Henri Reymond

Henri Reymond
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Henri Reymond
Image illustrative de l'article Henri Reymond
Biographie
Naissance 16 novembre 1737
Vienne (Dauphiné)
Décès 20 février 1820 (à 82 ans)
Dijon
Évêque de l'Église catholique
Consécration
épiscopale
13 janvier 1793,
par Charles de La Font de Savines
Dernier titre ou fonction Évêque de Dijon
Évêque constitutionnel de l'Isère (Grenoble)
Du 1792 au 1802
Évêque de Dijon
Du 1802 au 1820
Jean-Baptiste Volfius Jean-Baptiste Volfius
Jean-Baptiste Dubois Jean-Baptiste Dubois  link=Jean-Baptiste Dubois

Blason
(en) Notice sur catholic-hierarchy.org

Henri Reymond, né le 16 novembre 1737 à Vienne (Dauphiné) et mort le 20 février 1820, à Dijon (Côte-d'Or), était un ecclésiastique français des XVIIIe siècle et XIXe siècle.

Sommaire

Biographie

Vienne

Henri Reymond naquit à Vienne en Dauphiné, en 1737. Il fit ses études, sous la direction des jésuites, dans le collège de cette ville. puis entra ensuite dans la congrégation des joséphistes, y reçut les ordres sacrés. Il prit les degrés en théologie dans l'université de Valence (Drôme), et devint, lors de l'expulsion des jésuites, professeur de philosophie. Ayant quitté l'enseignement, il fut nommé curé de Saint-Georges de Vienne.

Il était curé dans sa ville natale lorsqu'il publia divers écrits qui le mirent en opposition avec le haut clergé. Il se fit remarquer par le talent qu'il déploya pour maintenir sa nomination contre le chapitre de Saint-Pierre, qui prétendait avoir seul le droit de disposer de cette cure. De 1776 à 1780, il publia trois ouvrages, destinés à exposer les plaintes des curés du Dauphiné, qui étaient presque tous à portion congrue et demandaient depuis longtemps le paiement du 24e des pauvres. L'un d'eux, intitulé : Mémoire à consulter pour les curés à portion congrue, fut supprimé par ordre du parlement de Grenoble[1]. Ses efforts furent couronné d'un plein succès : les fermiers des décimateurs durent délivrer aux pauvres de chaque paroisse la 24e partie du blé provenant de la dîme, et lui-même eut la satisfaction de recevoir pour ses paroissiens indigents cette aumône légale et imprescriptible.

Quelques années plus tard, il provoqua, de la part des curés de Dauphiné, d'unanimes réclamations sur l'évidente insuffisance de la somme de 500 livres qui ne représentait plus la vraie valeur des vingt-cinq setiers de blé, mesure de Paris, à laquelle la portion congrue était fixée par le dernier édit. Il fut chargé par ceux du diocèse de Vienne d'aller à Paris faire auprès du gouvernement les démarches propres à obtenir justice, et réussit à faire taxer cette portion à 800 livre. Il y fut envoyé une seconde fois par le même diocèse, pour obtenir du conseil que les curés eussent deux députés à la chambre diocésaine et que ces députés fussent nommés par eux. Il eut encore le bonheur de réussir au moyen de plusieurs écrits qu'il publia à cet effet, et il fut l'un de ces deux députés. Cette démarche eut pour résultat que les impositions des curés à portion congrue diminuèrent toutes à peu près de moitié, tandis qu'auparavant, l'assiette des impositions se faisant à la pluralité des voix, ils étaient énormément chargés aux décimes.

L'archevêque de Vienne, Le Franc de Pompignan, ne blâma point la conduite tenue par Reymond en ces circonstances : l'avant-veille de son départ pour les États généraux de 1789, auxquels il était député, il lui donna une preuve de sa confiance, en le chargeant officiellement de visiter, accompagné d'un promoteur et d'un greffier, les paroisses de son diocèse, à l'effet de réunir celles qui étaient trop peu considérables. À la même époque, il rédigea pour les curés qui n'avaient pas pu obtenir d'avoir un député pris dans leur sein, un cahier de leurs doléances destiné à être présenté à l'Assemblée constituante.

Le clergé le députa aux États de Romans.

