Z 6400

Z 6400
Z 6400 (SNCF)
 Z 6400 à Saint-Cloud.
Z 6400 à Saint-Cloud.

Identification
Exploitant(s) : SNCF
Désignation : Z 6401/02 à 6549/50
Type : automotrice
Motorisation : électrique
Composition : 4 caisses (M+2R+M)
Couplage : 1 à 2 unités
Construction : 75 automotrices
Constructeur(s) : Carel et Fouché, Alsthom
Mise en service : de 1976 à 1979
Effectif : 75 (en 2011)
Affectation : Transilien Transilien Ligne L du Transilien
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux : Bo'Bo'
Écartement : standard
Alimentation : 25 kV 50 Hz
Moteurs de traction : 8 * EMW 510
750 V
autoventilés
Puissance continue :
Effort de traction :
2 360
232
kW
kN
Masse en service : 190 t
Longueur :
Largeur :
Hauteur :
92,430
2,950
4,295
m
m
m
Empattement : motrice 15,600 m
Empattement du bogie :
Diamètre des roues :
motrice 2,400
Ø1020 motrice
m
Accès : 3 par face
Portes : coulissantes
2 vantaux
Passagers : 773 p. (364 assis, puis 330 ou 222)
Vitesse maximale : 120 km/h
[1],[2],[3]

Les Z 6400 sont des rames automotrices de la SNCF, mises en service en 1976 et affectées aux service voyageurs de la banlieue Paris-Saint-Lazare. Commandées à soixante-quinze exemplaires, ces rames à quatre caisses et à un seul niveau fonctionnent sous courant monophasé 25 kV-50 Hz. Avec leur livrée gris inox et bleue caractéristique, leur motorisation assez puissante et leurs grandes baies vitrées, elles ont permis d'éliminer les anciennes rames Standard et ont profondément modernisé le paysage ferroviaire du réseau Saint-Lazare.

Une petite série de trois rames a été rénovée par les ateliers SNCF de Saint-Pierre-des-Corps pour la réouverture d'un court tronçon de la Grande ceinture Ouest (Saint-Germain-en-Laye-Grande-Ceinture à Noisy-le-Roi) en décembre 2004.

Sommaire

Histoire

La Z 6534 en livrée Île-de-France à Paris Saint-Lazare.

Les difficultés rencontrées avec les éléments Z 6100, insuffisamment puissants d'où de nombreux patinages, incitent la SNCF à commander un matériel mieux motorisé, d'autant plus que la ligne de Roissy à laquelle elles sont d'abord destinées compte des rampes atteignant 27 ‰. De nouvelles automotrices sont commandées à soixante-quinze exemplaires les 29 mars 1973 (Z 6401 à 6530) puis le 27 juillet 1977 (Z 6531 à 6550). Les éléments sont assemblés par Carel et Fouché/Alsthom à Gaillon pour les motrices, et au Mans pour les remorques[4].

Les caisses sont en inox, comme sur les séries précédemment livrées, mais un large bandeau bleu à hauteur des fenêtres rend leur apparence moins austère. Pour éviter les accidents provoqués par des voyageurs montant au dernier moment, il n'y a pas de poignées extérieures permettant de se maintenir sur les voitures, après la fermeture des portes, par ailleurs dotées d'un système de blocage en marche. Afin d'améliorer le confort, des sièges individuels sont employés, contrairement aux autres séries inox. Les rames sont équipées d'un ronfleur caractéristique et de larges baies vitrées.

Intérieur de la première rame rénovée (Z 6435/6) qui a donné naissance au Transilien en 1999.
La Z 6484, une des trois rames Z 6400 rénovées type « GCO » à St Germain-en-Laye-GC.
Vidéo d'une automotrice Z 6400 dans la tranchée des Batignolles. Elle vient de quitter la gare de Paris-Saint-Lazare.

Les Z 6400 constituent la première génération de matériel équipée pour un agent seul, avec télévision au sol. Les cabines de conduite sont équipées du système de vitesse imposée, équivalent du limiteur de vitesse sur les automobiles modernes. Les premiers essais de télévision embarquée sont menés sur l'élément Z 6403/04, mais la généralisation de ce système n'a lieu qu'à partir de 1983, après la mise au point réalisée sur le matériel Z 5600[5].

