Investiture de Barack Obama

Investiture de Barack Obama
Barack Obama lors de la prestation de serment

L'investiture de Barack Obama (Inauguration Day) comme 44e Président des États-Unis eut lieu le mardi 20 janvier 2009. La cérémonie, qui fut un record d'affluence pour un événement se déroulant à Washington, D.C., marqua le début du mandat de quatre ans de Barack Obama comme Président et de Joseph R. Biden comme Vice-Président des États-Unis. Ce fut également l'un des événements les plus regardés à la télévision et sur Internet dans le monde entier.

Le thème choisi fut A New Birth of Freedom, expression extraite de la Gettysburg Address, pour célébrer le 200e anniversaire de la naissance d'Abraham Lincoln. Dans ses discours à la foule, Obama fit références aux idéaux de Lincoln sur le renouvellement, la continuité et l'unité nationale, afin de porter l'accent sur le besoin, face aux problèmes que rencontrait le pays sur son territoire comme à l'étranger, d'éveiller un nouveau sens de responsabilité et de sacrifice partagés chez les citoyens américains. Obama et d'autres personnalités rendirent hommage à Lincoln à l'occasion de plusieurs événements, dont un voyage en train de Philadelphie (Pennsylvanie) à Washington, D.C. le 17 janvier 2009, puis, du 18 au 21 janvier, une série de concerts, une journée nationale du service communautaire, le Martin Luther King, Jr. Day, la cérémonie d'assermentation, le déjeuner et le défilé, des bals, et des prières œcuméniques. Le serment présidentiel tel qu'il fut donné durant la cérémonie le 20 janvier s'éloignant quelque peu de la forme prescrite dans la Constitution, il fut redit le soir suivant.

Le Presidential Inaugural Committee encouragea les citoyens à participer plus activement aux événements que lors des investitures précédentes : pour la première fois, il étendit au National Mall tout entier la zone ouverte au public pour la cérémonie de prise du serment, ce qui ne s'était pas fait jusqu'alors. Plusieurs citoyens choisis participèrent dans les événements annexes tels que le voyage en train, et un philanthrope organisa un bal populaire pour les personnes défavorisées qui n'auraient autrement pas pu assister aux festivités.

Sommaire

Contexte

Barack Obama en campagne à Cleveland dans l'Ohio.

L'inauguration du 20 janvier marqua la fin de la période de transition présidentielle qui avait commencé le 4 novembre 2008, lorsqu'Obama devint le Président-élu[1]. En accord avec l'Article I de la Constitution des États-Unis, Section 6, de la Constitution des États-Unis, Obama démissionna de son poste de sénateur le 16 novembre 2008[2],[3]. Il fut officiellement élu par le Collège électoral le 15 décembre[4]. Les résultats furent certifiés par une session jointe du Congrès des États-Unis le 8 janvier 2009[5].

Obama, qui avait fait campagne sous les slogans « Change We Can Believe In » puis « Change We Need »[6] fut considéré comme le premier président Afro-américain du pays, et comme un symbole de changement par rapport à son prédécesseur républicain George W. Bush. Obama représentait également un changement de génération en tant que premier président élu né dans les années 1960. Elu dans le contexte difficile de la Crise financière de 2007-2010[7], Obama a, selon un sondage de CNN, inspiré plus de confiance à son investiture que ses prédécesseurs immédiats.

Préparation

L'inauguration fut préparée principalement par deux comités : le Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies et le 2009 Presidential Inaugural Committee. Bien que l'élection fût prévue pour le 4 novembre 2008, le comité commença la construction de la plate-forme le 24 septembre[8]. La cérémonie de prise du serment et le déjeuner d'investiture furent préparés par le Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies, composé des sénateurs Dianne Feinstein, présidente du comité, Bob Bennett et Harry Reid, et des représentants John Boehner, Steny Hoyer et Nancy Pelosi[9] ; ce comité est supervisé par le U.S. Senate Committee on Rules and Administration.

Joint Congressional Committee

Le Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies choisit le thème des cérémonies, « A New Birth of Freedom »[10],[11], une expression utilisée par Abraham Lincoln dans sa Gettysburg Address durant la Guerre civile[10],[12]. Ce thème a été choisi pour marquer l'investiture et pour honorer Lincoln, dont c'était le deux-centième anniversaire, en référence à l'espoir de Lincoln que « le sacrifice de ceux qui étaient morts pour préserver les États-Unis conduirait à une seconde naissance de la liberté dans la nation »[T 1],[13]. Barack Obama souhaitait rassurer les Américains en leur montrant qu'« aujourd'hui, comme au temps de Lincoln, le pays trouverait sa voie à travers n'importe quelle crise »[T 2],[14].