Grenoble

M. Reymond, approuvant la nouvelle constitution ecclésiastique, prêta le serment qu'exigeait la loi. Pour l'en récompenser on le nomma premièrement vicaire épiscopal de l'Isère, et, enfin, successeur de M. Pouchot, évêque constitutionnel de ce département. Élu évêque de Grenoble, le 17 novembre 1792, par l'assemblée électorale tenue à Saint-Marcellin, Charles de La Font de Savines, évêque de Viviers, le consacra dans la cathédrale de Grenoble, le 15 janvier 1793. Toutefois ces dignités et ces honneurs ne tardèrent pas à être suivis de peines et de revers.

Pendant la terreur, M. Reymond ne déshonora pas son caractère par l'apostasie. Il s'attacha avec un grand zèle à détruire dans son diocèse l'esprit irréligieux. Mais ces sentiments n'étaient pas alors en grande faveur : malgré son dévouement au gouvernement qui régissait alors la France, il se vit, à son retour d'une visite pastorale, arrêté comme suspect (sur ordre du « comité des vingt-un »). Enfermé à la conciergerie de Grenoble, il ne sortit de prison que le 22 octobre 1794, après onze mois et demi de détention ; et ne dut sa liberté qu'au coup d'État du 9 thermidor.

Reymond passa quelque temps dans sa famille et vécut retiré à Gerbais (ou Gerbay), où il demeura jusqu'au moment où l'exercice du culte fut enfin toléré. Resté quelque temps sans vouloir reprendre ses fonctions, il se joignit aux autres constitutionnels pour faire revivre leur église expirante. Il assista au concile de 1797, signa quelquefois les actes du comité dit des Réunis, et fut chargé de publier les actes de cette assemblée, en y ajoutant une préface et une lettre d'envoi à tous les évêques. Il vint ensuite à Grenoble reprendre ses fonctions, et, lorsque les actes du concile eurent été imprimés, il convoqua un synode dans lequel il les publia. Les actes de ce synode ont été publiés aussi. Bientôt après (1801), un second concile ayant été convoqué par la commission intermédiaire, il s'y rendit, et ce fut pendant sa cession que le gouvernement consulaire prit ses arrangements pour l'exécution du concordat de 1801. Reymond fut transféré par la nouvelle organisation sur le siège de Dijon (9 avril 1802).

Dijon

Nommé à l'évêché de Dijon, il signa la formule de rétractation demandée par le Saint-Père. On a prétendu cependant qu'il ne l'avait pas fait, et sa conduite postérieure n'en démenti pas cette assertion. Son administration se ressentit constamment des opinions qu'il professait, et dans des temps plus heureux on n'eût pas souffert qu'un évêque fit enseigner dans son séminaire des doctrines condamnées et s'écartât de la discipline reçue de l'église.

Arrivé dans sa ville épiscopale, son premier soin fut d'employer tous ses efforts pour réunir les deux partis qui s'étaient formés dans le clergé : il y réussit jusqu'à un certain point. Il réorganisa son petit séminaire et le dota de ses propres deniers d'une somme annuelle de 1 000 francs. Son église cathédrale (Saint-Bénigne) fut aussi l'objet de la sollicitude du pieux évêque. Sa pénurie était telle qu'elle ne possédait pas même un calice d'argent. Par ses soins, elle fut bientôt convenablement dotée. Les besoins spirituels du diocèse ne fixèrent pas moins son attention : il le visita trois fois en entier, organisa des conférences, publia un grand nombre de mandements, lettres ou instructions pastorales (la dernière porte le n°36). Catéchiser était à ses yeux le premier des devoirs de son état, il ne s'en déchargea jamais sur ses vicaires.

Il gouvernait avec sagesse et édification, lorsque survinrent les événements de 1814. Le 7 avril, les actes du sénat conservateur et du gouvernement provisoire n'étant pas encore officiellement connus à Dijon, il refusa expressément, malgré la délibération qui en avait été prise par le conseil municipal, du faire chanter un Te Deum pour remercier Dieu du retour des Bourbons. Ce refus eut un certain retentissement, et il s'en expliqua avec prudence et dignité dans une lettre pastorale qu'il eut occasion de publier le mois suivant.

