Église Saint-Samson de Clermont (Oise)

Église Saint-Samson de Clermont (Oise)
Église Saint-Samson
Image illustrative de l'article Église Saint-Samson de Clermont (Oise)
l'église vue de la place de l'hôtel de ville
Présentation
Culte Catholique romaine
Type Église
Rattaché à Diocèse de Beauvais
Début de la construction XIIe siècle
Fin des travaux XVIe siècle
Architecte(s) inconnu
Style(s) dominant(s) gothique et renaissance
Protection  Classé MH (1921)
Géographie
Pays Drapeau de France France
Région Oise Picardie
Département Oise Oise
Ville Clermont Clermont
Coordonnées 49° 22′ 47″ N 2° 25′ 04″ E / 49.37959, 2.4177949° 22′ 47″ Nord
       2° 25′ 04″ Est
/ 49.37959, 2.41779
  

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(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Samson

L'église Saint-Samson est une église catholique paroissiale de la fin du XVe siècle de style gothique située à Clermont chef-lieu d'arrondissement au centre du département de l'Oise, en région Picardie en France. L'édifice est plus précisément situé à l'angle des rues de l'église et de la Porte Nointel[1].

Édifiée à la fin du XIIe siècle ou XIIIe siècle selon les historiens, elle remplace la collégiale du donjon de Clermont, qui servait d'église à la ville jusqu'à la décision de la construction du monument. Incendiée pendant la guerre de Cent Ans, il ne resta qu'une chapelle autour de la nef. Elle a été restaurée en 1495 puis en 1762, on retourna les pierres tombales pour en faire un nouveau dallage.

En 1785, le clocher est détruit par un incendie dû à la foudre, il fut reconstruit en 1812. L'Eglise fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 4 janvier 1921[2].

Située dans le Diocèse de Beauvais, elle possède des proportions inégales (6 travées au nord de la nef pour 3 au sud) et des parties qui n'ont pas été construites comme le transept nord à cause des fortifications de l'époque. Elle possède quelques richesses architecturales: le Saint-Sépulcre du XVIe siècle, des vitraux du XVIe siècle et des tableaux du XVIIIe siècle.

Sommaire

Histoire

La façade ouest
Le clocher

Les époques de construction

Les époques de construction de l'église s'étendent du XIIe siècle au XVIe siècle[a 1] :

  • Début XIIe : la façade et les bas-côtés nord de la nef
  • Vers 1220 : les deux dernières travées nord de la nef, contre-buttées par des arcs-boutants et le grand-arc limitant le chœur actuel
  • Fin XIIIe : les voûtes du chœur et l'étage intermédiaire et supérieur de la nef, côté nord
  • Fin XVe : le clocher, repris en sous-œuvre et le chœur entouré du déambulatoire et des chapelles rayonnantes
  • XVIe : le croisillon sud du transept, l'élévation sud de la nef, la sacristie.


Les trois chapelles (Fonds-Baptismaux, Saint-Joseph et Saint-Samson) ont été ajoutées au XVIe siècle.

Fondation

Pendant longtemps, il n'y eu pas d'autre église que celle de la collégiale, à l'intérieur du château. La nouvelle église paroissiale, dont la date de construction reste incertaine, a été consacrée par Jean de Marrigny sous le vocable de Saint-Samson, évêque de Dol de Bretagne en 1327[3]. Le chapitre fondateur assura le service. Les chanoines avaient la charge à tour de rôle, puis ils élurent comme curé l'un d'entre eux et obtinrent, en 1489, une bulle du pape Innocent VIII qui consacra l'union de la cure à la mense. L'église est fondée[4].

Le Moyen Âge

Le docteur Parmentier situe la date de sa construction au premier quart du XIIIe siècle, peut-être même à la fin du XIIe siècle. Incendié pendant la guerre de Cent Ans, il ne resta sur pied autour de la nef que la chapelle Saint Nicolas. Elle avait été fondé par Jean Lecaron, boucher, qui la dota d'une rente de 60 livres, le 3 août 1412, et on y célébra les offices jusqu'à la reconstruction du monument central. Saint Nicolas était considéré comme le second patron de l'église[a 2].

La Renaissance

Restaurée en 1495, il en résulta une 2e dédicace, en 1506, par Louis-Villers de l'Isle-Adam, évêque de Beauvais qui fixa la célébration de la fête Saint Samson le 28 juillet. On y célébrait la fête de translation des reliques du saint-patron, obtenues en 1652 par Mgr Choart de Buzenval, évêque de Beauvais, qui les avait obtenues du supérieur de Église Sainte-Malgoire de Paris[5].

