Khmers issarak

Khmers issarak
Drapeau du gouvernement Khmer issarak, utilisé plus tard comme drapeau national de la République populaire du Kampuchéa.

Les Khmers issarak (en khmer : ខ្មែរ​ឥស្សរៈ; littéralement Maîtres khmers[1], également traduisible par Khmers émancipés, Khmers indépendants[2] ou Khmers libres[3]) étaient un mouvement indépendantiste cambodgien né au Protectorat français du Cambodge en 1940 durant la Seconde Guerre mondiale et ayant tenu un rôle durant la guerre d'Indochine. Les Khmers issarak se sont progressivement divisés en plusieurs groupes indépendantistes différents, se distinguant principalement par leur adhésion ou non au communisme.

Sommaire

Historique

Apparition du mouvement

Le mouvement Khmer issarak apparaît en 1940, fondé à Bangkok par l'indépendantiste Pok Khun : les groupes de khmers issarak sont soutenus par le gouvernement thaïlandais de Plaek Pibulsonggram, qui les utilise comme force d'appoint dans le cadre de la dispute territoriale avec l'Indochine française. Les Khmers issarak soutiennent les Thaïlandais en constituant des groupes de guérilla qui harcèlent les avant-postes français : la guerre franco-thaïlandaise, d'octobre 1940 à janvier 1941, aboutit à l'annexion par la Thaïlande des territoires cambodgiens de Battambang et Siem Reap. Les Issaraks sont ensuite peu actifs dans les années qui suivent. Mais, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, la France exige la rétrocession de ses territoires indochinois, ce qui entraîne la réapparition des Khmers issarak. Le 7 avril 1946, une cinquantaine d'Issaraks, médiocrement armés, attaquent le grand hôtel de Siem Reap où réside le corps d'officiers français local, s'en prennent à des habitations de fonctionnaires coloniaux et tentent de libérer les détenus de la prison municipale. Ils doivent se replier six heures plus tard, parvenant néanmoins à emporter des armes. Les Issaraks se battent encore une semaine dans les ruines d'Angkor Vat avant de se retirer dans les monts Dangrek. Des attaques de moindre envergure ont lieu dans les mois suivants[4].

Guerre d'Indochine

Avec le déclenchement de la guerre d'Indochine, les Khmers issarak se répartissent en groupes non communistes, soutenus par la Thaïlande, et groupes communistes, formés et armés par le Việt Minh. Souhaitant développer l'activité de guérilla au Cambodge pour en faire une « région de soutien logistique » à la guérilla en territoire sud-vietnamien, le Việt Minh doit d'abord pallier l'absence de structure communiste au sein des populations khmères : les hommes de Hô Chi Minh s'allient aux Khmers issarak non communistes, tout en développant leur propre mouvance issarak, recrutée pour l'essentiel au sein de la population viêt du Cambodge, et des vietnamiens expatriés. Ils recrutent comme chef du mouvement Pham Van Hua, né d'une famille mixte khméro-vietnamienne, qui prend le nom de guerre de Son Ngoc Minh, en référence à la fois à Hô Chi Minh et au leader indépendantiste khmer Son Ngoc Thanh, alors en exil. Le mouvement Khmer issarak est alors marqué par une absence d'unité idéologique, comptant aussi bien des communistes que des libéraux, et des royalistes comme le prince Norodom Chantarainsey, petit-fils de Norodom Ier, qui tout en défendant la monarchie semble avoir voulu se poser en rival du souverain, son cousin Norodom Sihanouk[5].

Durant les deux premières années de la guerre d'Indochine, Son Ngoc Minh s'occupe d'accompagner des convois d'armes et des groupes de recrues issus des populations vietnamiennes expatriées. En 1948, les responsables Việt Minh décident de donner plus d'ampleur au mouvement et de le réorganiser pour renforcer les activités au Cambodge : le 1er février est créé lors d'une réunion clandestine à Battambang le Comité de libération du peuple khmer (Kana Cheat Mouktak Keahak Mocchim Nokor Khmer, CPLK)[6]. Sa présidence est confiée à Dap Chhuon, également responsable de la zone nord-ouest; Son Ngoc Minh devient responsable de la zone sud-ouest, Keo Moni hérite du sud-ouest, et Tou Samouth du sud-est. Dans les zones sous leur contrôle, les Khmers issarak s'efforcent d'établir un début d'administration révolutionnaire. Le mouvement, et les actions des responsables issaraks sur leurs propres territoires, demeure cependant sous contrôle étroit des indépendantistes vietnamiens; cela entraîne des tensions entre les mouvements, des issaraks ayant du mal à supporter la main-mise des commissaires politiques Việt Minh. En 1948, des affrontements éclatent même, et dégénèrent en lynchages de populations vietnamiennes par des groupes issaraks, notamment celui de Puth Chhay. La guérilla khmer issarak demeure de faible intensité, et a peu d'impact sur l'opinion publique cambodgienne. Sur les 3000 guérilleros que comptent les Khmers issarak, seuls 20% sont khmers, le reste étant d'ethnie viêt, ou composé de Vietnamiens expatriés. La plupart des membres khmers du mouvement sont des Khmers Krom, originaires de districts sud-vietnamiens de langue khmère[7].