Quand, en 1815, Napoléon Ier se fut échappé de l'île d'Elbe, il présenta dans une lettre pastorale son retour comme un bienfait de la Providence. « Le sens de nos textes sacrés, disait-il, s'applique par la droite raison au rétablissement inattendu de l'illustre Napoléon. » Reymond se rendit à la réunion des collèges électoraux, convoqués en assemblée extraordinaire du Champ de mai pour corriger et modifier les lois françaises, et assister au couronnement de l'Impératrice et de son fils. Il signa l'acte additionnel. La conduite qu'il montra dans ces circonstances lui valut, plus tard, une « persécution » du gouvernement royal de nouveau restauré. Pendant l'invasion étrangère, on suggéra à divers commandements de troupes alliées de faire éprouver à l'évêque plusieurs vexations et de le forcer à des dépenses considérables.

Après le second rétablissement des Bourbons, sur un ordre du ministre de la police (1816) et en vertu des lois d'exception alors existantes, Reymond fut enlevé à son troupeau et transporté (« mandé » ou « exilé ») à Paris. Malgré de nombreuses démarches, il ne put jamais parvenir à faire expliquer l'autorité supérieure sur les motifs qui avaient pu dicter cette décision. Plongé dans la retraite, il s'occupa de rédiger un mémoire justificatif de sa vie, qui fut inséré dans la Chronique religieuse de 1820 (t. IV, pp. 364-80 et 385-94).

Après quelques mois de séjour dans la capitale, et suite à l'abrogation de la loi du 30 octobre 1815, il revint dans son diocèse de Dijon en mars 1817.

Il reprit avec le même zèle ses travaux apostoliques si brusquement interrompus. La fondation d'une école ecclésiastique à Flavigny et l'agrandissement de son séminaire l'occupèrent d'une manière toute spéciale. Il fit les plus grands sacrifices pécuniaires pour ces deux établissements. Il trouvait encore sur ses revenus les moyens de soulager les pauvres. Pendant l'hiver, il faisait distribuer chaque dimanche 800 livres de pain aux cent pauvres les plus nécessiteux de la ville.

Il fit paraître, le 14 décembre 1818, une circulaire pour permettre de « faire gras » le samedi chaque semaine jusqu'à la récolte des légumes de l'année suivante, et de faire gras le vendredi pendant la vendange. On se tut sur une licence et sur un abus aussi énorme.

Reymond, qui avait vécu sans estime, mourut sans regret le 20 février 1820, frappé de mort subite, au moment où il allait se mettre au lit.

Publications

Il s'est fait connaître par :

  • Droits des curés et des paroisses sous leur double rapport spirituel et temporel, Paris, 1776, in-8° :
  • Mémoire à consulter pour les curés à portion congrue du Dauphiné, 1780 ;
  • Droit des pauvres, Paris, 1781, in-12 :
  • Cahier des curés de Dauphiné adressé à l'Assemblée nationale..., Lyon, Delamollière, 1789, in-8° de XVI et 208 pp. ;
  • Du gouvernement de l'Eglise, et du droit des curés et des paroisses, Constance, 1791, 3 vol. in-12 ;
  • Conférences sur les principales vérités de la religion catholique, Dijon, vers 1805, un vol. in-8° ;
  • Observations sur l'enseignement élémentaire de la religion, considéré seulement dans sa forme, sa méthode, et surtout dans l'ordre des idées qui doivent être présentées à des enfants, Dijon, vers 1805 ;
  • Analyse des principes constitutifs des deux puissances ;
  • Adresse aux curés, mandements et lettres pastorales.

Titres

Décorations

Armoiries

De 1803 à 1808 Reymond utilisait ses simples initiales[2].

Figure Blasonnement
Ornements extérieurs Barons évêques de l'Empire français.svg
Blason à dessiner.svg
Armes du baron Reymond et de l'Empire (Reymond ne semble pas avoir fait usage de ces armes octroyées par lettres patentes)

Fuselé de sinople et d'or au franc-quartier des barons évêques.[4],[5]

  • Livrées : les couleurs de l'écu, le verd en bordure seulement.[4]
On trouve dans l' Armorial des prélats français du XIXe siècle[2] 
Fretté de sinople et d'or au franc-quartier des barons-évêques.
Ornements extérieurs Evêques.svg
Blason à dessiner.svg
Armes sous la Restauration française


D'azur à la croix grecque d'argent surmontée d'une bélière du même. (On trouve aussi la croix trèflée et sans bélière).[2]