Le XVIIIe siècle

En 1762, les pierres tombales qui se trouvaient dans l'église (1317 inhumations) sont retournées et déplacées pour refaire un nouveau dallage. Depuis longtemps, Sainte-Barbe a été considérée comme la troisième patronne de l'église. Une importante confrérie avait été fondée par les dames de la ville qui portaient une grande dévotion à la sainte. Cette confrérie passait pour être la plus ancienne de la paroisse. La circonscription de la paroisse ne comprenait pas toute l'étendue des faubourgs. La partie où se trouvait le couvent des Ursulines appartenait à la paroisse de Breuil-le-Vert. Un autre incendie détruisit toute la partie supérieure du clocher, le 4 août 1785. L'ancien clocher renfermait 7 cloches. Elles furent brisées au moment de l'incendie. Pour y suppléer, on installa devant le portail une autre petite cloche qui est restée en place jusqu'en 1789. À cette même époque, les débris des 7 cloches furent portés en place de Grève, à l'entrée du Châtellier, où ils furent refondus pour en faire quatre. Le clergé en procession alla solennellement bénir les cloches, puis elles furent transportées dans la nef de l'église. Au moment de la révolution (1793), elles furent de nouveau enlevées et réquisitionnées excepté une, qui resta sous la charpente[a 3].


Le XIXe siècle

La croix marquant l'emplacement de l'ancien cimetière

La reconstruction du clocher et du toit couvert d'ardoises n'a été achevé qu'en 1812. De nouvelles cloches arrivèrent bien plus tard à Clermont, le 2 octobre 1840. Une grande partie des habitants de la ville se sont rendus à leur rencontre, à l'acclamation générale, depuis l'entrée de la ville jusqu'à la demeure de M. Duvivier, adjoint, où elles furent déposées. Les pierres de construction de l'église proviennent de la carrière Lagache, près d'Agnetz (en haut de la rue Pierre-Viénot). Enfin, au même siècle, le monument a subi plusieurs restaurations. Le chœur a été complètement transformé en 1842. Les stalles qui s'y trouvaient ont été dégagées. Les deux grilles ont été installées à cette époque, ce qui donne beaucoup plus de légèreté. C'est également à ce moment que fut enlevé le toit de tuiles qui servait de porche, à l'entre du sanctuaire. Cette entrée a été reconstruite dans le style néogothique telle qu'on le voit actuellement. La voûte de la nef a été entièrement restaurée en 1870-1871[a 4].

Le cimetière, situé au chevet de l'église, fut supprimé en 1788. On y planta une croix sur l'emplacement en 1828. Le nouveau terrain destiné au cimetière, situé derrière le Châtellier, en contrebas, a été donné par le prince de Condé. M. Cuvellier, bourgeois de Clermont, fut le premier à être enterré. Agrandi en 1833, le nouveau cimetière était clôturé par des haies vives. Depuis 1838, il est entouré d'un mur de pierre[a 5].


Les curés de Clermont

Liste des Curés de Saint-Samson de Clermont depuis 1489[6]
Denis Gayand 1489-1500 Aucun (supprimé) 1793-1802
Pierre d'Argillière 1500-1511 Cosme Thomas Thierry 1802-1813
Gilbert de Blois 1511-1532 Louis François Paul Griselle 1813-1840
Guy de Bloyes 1532-1535 François Isidore Deblois 1840-1868
Jean de Lèvremont 1535-1564 Louis Félix Boufflet 1868-1892
Jean Aubry 1564-1589 Henri Gabriel Dubois 1892-1896
Pierre de Facq 1589-1593 André Toullet 1896-1920
Jean Aubry 1593-1598 Gustave Victor Dhivert 1920-1922
Jean Berthault 1598-1603 Octave Ferdinand Cartier 1922-1948
Jacques de Facq 1603-1641 Marcel Jolibois 1949-1965
Pierre de la Vennes 1641-1660 Schyvre Jean 1965-1980
Nicolas de Savary 1660-1687 Jean Grebouval 1980-1981
Jean-Jacques Boileau 1687-1688 Paul Étienne Bruneau 1981-1987[7]
Antoine de Rogy 1688-1712 Georges de Broglie 1987-1996
Claude Alexis Fontaine de Saintreville 1712-1751 Bruno Daniel 1996-2002
Conrad Alexandre Petit 1751-1755 François Goldenberg 2002-2008
Jean-Louis Hauduroy 1755-1791 Jean Ayad depuis 2008
Lucien Warée 1791-1793

Description

Extérieur

Le portail ouest (principal)