Les quinze premiers éléments quadruples (Z 6401 à Z 6430) sont livrés en mars 1976 au dépôt de La Chapelle. Ils sont affectés fin mai à la toute nouvelle ligne de Roissy pour le service « Roissy-Rail », mais ils n'y demeurent que peu de temps, rapidement remplacés par les MI 79 du RER B à laquelle la ligne est intégrée[6].

Les rames suivantes sont livrées au dépôt de Saint-Lazare-Levallois à partir de juillet 1976. Elles sont affectées directement au groupe II de Paris-Saint-Lazare pour chasser progressivement les automotrices Standard (Z 1300, Z 1400, Z 1500) qui fonctionnent sous 750 V par troisième rail et atteignent leur limite d'usure, certaines rames datant en effet des années 1920. Leur mise en service est réalisée en fonction de l'avancement de la ré-électrification de ces lignes par caténaire en 25 kV - 50 Hz monophasé[6].

Le 9 septembre 1976, les Z 6400 sont tout d'abord déployés sur les dessertes Paris - Bécon-les-Bruyères et Paris - Saint-Cloud, les trains poursuivant au-delà étant toujours constitués d'éléments anciens Standard. Le 15 septembre 1977, les rames équipent les liaisons Paris - Garches et Paris - Versailles-Rive-Droite. Enfin les 15 et 16 septembre 1978, elles atteignent Saint-Nom-la-Bretêche et Nanterre-Université dès l'achèvement de la réélectrification de ces lignes par caténaire. Dans l'attente de la fin des travaux, certaines rames sont garées dans des lieux parfois insolites, comme le raccordement de Boulainviliers à Paris, alors désaffecté[6].

Douze éléments dotés de palettes de marchepieds pour quais hauts de 0,85 cm sont alors affectés à la liaison Paris - Nanterre-Université, résidu du groupe III depuis l'intégration du tronçon suivant Nanterre - Saint-Germain-en-Laye au RER A le 1er octobre 1972. À cette date, 42 éléments avec palette de marchepied pour quais hauts ont été livrés (Z 6437/38 à Z 6519/20). Les rames Standard ont totalement disparu des groupes II et III résiduel. En janvier 1979, les éléments Z 6531/32 et Z 6533/34 mènent des essais par temps neigeux dans le Jura, sur la ligne Dole - Frasne[7].

Un second lot de dix éléments permet d'assurer la desserte, depuis Nanterre-Université, de la nouvelle ligne de Cergy à compter du 16 mars 1979. En mai 1979, les livraisons s'achèvent. En septembre 1980, elles atteignent Poissy via Bécon et Nanterre[8]. Les seize éléments Z 6400 de la ligne de Roissy sont mutés progressivement vers le réseau Saint-Lazare de novembre 1981 à mai 1982 lors de la livraison des nouveaux MI 79 (Z 8100) du RER B pour l'interconnexion à la gare de Paris-Nord. Le dépôt de Saint-Lazare-Levallois dispose alors des soixante-quinze éléments de la série. Ces seize derniers éléments sont affectés aux liaisons Paris - Cergy du groupe III et Paris - Poissy du groupe V, permettant d'éliminer définitivement les anciennes voitures Talbot de la banlieue Saint-Lazare[9].

L'interconnexion ouest en mai 1988, soit l'intégration de la ligne de Cergy au RER A, les chasse en partie de cette ligne : elles sont remplacées par le MI 84 bicourant, hormis durant les heures de pointe où elles relient toujours Paris-Saint-Lazare à Cergy en alternance avec les trains du RER A. L'intégration de la desserte de Poissy au RER A l'année suivante, en 1989, chasse les éléments Z 6400 de cette destination, où ils sont également remplacés par les MI 84.

