Willem van der Borcht

Willem van der Borcht
Willem van der Borcht
Gravure du frontispice du Brusselschen Blom-hof van Cupido (1641) de Guilielmus van-der Borcht
Gravure du frontispice du Brusselschen Blom-hof van Cupido (1641) de Guilielmus van-der Borcht

Autres noms Guilhelmi van der Borcht
Guilelmus van der Borcht
Willem van der Borcht
Guilielmus a Castro
Activités Dramaturge
Poète
Naissance 1622
Bruxelles
Flag - Low Countries - XVth Century.png  Pays-Bas espagnols
Décès Bruxelles
Flag - Low Countries - XVth Century.png  Pays-Bas espagnols
1668
Langue d'écriture néerlandais
Mouvement Baroque
Genres Livre d'emblèmes
Poésie
Tragédie

Guilhelmi, Guilelmus ou Willem van der Borcht, aussi Guilielmus a Castro, né à Bruxelles en 1622[1], mort dans cette ville en 1668, a été l'un des meilleurs poètes de son temps en langue néerlandaise au Brabant (Pays-Bas méridionaux). On connaît de lui un recueil lyrique, un livre d'emblèmes, un poème moralisant et une tragédie.

Sommaire

Biographie

Son début littéraire fut le recueil Brusselschen Blom-hof van Cupido de 1641, comprenant des plaintes amoureuses, des chants pastoraux et des vers édifiants, considérés par la critique moderne comme des vers de mirliton insignifiants et insipides qui ne justifient nullement les attentes que ses jeunes contemporains auraient pu avoir d’un poète de 19 ans[2].

En 1643 fut publié, à Bruxelles, son ouvrage satirique et didactique Spieghel der eyghen-kennisse (le miroir de la connaissance de soi-même) avec en annexe Het Conterfeytsel des wereldts (l’image du monde), par lequel il s’est mis à la tête des poètes de son temps[3] et qui contient sagesses et vérités dans une panoplie de formes poétiques gracieuses, parfois entrecoupées de prose. L’idée à la base est pleine d’esprit : un paysan venant accidentellement en possession d'un miroir dans lequel chacun peut voir ses défauts, l’emporte avec lui en voyage et tient son miroir miraculeux devant les yeux de toutes sortes de gens[4] : un gentilhomme et d’innombrables et orgueilleuses dames d’honneur passent la revue pour se faire admonester dans des pièces satiriques, après quoi elles se lamentent vivement de leurs faiblesses et imperfections. Dans les passages satiriques, où l’auteur déploie une immense force satirique, l’auteur déblatère surtout contre les folies de la mode. Plusieurs particularités, mais encore davantage l’accouplement recherché et sophistiqué de mots, prouvent que le Bruxellois fut bel et bien familier avec des œuvres semblables de Constantin Huygens[2].

Encore avant que le didactisme satirique devienne une tendance populaire, Van der Borcht pratiqua la satire humaniste, ingénieuse et érudite, telle que le firent Erycius Puteanus en latin et Huygens père en néerlandais[3].

Autour de l'an 1650, il était devenu la figure de proue d’une société d’amateurs de la poésie, les Vrije liefhebbers der rijmerconste.

Son initiative de mise en place d’un théâtre néerlandais à Bruxelles, ne put pas être mené à bien pour cause de « malentendu »[5].

Œuvre[6]

  • Brusselschen Blom-hof van Cupido ghedeylt in dry deelen, waer van het eerste Deel zijn Minne-Klaghten. Het tweede vreughdighe Herders-gesanghen: Het derde Boertighe Lietjens. Te samen beduydende de aenkomste der Liefde, de Weder-minne, ende de bekomen gunste, met eyndelinghe voor het tweede boeck de Rancken van Cupido, Bruxelles, 1641 ; un recueil de lyrique amoureuse avec planches gravées en cuivre de Van der Borcht, ou Juan à Castro, le frère du poète
  • Sedighe Sinnebeelden op den aerdt der ghepluymde vier-voetighe, waterighe, ghekorven oft bloedeloose dieren, Bruxelles, 1642 ;
  • Spieghel der eyghen-kennisse, bestaende in tesaemghebonde mal- ende treurdichten in-gheknoopt het conterfeytsel des wereldts, tot verbeternisse deses Eeuws feylen ende narrigheyds onderrichtinghe, versiert door Willem van der Borcht, Bruxelles, 1643 ; avec portrait du poète à l’âge de 21 ;
  • Rosimunda, treurspel, ghespeelt tot eene afscheydt van de Lief-hebbers der Rijmers-konste binnen Brussel op het Stadthuys. Mitsgaders eene antwoorde op de vrage (wat oft beter is peys oft oorloghe?) uytghesonden van weghen den Hooftman van onse L. Vrouwe Kranskamer binnen Brussel in 't jaer 1650 door den selven Autheur, Bruxelles, 1651.

Discographie

Notes et références

  1. Certaines biographies donnent 1621 comme date de naissance.
  2. a et b G.A. van Es & Edward Rombauts, Geschiedenis van de letterkunde der Nederlanden, volume 5, Teulings, Bois-le-Duc/Standaard-boekhandel, Anvers/Bruxelles, 1952, p. 440
  3. a et b F.A. Snellaert, Schets eener geschiedenis der Nederlandsche letterkunde, Hoste, Gand/Beijers, Utrecht, 1866 (quatrième tirage), p. 163
  4. P.G. Witsen Geysbeek, Biographisch anthologisch en critisch woordenboek der Nederduitsche dichters, volume 1, ABE-BYN, C.L. Schleijer, Amsterdam, 1821, p. 332
  5. P.M.M.Kroone in : G.J. van Bork & P.J. Verkruijsse (réd.), De Nederlandse en Vlaamse auteurs van middeleeuwen tot heden met inbegrip van de Friese auteurs, De Haan, Weesp, 1985, pp. 93-94
  6. Liste basée sur : J.G. Frederiks en F. Jos. van den Branden, Biographisch woordenboek der Noord- en Zuidnederlandsche letterkunde, L.J. Veen, Amsterdam, 1888-1891, p. 92

Littérature

  • P. de Keyser, in Het Vl. tooneel te Brussel in de XVIIde eeuw, 1927) ;
  • R. Foncke, Brusselschen Blom-hof van Cupido, in Brabantsche folklore, 17, 1938.

Lien externe


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