August Häfner

SS-Obersturmführer August Häfner
Naissance	31 janvier 1912 Mellingen, Suisse
Décès	Juin 1999 (à 87 ans) Allemagne
Origine	Allemagne
Allégeance	Troisième Reich
Grade	SS-Obersturmführer
Années de service	1932 - 1945
Conflits	Seconde Guerre mondiale
Commandement	Section du Sonderkommando 4a de la Einsatzgruppe C
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August Häfner, né le 31 janvier 1912 à Mellingen, Suisse, où son père allemand travailla. Le 1er août 1914 il rentra avec sa famille en Allemagne à Schwäbisch Hall^[1] afin que son père puisse reprendre le commerce de son père après la mort de ce dernier en 1914.

Période du national-socialisme

Avant-guerre

NSDAP

Häfner entra le 1er janvier 1932 dans la NSDAP, numéro de membre 869199.

De 1932 à 1933 il était au service des Jeunesses hitlériennes.

Schutzstaffel (SS)

Le 4 mars 1933, il joignit la SS, numéro de membre 105693^[2].

Police

Le premier août 1937 il entra comme volontaire dans la police aux frontières.

Seconde Guerre mondiale

Après un camp de sélection il fut envoyé le premier septembre 1940 à Berlin pour préparer le baccalauréat pour des personnes douées et talentueuses. Il réussit l'examen et ensuite il suivit des cours à l'université dans le cadre de la formation pour aspirants au service supérieur de la police de sûreté (Anwärter des leitenden Dienstes der Sicherheitspolizei). Environ mi-mai 1941 cette formation fut arrêtée.
Les participants du cours furent transférés à l'école de la police aux frontières située à Pretzsch. Durant la 2e moitié de juin 1941 il fut rattaché au commando spécial 4a^[3] (unité spéciale: Sonderkommando) de la Einsatzgruppe C.

Ensuite il était commandant d'une section de ce commando spécial^[4],[5]. Puis il travailla dans le Reichssicherheitshauptamt (RSHA).

Après-guerre

Dans un premier procès à Darmstadt August Häfner, (de Schwäbisch Hall), entre-temps marchand de vin^[6], fut condamné par un tribunal ouest-allemand à Darmstadt (Landgericht - Tribunal régional) le 29 novembre 1968 à 9 ans de réclusion pour des crimes de guerre commis en août/septembre 1941 dans la gorge de Babi Yar aux environs de Kiev (Ukraine), à Jytomyr, à Bila Tserkva et àVassylkiv. Il participa à des exécutions de masse de juifs ukrainiens dans l'arrière du territoire de l'armée de terre (6^e armée allemande)^[7].

Après un recours, il fut jugé coupable et condamné à 8 ans de réclusion le 12 décembre 1973 (JuNSV (Justiz und NS-Verbrechen) Verfahren Lfd. Nr. (laufende Nummer) 805; Landgericht (Tribunal régional^[8]) Darmstadt 731212 [2 Ks 2/73].

Notes et références

1. ↑ (en). (books.google.ch) Gudrun Moore, Duty of Remembrance: The Story of My German Family, février 2010, Trafford Publishing, Bloomington, Indiana, USA, ISBN: 9781426920615, page 20
2. ↑ (en). Axis History Forum, David Thomson, Etats Unis, 20 juillet 2002
3. ↑ (de). [1] Udo Walendy, Historische Tatsachen Nr. 51, Babi Jar -Die Schlucht „mit 33.771 ermordeten Juden“ ?, page 35.
4. ↑ (fr). [http://www.kleio.ch/HEP_VS/DOSSIERS_DOC/ANTISEMITISME-1.pdf Gérard Michaud, Gymnase de Morges, Jean Cuénot, Gymnase de Chamblandes, Pully, août 1993 (version 1997), page 62
5. ↑ (fr). [http://www.lepoint.fr/archives/article.php/224950 Saul Friedländer, L'Allemagne nazie et les juifs 1939-1945, Extraits - Saul Friedländer : Les années d'extermination, publiés le 21 février 2008 dans Le Point
6. ↑ (de). [2] Die Toten von Babi Jar, Zuchthaus für sieben SS-Führer, Der Freiheitskämpfer, no. 4, juillet 1969, page 6
7. ↑ (de). [3] Das Massaker in der Babij-Jar-Schlucht, Darmsrädter Sonderkommando-Prozeß ging gestern nach vierzehn Monaten zu Ende, O.H., Frankfurter Rundschau, 30 novembre 1968, page 18
8. ↑ (de). [http://www.auswaertiges-amt.de/diplo/de/Infoservice/Terminologie/Gerichtsbezeichnungen.pdf Deutsche Gerichtsbezeichnungen und ihre Übersetzungen in zehn Sprachen, Auswärtiges Amt, Berlin