La totalité du parc de soixante-quinze rames reste depuis affecté aux groupes II et III de Paris-Saint-Lazare. Elles cohabitent à partir des années 1990 avec des Z 20500, des Z 8800, et ponctuellement jusqu'en 1999 avec les Z 22500, en attente d'affectation à la nouvelle ligne E du RER. De 1999 à 2005, les Z 6400 font l'objet d'une rénovation dite « caisse-esthétique », avec rénovation des aménagements intérieurs, nouvelle livrée extérieure et suppression de la première classe. L'excellente fiabilité du matériel et ses performances de bon niveau lui assurent encore plusieurs années de service durant la décennie 2010, avant un remplacement prévu à partir de 2016, après une quarantaine d'années de service, par le nouveau matériel Z 50000, dit Francilien.

Services assurés

En 2010, les soixante-quinze Z 6400 sont en service et affectées au dépôt de Levallois. Elles circulent sur la ligne L du Transilien.

Elles sont utilisées sur le groupe II de Paris-Saint-Lazare vers Saint-Cloud, Versailles-Rive-Droite, Marly-le-Roi et Saint-Nom-la-Bretèche - Forêt de Marly.

Durant les heures de pointe, les rames sont constituées de deux éléments soit huit caisses ; durant les heures creuses et les week-ends, elles n'ont qu'un seul élément soit quatre caisses.

Elles assurent également le service sur le groupe III, où elles sont épaulées par d'autres automotrices Z 20500. Elles ont pour terminus Bécon-les-Bruyères (pendant la période juillet et août uniquement), Nanterre-Université, Maisons-Laffitte et aux heures de pointe Cergy-le-Haut en tronc commun avec la branche A3 du RER A. Depuis le 12 décembre 2004 les Z 6479/80, 6481/2 et 6483/4 circulent sur la ligne de Grande Ceinture Ouest entre Noisy-le-Roi et Saint-Germain-en-Laye-Grande-Ceinture.


Caractéristiques

Intérieur d'une voiture d'une rame Z 6400, utilisée sur la ligne L, en gare de Saint-Cloud.
Poste de conduite d'une rame Z 6400 - Vue à gauche du siège du conducteur.

Les Z 6400 sont constituées de quatre voitures : deux motrices avec cabine de conduite encadrant deux remorques. Chaque caisse en acier inoxydable est munie sur chaque côté de trois portes coulissantes à deux vantaux qui permettent des échanges rapides de voyageurs.

Une rame a, à l'origine, une capacité de 773 personnes, dont 364 places assises, auxquelles s'ajoutent 88 strapontins. Les Z 6400 peuvent être couplées, à raison de deux éléments de quatre voitures, soit huit voitures au total.

Les deux motrices sont du type Bo'Bo' (deux bogies disposant d'un moteur par essieu). Chaque élément dispose d'une puissance de 2360 kW, grâce à huit moteurs Oerlikon EMW 510, identiques à ceux des Z 5300, mais au nombre doublé pour le même nombre de caisses. La transmission du couple est également du même type, avec arbre creux et engrenages solidaires du moteur. La prise du courant 25 kV-50 Hz monophasé s'effectue par caténaire, par le biais d'un pantographe AM 18 U Faiveley situé sur le toit de chaque motrice[10].

En toiture des motrices, on trouve un transformateur de relais de tension, un disjoncteur, les résistances, un commutateur de mise à la terre et les redresseurs à thyristors. Sous le plancher, sont placés le transformateur principal, les selfs de lissage, un dispositif de charge de la batterie, les ponts redresseurs, un réservoir d'air, les blocs de chauffage et un compresseur d'air auxiliaire[10].

Chaque motrice est aussi équipée d'un attelage Scharfenberg. Ce type d'attelage est présent sur une grande majorité de trains (TGV, MS 61, MI 79 / MI 84, Z 20500...) car il offre une rapidité de couplage et de découplage. La robustesse et la fiabilité des Z 6400 ont inspiré les MI 79 / MI 84, ce qui explique leur relative ressemblance.

De 1999 à 2005, les Z 6400 ont reçu une rénovation dite « caisse-esthétique ». Il s'agissait, comme l'indique le nom de l'opération, d'une rénovation essentiellement esthétique. La mise en place d'un diagramme à quatre places de front au lieu de cinq réduit légèrement la capacité en sièges, avec 330 places au lieu de 364. Les éléments rénovés pour la Grande ceinture Ouest comptent 222 places assises, et sont dotées de la ventilation réfrigérée ainsi que de vitres teintées.