Division et réorganisation du mouvement

En 1949, le CPLK est rebaptisé Comité National Khmer de Libération (Kana Kamathikar Khmer Sang Cheat). Le mouvement est encore affaibli par la défection de Dap Chhuon, qui rejoint le camp de Norodom Sihanouk[8]. Le mouvement Khmer issarak se désunit : environ un millier d'hommes continue le combat en liaison avec le Việt Minh[9].

EN 1950, le mouvement Khmer issarak se trouve divisé entre ses membres les plus anciens, comme Norodom Chantarainsey, Puth Chhay et Savangs Vong, et la tendance communiste plus récente, dirigée par Son Ngoc Minh, Sieu Heng et Tou Samouth[10]. Les Issaraks de gauche - dénommés « Khmers Việt Minh » par Norodom Sihanouk, ce surnom étant destiné à les disqualifier en soulignant leur inféodation au Việt Minh[11] - sont désormais séparés du Comité de libération du peuple khmer. Les Vietnamiens décident de réorganiser les mouvement de leurs alliés khmers et lao et de faire des forces de Son Ngoc Minh, et du chef indépendantiste lao Souphanouvong, des gouvernements constituant des « contre-États » opposés à ceux de la Fédération indochinoise. Les Laotiens constituent ainsi le gouvernement du Pathet Lao (État lao) et les Cambodgiens celui du Nokor Khmer (Pays khmer). Chaque mouvement est destiné à être structuré par un parti communiste distinct. Le 12 mars 1950, les dirigeants du Parti communiste indochinois (PCI) clandestin se réunissent pour dix jours au Sud-Viêt Nam, avec quarante-cinq délégués cambodgiens. Nguyen Thanh Son, délégué du Việt Minh pour les affaires cambodgiennes, prononce un discours programme prévoyant une révolution basée sur la paysannerie (du fait de l'absence d'un vrai prolétariat cambodgien), la formation de cadres cambodgiens, et l'adaptation du communisme aux réalités cambodgiennes. En avril 1950, deux cent délégués, dont une moitié de moines, se réunissent à Hongdan pour choisir un nouvel hymne et un drapeau national. Le mouvement Khmer issarak est placé sous l'égide d'une nouvelle structure, le Front uni issarak (également appelé Front national uni khmer ou Front uni national du Cambodge[12]), dirigé par Tou Samouth. Son Ngoc Minh est nommé chef du gouvernement révolutionnaire provisoire. Les activités des révolutionnaires cambodgiens demeurent coordonnées par le Việt Minh, via un « Comité de travail pan-cambodgien » dirigé par Nguyen Thanh Son. Ce dernier est également le responsable de l'« Armée des volontaires vietnamiens au Kampuchéa », nom officiel des unités Việt Minh combattant au Cambodge et encadrant les troupes du Front uni issarak[13]. En 1951, le PCI, organisation essentiellement vietnamienne malgré sa vocation indochinoise, laisse la place au Parti des travailleurs du Viêt Nam. Le Comité de travail pan-cambodgien rédige les statuts du parti cambodgien, qui est fondé le 5 août sous le nom de Parti révolutionnaire du peuple khmer, destiné à constituer désormais le noyau dirigeant du Front uni issarak[14].

Poursuite de la guérilla

Les Khmers issarak mettent progressivement en place, dans les territoires sous leur contrôle, un système d'administration locale du Pays khmer, sur le modèle des comités populaires Việt Minh. Les Vietnamiens forment les Cambodgiens, qui fondent dans chaque arrondissement un comité de libération, un comité militaire et un comité économique. Une station de radio, La Voix des Khmers issarak, commence à émettre. Les Vietnamiens conservent cependant un contrôle étroit sur les activités des révolutionnaires cambodgiens, ce que Trường Chinh qualifie de « droit de supervision ». Le commandant militaire des forces Khmers issarak est lui-même vietnamien, jusqu'à ce que ce poste soit confié à Sieu Heng pour donner le change aux Khmers. Sieu Heng demeure cependant dans les faits contrôlé par son ancien chef vietnamien, devenu officiellement son adjoint[15]. Le Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient agit contre les indépendantistes cambodgiens, mais consacre l'essentiel de ses efforts contre les maquis Việt Minh, au grand déplaisir de Norodom Sihanouk, qui souhaiterait davantage de soutien de la part de la France[16]. Bien que la guérilla fasse régner une insécurité grandissante sur le territoire du pays, le Cambodge reste, parmi les États de l'Indochine française, le moins menacé par le Việt Minh et ses alliés[12].

