- Luberon (AOC)
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Vallée du Rhône Vignoble de l'appellation à Saint-Martin-de-la-Brasque. Désignation(s) Vallée du Rhône Appellation(s) principale(s) luberon Type d'appellation(s) AOC Reconnue depuis 1988 Pays France Région parente vignoble de la vallée du Rhône Sous-région(s) Luberon (Pays d'Apt et Pays d'Aigues) Localisation sud Vaucluse Saison rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps Climat tempéré méditerranéen Ensoleillement
(moyenne annuelle)2 600 h/an Sol argilo-calcaire Superficie plantée 4 239 ha en 2002 Nombre de domaines viticoles 55 caves indépendantes, 14 caves coopératives et un négociant-producteur Cépages dominants syrah N, grenache N, mourvèdre N, grenache blanc B, ugni blanc B, vermentino B, clairette B, marsanne B, roussanne B et bourboulenc B Vins produits 67 % rouges, 20 % rosés et 13 % blancs Production 165 293 hl en 2002 Pieds à l'hectare minimum 3 500 pieds par ha Rendement moyen à l'hectare 55 à 66 hl/ha en rouge et rosé,
60 à 66 hl/ha en blanc[1]modifier Le luberon[2] est un vin d'appellation d'origine contrôlée produit par une partie du vignoble de la vallée du Rhône. Son ancien nom était le côtes-du-luberon.
Sommaire
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Les stèles anthropomorphes du Luberon, ont été découvertes à Puyvert, Lauris et Goult. Elles caractérisent la civilisation de Lagoza qui est celle des premiers agriculteurs. Ces pierres tombales ont été datées entre -3000 et -2800. Les Grecs de Rhodes, précédant les Phocéens, s'installent vers -750, près de l'embouchure du Rhône et remontent la Durance. L'œnoché (cruche) et le kylis (coupe à vin) découverts dans un tumulus à Pertuis sont datés de cette période.
La première représentation connue de tonneaux se trouve sur un bas-relief découvert à Cabrières-d'Aigues. La scène montre le halage d'une barque sur la Durance. Cette stèle a été érigée à la gloire d'un négociant spécialisé dans le transport des vins par voie d'eau et ayant vécu au début de la période augustéenne.
L'atelier du potier de Ménerbes est daté de la même époque. On a retrouvé autour de son four les mêmes types de récipients vinaires que sur la stèle de Cabrières. Ce n'est pas la seule preuve de l'existence d'une importante viticulture gallo-romaine. Le « Trésor d'Apt », déposé au Musée Calvet d'Avignon, est le plus bel ensemble connu de bronzes vinaires (IIe et IIIe siècles) après ceux de Pompéi.
Au sud du Luberon, le triomphe de Bacchus est figuré sur une baignoire en marbre blanc découverte à Lauris qui sert actuellement de fonts baptismaux à l'église de Cadenet. Daté du IIIe siècle, elle représente la victoire du dieu du vin sur son cousin Penthée, roi de Thèbes, qu'il a métamorphosé en lion.
Haut Moyen Âge
Le 4 des nones de juillet 852, Paulus, évêque d’Apt, obtient de Bonus, évêque de Sisteron, des terres et des vignes que celui-ci possédait à «Solgue rivus » (Valsorgues) sur la commune de Saignon[3].
Entre 877 et 981, à Apt, Saint-Martin-de-Castillon, Saignon, Bonnieux, Ansouis et Pertuis des vignes sont données par la famille de dom Maïeul, le quatrième abbé de Cluny, soit à l’Eglise d’Apt, soit à l’abbaye de Montmajour créée par une de leur parente.
Entre 982 et 988, l’évêque d’Apt passe les premiers contrats de complants pour ses vignes du Luberon[4].
Bas Moyen Âge
Au XIVe siècle, la prospérité du vignoble du pays d’Apt est grande sous les papes d’Avignon (Urbain V et Grégoire XI). À tel point que le retour à Rome de ces deux pontifes va provoquer une crise de surproduction[5].
Époque moderne
A la fin du XVe siècle, alors que le Luberon a été rendu désert par les pestes et les guerres de Raymond de Turenne, neveu de Grégoire XI, arrivent les premiers Vaudois. Ils «rendent ce lieu abondant en blé, vin, huile, miel, amande » mais ils sont massacrés par le sinistre Meynier d’Oppède en avril 1545.
