Hermeland d'Indre

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Saint Hermeland, ou Herblain, né à Noyon (Oise) vers 640^[1] et mort vers 720, il est fêté dans le diocèse de Nantes le 25 mars.

Nom

Son nom varie suivant les textes (Hermeland, Herblain, Erblon, Herbland) avec différentes formes (Hermeland ou Ermeland)^[2]

Biographie

Originaire du diocèse de Laon, il servit tout d'abord à la cour du roi Clotaire III (657-673). Entendant l'appel de Dieu, il entra à l'abbaye de Fontenelle (actuellement abbaye de Saint-Wandrille en Seine-Maritime) sous saint Lambert, et il y fut ordonné prêtre par saint Ouen, évêque de Rouen. Parce que Pasquier, l'évêque de Nantes s'était adressé au célèbre monastère de Fontenelle pour fonder un monastère près de Nantes, il fut choisi comme abbé pour assurer l'établissement d'une petite communauté qui alla s'installer sur la Loire, dans l'île d'Indre, alors appelé Antrum.
La fondation prospéra, le renom de sainteté de l'abbé attira les vocations.
Cependant, Hermeland se sentant vieillir abandonne la direction de son monastère et se retire dans l'île voisine d'Indret (qui appela Antricium) où il meurt en 720.

Enterré d'abord dans le cimetière des moines, sa dépuille est ensuite transporté dans l'église de son monastère, sous le maître-autel. Mais, en 24 ou 25 juin 843, lors des incursions des Normands, le monastère est ravagé, après que ces derniers aient saccagé Nantes, et les restes de Saint Hermeland sont transférés à Loches.
Au moment de la Révolution, le reliquaire d'argent est enlevé mais les reliques sont sauvées par des mains pieuses. Replacées ensuite dans l'église de Loches, elles seront rendues à l'église de Saint-Herblain en 1848.

Sources

1. ↑ Saint-Herblain sur « Infobretagne »
2. ↑ http://wiki-patrimoine.saint-herblain.fr/Saint_Hermeland