Épinay sur Seine

Épinay sur Seine

Épinay-sur-Seine

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Épinay-sur-Seine

L'hôtel de ville.
L'hôtel de ville.

Armoiries
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Arrondissement de Saint-Denis
Canton Épinay-sur-Seine (chef-lieu)
Code Insee abr. 93031
Code postal 93800
Maire
Mandat en cours
Hervé Chevreau
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération
Plaine Commune
Site internet http://www.epinay-sur-seine.fr/
Démographie
Population 51 598 hab. (2006)
Densité 11 291 hab./km²
Gentilé Spinassiens, Spinassiennes
Géographie
Coordonnées 48° 57′ 19″ Nord
       2° 18′ 33″ Est
/ 48.95528, 2.30917
Altitudes mini. 22 m — maxi. 60 m
Superficie 4,57 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Épinay-sur-Seine est une commune française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France. La commune d'Epinay-sur-Seine se situe à l'extrémité occidentale de la Seine-Saint-Denis, à la limite des Hauts-de-Seine et le Val-d'Oise.

Sommaire

Géographie

Commune de la Seine-Saint-Denis (93)
Seine-Saint-Denis-Position.svg Localisation du département en France
Épinay vers 1780 (carte de Cassini).

La commune d'Épinay-sur-Seine est la plus occidentale du département de la Seine-Saint-Denis. Située à 12 km au nord de Paris sur la rive droite de la Seine, elle est limitrophe des communes de Saint-Denis, Villetaneuse et L'Île-Saint-Denis dans le même département de la Seine-Saint-Denis, Argenteuil, Saint-Gratien, Enghien-les-Bains, Deuil-la-Barre et Montmagny dans le département du Val-d'Oise.

Hydrographie

Au début du XXe siècle, les eaux du Lac d'Enghien s'écoulaient dans le Ru d'Enghien à travers Épinay, où elles se rejetaient dans la Seine

Le territoire communal est limité au sud par la Seine. Il est également traversé sur toute sa longueur du nord au sud-est par un petit cours d'eau : le ru d'Enghien, ainsi que par un de ses affluents, le ru des Haras ou ru d'Arra[1].

D'une longueur de 14,2 kilomètres, le ru d'Enghien prend sa source en forêt de Montmorency au nord de la commune dans le Val-d'Oise et se jette dans la Seine après avoir traversé, canalisé pour l'essentiel, les territoires de Montlignon, Margency, Enghien-les-Bains et Épinay-sur-Seine et alimenté l'étang de la chasse, en amont en forêt, puis les étangs du parc de Maugarny (en limite de Montlignon et Margency), ceux du parc de Bury à Margency et le bassin de retenue des Moulinets à Eaubonne. Il se dirige ensuite vers le lac d'Enghien avant d'atteindre Épinay[2].

Le ru des Haras ou ru d'Arra, d'une longueur de 6,3 kilomètres, naît dans le vallon des Haras à l'est de Montmorency (Val-d'Oise) et se jette dans le ru d'Enghien à peu de distance de la Seine après avoir traversé, en souterrain pour une grande part, les territoires de Groslay, Montmagny et Villetaneuse[3]. La Direction de l'eau et de l'assainissement du département de la Seine-Saint-Denis a engagé plusieurs études en vue de la requalification de ce ruisseau, notamment dans sa partie où il se trouve en limite communale de Montmagny et de Villetaneuse. La réalisation de ce projet implique une amélioration significative de la qualité de l'eau en amont.

Réseau routier

La commune est desservie par l'autoroute A 15, l'A 86 passant à proximité, ainsi que par les RN 14 (qui constitue l'axe principal de la ville), RN 214, RN 310 et RN 328.

Compte tenu de l'importance du trafic supporté par la Nationale 14, celle-ci constitue une balafre dans le tissu urbain qu'elle contribue à disjoindre.

Urbanisme

La commune, marquée par la présence de nombreux grands ensembles tels que les Cités d'Orgemont, de la Source et des Presles, a conservé des zones pavillonnaires traditionnelles, comprenant également des cités-jardins (Blumenthal, en limite de Villetaneuse, Orgemont, en limite d'Argenteuil)[4].

Le secteur du Cygne d'Enghien, bordant cette ville et son lac, est le quartier le plus cher de la ville avec le quartier Blumenthal, fort de ses maisons très au calme, et qui constitue l'une des trois cités-jardins de la ville. Le quartier d'Orgemont est quant à lui le moins huppé de la ville.