En 1720, lors de la Grande Peste, l’apothicaire de Ménerbes concocte et vend de la thériaque – seul médicament connu - à base de vin de grenache.
À Bonnieux, le fief viticole de la Canorgue est érigé en comté par Benoît XIV le 24 avril 1747 en faveur de Joseph de Méry, conseiller en la Cour des Aides de Provence[6].
Époque contemporaine
Le 24 fructidor an IV de la République (10 septembre 1796), le député Joseph Rovère écrit, de Paris, à son frère Simon, évêque constitutionnel du Vaucluse :
« J’ai acquis les biens de Sade dans les territoires de Bonnieux et la Coste… »
Il lui demande de procéder immédiatement à la plantation de vignes en mourvéguès (mourvèdre) et de protéger le muscat et les clairettes, chose que le Divin Marquis avait négligé.
En 1824, l'arrondissement d'Apt compte 7 000 ha de vignes. Les viticulteurs de Vaucluse décident de s'organiser pour produire et vendre leurs vins. En 1920, la première cave coopérative du département est fondée à Bonnieux.
Il a d'abord été classé en VDQS au cours de l'année 1951, puis a accédé à l'AOC en 1988. Ses responsables adhèrent à l'organisation interprofessionnelle Inter Rhône en 1996. C'est dans son sein qu'est créé en 2001, la Nouvelle École de la Vallée du Rhône[7].
Situation géographique
Orographie
Géologie
Le massif domine au nord et au sud le terroir viticole. Cette chaîne a commencé à se former au crétacé inférieur, c'est-à-dire entre -135 et -95 millions d'années pour finir de se pliser à partir de -15 millions d'années d'abord dans un axe Nord-Sud, puis de N.NE-S.SO. entre -7et -3 millions d'années. Ces compressions successives ont trouvé leurs termes au pliocène[8]. Ce terroir jusqu'à mi-coteaux est formé au sud de dépôts caillouteux de la Durance et au nord de sables ocreux du Calavon, cet ensemble étant mêlé, surtout en terrasses avec le sol détritique du piémont du Luberon.
Climatologie
Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps. Sa spécificité est son climat méditerranéen qui constitue un atout exceptionnel :
- Le mistral assainit le vignoble
- La saisonnalité des pluies est très marquée
- Les températures sont très chaudes pendant l'été.
- Secteur nord Luberon (vallée du Calavon)
Après une année 2007 caractérisé par une très faible pluviométrie, 435 mm d'eau en pays d'Apt, 2008 avec 1 202 mm, soit 2, 8 fois plus, se place juste derrière l'année 1968. Quant à la moyenne des températures elle augmente de 0, 5°, l'hiver et le printemps ayant été très doux. Le temps pluvieux a affecté la durée de l'ensoleillement avec une centaine d'heures en dessous de la normale[9].
Mois Janv Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc Année Températures moyennes (°C) 6,9 7,7 8,7 11,9 17,2 20,5 22,7 22,4 17,9 13,8 8,3 4,6 13,6 Températures normales (°C) 5,1 6,3 8,9 11,4 15,7 19,0 22,3 22,3 18,5 13,8 8,3 5,8 13,1 Écart avec la normale (°C) + 1,8 + 1,4 - 0,2 + 0,5 + 1,5 + 1,5 + 0,4 + 0,3 - 0,6 0 - 0,2 - 1,2 + 0,5 Moyenne mensuelle de précipitations (mm) 103 43 23 126 157 38 12 29 187 122 160 202 1 202 Précipitations normales (°C) 71 56 57 79 70 49 37 53 73 101 74 69 789 Écart avec la normale (°C) + 32 - 13 - 34 + 47 + 87 - 11 - 25 - 24 + 114 + 21 + 86 + 133 + 413 Source : Le Pays d'Apt, n° 191, février 2009 et station de référence météo : Apt (242m) - Secteur sud Luberon (vallée de la Durance)
Cette partie du massif bénéficie d'un climat méditerranéen d'intérieur. Les influences continentales se font sentir en hiver (5 °C de température moyenne en janvier). La variabilité thermique est importante en hiver et aux intersaisons, quand les dépressions des latitudes moyennes traversent la France, et faible en été, car un anticyclone stationne et garantit un temps sec et stable. Les étés sont très chauds (température moyenne de 22 °C), avec quelques orages. Les températures maximales dépassent très souvent 30 °C en été.