En 2006-2007, le système d'information voyageurs embarqué (SIVE) a été installé et utilisé en service commercial. Les cabines ont d'ailleurs été équipés d'un écran pour sélectionner la mission.

Leurs caractéristiques sont les suivantes :

  motrices remorques
longueur 23,075 m 23,140 m
empattement 15,600 m 15,790 m
masse à vide 63,5 t 31,2 t
Sièges 72 et 74 (+ 20 strapontins) 92 (+ 24 strapontins)

Rames particulières

  • Les trois rames affectées à la GCO : Z 6479/80, 6481/2 et 6483/4. Elles portent la livrée Transilien bleue à bande blanche et berlingots de couleurs.
  • La première rame modernisée : Z 6435/36. Les sièges et le pelliculage intérieur sont de couleur orangée, alors qu'ils sont de couleur bleue pour les autres éléments.

Blasons

Blason apposé sur la rame Z 6471/72 à l'effigie de la ville de Saint-Nom-la-Bretèche.

Parmi les soixante-quinze rames du parc, dix ont reçu un nom de baptême au cours de leur existence. Ces dernières possèdent des blasons métalliques des communes desservies par ce matériel, situés à l'emplacement du logo Transilien positionné à proximité de la loge de conduite. Ces blasons sont à l'effigie des villes de Chaville (Z 6447/48), Courbevoie (Z 6449/50), Garches (Z 6485/86), La Celle-Saint-Cloud (Z 6519/20), La Garenne-Colombes (Z 6549/50), L'Étang-la-Ville (Z 6475/76), Louveciennes (Z 6457/58), Marly-le-Roi (Z 6523/24), Saint-Nom-la-Bretèche (Z 6471/72) et Vaucresson (Z 6505/06)[11].

L'élément Z 6523/24 est le premier train parrainé en Île-de-France, par la municipalité de Marly-le-Roi le 29 septembre 1979[12].

Notes et références

Notes

Références

  1. Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, page 181, La Vie du Rail, 2007 (ISBN 978-2-915034-65-3)
  2. Revue bimestrielle Voies Ferrées, Le matériel moteur de la SNCF, en plusieurs articles sur plusieurs numéros par année
  3. Revue mensuelle Rail Passion, État trimestriel du matériel moteur SNCF, un article par trimestre
  4. Le Train, Encyclopédie du matériel moteur SNCF, tome 5, p. 88
  5. Bernard Collardey, Les trains de banlieue, tome II, p. 302
  6. a, b et c Le Train, Encyclopédie du matériel moteur SNCF, tome 5, p. 90
  7. Bernard Collardey, Les Trains de banlieue, tome II, p. 303
  8. Le Train, Encyclopédie du matériel moteur SNCF, tome 5, p. 91
  9. Bernard Collardey, Les trains de banlieue, tome II, p. 309
  10. a et b Le Train, Encyclopédie du matériel moteur SNCF, tome 5, p. 89
  11. Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom la Bretèche (1839-2007), p. 32
  12. Rail passion hors-série, Spécial Île-de-France, novembre 2006, p. 92

Voir aussi

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Articles connexes

Bibliographie

  • Bernard Collardey, Les trains de banlieue, tome II, Éd. La Vie du Rail, 1999, 335 p. (ISBN 2902808763)
  • Pierre Bouchez, De Paris St-Lazare à Versailles et St-Nom la Bretèche (1839-2007), Éd. La Vie du Rail, 2007, 170 p. (ISBN 2915034677)
  • Hors-série Le Train, Encyclopédie du matériel moteur SNCF, tome 5 : les locomotives et automotrices 25 000 V monophasé, 2008, 98 p.
  • Jacques Defrance, "Le matériel moteur de la SNCF", N.M. La Vie du Rail, 1969 et réédition 1978 
  • Denis Redoutey, "Le matériel moteur de la SNCF", Paris, La Vie du Rail, 2007, 5e éd. (ISBN 978-2-915034-65-3) 

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Z 6400 de Wikipédia en français (auteurs)

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