Le centre ville, urbanisé dans les années 1960-1980, extrêmement dense et complexe, fait l'objet d'un projet de très profonde restructuration conventionnée avec l'ANRU. Ce projet de rénovation urbaine concerne quatre quartiers, et concerne trois thématiques majeures : le centre ville et son rôle central, la diversification de l'offre d'habitat et le renouvellement des espaces, équipements et services publics.

La restructuration d'Épicentre, le centre commercial du centre-ville, est un élément incontournable de la rénovation du centre ville.

Dans ce cadre, le grand ensemble du 77 avenue d'Enghien est restructuré en 2008. Le programme de démolition de 323 logements du bailleur OGIF est engagé, et 455 logements (maisons de ville, appartements locatifs et en accession à la propriété) sont en construction[5].

Retenue au titre de la politique de la ville, la commune compte une zone franche urbaine (ZFU) et plusieurs zones urbainse sensibles (ZUS)

Par ailleurs, la ville, qui a une longue façade sur la Seine, bénéficie d'un atout majeur pour son cadre de vie : ses berges. Préservées de toute voirie routière, la ville profite d'un des plus long linéaires de berges préservées et transformées en parc de la proche couronne parisienne. Elles sont d'ailleurs protégées de toute urbanisation et classées en zone naturelle au Plan local d'urbanisme de la ville et au . SCOT de Plaine Commune, et font l'objet de plusieurs programmes de réhabilitation avec le soutien de la Région d'Île-de-France. Elles sont le lieu d'animations tout au long de l'année. L'ambition du projet de ville est notamment de "tourner la ville vers la Seine", en ouvrant des perspectives vers le fleuve.

Un autre des volets novateur de cette démarche est la construction, route de Saint-Leu, d'un programme d'une quinzaine de maisons à 100 000 euros du programme éponyme de Jean-Louis Borloo, livré fin 2008.

L'ensemble de ces projets est porté par la Communauté d'agglomération Plaine Commune, en accord avec la Ville.

Géographie administrative

Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[6], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de la Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis après un transfert administratif effectif le 1er janvier 1968.

Histoire

Le nom d'Épinay-sur-Seine provient du latin Spinogelum, lieu couvert de broussailles, de buissons ou d'épines et du latin Sequana, la Seine.

La présence humaine en ces lieux dès l'époque gallo-romaine est attestée par la découverte au XIXe siècle d'épées en fer et en bronze dans le lit de la Seine.

Le plus ancien établissement attesté sur le site de la commune remonte au VIIe siècle. C'est à cette époque qu'est mentionné pour la première fois l'existence du village de Spinogelum par le chroniqueur Frédégaire, en l'an 638.

Au XIIe siècle, les spinassiens vivent des activités portuaires sur la Seine, ainsi que des cultures maraîchères et céréalières et de la viticulture.

La Glacière d'Épinay était implantée près de l'étang de Coquenard, sensiblement à l'emplacement du château de Madame d'Épinay

Au XVIIIe siècle, une société brillante fréquente les propriétés du lieu, les séjours de Diderot, Grimm ou encore Jean-Jacques Rousseau chez Madame d'Épinay sont fréquents.

Au XIXe siècle, la commune perd une partie de son territoire : le château de la Briche est donné à Saint-Denis et la création de la commune d'Enghien-les-Bains le 7 août 1850 lui faire perdre les rives sud du lac d'Enghien. Après la bataille dite du Combat d'Épinay (30 novembre 1870) et la difficile occupation par les prussiens durant l'hiver 1870/1871, la commune s'industrialise peu à peu.

La commune est notamment connue pour avoir abrité en 1971 le 58e congrès de la SFIO, dit le Congrès d'Épinay, qui vit la « réunification » de la « famille » socialiste.

Elle est aussi connue pour les Studios Eclair, réputés dans le cinéma et pour le traitement des pellicules, etc.

Le 27 octobre 2005, au premier jour des « émeutes de 2005 » , Jean-Claude Irvoas, un employé français dans une firme de mobilier urbain est battu à mort par deux individus de 19 et 23 ans dans le quartier d'Orgemont. Il était occupé à photographier un lampadaire pour le catalogue de la compagnie havraise ETI, qui fabrique des lampadaires anti-vandalisme. Le 30 novembre, deux suspects ont été mis en examen, pour « vol suivi de violences ayant entraîné la mort ». Ceux-ci étaient déjà connus des services de police pour vols, recels, trafic de drogue.