En 1952, sous l'effet notamment de l'instabilité politique au Cambodge, les Khmers issarak gagnent du terrain sur le territoire cambodbien et revendiquent le contrôle d'un tiers du territoire du pays, soit une population de un million d'habitants : en réalité, leur contrôle s'exerce surtout le long de la frontière entre le Cambodge et l'État du Viêt Nam, et concerne environ 200 000 personnes. Son Ngoc Thanh, qui a repris le maquis contre Sihanouk, prend contact avec les Issaraks non communistes de Norodom Chantarainsey, ainsi qu'avec le Việt Minh, dans le but de constituer une force commune. Mais les échanges tournent court, Son Ngoc Thanh exigeant d'être le commandant unique du mouvement indépendantiste cambodgien[17]. Les différents groupes Khmers issarak demeurent donc distincts du mouvement de Son Ngoc Thanh, les Khmers serei.

Fin de la mouvance Khmer issarak

Ce sont finalement les efforts du roi Norodom Sihanouk qui aboutissent à la proclamation de l'indépendance du Royaume du Cambodge, le 9 novembre 1953. En février 1954, les responsables issaraks de droite Chantarainsey et Savangs Vong prêtent officiellement allégeance au trône. Le Việt Minh renonce à porter au Cambodge l'offensive envisagée par Võ Nguyên Giáp. Le gouvernement Khmer issarak de Son Ngoc Minh ne dispose toujours pas, en 1954, d'une base territoriale comparable à celle de Pathet Lao au Laos, malgré ses affirmations exagérées selon lesquelles 800 000 habitants du pays vivraient sous son contrôle[18]. Les troupes du Front uni issarak comptent alors environ 3500 hommes[19]. Malgré les efforts du Việt Minh en ce sens, les Khmers issarak de Son Ngoc Minh n'obtiennent pas de siéger à la conférence de paix de Genève, pas plus d'ailleurs que le Pathet Lao laotien[20]. Contrairement au Pathet Lao, qui figure parmi les signataires des accords à défaut d'avoir obtenu une délégation, et obtient de voir reconnu son contrôle sur les territoires conquis en 1953, les forces du Front uni issarak sont oubliées par les textes des accords, étant finalement sacrifiées au profit des fronts vietnamien et laotien. Au cours des négociations de paix, Sihanouk refuse d'accorder le moindre territoire aux rebelles et consent tout juste à ce que leurs forces qui le souhaitent puissent accompagner les troupes Việt Minh lors du retour de celles-ci au Nord Viêt Nam[21].

Le cessez-le-feu prend effet le 7 août 1954, et des négociations sont menées entre le général Lon Nol, représentant du gouvernement cambodgien, et Nguyen Thanh Son, pour définir la date du retrait nord-vietnamien du territoire du Cambodge, et du dépôt des armes par les Khmers issarak. Une partie des unités Khmers issarak sont réintégrées, d'autres quittent le pays pour le Nord Viêt Nam : environ 1900 hommes font le voyage vers le Nord Viêt Nam avec les unités Việt Minh du Cambodge, dans des conditions très difficiles. Les dernières unités des « Khmers Việt Minh » quittent le territoire cambodgien le 18 octobre dans le sillage de l'Armée populaire vietnamienne[22]. Son Ngoc Minh lui-même quitte le Cambodge pour le Nord Viêt Nam[23]. Une partie des cadres Khmers issarak, comme Son Ngoc Minh ou Pen Sovan, se recycle dans l'administration nord-vietnamienne. Une minorité de Khmers issarak, comme Chhit Chœun alias Ta Mok, demeure au contraire au Cambodge où ils continuent de mener des activités clandestines[24],[25].

Le Parti révolutionnaire du peuple khmer continue d'exister sur le territoire cambodgien : Sieu Heng en devient le secrétaire général, en remplacement de Son Ngoc Minh qui, tout en demeurant membre du parti, réside désormais à Hanoï. Dans les années qui suivent, l'ancien parti des Khmers issarak évolue indépendamment, et gagne en autonomie par rapport à ses protecteurs vietnamiens, pour donner naissance au mouvement connu sous le nom de Khmers rouges. Plusieurs Issaraks, comme So Phim ou Ta Mok, deviennent par la suite des cadres dirigeants Khmers rouges.