Le comité publia le 17 décembre 2008 le calendrier des différents évènements du 20 janvier 2009. Il faisait référence au Président élu sous le nom de « Barack H. Obama », même si Obama avait stipulé qu'il voulait utiliser son nom entier pour la cérémonie du serment, dont son deuxième prénom Hussein[15]. Obama décida en effet d'utiliser son nom complet « Barack Hussein Obama » « pour suivre la tradition, sans tenter d'en faire un signe de quoi que ce soit »[T 3],[16] Durant la campagne présidentielle, les opposants d'Obama avaient essayé d'utiliser ce prénom pour insinuer faussement qu'il était musulman[16].

Le Conseil municipal du District of Columbia, après négociation et accord avec le comité, passa un règlement temporaire, signé par le maire Adrian Fenty, permettant aux bars et restaurants de rester ouvert plus longtemps (24 heures durant le week-end) pour accueillir les participants, avec une coupure dans la vente des boissons alcoolisées à 4h00 du matin[17],[18],[19].

Presidential Inaugural Committee

Le 2009 Presidential Inaugural Committee organisa plusieurs autres évènements liés à l'investiture, dont le voyage en train, les concerts, la parade, les bals et les services religieux. Les codirecteurs du comité étaient William Daley, Penny Pritzker, John Rogers, Patrick Ryan et Julianna Smoot[20].

Pour la première fois dans l'histoire, le Presidential Inaugural Committee ouvra au public le National Mall dans toute sa longueur, du Capitole des États-Unis au Lincoln Memorial, pour qu'il assiste à la cérémonie[21]. La partie du mall la plus proche du Capitole fut réservée aux personnes possédant des billets réservés[21][22],[23]. Le comité voulait faire de cet évènement « le plus ouvert et accessible dans l'histoire[24] », afin de permettre à ceux qui n'avaient pu obtenir de billet réservé d'assister à la cérémonie depuis le reste du mall[21] ; des JumboTrons, de grands écrans télévisés, furent installés tout le long du mall[25].

Afin de respecter les normes écologiques, le comité implémenta des mesures telles que l'utilisation de tapis recyclés pour la plate-forme, la récupération d'objets recyclés pour les zones en plein air[26] et de papier recyclé pour les invitations à la cérémonie et au bal[27]

Collecte de fonds

Le 2009 Presidential Inaugural Committee essaya de collecter davantage de contributions individuelles plus réduites qu'au cours de la préparation de la seconde investiture de George W. Bush en 2005. La limite fut fixée à 50 000 $ pour les particuliers, et à un maximum de 250 000 $ pour les entreprises[28]. Le 30 janvier 2009, le comité avait levé plus de 53 millions de dollars ; au moins 458 personnes avaient contribué en donnant la somme maximale[29], dont des personnalités telles que George Soros, Halle Berry, Jamie Foxx et George Lucas[30]. Le comité établit des règles strictes pour encadrer ces contributions, interdisant les dons aux corporations, comités d'action politique, lobbyistes fédéraux connus, syndicats professionnels, agents étrangers et aux citoyens d'autres États[29],[31]. Le comité accepta les dons provenant de personnes ayant des intérêts de lobby actifs auprès du gouvernement fédéral mais n'étant pas enregistrés comme des lobbyistes fédéraux, parmi lesquels Eric Schmidt de Google et Steve Ballmer de Microsoft[30].

Le comité présidentiel porta son budget à 160-170 millions de dollars, dont 45 millions pour les galas, en fonction des résultats de la collecte et des estimations d'affluence lors des évènements[29]. Le gouvernement fédéral contribua à la hauteur de 49 millions, dont 1,2 millions consacrés à la cérémonie proprement dite, celle de la prestation du serment[28],[29],[32]. Le District of Columbia et les États voisins du Maryland et de Virginie prévirent 75 millions de dollars pour l'encadrement et la sécurité de l'évènement par les forces de police, les pompiers et les services médicaux[28],[32]. Le Président George W. Bush déclara par précaution un état d'urgence fédéral pour que l'Agence fédérale des situations d'urgence puisse participer à la collecte des fonds[33],[34],[35].