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[7] et INSEE[8])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
851 745 805 756 866 1 069 1 119 1 176 1 038
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 238 1 290 1 584 1 526 1 698 2 307 2 362 2 591 2 860
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 438 4 222 5 912 8 912 11 475 14 505 15 889 16 269 17 611
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
34 167 41 774 46 578 50 314 48 762 46 409 51 598 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Administration

La ville a subi d'importants combats durant la Guerre franco-allemande de 1870, dont le carrefour des Mobiles garde le souvenir. Ici, une maison de l'ancien bourg qui gardait des impacts de balles, plus de 30 ans après la fin des combats
L'ancien centre-ville, avant sa rénovation
Liste des maires successifs de Épinay-sur-Seine[9]
Période Identité Parti Qualité
2008[10] 2014 Hervé Chevreau MoDem .
2001 2008 Hervé Chevreau UDF .
1995 2001 Bruno Le Roux PS député
1967 1995 Gilbert Bonnemaison PS député


Lors des élections municipales de 2008, la liste conduite par Hervé Chevreau, maire sortant MoDem, a été élue dès le premier tour avec 60,3% des suffrages exprimés[11]. La position de Bruno Le Roux, ancien maire, sur la liste du PS ne lui a pas permis d'être élu conseiller municipal d'opposition.

Sécurité

Le taux de criminalité de la circonscription de police d'Épinay-sur-Seine incluant Villetaneuse [12] (crimes et délits, chiffres 2005) est de 113,70 pour 1000 habitants (avec un taux de résolution des affaires par les services de police de 24,23 %) ce qui est très supérieur aux moyennes nationale (83/1000) et du département de la Seine-Saint-Denis de 95,67/1000 [13].

Jumelage

La commune est jumelée avec :

Économie

Article détaillé : Laboratoires Éclair.
Le studio Éclair au début du XXe siècle

Épinay est une commune principalement consacrée au logement, mais comprend néanmoins un tissu économique significatif, avec ses 7 695 salariés [14] et 695 entreprises[15]. Les Laboratoires Éclair et les Studios Éclair sont les plus connues de ces entreprises, compte tenu de leur rôle historique majeur dans l'histoire du film français et, aujourd'hui, dans l'économie du cinéma et de la production télévisuelle. Ils comptent 400 emplois[15].

D'autres entreprises doivent être signalées, telles que Naf Naf - Chevignon (300 emplois[15]), la chimie (Seratec), le commerce international (Métalarc), l’ingénierie industrielle (Sidérurgie Forges et Fonderies), l’alimentation (Gelati Marsala), le service (Star’s service), la Polyclinique des Presles ...

Toutefois, les entreprises de moins de 5 salariés sont majoritaires et on a connu une diminution de près de 9% du nombre d'établissements au cours de la dernière décennie

La principale zone d'activité est située en bordure de Saint-Denis avec une zone plus ancienne Route de Saint Leu (RN 328), en limite de Villetaneuse. Une tentative de créer une zone de bureaux à Épinay a été faite sous les précédentes municipalité (zone Épinay-Intégral), mais s'est traduite par un échec.

La commune compte une zone franche urbaine (ZFU) dans le quartier d'Orgemont[15].

Transports collectifs

Hier

Le tramway Enghien-Trinité

Article détaillé : Tramway Enghien - Trinité.
Billet du Tramway Enghien Trinité, montrant les principaux arrêts desservis
Ambox notice.png Cliquez sur une vignette pour l’agrandir


Le tramway Enghien (Cygne d'Enghien) - Trinité (Église de la Trinité à Paris) a été mis en service par la Compagnie des Tramways électriques du Nord-Parisiens le 26 septembre 1900. Il a été prolongé le 19 avril 1908 jusqu'à la Gare d'Enghien.

Lors de la fusion des diverses compagnies tramways parisiens[16] dans la STCRP, la ligne pris le N° 54.

Elle a été supprimée le 25 mars 1935 et remplacée par des lignes de bus. L'indice de ligne 54 sert néanmoins toujours, avec les lignes RATP actuelles 154 et 254, qui desservent toujours Épinay ...

Le dépôt des trams était appelé le dépôt de la Briche et était situé à proximité du Carrefour des Mobiles, sur l'actuel Boulevard Foch. Désaffecté le 28 janvier 1935, puis loué à des entreprises, a été démoli en 1966 pour faire place à des logements[17]

En 1921, la ligne de 14,9 km était parcourue en 65 minutes par les 17 rames de tramway qui la desservaient, avec un intervalle minimal de 15 minutes à l'heure de pointe.