On accède au grand portail par un large perron ou parvis construit sous le règne de Louis XV (restauré en 1765 et récemment[8]). À droite, une tour hexagonale donne l'accès au clocher. À gauche du portail, un culot où se mêlent têtes et feuillage est supporté par une chimère. Le portail lui-même forme une grande ogive présentant, sous son arcature, une archivolte où alternent les boudins et les cordons d'étoiles sculptées dans des moulures creuses. Les colonnes sont surmontées par des chapiteaux de feuillage, rappelant le XIIIe siècle. En-dessous du tympan, un linteau sculpté est divisé en deux compartiments. Celui de gauche représente l'Assomption, et celui de droite la mort de la Sainte-Vierge. Ces sculptures ont été réalisées en 1878 par Adolphe Braun. La porte a été entièrement refaite en 1878 également, sur le modèle de la précédente qui datait du règne du Henri II. Les étages intermédiaires du clocher (cordons et feuillages) sont du XIIIe siècle, repris au XVe siècle et XVIe siècle. Les deux étages supérieurs (incendiés en 1765) datent de 1812[a 6]. L'ensemble des deux vantaux du portail ouest fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 4 janvier 1921[9].

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Les façades collatérales

Sur la façade gauche, un petit porche, donnant sur la rue de la Porte Nointel, a été refait au XIXe siècle, sous la direction du docteur Woillez, sur le modèle de l'une des portes latérales de l'Église Saint-Léger d'Agnetz. Les contreforts ne commencent qu'après la chapelle Saint-Samson. Les piliers, le long des fenêtres, continuent en s'élargissant jusqu'au chœur. Ils sont reliés entre eux par des arcs-boutants[a 7].

Le chevet

le chevet de l'église
la façade sud du transept

L'abside à triple chevet est coiffée par une galerie ajourée, très légère, surmontée de pinacles (restaurée au XIXe siècle). Un système de rigoles récupère les eaux pluviales qui dévalent d'étage en étage, jusqu'à des gargouilles, autour de l'abside, dont la couverture a été réparée en 1925[a 8].

Façade sud du transept

Sur la façade sud du transept (XVIe siècle), 3 niches à dais fleuronnés, dans lesquelles sont disposées 3 statues de pierre : au centre, Saint-Samson; à gauche, Sainte Barbe, tenant dans une main la palme du martyre et de l'autre l'épée de son supplice, on voit à sa droite la tourelle de sa prison; à droite Saint Nicolas. Ces statues remplacent celles disparues en 1793 et son l'œuvre de Désiré Froc-Robert, en 1878. Sur le pignon de ce même transept, une niche dans laquelle est placée une statue en pierre cuite à l'effigie de la Vierge. Elle tient l'enfant-Jésus qu'elle présente à la ville. Cette Vierge à l'enfant a été inaugurée comme ex-voto en mémoire de la préservation de la ville à la suite de la guerre de 1870[a 8].

Intérieur

Chapelles

Les vitraux de la chapelle axiale
Chapelle des Fonts Baptismaux

Les fonts baptismaux sont formés par un bénitier de style rocaille provenant de la cour du couvent de Saint-André (sous-préfecture actuelle). Le fût est décoré d'un blason avec têtes de sanglier. Au-dessus, un vitrail représente le baptême du Christ. À la suite de cette chapelle, un vitrail évoque saint Philippe, dans sa partie inférieure, Sainte-Thérèse est représentée, apparaissant à la fille du donateur[a 9].

Chapelle Saint Joseph

Restaurée en 1870, son autel de pierre, dans le style du XIIIe siècle, est l'œuvre de M. Martin, marbrier à Clermont. La porte du tabernacle est en émail et représente le Christ bénissant. Au-dessus de l'autel, Le Repos en Égypte et Intérieur de Nazareth, vitrail à deux compartiments. Le dallage de cette chapelle est en carreaux d'Auneuil (maison Boulanger). Au-dessus de la porte nord, donnant sur la rue, Saint Pierre. Au-dessous, et sur le même vitrail, Sainte-Elisabeth et la donatrice[a 10].

Chapelle Saint Samson

Autel fixe avec table reposant sur trois colonnes. À droite, plaque commémorative en marbre, en souvenir de la famille de Sassevalle (œuvre de Boullez). Au dessus, les reliques du saint, dans une châsse moderne, dans le style du XVIe siècle. Une statue de bois (fin XVIe siècle) représente Saint-Samson (évêque de Dol de Bretagne). La verrière de cette chapelle représente les saints patrons de la famille Duvivier, donatrice. À la suite, un vitrail représente Saint Paul et, dans la partie inférieure, Saint-Émile, patron du fils du donateur (Émile Souplet). Cette fenêtre et les deux précédentes ont été ouvertes en 1869[a 11].

Chapelle Saint Roch

Dédiée à saint Roch en 1832, à l'occasion de l'épidémie de choléra qui s'abattit sur la ville, c'était précédemment la chapelle Sainte Anne. Elle a été construite par Jean d'Argillière, lieutenant-général du bailliage à Clermont. La verrière date de la fin du XVe siècle et représente les litanies de la Vierge. Au bas du vitrail, la famille des donateurs est représentée (vraisemblablement des membres de la famille d'Argilière) ; à gauche les hommes par Saint Claude, à droite les femmes, sous la protection de Saint Nicolas[a 11].