Evènements liés à l'investiture

We Are One

Le Lincoln Memorial vu du National Mall lors du concert

We Are One: The Obama Inaugural Celebration at the Lincoln Memorial fut une célébration publique de l'investiture qui eut lieu le 18 janvier 2009 au Lincoln Memorial et sur le National Mall et attira plus de 400 000 personnes[36], l'entrée étant gratuite. Le métro de Washington connut ce jour là son record d'affluence un dimanche avec 616 324 voyages contre 540 975 le 4 juillet 1999[37]. La musique fut dirigée par Rob Mathes du Kennedy Center Honors ; les différents artistes étaient accompagnés par un orchestre placé dans la fosse, dont faisait partie Kenny Aronoff[38]. Mary J Blige, Jon Bon Jovi, Garth Brooks, Sheryl Crow, Renée Fleming, Caleb Green, Josh Groban, Herbie Hancock, Heather Headley, Beyoncé Knowles, Bettye LaVette, John Legend, Jennifer Nettles of Sugarland, John Mellencamp, Pete Seeger, Shakira, Bruce Springsteen, James Taylor, U2, Usher, Will.I.Am et Stevie Wonder[39] participèrent au concert. Des textes historiques furent lus par Jack Black, Steve Carell, Rosario Dawson, Jamie Foxx, Tom Hanks, Ashley Judd, Martin Luther King III, Queen Latifah, Laura Linney, George Lopez, Samuel L. Jackson, Kal Penn, Marisa Tomei, Denzel Washington, Forest Whitaker et Tiger Woods durant le spectacle[39],[40],[41]. HBO retransmit le concert par flux ouvert sur le câble, et sortit une version DVD de deux disques en avril 2010.

L'investiture

« A New Birth of Freedom »

Obama lors de sa prestation de serment.

La cérémonie eut lieu sur la façade ouest du Capitole des États-Unis le 20 janvier 2009. Les musiques d'ouverture furent faites par la troupe The President's Own (United States Marine Band), le San Francisco Boys Chorus et le San Francisco Girls Chorus[42],[43],[44]. La sénatrice Dianne Feinstein du Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies présida la cérémonie et fut la première femme à avoir cette charge dans l'histoire des investitures[45],[46],[47].

Le pasteur évangélique fit l'invocation[48],[49], après quoi Aretha Franklin chanta My Country, 'Tis of Thee. Le quatuor Air and Simple Gifts de John Williams fut ensuite joué par le violoncelliste Yo-Yo Ma, le violoniste Itzhak Perlman, la pianiste Gabriela Montero et le clarinettiste Anthony McGill[50],[51].

Le Vice-Président élu Joe Biden prêta serment devant l'Associate Justice John Paul Stevens de la Cour suprême des États-Unis et reçut les honneurs militaires pendait qu'était jouée la marche Hail, Columbia[51],[52],[43],[53]. Peu après midi, une fois le quatuor Air and Simple Gifts achevé, et avec un peu de retard[54],[55], le Chief Justice des États-Unis John Roberts reçut la prestation de serment de Barack Obama[56], qui, devenu officiellement Président des États-Unis d'Amérique, fut salué par une salve de vingt-et-un coups de canon, et par la marche Hail to the Chief[52],[57]. Obama prononça ensuite son premier discours en tant que Président[58] ; puis la poète Elizabeth Alexander récita son poème Praise Song for the Day, spécialement écrit pour l'occasion[51],[59]. Le pasteur et activiste Joseph Lowery fit la bénédiction[60]. Enfin, la United States Navy Band conclut la cérémonie avec l'hymne national, The Star-Spangled Banner[51].

Réaction internationale

Des Kenyans, à Nairobi, aplaudissent le discours d'investiture d'Obama.

La communauté internationale accorda une attention sans précédent à l'investiture de Barack Obama : des millions de gens autour du monde, tant des citoyens de pays étrangers que d'expatriés américains vivant dans ces pays, regardèrent en direct l'évènement à la télévision et sur internet ; dans certains pays, l'investiture eut une part d'audimat similaire à celle de la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques d'été de 2008[61].

