Claude-Charles de Damas de Marillac

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Claude-Charles, vicomte de Damas de Marillac, né le 20 juin 1731 à Lyon et mort vers 1800, est un militaire et administrateur colonial français.

Issu de la branche des seigneurs de Marillac, le vicomte de Damas était chevalier de Malte. Il fut successivement enseigne au régiment de Beauce, le 7 février 1748 ; lieutenant, le 13 mars 1752 ; aide-major, le 13 avril 1753 ; capitaine, le 23 juillet 1755 ; major, le 15 aout 1763 et colonel du régiment d'Auxerrois, en 1776. Il accéda au grade de brigadier d’infanterie, le 27 octobre 1778 et de maréchal de camp, le 5 décembre 1781.

Il fut nommé gouverneur de la Martinique, en 1783 ; puis gouverneur-général des Iles-du-Vent de l’Amérique, jusqu’en 1791. Lorsque l’agitation révolutionnaire gagna les Antilles, le vicomte de Damas fit tous ses efforts pour maintenir l’autorité légitime et contenir toutes les tentatives d’insurrection. La ville de Saint-Pierre lui dut son salut, le 3 juin 1790. Il parvint non seulement à y rétablir l’ordre public, mais encore à s’emparer, sans effusion de sang, de tous les chefs des insurgés, qui, au nombre de douze, furent envoyés en France, au mois de juillet, pour y être mis en jugement. La conduite qu’il déploya en ces circonstances, lui attira des témoignages de la reconnaissance de la part des autorités et des principaux habitants de Saint-Pierre.

Il avait épousé, par contrat du 28 avril 1773, Marie-Antoinette-Macrine de Montcalm-Gozon, fille de Louis-Joseph, marquis de Montcalm et de Saint-Veran, baron de Gabriac. De cette union, lui naquirent Joseph-Antoine-Auguste de Damas, officier de dragons au régiment d’Angoulevent, guillotiné à Paris, à l’âge de 20 ans, le 7 septembre 1794 et Antoinette-Joséphine-Gilberte de Damas, mariée, le 5 septembre 1797, à Louis-Auguste-Marie-César, marquis de Sainte-Maure-Montausier, pair de France.

Sources

• Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu’en 1820, t. 5, Paris, Arthus Bertrand ; Treuttel et Wurtz, 1822, p. 125, 493 p..