Contournement Nîmes-Montpellier

Contournement de Nîmes et de Montpellier
Pays	France
Villes desservies	Montpellier, Nîmes
Historique
Mise en service	2017 - 2025
Caractéristiques techniques
Longueur	80 km
Écartement	Voie normale (1,435 m)
Électrification	25 kV - 50 Hz
Pente ou rampe maximale	11 ‰
Nombre de voies	Double voie
Trafic
Propriétaire	RFF
Trafic	TGV Fret
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Le contournement de Nîmes et de Montpellier est un projet de liaison ferroviaire entre Manduel, commune du Gard située à l'est de Nîmes et Lattes, commune de l'Hérault située au sud-est de Montpellier^[1][2]. Il s'intègre dans un projet plus vaste qui consiste à relier frontière espagnole à la ligne de Combs-la-Ville à Saint-Louis (LGV). Ce projet global nécessite la réalisation d'une ligne future de Lattes à Perpignan afin de rejoindre la Ligne de Perpignan à Figueras (LGV), déjà réalisée, et qui permet le franchissement de la frontière franco-espagnole au niveau du Perthus.

Cette ligne sera aussi reliée à la ligne de Lyon à Nîmes par la rive droite du Rhône par un raccordement qui sera créé entre Saint-Gervasy et Manduel^[2]. Elle aura aussi un raccordement à Saint-Brès à l'est de Montpellier.

Une partie de ce contournement constitue le dernier maillon de la ligne des Angles à Saint-Brès (LGV) numérotée 834 000^[3] au sein du réseau ferré national et dont la partie des Angles à Redessan a été mise en service dans le cadre de la LGV Méditerranée en même temps que le tronçon de la LGV de Saint-Marcel-les-Valence à Saint-Louis-les Aygalades au nord de Marseille.

Le coût de ce projet est estimé à 1,6 milliard d’euros^[4].

Historique

La déclaration d'utilité publique est signée le 17 mai 2005^[5].

Le 2 décembre 2009, l’État, le conseil régional Languedoc-Roussillon, le conseil général du Gard, Montpellier Agglomération, Nîmes Métropole et RFF signent l’accord de financement du contournement de Nîmes et de Montpellier^[4].

Le 18 décembre 2009, RFF lancera la consultation auprès des trois entreprises ayant soumissionné au contrat de PPP (partenariat public-privé)^[4].

Le 26 octobre 2011, RFF annonce avoir reçu les offres finales de Bouygues et Vinci. Eiffage, troisième groupe qui s'était intéressé au projet, a décidé de ne pas soumettre d'offre.

Le titulaire pressenti sera désigné début d'année 2012 et la finalisation du contrat ainsi que la signature auront lieu au cours du premier semestre 2012.

La construction de la ligne doit débuter vers 2013 pour s'achever en 2017.

Infrastructure

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Exploitation

La signalisation sera assurée en 1ère phase par du BAL classique, en attendant la généralisation du système ERTMS sur le parc des locomotives Fret. La ligne sera alors parcourue à la vitesse maxi de 220 km/h, y compris par les TGV. La géométrie de la voie et le système de signalisation ERTMS niveau 2 permettront quant à eux une circulation des TGV jusqu'à 350 km/h^[6].

Notes et références

1. ↑ Dossier de presse RFF
2. ↑ ^{a et b} Site RFF dédié au projet
3. ↑ Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, ISBN 978-2-918758-44-0, volume 2, page 153.
4. ↑ ^{a, b et c} « Protocole de financement signé pour le contournement de Nîmes et de Montpellier » sur ville-rail-transports.com
5. ↑ le contournement de Nîmes et de Montpellier sur le site de la chambre de commerce et d'industrie de Montpellier
6. ↑ [1] sur le site officiel du contournement de Nîmes à Montpellier

Voir aussi

Articles connexes

• Ligne des Angles à Saint-Brès (LGV)
• Ligne nouvelle Montpellier-Perpignan
• Ligne de Perpignan à Figueras (LGV)

Liens externes

• le contournement de Nîmes et de Montpellier sur le site de banque européenne d'investissement