Les cérémonies entourant l'investiture, l'éloge rendu à son importance, et les félicitations adressées à Obama lors de son investiture furent diverses dans le monde entier. Au Kenya, pays d'où le père d'Obama était originaire, elle fut célébrée en tant que jour férié[62]. Des Indonésiens et des Américains vivant à Jakarta la visionnèrent au cours d'un bal de minuit gratuit mettant en vedette des élèves de la State Elementary School Menteng 01, où Obama avait été élève[63]. La ville d'Obama au Japon rendit hommage au Président homonyme par des spectacles au Temple Hagaji et des feux d'artifice[64],[65]. La Gouverneur général du Canada Michaëlle Jean et le Premier ministre du Canada Stephen Harper félicitèrent Obama au nom des Canadiens[66] ; le Président du Mexique Felipe Calderón lui souhaita « un grand succès dans son mandat de président des États-Unis »[67]. Pour le Président de l'État d'Israël, Shimon Peres, il s'agissait d'« un grand jour pour les États-Unis »[68]. Le Premier ministre du Royaume-Uni Gordon Brown déclara que le monde entier, en regardant l'investiture du Président Obama, assiste à un nouveau chapitre à la fois de l'histoire américaine et de l'histoire mondiale[T 4],[69].

Certains dirigeants eurent un enthousiasme modéré pour l'investiture ; sa couverture médiatique fut coupée, ou non-diffusée, dans certains pays. Le Président de Cuba Raúl Castro, frère de l'ancien président Fidel Castro, déclara qu'Obama semble être quelqu'un de bien, je lui souhaite bonne chance[T 5],[70], tandis que Ricardo Alarcón, président de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire, admit dans ses commentaires sur Obama que ce dernier « est un grand point d'interrogation »[T 6],[70]. Le Ministre des Affaires étrangères de l'Iran Manouchehr Mottaki a exprimé l'espoir de prendre une nouvelle direction, notant que « si Obama choisit le bon chemin, compense le passé, fait décroître l'hostilité et l'hégémonie américaine, et révise les erreurs politiques précédentes, nous n'aurons pas d'hostilité »[T 7],[68].

Annexes

Notes de traduction

  1. (en) « Lincoln's hope that the sacrifice of those who died to preserve the United States would lead to 'a new birth of freedom' for the nation ».
  2. (en) « to give Americans reassurance that today, as in Lincoln's time, the country would find its way through any crisis »
  3. (en) « to follow the tradition, not trying to make a statement one way or the other »
  4. (en) « The whole world is watching the inauguration of President Obama, witnessing a new chapter in both American history and the world's history ».
  5. '« '[Obama] looks like a good man, I hope he is lucky ».
  6. « The incoming [U.S.] president is a big question mark ».
  7. « If Obama chooses the right path, compensates the past, lifts hostility and U.S. hegemony, and revises the previous political mistakes, we will have no hostility ».