Statues

La statuette de Sainte-Barbe fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 9 juin 1925[10].

Peintures

Le tableau de Saint-Jérome étudiant les Saintes écritures fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 9 juin 1925[11].

Chapelle Saint Nicolas

La plus ancienne chapelle de l'église. Vitrail figurant L'arbre de Jessé, du XVIe siècle, restauré en 1863. Jessé est représenté couché sur un lit, l'arbre de la généalogie divine sortant de sa poitrine. Sous le vitrail, La Cène, toile d'après Léonard de Vinci, École française du XVIIe siècle. Dans un angle, on peut voir les armes des seigneurs de Fitz-James. Elle a été fondée par Jean Lecaron, boucher, qui la dota d'une rente de 60 livres, le 3 août 1412. Quand l'église a été incendiée pendant la guerre de Cent Ans, on y célébra les offices jusqu'à la reconstruction du monument central. Saint Nicolas était considéré comme le second patron de l'église[a 12].

Chapelle du Sacré Cœur

Ancienne chapelle de Saint-Crépin et de Saint-Crépinien, elle appartenait à la confrérie des cordonniers, puis elle passa à celle du Rosaire. Les dignitaires de la confrérie du Rosaire y avaient leur siège, avant sa destination actuelle. Cette chapelle a été bâtie aux frais de Jean II de la Bretonnière, seigneur de Warty (Fitz-James). Les trois verrières sont consacrées à Saint-Crépin et à Saint-Crépinien (XVIe siècle) et retracent la vie des deux saints. Les vitraux ont été restaurés en 1863[a 12].

Chapelle du chevet ou chapelle de la Sainte Vierge

La voûte de cette chapelle a été restaurée par Greber de Beauvais. Les verrières représentent les épisodes de la vie de la Vierge-Marie (œuvre de Gsell, 1865). Le retable rocaille provient de l'ancienne collégiale du château. Les boiseries Louis XV ont été données à l'église par le prince de Condé, dernier propriétaire du château. Les panneaux peints par mademoiselle Blackburne, élève de l'académie de Londres, représentent les personnages de la famille de la Vierge[a 12].

Chapelle Saint-Gilles

Ancienne chapelle de la confrérie du Saint-Sacrement : à son extrémité, sur un pilier, une statue de bois (XVIIe siècle) représente le saint patron. La verrière centrale illustre des scènes de la vie de Saint-Zacharie, de Saint François d'Assise, de Saint Constantin et de Saint-Charles. A gauche, des fragments de verrières racontent un épisode de la vie de Saint-Gilles où, alors qu'il s'était retiré dans le désert, une biche qu'il avait apprivoisé lui donnait du lait. La scène se passse au moment où l'animal bléssé par des chaussures se réfugie près du saint[a 12].

Chapelle Saint Éloi (ou chapelle du collège)

La verrière de cette chapelle représente les saints patrons de la ville. De gauche à droite, en haut : Saint Nicolas, Saint-Samson, Sainte Barbe; au dessous : Sainte Ursule, Saint Gilles, Saint Arnoult, Saint André. Œuvre de Lévêque, donnée à l'église en 1865 pour M. Lebrun de Sassevalle, conseiller référendaire à la cour des comptes. Sur la droite de la chapelle, une grille de communion provient de l'ancienne collégiale. À gauche du Transept, on peut voir les vestiges d'une porte Renaissance. Elle s'ouvrait sur l'ancien emplacement du Sépulcre, et a été condamnée au moment de l'agrandissement de la sacristie[a 13].

Chapelle Saint Louis

Elle correspond, sur les bas-côtés, à deux travées de la nef. À gauche, un autel moderne de style Renaissance, en bois et en bronze. Au milieu de l'autel, Le Départ pour la croisade, toile marouflée d'Anastase Grellet, 1870. En face, La Translation de la sainte couronne d'épines, toile marouflée également Grellet. On remarque, derrière le dais sur la droite, à l'extrémité du tableau, une princesse couronnée; le peintre lui a donné les traits de Mme Sellier Darcourt, mère de Mme Houette, donatrice des deux toiles. Les verrières représentent les scènes de la vie de Saint Louis. En haut, L'Entrée de Saint-Louis au ciel. En bas, à gauche, trois anciens curés de Clermont (les abbés Deblois, Griselle et Thierry). À droite, à la même hauteur, une vue sur le village de La Neuville-en-Hez et le castel de la reine blanche, aux Étangs de Commelles, près de Chantilly. Cette verrière est l'œuvre de Claudius Lavergne (1871). Deux plaques commémoratives sont scellées dans le mur au-dessus des fenêtres; la première, près de l'autel, est à la mémoire de Louis Charondas Le Caron, lieutenant général du bailliage de Clermont, mort en 1617. De l'autre côté, une plaque érigée en 1870 à la mémoire des 34 membres de la famille Bosquillon, inhumés jadis sous les dalles de l'église. Entre les deux fenêtres, un reliquaire moderne, en cuivre, renferme quelques reliques du saint, ainsi qu'une parcelle d'une des épines de la sainte couronne. La grille de la chapelle est en fer forgé du XVIIe siècle, le confessionnal du XVIIIe siècle[a 14].