Relevé météorologique de Pertuis mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température minimale moyenne (°C) 0,3 0,9 3 5,5 9,1 12,5 15,5 15,3 12,1 8,2 3,6 1,2 7,2 Température moyenne (°C) 5 6 8,5 11,5 15 18,5 22 21 18 13,5 8,5 5,5 13 Température maximale moyenne (°C) 9,4 11,3 14,6 17 21,5 25,4 30 29,3 24,7 19,1 13,1 10 18,8 dont pluie (mm) 50 55 50 55 60 40 20 40 65 85 60 60 640 dont neige (cm) 2 3 0,5 0 0 0 0 0 0 0 1,5 2 9 Source : (en) The Weather ChannelVignoble
Présentation
Le vignoble s'étend sur 37 communes : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdans, La Bastidonne, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Cabrières-d'Aigues, Cadenet, Castellet, Cheval-Blanc, Cucuron, Goult, Grambois, Lacoste, Lauris, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget-sur-Durance, Puyvert, Robion, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Sannes, les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Villelaure et Vitrolles-en-Luberon.
Encépagement
Cépages autorisés :
- Rouges : syrah, grenache, mourvèdre, carignan, cinsault + cépages secondaires (picpoul noir, counoise noire, gamay, pinot noir)
- Blancs : grenache blanc, ugni blanc, vermentino, clairette, bourboulenc + cépages secondaires (roussanne, marsanne)
Terroirs et vins
- Rouges : arômes de fruits noirs, poivron, truffe, cuir et sous-bois, des vins amples et racés en bouche
- Rosés : des vins expressifs (fruits rouges) et généreux
- Blancs : des notes fines de pêche de vigne, abricot, tilleul, chèvrefeuille, une bouche florale, vive harmonieuse.
Une ancienne méthode de vinification : les cuves vinaires rupestres
La découverte de ce type de vinification très ancien est due aux travaux menés par Michel Bouvier, entre 1983 et 1993. Sa recherche archéologique, menée avec l'aval du Service régional de l'archéologie à Aix-en-Provence, avait primitivement pour but d'essayer de dater les cabanes en pierre sèche ou bories du Vaucluse. Dans le cadre de ses recherches et de ses fouilles, il a identifié plus de 80 cuves vinaires rupestres sur le terroir de l'appellation Ventoux entre Venasque et Bonnieux[10].
Ces cuves rupestres, qui sont toujours creusées dans de la molasse burdigalienne, sont majoritairement cylindriques. L'inventeur les a classées en deux catégories :
- les cuves creusées : sur 24 étudiées, toutes sont cylindriques sauf deux. Leur diamètre moyen et leur hauteur sont généralement identiques (1,60 m) pour un volume constant (3,14 m3).
- les cuves construites : elles sont datables entre le XVIe et le XVIIe siècles puisque dès le XVIIIe siècle les cuves ont commencé à être recouvertes de carreaux vernissés.
Toutes les cuves creusées ont été - ou sont encore - recouvertes par une borie ou protégées par un abri sous roche ou un mur de pierres sèches selon leur situation. Il est remarquable que, si certaines cuves rupestres sont à proximité de lieux habités, la plupart sont tout à fait extérieures à un village ou à un hameau. Ceci évoque des vinifications plus ou moins clandestines pour échapper à des droits de souquet et autres taxes levées sur les vins.Article détaillé : Cuve vinaire rupestre.Les millésimes
Ils correspondent à ceux du vignoble de la vallée du Rhône. Ils sont notés : année exceptionnelle , grande année , bonne année ***, année moyenne **, année médiocre *.