Références

  1. (en) Adam Nagourney, « Obama Wins Election », The New York Times, 4 Novembre 2008
  2. Lettre de démission de Barack Obama à Richard Cheney, 18/11/2008, publiée dans le Congressional Record, 19/11/2008, page S10609 (Communication from the Honorable Barack Obama)
  3. Obama sets date to leave Senate, BBC News, 13/11/2008. Consulté le 2008-11-14
  4. Andy Barr, « Electoral College weighs in for Obama », Politico, 15/12/2008. Consulté le December 15, 2008
  5. PBS NewsHour, « News Summary for January 8, 2009 », Public Broadcasting Service, 08/01/2009. Consulté le 18/02/2010
  6. Obama's 'Change' Slogan Gets a Change, ABC News Internet Ventures, 13/09/2008. Consulté le 18/02/2010
  7. Orszag: Obama inherited economic woes, United Press International, 08/02/2009. Consulté le 18/02/2010
  8. Construction of 2009 Inaugural Platform Begins with the Ceremonial Driving of the "First Nail", United States Congress Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies, 24/09/2008. Consulté le 25/06/2009
  9. Membership of the Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies, United States Senate. Consulté le 2010-02-11
  10. a et b Senator Feinstein Announces 2009 Inaugural Theme, United States Congress Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies, 2008-11-05. Consulté le 15/11/2009
  11. Clemente Lisi, « O to arrive in a 'Lincoln': Inaugural themes will harken back to great emancipator », The New York Post, 13/11/2009. Consulté le 27/04/2009
  12. Gabor Boritt, The Gettysburg Gospel: The Lincoln Speech That Nobody Knows, Simon & Schuster, 2006 (ISBN 0743288203) 
  13. 'A New Birth of Freedom'—2009 Inaugural Theme, United States Congress Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies, 2008. Consulté le 2009-05-01
  14. Barack Obama's Inauguration Is One for the History Books, U.S. News & World Report, 20/01/2009. Consulté le 27/04/2009
  15. Obama to Resurrect Middle Name for Inauguration Day, Fox News, 16/12/2008. Consulté le 21/12/2008
  16. a et b Mary Beth Akers, « I Barack Hussein Obama Do Solemnly Swear... », The Washington Post, 18/12/2008. Consulté le 2009-02-09
  17. Allison Keyes, « Inauguration: Expect Nonstop Drink, Crowds », National Public Radio, 21/12/2008. Consulté le 2009-05-10
  18. D.C. bars won't stay open quite so late for inauguration, Salon, 17/12/2008. Consulté le 16/02/20096
  19. Senators Feinstein and Bennett Urge DC Government To Reverse Emergency Alcohol Law, United States Congress Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies, 2008-12-09. Consulté le 24/01/2009
  20. Lynn Sweet, « Obama Presidential Inauguration Committee announced. Daley, Pritzker, Rogers, Smoot and Ryan co-chair. », Chicago Sun-Times, 2008-11-25. Consulté le 10/12/2009
  21. a, b et c Brett Zongker, « National Mall will be open for Obama inauguration », Fox News, 04/12/2008. Consulté le 27/05/11
  22. Ruggeri, Amanda, « A Visitor's Guide to the Presidential Inauguration of Barack Obama », U.S. News & World Report, 17/12/2008. Consulté le 19/12/2008
  23. Shear, Michael D. et Kornblut, Anne E., « A historic inauguration draws throngs to the Mall. », The Washington Post, 21/01/2009. Consulté le 22/01/2009
  24. « the most open and accessible in history »
  25. Matthew DeLong, « National Mall Will Open to Public for Inauguration », The Washington Independent, 04/12/2008. Consulté le 06/05/2009
  26. The Hill, « Green carpet won't quite cover Inaugural footprint », 13/01/2009. Consulté le 21/04/2009
  27. Sunlen Miller, « Obama Team Aims to Go Green This Inaugural », ABC News, 14/01/2009. Consulté le 21/04/2009
  28. a, b et c (en) Ewen MacAskill, « Obama's inauguration set to be the most expensive in US history: The $150m (£102m) cost of the celebration will dwarf the amount spent on George Bush's inauguration in 2005 », The Guardian, 14/01/2009. Consulté le 16/01/2009
  29. a, b, c et d (en) Brian C. Mooney : Inaugural fund-raising exceeds $53m (30/01/2009). Consulté le 01/02/2009.
  30. a et b (en) Mary Ann Akers : Hollywood Coughs Up Cash for Obama Inaugural (15/12/2008). Consulté le 03/02/2009.
  31. Katherine Q. Seelye, « Obama Places Stringent Limits on Inaugural Contributions », The New York Times, 25/11/2008. Consulté le 05/10/2009
  32. a et b (en) Scott Mayerowitz, « What Recession? The $170 million Inauguration », ABC News, 19/01/2009. Consulté le 19/01/2009
  33. (en) Sheril Gay Stolberg, « Bush Declares State of Emergency for Inauguration », The New York Times, 13/01/2009. Consulté le 28/04/2009