En 1902, la ligne transportait 6.626.000 voyageurs, puis, en 1909, 8.754.000 voyageurs, qui, en 1926, n'étaient plus que 6.376.000 [18].

La Grande Ceinture

Article détaillé : Ligne de Grande Ceinture.

La ligne de Grande Ceinture, est une ligne de chemin de fer qui fait tout le tour de Paris.

Épinay avait deux gares : Celle dite Épinay-Grande Ceinture, qui était sur le parvis de la gare d'Épinay - Villetaneuse, et Le Grand Sentier, à l'emplacement de l'actuelle station RER d'Épinay-sur-Seine.

Ce secteur de la ligne de Grande Ceinture a accueilli les voyageurs du 2 janvier 1882 au 15 juillet 1939. Cette ligne est désormais réservée au trafic de fret[19].

Aujourd'hui

La gare d'Épinay - Villetaneuse se trouve en limite nord de la commune.

La commune possède deux gares :

Épinay est également desservie par les bus :

Malgré l'apparente diversité de cette offre de transports en communs, la ville se ressent comme enclavée et demande la création de nouvelles infrastructures pour satisfaire aux besoins de ses habitants.

Demain

Deux projets de tram-train et de tramway devraient voir le jour à moyen terme : la Tangentielle Nord, ligne de rocade reliant Sartrouville à Noisy-le-Sec (mise en service escomptée en 2014 pour sa section Épinay - Le Bourget) et le T8, qui reliera à partir de 2013/2014 le quartier d'Orgemont au Centre Ville et à Saint-Denis, avec une branche vers Villetaneuse.

Monuments et lieux de visite

La Mairie, ancien château du Roi d'Espagne
L'église Notre-Dame des Missions

La Mairie occupe depuis le 19 juillet 1908 l'ancien hôtel seigneurial du fief d'Ormesson. Depuis la disparition du château de la Briche en 1870, c'est le seul survivant des anciens châteaux d'Épinay. L'existence d'une demeure à cet emplacement est mentionnée dès 1306; les seigneurs du village y résident alors. Reconstruit en 1760 par le marquis du Terrail, fils d'un riche financier, en forme de « T » qui rappelle son nom, c'est un élégante construction caractéristique du XVIIIe siècle. Les fenêtres de l'aile ouest sont ornées de mascarons sur les clefs de voûte représentant les quatre continents.
D'importants travaux ont été réalisés par l'architecte Bouwens de 1881 à 1889 (adjonction de marquises, ...).
Après la mort du roi d'Espagne François d'Assise de Bourbon, le château est acheté en 1906 par la commune qui y installe la mairie (décor de la salle du conseil de 1911) [20], antérieurement implantée dans une petite maison de deux étages située près de l'église Saint-Médard, rue de Paris[21].

Le pigeonnier, rue Mulot, date de la fin du XVIIIe siècle.

Le pavillon de musique, 6 avenue de la République, est le seul vestige de la maison de campagne de Rose Bertin.

L'Église Notre-Dame des Missions, 102 avenue Joffre, était la chapelle des missions catholiques, édifiée par l'architecte de l'archevêché Paul Tournon, présentée à l'exposition coloniale de 1931 au bois de Vincennes "à la gloire de la conquête missionnaire de l'église catholique à travers les pays et les siècles".
Elle présente une étonnante diversité de styles, avec une façade mi annamite, mi Art déco. En 1932, à la suite d'une souscription nationale lancée par le maréchal Lyautey, le pavillon est reconstruit en béton armé (le pavillon d'origine étant en matériaux légers) à Épinay. Pour la façade, le maître-verrier Marguerite Huré utilise un nouveau procédé, la brique huré, breveté en 1930. Les vitraux, peintures et sculptures sont réalisés par des artistes des Ateliers d'Art sacré (fondés en 1919 par les peintres Maurice Denis et Georges Desvallières) sous la direction d'Henri de Maistre [22].

L'Église Saint-Médard, édifiée en 1743 par le Duc de Bourbon, Prince de Condé et en partie détruite pendant la Guerre franco-allemande de 1870, lors du Combat d'Épinay.

