5. « leparisien.fr » Francilien : débuts retardés à lundi, article du 12 décembre 2009
  6. Deux rames sont couplées ensemble
  7. Rail Passion n° 155, septembre 2010, Le Francilien côté conducteur, p. 37
  8. Le Parisien - Les travaux de la ligne H commencent à la gare du Nord, article du 11 juillet 2009
  9. Le Parisien - Le Francilien, inadapté aux gares du Val-d’Oise ?, article du 4 novembre 2009
  10. Le Parisien - Un usager réclame l'arrêt du Francilien, article du 9 novembre 2010
  11. Communiqué de Presse du Conseil du STIF du 8 avril 2009 - "Le STIF poursuit le renforcement de l’offre des trains en Ile de France"
  12. [PDF] Rapport du conseil général des ponts et chaussées sur la régularité des trains en Île-de-France établi en décembre 2002., p. 18
  13. « C'est le passage à niveau le plus dangereux : Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, est venu annoncer hier matin les travaux de sécurisation de ce passage à niveau », dans Le Parisien, édition Val-d'Oise, vol. Le Parisien, 26 juin 2009 [texte intégral (page consultée le 27 mai 2011)] 
  14. [PDF] RFF - Carte des lignes électrifiées
  15. [PDF] RFF - Carte des vitesses maximales sur ligne
  16. a et b Pour alléger le tableau, seules les correspondances avec les transports guidés (métros, trains, tramways, ...) et les correspondances en étroite relation avec la ligne sont données. Les autres correspondances, notamment les lignes de bus, sont reprises dans les articles de chaque station.
  17. Uniquement pour les navettes Ermont-Persan
  18. Source : Plaquette de communication interne de l'EMM de Paris-Nord, novembre 2007
  19. Le financement des transports franciliens - Site du STIF



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