Millésimes 2000 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 Caractéristiques *** *** *** Millésimes 1990 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 Caractéristiques *** *** ** *** ** ** ** *** Millésimes 1980 1989 1988 1987 1986 1985 1984 1983 1982 1981 1980 Caractéristiques *** ** *** Millésimes 1970 1979 1978 1977 1976 1975 1974 1973 19722 1971 1970 Caractéristiques ** *** *** ** ** Millésimes 1960 1969 1968 1967 1966 1965 1964 1963 1962 1961 1960 Caractéristiques ** * *** *** ** ** *** Millésimes 1950 1959 1958 1957 1956 1955 1954 1953 1952 1951 1950 Caractéristiques *** ** Millésimes 1940 1949 1948 1947 1946 1945 1944 1943 1942 1941 1940 Caractéristiques ** ** ** Millésimes 1930 1939 1938 1937 1936 1935 1934 1933 1932 1931 1930 Caractéristiques * *** ** ** ** ** Millésimes 1920 1929 1928 1927 1926 1925 1924 1923 1922 1921 1920 Caractéristiques ** ** ** Sources : Yves Renouil (sous la direction), Dictionnaire du vin, Éd. Féret et fils, Bordeaux, 1962 ; Alexis Lichine, Encyclopédie des vins et alcools de tous les pays, Éd. Robert Laffont-Bouquins, Paris, 1984, Les millésimes de la vallée du Rhône & Les grands millésimes de la vallée du Rhône Soit sur 90 ans, 24 années exceptionnelles, 26 grandes années, 16 bonnes années, 22 années moyennes et 2 années médiocres.
Gastronomie
L'accord mets/vin pour cette AOC couvre une large palette. Elle va des viandes blanches (volailles dont les escalopes de poulet à la Louisianne, les blancs de poulet au curry, le canard rôti, ou lapins avec le civet de cuisses de lapin, le lapereau Antibois ou lapin aux pruneaux) aux viandes rouges (côte de bœuf, osso buco ou carbonnade flamande ; veau en brochettes, aux olives ou son foie poêlé ; porc avec un enchaud à l'ancienne, ses grenadins, sa rouelle qui peut être servie avec des girolles) ; une place à part est à réserver à l'agneau dont les filets mignons peuvent être farcis à la mangue, son gigotin en croûte de tapenade ou sa noisette présentée avec un papeton d'aubergines[11].
Producteurs
Commune Les châteaux, domaines et coopératives Ansouis Château Turcan - Château Saint Estève de Néri - SCA des Coteaux d'Ansouis Apt Château de Mille - Château de l'Isolette - Château des Tourettes - Domaine de Mayol - 1 coopérative Bonnieux Château La Canorgue - Château les Eydins - 2 domaines - 1 coopérative Cabrières-d'Aigues Domaine de la Bastidonne - Domaine des Vaudois - 2 domaines - Cave des vignerons de Cabrières d'Aigues Cadenet 2 domaines - 1 coopérative Cucuron Domaine de la Cavale - Domaine les Conques-Soulières - Domaine les Vadons - 1 coopérative Goult Château Edem - Domaine de la Verrière - Cave de Lumières Grambois Cave les Coteaux de Grambois La Motte-d'Aigues Bastide du Claux La Tour d'Aigues Château la Dorgonne - Cellier de Marrenon - Cave Valdeze Lauris Domaine de Fontenille - 1 coopérative Lourmarin Château Constantin Chevalier - Cave Lourmarin Cadenet Maubec Domaine Faverot - Domaine Guillaume Gros - 1 coopérative Mirabeau Château de Clapier Ménerbes Domaine de la Citadelle - Domaine de Marie - Domaine Ruffinatto Oppède Domaine Fondacci Pertuis Château de Val Joanis - Château du Grand Callamand - Coopérative Vinicole de Pertuis Puget sur Durance Château la Verrerie Puyvert Château Saint-Pierre de Méjans Robion Domaine du Douvain Roussillon Domaine Chasson - Domaine de Chantegrillet - Domaine de Tara - Domaine Girod - Le Coulet Rouge Villelaure Forbin de Janson Vitrolles-en-Luberon Domaine de Cabrery Œnotourisme
L'œnotourisme recouvre de nombreuses activités de découverte : dégustation des vins, visite de caves, rencontre avec les propriétaires, découverte des métiers et techniques de la vigne, connaissance des cépages, des terroirs, des appellations, de la gastronomie locale. À cet aspect festif s'ajoutent les activités sportives et de loisirs : promenades et randonnées dans les vignobles.
Pour les touristes, une charte de qualité des caveaux de dégustation a été mise en place dans la vallée du Rhône pour l'ensemble des vignobles par Inter Rhône[12]. Elle propose trois catégories différentes d'accueil en fonction des prestations offertes par les caves[13].