Sur le mur du bas-côté droit de la nef (base du clocher), une pierre encastrée représente l'image d'un cadavre, les pieds tournés vers le chœur, avec l'inscription latine suivante « QUISQUIS ADES, TU MORTE CADES; STA, RESPICE, PLORA; SUM QUOD ERIS; MODICUM CINERIS. PRO ME PRECOR ORA ». Ce bas-relief fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 10 décembre 1906[12].

La nef

La nef
Crucification du Christ
L'entrée

Sur les battants intérieurs de la porte intérieurs de la porte d'entrée, de gauche à droite, on peut voir Abel, Noé, Melchisedec, Abraham, Jacob et Moïse sont représentés en ronde-bosse. Ces sculptures sont l'œuvre de Adolphe Braun. Au-dessus, dans le tympan, un bas-relief montre Jésus-Christ bénissant l'assemblée des fidèles, et tenant l'évangile de l'autre main. À ses pieds, Saint-Samson et Saint Nicolas, les deux saint-patrons de la paroisse[a 7].

Tombeau ou sépulcre

Placée sous l'arcade prise dans la base du clocher, une sculpture du XVIe siècle représente le tombeau du Christ. Il fut restauré en 1867 par Greber, sculpteur à Beauvais, et par Mme Chacal-Froc, ainsi que M. Gelot, pour les peintures. Cet ensemble était anciennement situé près de l'actuelle sacristie. Le Christ est couché, dans une cuve oblongue, sur un suaire. À droite, Nicodème, et à gauche, Joseph d'Arimathie. À la tête du sauveur, Marie-Madeleine, tenant un vase de parfum. Au milieu, la Vierge, soutenue par Saint-Jean et, enfin, Marie-Salomé. Au-dessus du monument, une toile marouflée de Boichard représente le tombeau vide : « Non est hic »[a 15]. Cette mise au tombeau fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 10 décembre 1906[13].

Le transept

Curieusement, sans doute à cause des fortifications du château, l'église ne possède qu'un bras de transept. Au dessus du portail sud, vitrail Jérusalem après la mort de N.S Jésus-Christ, œuvre de L'évêque de Beauvais. Au dessus, une grande verrière à deux étages, divisée en cinq compartiments, La Légende de Saint Samson au monastère de Saint-Heltut, au Pays-de-Galles. Son ordination. 2e, 3e et 4e compartiment : La Conversion de l'Armorique par Saint Samson. 5e compartiment : Le triomphe de la mission de Saint Samson. Dans la partie supérieure, à droite : L'apothéose ou la glorification de Saint Samson dans le ciel. À gauche : Son patronage à Clermont et la transition des reliques, en 1652. On remarquera l'ancienne ville avec la porte Nointel. Sur la face gauche (côté chœur), une grande fenêtre avec un médaillon central représente Saint-Jean-de-Martha, fondateur de l'ordre des trinitaires de Saint-André. Le banc d'œuvre date du XVIIIe siècle, dans le style Louis XV. C'est dans ce même banc, placé dans le chœur au moment de la Révolution, que siégeait la commission municipale. On avait placé la mitre par un bonnet phrygien[a 13].