Les berges de la Seine au début du XXe siècle

Les Berges de Seine sont en cours de reconquête paysagère et environnementale. En 2008, 2,3 Km sont ainsi accessibles au public après leur requalification par le Conseil général entre le port de Saint-Denis et Épinay, comprenant une consolidation des berges érodées. Ces aménagements, menés depuis une dizaine d'années, ont valu à la municipalité de recevoir en 2008 le label villes Seine avec 3 « canards » (sur quatre possibles) de l'association La Seine en partage. La création d'une passerelle pour permettre aux piétons de rejoindre le parc départemental de l'Île-Saint-Denis est envisagée[23].

Le monument aux morts est dû aux ciseaux du sculpteur Carlo Sarrabezolles, qui participa aussi au décor de l'église Notre-Dame des Missions.

Principaux équipements

La ville abrite notamment le centre départemental d'archéologie de la Seine-Saint-Denis[24].

Équipements culturels

La ville dispose de l'Espace lumière (salle de spectacle de 650 places), de la Maison du théâtre et de la danse, d'un conservatoire de musique et de danse, du Pôle musical d'Orgemont, ainsi que d'un multiplexe à l'enseigne CGR.

Quatre médiathèques du réseau de lecture publique de Plaine Commune desservent la ville.

Équipements scolaires

Deux lycées sont présents à Épinay :

  • le lycée d'enseignement général Jacques Feyder, qui comprend 4 classes préparatoires aux études supérieures, des classes de BTS et un partenariat avec Sciences Po.
  • le lycée professionnel et technique privé Louise Michel

ainsi que quatre collèges, de 15 écoles primaires et de 13 maternelles[25].

Personnalités connues

(dans l'odre alphabétique des noms de famille)

Notes et références

  1. Les cartographies du Val-d'Oise le dénomment Ru des Haras, alors qu'en Seine-Saint-Denis, il est appelé Ru d'Arra
  2. SANDRE - Cours d'eau : ru d'Enghien
  3. SANDRE - Cours d'eau : ru des haras
  4. Benoît Pouvreau, Marc Couronné, Marie-Françoise Laborde, Guillaume Gaudry, Les cités-jardins de la banlieue du nord-est parisien, Éditions du Moniteur, 2007 (ISBN 978-2-281-19331-2) 
  5. Carole Sterlé, « Epinay-sur-Seine : Fadela Amara revient au 77, rue d’Enghien », dans Le Parisien, édition Seine-Saint-Denis, 21 avril 2008 
  6. Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne
  7. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  8. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  9. Liste des maires de Épinay-sur-Seine sur www.francegenweb.org
  10. Réélu lors du Conseil municipal du 15 mars 2008
  11. Résultats des élections municipales 2008 - 1er tour
    Votants 57,1 %
    Exprimés 55,9 %
    Liste Trigance (PS) - 32, 8% des exprimés - 7 élus
    Liste Tavares (Divers Gauche) - 6,9 % des exprimés - 1 sièges
    Liste Hervé Chevreau (MoDem) - 60,3 % des exprimés - 35 sièges
    Source Le Parisien
  12. Préfecture de Seine-Saint-Denis : le commissariat d'Épinay-sur-Seine
  13. Le Figaro - Délinquance : Palmarès 2005 de la Seine-Saint-Denis
  14. Source : Recensement général de la population - 1999
  15. a , b , c  et d « Le guide des collectivités locales », dans "Bienvenue ! La Seine-Saint-Denis", édité par le Comité d'expansion (COMEX) de la Seine-Saint-Denis, Mai 2008 
  16. La Compagnie des tramways Nord-Parisiens ayant été racheté en 1910 par la Compagnie des Tramways de Paris et du Département de la Seine (TPDS)
  17. Source :Jean Robert, les dépôts de tramways à Paris, dossier dans la revue Chemins de fer régionaux et urbains N° 117 (1973), édité par la FACS-UNECTO
  18. Source : Jean Robert, Les tramways parisiens, édition Jean Robert Paris 1992
  19. Source : J. Banaudo, Trains oubliés, éditions du Cabri, Menton, 1982
  20. Source : notice de la base Mérimée des monuments historiques
  21. Service des Beaux-Arts du Département de la Seine, Inventaire général des œuvres d'art décorant les édifices du département de la Seine, vol. 1 : Arrondissement de Saint-Denis, Chaix et Cie, 1879 
  22. Source : notice de la base Mérimée des monuments historiques
  23. Eric Bureau, « Les nouvelles berges de Seine plaisent aux promeneurs », dans Le Parisien édition Seine-Saint-Denis, 20 août 2008 
  24. Cet équipement n'est pas ouvert au public.
  25. Portail des écoles d'Épinay-sur-Seine - Épinay-sur-Web

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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