La première - dite accueil de qualité - définit les conditions de cet accueil. Un panneau à l'entrée doit signaler que celui-ci est adhérant à la charte. Ce qui exige que ses abords soient en parfait état et entretenus et qu'il dispose d'un parking proche. L'intérieur du caveau doit disposer d'un sanitaire et d'un point d'eau, les visiteurs peuvent s'asseoir et ils ont de plus l'assurance que locaux et ensemble du matériel utilisé sont d'une propreté irréprochable (sols, table de dégustation, crachoirs, verres)[12].
L'achat de vin à l'issue de la dégustation n'est jamais obligatoire. Celle-ci s'est faite dans des verres de qualité (minimum INAO). Les vins ont été servis à température idéale et les enfants se sont vu proposer des jus de fruits ou des jus de raisin. Outre l'affichage de ses horaires et des permanences, le caveau dispose de fiches techniques sur les vins, affiche les prix et offre des brochures touristiques sur l'appellation[12].
La seconde - dite accueil de service - précise que le caveau est ouvert cinq jours sur sept toute l'année et six jours sur sept de juin à septembre. La dégustation se fait dans des verres cristallins voire en cristal. Accessible aux personnes à mobilité réduite, il est chauffé l'hiver et frais l'été, de plus il dispose d'un éclairage satisfaisant (néons interdits). Sa décoration est en relation avec la vigne et le vin, une carte de l'appellation est affichée. Il dispose d'un site internet et fournit à sa clientèle des informations sur la gastronomie et les produits agroalimentaires locaux, les lieux touristiques et les autres caveaux adhérant à la charte. Des plus les fiches techniques sur les vins proposés sont disponibles en anglais[14].
La troisième - dite accueil d'excellence - propose d'autres services dont la mise en relation avec d'autres caveaux, la réservation de restaurants ou d'hébergements. Le caveau assure l'expédition en France pour un minimum de vingt-quatre bouteilles. Il dispose d'un site Internet en version anglaise et le personnel d'accueil parle au moins l'anglais[15].
Bibliographie
- Michel Bouvier, Cuves vinaires rupestres en Vaucluse, article paru dans la revue Archipal n°27, Apt, 1990, 1990
- Michel Bouvier, Cuves vinaires dans la région d'Apt (les), article paru dans la revue Archipal n°35, Apt, 1990, Juin 1994
- André-Yves Dautier, Trous de mémoire. Troglodytes du Luberon et du plateau de Vaucluse, Alpes de Lumières, 1999, 1999 (ISBN 2906162493)
- Michel Bouvier, Cuves vinaires en Vaucluse, Archéologie de la vigne et du vin, Actes du Colloque 1988, Paris, 1990, (Caesarodunum 24), 57-70.
Notes
- Décret du 18 septembre 2009
- Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
- Cette charte contenue dans le Cartulaire de l'Église d'Apt est l’acte de naissance des côtes-du-luberon.
- Cf. Cartulaire de l'Église d'Apt.
- Pour y pallier, en 1369, une ordonnance est prise portant interdiction de planter des vignes dans certaines parties du territoire pendant vingt ans, vu l'étendue du vignoble.
- Cf. Robert Bailly, Dictionnaire des communes de Vaucluse, Éd. Barthélemy, 1985. Aujourd'hui dénommé Château de la Canorgue, ce domaine viticole tire son nom de canourgue qui nomme les chanoines en provençal.
- La Nouvelle École de la vallée du Rhône regroupe les côtes-de-luberon, les côtes-du-ventoux, les costières-de-nîmes et les coteaux-du-tricastin.
- Jacques Buisson-Catiln Le Luberon des origines, Notice 4 d'archéologie vauclusienne, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1997. p. 9.
- Roland Sautel, Le Pays d'Apt, n° 191, février 2009, p. 13.
- En l'état actuel de la recherche, ces cuves vinaires rupestres ont été identifiées sur les communes de Bonnieux, Ménerbes et Lacoste
- Accord mets/Luberon AOC sur le site cuisine.com
- Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône
- Charte de qualité des caveaux de dégustation de la vallée du Rhône
- Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil de service
- Les exigences de la charte de qualité d'Inter Rhône : Accueil d'excellence
Voir aussi
Liens externes
Articles connexes
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