Les vitraux

XVIe siècle

L'échelle de Jacob

Dans l'axe du haut du chœur, une verrière pleine de couleurs représente la vision de Jacob. Le patriarche, vêtu d'un manteau rouge et violet laissant passer des manches jaunes, est endormi à la base de la verrière, allongé et la tête appuyée sur un rocher, à gauche, conformément au texte biblique (Genèse 28, 11-16); quatre anges, aux ailes et aux vêtements multicolores, montent à une échelle qui, prenant appui dans l'angle inférieur droit, trace une longue diagonale pour atteindre la nue où Dieu apparaît, les bras écartés. L'échelle rappelle les escaliers des temples à étages mésopotamiens ou les textes égyptiens des pyramides. Elle assure le lien entre le ciel et la terre tout en respectant la transcendance de Dieu. Dieu dit à Jacob: "En toi, et en ta descendance seront bénies toutes les familles de la terre. Vois! Je suis avec toi, et je te garderais ou tu iras..." (Genèse chapitre 28, verset 14-15). La scène se situe dans un paysage de verdure avec un grand arbre à droite, qui laisse voir, à l'arrière plan, une ville peinte sur verre bleu. Ce n'est pas une scène nocturne comme le texte biblique, mais au contraire une scène en plein jour. La verrière est assez bien conservée. Elle fut restaurée par M. Lévêque, en 1862, signalée par une inscription en bas à droite. On peut lui attribuer la tête de Dieu, l'essentiel du registre inférieur (en particulier les feuillages verts) et la tête du deuxième ange à partir du bas. Les dégâts provoqués par les bombardements de 1918 n'ont touché que des éléments secondaires. Le style de ce vitrail, avec les anges aux têtes petites, quelques peu précieuses, des draps plus serrés d'un dessin assez sec, des gestes animés, la ville et ses monuments à l'antique, la coloration qui oppose des tons soutenus à parties très claires, peintes sur verre blanc, indique le 3e quart du XVIe siècle, un moment où les apports de l'école de Fontainebleau commencent à se figer. Cette verrière est la seule de grande échelle, correspondant à une fenêtre haute; toutes les autres ressortent de fenêtres basses[c 1]. Ce vitrail fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 10 décembre 1906[14].

Les Litanies de la Vierge

Le thème des litanies de la Vierge, où la mère de Dieu est assimilée à l'Aimée du Cantique des Cantiques. Il a été souvent traité dans le vitrail dès le début du XVIe siècle à l'époque où l'idée de l'immaculée Conseption faisait l'objet d'un consensus unanime face à la montée des théories sur la réforme. Il est plus ou moins développé, occupant toute la partie d'une baie, et se trouve parfois associé à des scènes de la vie de la Vierge. L'originalité cette verrière réside dans l'association des parents de Marie, Anne et Joachim, à sa glorification. Techniquement, ce vitrail qui ne s'apparente pas à l'art des maîtres-verrier Le Prince, offre quelques particularités remarquables: la gravure du verre dans le nimbe de la Vierge, et dans celui de Dieu le Père, et sur le champ rouge qui entoure la Vierge pour compléter le détail du dessin (les filets d'eau tombant de la fontaine, les cordes du puits ou encore le sommet du château). Signalons les étoiles du fond montées en chef-d'œuvre ; la même prouesse à doté l'olivier, à gauche, de fruits bleus et le cèdre à droite, de fruits jaunes insérés dans leur feuillage vert. Si l'atelier n'a pu être identifié, le donateur serait selon une tradition ancienne rapportée par M.Mermet de la famille d'Argillière, dont un membre, Jean d'Argilière, était lieutenant général pour le comté de Clermont dans le premier quart du XVIe siècle. Mais aucun élément d'archive ne vient étayer cette hypothèse, en particulier par les blasons visibles au bas du vitrail qui sont dus au restaurateur Lévêque[c 2]. Le vitrail fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 10 décembre 1906[15].

Arbre de Jessé

Cet Arbre de Jessé est développé sur trois lancettes. Au bas de la lancette centrale, Jessé (largement moderne) est étendu sur un baldaquin ; l'arbre qui sert alors de support à l'expression de la généalogie de la divine, s'échappe de sa poitrine (l'inscription tirée d'Isaïe est moderne). Dans la ramure traitée au jaune d'argent avec des réserves blanches, sur fond bleu, les rois sont debout en costume d'apparat, tousq coiffés de chapeau couronne (sauf Ezéchias casqué d'or), leur nom inscrit la grisaille sur le verre bleu du fond. Ils entourent la Viege, debout, tenant l'enfant, une couronne d'or suspendue au-dessus d'elle, qui apparait dans une nue bordée de bleu-gris. Les principales restaurations intéressent le registre inférieur qui se composait de débrits vers 1850 selon les notes de Ledicte-Duflos, confirmées par les observations de F. de Guihermy, il a été recomposé en 1863 par M.Lévêque, qui a également fourni la tête de Roboam[c 3]. Ce vitrail fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 10 décembre 1906[16].

XVIe siècle et XIXe siècle

Saint-Crépin et Saint-Crépinien

Ce vitrail fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 10 décembre 1906[17]. Les trois verrières de la chapelle du même nom illustre la légende des saints Crépin et Crépinien, apôtres du diocèse de Soissons; ces deux saints étaient en outre les patrons de la corporation des corroyeurs et des tanneurs, qui avaient une halle à Clermont inscrite dans le dénombrement de 1372. Sur les dix-huit scènes que l'on voit actuellement, il reste peu de l'ancien:dans la première verrière que l'on voit à gauche, au registre inférieur, une grande partie du mariage des parents des saints et; à droite, le panneau supérieur de la naissance des saints. Au registre suivant, à gauche, le "trepassement" du père et de la mère. Dans la verrière centrale, en bas à droite, une grande partie de la scène de martyre, et au dernier registre vers le haut, une partie de la pandaison et du miracle des corps jetés à l'eau qui flottent. Dans la verrière de droite, une seule scène est à signaler: les trois panneaux supérieurs de la lancette droite avec l'adoration de la châsse contenant les reliques des deux saints. Neuf scènes sont partiellement originales. En 1850, aux dires de Lecdicte-Duflos, il n'y en avait que cinq intactes et quelques autres à l'état lacunaire. La restaurantion est l'œuvre de Lévêque à Beauvais, en 1863[c 3].