Durant la guerre civile cambodgienne, environ un millier d'anciens Issaraks reviennent du Nord Viêt Nam pour rejoindre le soulèvement des Khmers rouges, mais finissent pour la plupart victimes des purges mises en place par Pol Pot, Nuon Chea et leurs alliés[26], qui les considèrent comme une « cinquième colonne » pro-vietnamienne potentielle[27].

Après la chute du régime khmer rouge, les Vietnamiens mettent sur pied au Cambodge la République populaire du Kampuchéa, dont le personnel politique mêle anciens « Khmers Việt Minh » et anciens Khmers rouges ralliés au Viêt Nam après 1975. Progressivement, ce sont néanmoins ces derniers qui se voient privilégiés par les protecteurs vietnamiens aux dépens des Khmers issarak, pourtant historiquement très liés au gouvernement de Hanoï. Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer cette évolution : les anciens Khmers rouges se seraient montrés moins sensibles à la corruption financière que les anciens Khmers issarak; ces derniers, ayant généralement vécu des années au Viêt Nam, auraient eu une meilleure connaissance des réalités politiques vietnamiennes et par conséquent une plus grande capacité de tenir tête à leurs protecteurs; enfin, les Khmers rouges dissidents, ayant le plus à perdre d'un retour au pouvoir de Pol Pot, auraient été jugés plus dociles. Pen Sovan est nommé premier ministre en 1981, mais il est brusquement limogé en décembre de la même année, probablement pour s'être opposé à la politique d'immigration vietnamienne au Cambodge, et pour avoir manifesté trop de velléités d'indépendance[28],[29].

Voir également

Notes et références

  1. Philip Short, Pol Pot anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, page 3
  2. Camille Scalabrino, Cambodge : histoire et enjeux : 1945-1985, L'Harmattan, 1985, page 78
  3. Philippe Richer, Le Cambodge : une tragédie de notre temps, Presses de Sciences Po, 2001, page 28
  4. Philip Short, Pol Pot anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, pages 53-54
  5. Kaonn Vandy, Cambodge 1940-1991, ou, La politique sans les Cambodgiens, L'Harmattan, 1992, pages 34-35
  6. Camille Scalabrino, Cambodge : histoire et enjeux : 1945-1985, L'Harmattan, 1985, page 81
  7. Philip Short, Pol Pot anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, pages 58-61
  8. Philip Short, Pol Pot anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, page 61
  9. Philippe Franchini, Les Guerres d'Indochine, tome 1, Pygmalion-Gérard Watelet, 1988, page 407
  10. Philip Short, Pol Pot anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, pages 79-80
  11. Pierre Brocheux, Libération nationale et communisme en Asie du Sud-Est in Le Siècle des communismes, L'Atelier, 2004, page 413
  12. a et b Jacques Dalloz, La Guerre d'Indochine, Seuil, 1987, page 207
  13. Camille Scalabrino, Cambodge : histoire et enjeux : 1945-1985, L'Harmattan, 1985, page 95
  14. Philip Short, Pol Pot anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, pages 73-76
  15. Philip Short, Pol Pot anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, pages 77-78
  16. Laurent Cesari, L'Indochine en guerres, 1945-1993, Belin Sup Prepa, 1995, page 86
  17. Philip Short, Pol Pot anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, page 108
  18. Philip Short, Pol Pot anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, pages 133-135
  19. Raoul Marc Jennar, Les Clés du Cambodge, Maisonneuve et Larose, 1995, page 57
  20. Philippe Franchini, Les Guerres d'Indochine, tome 2, Pygmalion-Gérard Watelet, 1988, page 130
  21. Philip Short, Pol Pot anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, pages 135-136
  22. Philip Short, Pol Pot anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, pages 137-138
  23. Jacques Dalloz, La Guerre d'Indochine, Seuil, 1987, page 254
  24. Arthur J. Dommen, The Indochinese Experience of the French and the Americans: Nationalism and Communism in Cambodia, Laos, and Vietnam, Indiana University Press, 2002, pages 308-309
  25. François Ponchaud, Une brève histoire du Cambodge, Siloë, 2007, page 58
  26. Ben Kiernan, Le Génocide au Cambodge, Gallimard, 1998, page 25
  27. Philip Short, Pol Pot : anatomie d'un cauchemar, Denoël, 2007, page 308
  28. François Ponchaud, Une brève Histoire du Cambodge, Siloë, 2007, page 96-97
  29. Soizick Crochet, Le Cambodge, Karthala, 1996, pages 133-134



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