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Louis Gabriel Michaud, Biographie des hommes vivants : ou, Histoire par orde alphabétique de la vie publique de tous les hommes qui se sont fait remarquer par leurs actions ou leurs écrits, vol. 5, 1819 [lire en ligne (page consultée le 18 fév. 2010)]  ;
  • François-Xavier de Feller, Dictionnaire historique : ou histoire abrégée de hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talens, leurs vertus, leurs erreurs or leurs crimes, depuis le commencement du monde jusqu'à nos jours: ou histoire abrégée des hommes qui se sont fait un nom par leur génie, leurs talens, leurs ..., vol. 11, Méguignon, 1823, 5e éd. [lire en ligne (page consultée le 18 fév. 2010)]  ;
  • Tableau des évêques constitutionnels de France, de 1791 à 1801, Paris, chez Méquignon-Havard, 1827, 57 p. [lire en ligne (page consultée le 18 fév. 2010)]  ;
  • Étienne-Antoine de Boulogne, Mélanges de religion, de critique et de littérature, 1827 [lire en ligne (page consultée le 18 fév. 2010)]  ;
  • Charles-Théodore Beauvais de Préau et Antoine-Alexandre Barbier, Biographie universelle classique : ou, Dictionnaire historique portatif, vol. 2, C. Gosselin, 1829, 3493 p. [lire en ligne (page consultée le 18 fév. 2010)]  ;
  • Joseph-Marie Quérard, La France littéraire : ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles. Ouvrage dans lequel on a inséré, afin d'en former une bibliographie nationale complète, l'indication 1° des réimpressions des ouvrages français de tous les âges ; 2° des diverses traductions en notre langue de tous les auteurs étrangers, anciens et modernes ; 3° celle des réimpressions faites en France des ouvrages originaux de ces mêmes auteurs étrangers, pendant cette époque,, vol. 7, Firmin Didot père et fils, 1835 [lire en ligne (page consultée le 18 fév. 2010)]  ;
  • Biographie universelle : Dictionnaire historique, contenant la nécrologie des hommes célèbres de tous les pays, des articles consacrés à l'histoire générale des peuples aux batailles mémorables, aux grands événements politiques, aux diverses sectes religieuses, etc., etc. ; depuis le commencement du monde jusqu'à nos jours, vol. 5, Furne, 1838 [lire en ligne (page consultée le 18 fév. 2010)]  ;
  • Jacques-Paul Migne, Encyclopédie théologique : ou, Serie de dictionnaires sur toutes les parties de la science religieuse, vol. 3, 1851 [lire en ligne (page consultée le 18 fév. 2010)]  ;
  • Thomas Mermet, Histoire de la ville de Vienne, vol. 3, Firmin Didot, 1853 [lire en ligne (page consultée le 18 fév. 2010)]  ;
  • Adolphe Rochas, Biographie du Dauphiné : contenant l'histoire des hommes nés dans cette province qui se sont fait remarquer dans les lettres, les sciences, les arts, etc. Avec le catalogue de leurs ouvrages et la description de leurs portraits, vol. 2, Charavay, 1860 [lire en ligne (page consultée le 18 fév. 2010)]  ;
  • Jean Baptiste Glaire, Dictionnaire universel des sciences ecclésiastiques : K-Z, vol. 2, Poussielgue, 1868, 2508 p. [lire en ligne (page consultée le 18 fév. 2010)]  ;

Notes et références

  1. Le parlement de Grenoble était bien disposé en faveur des curés ; néanmoins, le procureur général, M. de Barral, crut devoir faire un réquisitoire contre cet ouvrage, et en demander la suppression, au moins comme contraire aux règlements de la librairie, ce que le Parlement ne put refuser. L'arrêt, expressément fondé sur ce seul motif, fut affiché dans toutes les villes du ressort. Ce Mémoire n'est pas le seul écrit que Reymond ait composé sur cette question.
  2. a, b, c, d et e Jean-Marie Hippolyte Aymar d'Arlot, comte de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, H. Daragon, 1906, 415 p. [lire en ligne] 
  3. Notice no LH/2310/12, sur la base Léonore, ministère de la Culture
  4. a et b BB/29/974 page 214., Titre de baron accordé à Jean, Pierre Fabre de l'Aude. Paris (14 février 1810). sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France). Consulté le 4 juin 2011
  5. Nicolas Roret, Nouveau manuel complet du blason ou code héraldique, archéologique et historique : avec un armorial de l'Empire, une généalogie de la dynastie impériale des Bonaparte jusqu'à nos jours, etc..., Encyclopédie Roret, 1854, 340 p. [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)] 

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Henri Reymond de Wikipédia en français (auteurs)

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