Saint-Jacques

Cette verrière occupe la façade occidentale depuis 1863, époque à laquelle le peintre verrier Lévêque l'a retirée d'une des baies de la chapelle de Saint-Crépin. L'apôtre, avec le livre et les attributs du pèllerin (le bourdon et le chapitau) se tient debout dans une niche à coquille violette, fermée par une tenture damassée verte, encadrée de grands candélabres Renaissance peints sur verre blanc, et surmontée d'un petit édicule en guise de couronnement[c 2].

XIXe siècle

Vitrail de Saint-Louis
  • Saint Louis
  • Saint Samson

Les Orgues

Grand-Orgue

Le premier instrument, dont il reste le buffet, a été construit en 1622; il est probablement l'œuvre de Jean Ourry auteur de l'orgue de Vernon (Eure). En 1850-53, l'orgue a été entièrement refait par le facteur Guillaume Bertrand de Montdidier qui a élargit le buffet jusqu'au murs de la nef. Un relevage fut effectué en 1967 par les Etablissement Gutchenritter. Le buffet primitif, proche de celui de Vernon, comporte trois tourelles ; la grande au centre possède 3 tuyaux, les deux autres, 5 tuyaux. Les deux plates-faces, surélevées, sont garnies de 10 tuyaux. Aux extrémités, deux plates-faces arrondies, de 5 tuyaux, dépassent la largeur du soubassement. Le buffet est orné de nombreuses sculptures dont certaines rappellent encore la Renaissance : aigles, harpies. Le meuble mesure 3m 30 de largeur, environ 6 mètres de hauteur sur les côtés et 1m 45 de profondeur, jusqu'au mur. Ce buffet originel est prolongé de chaque côté par des panneaux de bois[b 1].

L'orgue comprend deux claviers et un pédalier. Il est doté de 24 jeux. L'artiste à conservé, dans la mesure du possible, l'instrument d'origine. Les orgues ont subi de nouvelles transformations en 1873. La boiserie est restée identique, mais a été complétée par Froc-Robert en 1875. La tribune a été avancée. À l'origine les soufflets, au nombre de 2, étaient actionnés manuellement, à l'aide d'un levier en bois. En 1932, une soufflerie électrique remplaça l'ancien système[a 7]. Le buffet fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 10 décembre 1906[18]. La tribune fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 10 décembre 1906[19].

I. Grand-Orgue, 54 notes
Ut1-Fa5
II. Récit, 42 notes
Ut2-Fa5
Pédalier (à l'allemande)
25 marches
Ut1-Ut3

Bourdon 16 (sans porcelaine)
Bourdon 8 (sans porcelaine)
Prestant 4 (sans porcelaine)
Plein-Jeu
Cornet
Cromorne
Montre 8
Salicional 8
Gambe 8
Doublette 2
Trompette 8
Clairon 4

Bourdon 8 (porcelaine pas d'origine)
Nazard 2 2/3[20](porcelaine pas d'origine)
Voix céleste 8
Haubois 8
(Tacet)
Flûte harmonique
Gambe 8
Tierce 1 3/5 (porcelaine pas d'origine)

Court, touches  : 43 cm/ feintes : 9 cm
Flûte 16
Flûte 8
Bombarde 16
Clairon 4
Trompette 8

Orgue du chœur

L'instrument, dû aux frères Stoltz, n'a pas été modifié depuis sa construction en 1892. Le buffet, est de style néo-gothique. Deux plates-faces de 5 tuyaux encadrent deux petites plates-faces de 9 tuyaux. Le buffet mesure 3m 31 de largeur, 4m 50 de hauteur et 1m 20 de profondeur[b 2].

I. Grand-Orgue, 56 notes
Ut1-Sol5
II. Récit, 56 notes
Ut1-Sol5
Pédalier (à l'allemande)
27 marches
Ut1-Ré3

Montre 8
Bourdon 16
Prestant 4
Bourdon 8

Gambe 8
Flûte harmonique 8
Voix céleste 8
Trompette 8

Quelques chiffres

Dimensions de l'église (d'après l'abbé Boufflet)[a 1].