  34. John D. McKinnon, « Inauguration Watch: A State of Emergency? », Wall Street Journal, 13/01/2009. Consulté le 28/04/2009
  35. David A. Nakamura, « Bush Declares State of Emergency for Inauguration », The Washington Post, 13/01/2009. Consulté le 28/04/2009
  36. Steve Hendrix et Jonathan Mummolo, « Jamming on the Mall for Obama », Washington Post, 18/01/2009
  37. Mike McPhate, « Metro Sets Sunday Ridership Record », The Washington Post, 19/01/2009. Consulté le 20/01/2009
  38. Aronoff ready to play star-studded Obama celebration, Herald Times, 11/01/2009
  39. a et b Phill Gallo, « We Are One: The Obama Inaugural Celebration », RBI - Variety, 18/01/2009. Consulté le 08/02/2009
  40. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées WAO.
  41. Tina Daunt, « Jonas Brothers, Aretha Franklin among stars at Obama inauguration parties », Los Angeles Times, 13/01/2009. Consulté le 18/01/2009
  42. JCCIC Releases Map and Ticket Information for Inaugural Swearing-in Ceremonies, United States Congress Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies, 11/01/2009. Consulté le 03/02/2009
  43. a et b Inauguration Music, United States Marine Corps, 06/03/2009. Consulté le 07/03/2009-
  44. Nancy Mullane, « Pre-Inaugural Jitters At San Francisco Chorus », National Public Radio, 18/12/2008. Consulté le 02/03/2009
  45. San Diego Union-Tribune, « Feinstein plays key role », Copley News Service, 21/01/2009. Consulté le 22/01/2009
  46. The Straits Times, « Millions witness moment », 21/01/2009. Consulté le 21/01/2009
  47. Inauguration of President Barack Obama, 2009, United States Congress Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies. Consulté le 15/04/2009
  48. Alexander Mooney, « Obama's inaugural choice sparks outrage », Cable News Network, 18/12/2008. Consulté le 19/12/2008
  49. Jeff Zeleny et David D. Kirkpatrick, « Obama's Choice of Pastor Creates Furor », The New York Times, 19/12/2008. Consulté le 06/03/2009
  50. Daniel J. Wakin, « The Frigid Fingers Were Live, but the Music Wasn't », The New York Times, 29/01/2009. Consulté le 06/03/2009
  51. a, b, c et d Aretha Franklin to sing at Obama inauguration: Yo-Yo Ma played cello, accompanied by violinist Itzhak Perlman, Associated Press,MSNBC.com, 17/12/2008. Consulté le 21/12/2008
  52. a et b Step by Step through the day: The symbols of power, CQ Politics, 20/01/2009. Consulté le 12/02/2009
  53. Jones, Bryony, « Q&A: The US presidential inauguration », World News Australia, 20/01/2009. Consulté le 12/02/2010
  54. Tom Jicha, « Live Inauguration blog », Sun Sentinel, 20/01/2009. Consulté le 15/04/2009
  55. Katharine Seelye, « Live Blog: The Inauguration of Barack Obama », The New York Times, 20/01/2009. Consulté le 15/04/2009
  56. Historic moment as Obama sworn in, BBC News, 20/01/2009. Consulté le 12/02/2010
  57. The Washington Post, « The 56th Presidential Inauguration », Joint Congressional Committee on Inaugural Ceremonies, 01/2009. Consulté le 2010-02-12
  58. Associated Press, « Obama urges unity against 'raging storms': First black president takes office, facing an array of problems », MSNBC.com, 20/01/2009. Consulté le 20/01/2009
  59. Congressional Quarterly, « CQ Transcript: Elizabeth Alexander's Inaugural Poem », 20/09/2009. Consulté le 20/09/2009
  60. Kathy Kohr, « Civil rights icon to deliver inaugural benediction », National Public Radio, 13/01/2009. Consulté le 16/04/2009
  61. History made as Obama sworn in, Daily Nation, 19/01/2009. Consulté le 19/01/2009
  62. TV row over Kenya Obama 'junket', BBC, 16/01/2009. Consulté le 13/03/2009
  63. Zoe Aslop, « Kenyans' inaugural trip to USA riles some at home », USA Today, 19/01/2009. Consulté le 19/01/2009
  64. Miho Inada, « Early Inauguration Celebration in Obama, Japan », The Wall Street Journal, 21/01/2009. Consulté le 23/01/2009
  65. Ota, Kiyoshi, « "Photo:Obama girls" dance the hula to celebrate the inauguration of President Barack Obama », MSNBC.com, 21/01/2009. Consulté le 06/03/2009
  66. Statement by Prime Minister Stephen Harper, Office of the Prime Minister of Canada, 20/01/2009. Consulté le 21/01/2009
  67. World congratulates Obama on taking office, Cable News Network, 21/01/2009. Consulté le 27/04/2009
  68. a et b World Leaders, Adversaries Comment on Obama Inauguration, Deutsche Welle, 20/01/2009. Consulté le 21/03/2009
  69. In quotes:Leaders welcome Obama, BBC News, 20/01/2009. Consulté le 21/01/20091
  70. a et b Raul Castro calls Obama "a good man", wishes him luck, TopNews Magazine (Inde), 21/01/2009. Consulté le 24/07/2009

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