  • Longueur totale : 53 m
  • Longueur de la Nef : 27 m
  • Longueur du chœur : 17 m
  • Longueur de l'abside : 9 m
  • Largeur totale : 24,50 m
  • Élévation (sous voûte) : 28 m

La nef centrale a 9 m de largeur et mesure 28 m d'élévation sous voûte.

Notes et références

  1. Situation de l'Église Saint-Samson à Clermont sur Géoportail. Consulté le 18 mars 2011.
  2. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00114599 » sur www.culture.gouv.fr.
  3. Debauve et Roussel, Histoire et description du département de l'Oise. Canton de Clermont. Paris, 1890.
  4. Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, 1838.
  5. Office de Saint-Samson, évêque, patron de la ville de Clermont en Beauvoisis, Senlis, 1760.
  6. Les curés de Saint-Samson de Clermont sur http://marquedorre.free.fr/leclermontois/clermont/10clermontreligieux.htm
  7. P.É.Bruneau a également eu cette fonction en juillet 2009
  8. Clermont, Article "Aux petits soins pour le patrimoine communal", 20 septembre 2010 sur www.courrier-picard.fr. Consulté le 26 octobre 2011
  9. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM60000545 » sur www.culture.gouv.fr.
  10. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM60000551 » sur www.culture.gouv.fr.
  11. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM60000554 » sur www.culture.gouv.fr.
  12. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM60000547 » sur www.culture.gouv.fr.
  13. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM60000548 » sur www.culture.gouv.fr.
  14. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM60003060 » sur www.culture.gouv.fr.
  15. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM60003062 » sur www.culture.gouv.fr.
  16. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM60003063 » sur www.culture.gouv.fr.
  17. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM60003059 » sur www.culture.gouv.fr.
  18. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM60003065 » sur www.culture.gouv.fr.
  19. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM60003064 » sur www.culture.gouv.fr.
  20. En réalité 5 1/3

Références

  • Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Clermont, 1995 
  1. a et b p. 163
  2. p. 161
  3. p. 162
  4. p. 162-163
  5. p. 163
  6. p. 163-164
  7. a, b et c p. 169
  8. a et b p. 170
  9. p. 164
  10. p. 164-165
  11. a et b p. 165
  12. a, b, c et d p. 166
  13. a et b p. 167
  14. p. 167-168
  15. p. 168
  • Orgues de Picardie - Oise : Publié par l'Association pour l'Expansion et la Coordination des Activités Régionales Musicales de Picardie (ASSECARM), Amiens, 1989 
  1. p. 69
  2. p. 71
  • GEMOB (Groupe d'Études des Monuments et Œuvres d'Art du Beauvaisis) : Autour du donjon de Clermont, témoin de l'histoire, Beauvais, 1989 
  1. p. 98
  2. a et b p. 102
  3. a et b p. 99

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Liens externes

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : source utilisée pour la rédaction de cet article

  • Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis des origines à nos jours. Office d'édition du livre d'histoire, 1995, p.161 à 170 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • GEMOB (Groupe d'Études des Monuments et Œuvres d'Art du Beauvaisis)  : Autour du donjon de Clermont, témoin de l'histoire - Les vitraux de Clermont d'Oise, Beauvais, 1989, p.96 à 102 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Association pour l'Expansion et la Coordination des Activités Régionales Musicales de Picardie (ASSECARM), Orgues de Picardie Oise, 1989, p.67 à 73 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Histoire et description de l'église Saint-Samson à Clermont (Oise). Paris, Plon, 1883. Abbé Boufflet
  • Histoire et description du département de l'Oise. Canton de Clermont,p.99-100. A.Debauve et E.Roussel
  • Restauration de Saint-Samson de Clermont de l'Oise à la fin du Moyen-Age. Actes du Collque art gothique flamboyant de l'Oise, Gemob, Beauvais, 2003. Jacques Dubois
  • Précis statistique du Canton de Clermont. Extrait de l'annuaire de 1838, p. 101-103. Louis Graves
  • Recherches historiques et critiques sur l'ancien comté et les comtes de Clermont. Mémoires Société archéologique de l'Oise, t.IX, 1874, p.58-67. Eugène de Lépinois
  • Les vitraux de l'église Saint-Samson. Clermont, 2006
  • Promenade archéologique. Clermont Mémoires et Société académiques de l'Oise, t. 14, 1889, p.680-681. Abbé Müller
  • "L'église Saint-Samson", dans Critique et mémoires. SAHC, années 1922-1923, p.69-78, et dans Clermont-en-Beauvaisis, Imprimeries réunies de Senlis, 1934, p.97 à 155. Réné Parmentier
  • L'église Saint-Samson de Clermont Cr et Mém, SAHC, année 1948,t. 26, p. 29-55 (plan). Jean Valléry-Radot
  • L'Église Saint-Samson. Dépliant 4p, mairie de Clermont, office de tourisme. Abbé J. Warret

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