Wesel

Wesel
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Wesel
Blason de Wesel
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Wesel
Administration
Toponyme officiel ?
Pays Drapeau d'Allemagne Allemagne
Land Rhénanie-du-Nord-Westphalie
District
(Regierungsbezirk)
Düsseldorf
Arrondissement
(Landkreis)
Wesel
Code communal
(Gemeindeschlüssel)
05 1 70 048
Code postal 46483, 46485, 46487
Indicatif téléphonique +49-02 81
0 28 03 (Büderich)
0 28 59 (Bislich)
Immatriculation WES
Nombre de quartiers
(Ortsteile)
5
Site web www.wesel.de
Politique
Bourgmestre
(Bürgermeister)
Ulrike Westkamp
Partis au pouvoir SPD
Géographie
Coordonnées 51° 39′ 31″ N 6° 37′ 04″ E / 51.6586, 6.617851° 39′ 31″ Nord
       6° 37′ 04″ Est
/ 51.6586, 6.6178
  
Altitude (NN) 23 m
Superficie 122.617 km2
Démographie
Population 61 432 hab. (31 décembre 2006)
Densité  hab./km2

La ville hanséate de Wesel au bord du cours inférieur du Rhin se trouve à la limite nord-ouest de la région de la Ruhr en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. C'est une commune autonome et le chef-lieu de l'arrondissement de Wesel du district de Düsseldorf ; elle est membre de la Hanse, de l'Eurorégion Rhin-Waal et de l'association cycliste des villes et agglomérations de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Sommaire

Géographie

La ville de Wesel se trouve à la confluence de la Lippe et du canal Wesel-Datteln dans le bassin rhénan, à peu près au centre du district de Wesel, peuplé de 180 000 habitants. Elle se trouve à 45 km de la frontière hollandaise et à 30 km de la Ruhr et forme la limite ouest du parc naturel de la Hohe Mark. Le Rhin baigne l'agglomération sur 17 km, la Lippe et le canal Wesel-Datteln chacun sur 7 km de leur cours. Dans le plan d'urbanisme, Wesel représente le centre de l'agglomération.

Histoire

Antiquité

Les fouilles menées dans les gravières de Bislich témoignent d'une occupation du site de Wesel à l'âge du bronze et à l'âge du fer. De par les crues épisodiques du Rhin et de la Lippe, l'histoire ancienne de la ville n'a pu être reconstituée que de façon très fragmentaire. Il est très vraisemblable que les Romains, lorsqu'ils occupèrent la basse vallée du Rhin sous Auguste et qu'ils fondèrent Castra Vetera (l'actuelle Xanten) sur la rive gauche du Rhin, établirent en rive droite un avant-poste à l'emplacement de l'actuelle Wesel ; mais aucune trace n'a pu en être retrouvée à ce jour.

Moyen Âge

La première occupation permanente du site de Wesel, postérieure aux Grandes invasions, est un bourg à la confluence de la Lippe avec le Rhin, à la cascade de Lippeham, d'où l'empereur Charlemagne entreprit plusieurs campagnes contre les Saxons et les Danes. Le développement ultérieur de ce village est pour une grande part mal connu : sans doute fut-il emporté lors des crues successives du Rhin et de la Lippe et ré-occupé par la suite.

Vue du chœur de la cathédrale Saint-Willebrord, à Wesel.

L'origine de la ville médiévale est sans doute une motte franque, qui se trouvait à l'emplacement du Marché aux Blés. Un diplôme de l'Abbaye d'Echternach datant du VIIIe siècle évoque pour la première fois le toponyme de Wesele. Les fouilles effectuées parmi les ruines de la cathédrale Saint-Willibrord après la Seconde Guerre mondiale permirent de retrouver les vestiges d'une église en charpente de bois du VIIIe siècle. Un édit du roi Henri IV daté du 1er mai 1065 ordonne la restitution de l'église et des biens de la « villa Wisele » à l'Abbaye d'Echternach.

Au début du XIIe siècle, Wesel, que sa position à la confluence de deux rivières avait transformé en marché d'échange important, échut aux comtes de Clèves. Avec la charte urbaine octroyée à Wesel au mois de septembre 1241, les bourgeois obtinrent un certain nombre de privilèges, dont le droit d'héritage et la dispense de payer à tous les octrois des états comtaux. En 1277, la franchise sur la bière et le droit de foire vinrent s'y ajouter, et un tribunal permanent fut institué en ville.

Alors qu'au XIIIe siècle le commerce se limitait à la vente de vivres et d'articles d'artisanat local, un nouvel essor économique au XIVe siècle permit de proposer à la vente des matières premières transformées et des produits finis. L'industrie du drap, en particulier, fit la fortune de Wesel, qui rejoignait la Hanse en 1407. La ville devint ainsi un des plus importants marchés et une plaque tournante pour le commerce depuis la Hollande et la Westphalie vers Cologne. Dès le congrès de la Hanse à Lübeck en 1447, Wesel comptait parmi les cinq villes de la Hanse de Cologne.

L'essor économique transparaît dans les édifices de cette période, comme l'hôtel de ville édifié entre 1456 et 1457, l'un des édifices profanes en gothique flamboyant les plus célèbres de Rhénanie. De 1498 à 1540, la cathédrale Saint-Willebrord fut agrandie en une cathédrale à cinq nefs de style gothique flamboyant. La Tour érigée en 1478 fut élevée au-dessus de la précédente cathédrale à trois nefs (1424-1480).

Un collège, qu'on appelait alors « École de latin » et qui existe toujours, ouvrit ses porte en 1342. Il porte depuis 1984 le nom de son plus célèbre élève, Konrad Duden.

Renaissance et Réforme

Porte de Berlin.

Contrairement aux villes voisines, la Réforme fit très tôt sentir ses effets à Wesel. À la Pâques de 1540, selon le souhait des bourgeois, la communion « sous les deux espèces » fut célébrée par le juge ducal, les échevins et 1500 bourgeois dans la cathédrale Saint-Willibrord. De ce jour, Wesel devint une ville du Refuge, qui accueillit plusieurs émigrés protestants, fuyant principalement les Pays-Bas. Les protestants hollandais se constituèrent en nouvelle église lors du synode de Wesel en 1568, qui eut une influence déterminante sur la Confessions de foi des Églises évangéliques hollandaises et allemandes.

En 1609, Wesel et l'ensemble du duché de Clèves échoit aux électeurs de Brandebourg. Au cours de la guerre de Quatre-Vingts Ans, elle est d'abord occupée par les Espagnols, jusqu'à ce qu'en 1629 elle soit enlevée par les troupes des Provinces-Unies. Puis elle est assiégée par le 5e régiment d'infanterie de ligne et occupée militairement par les Français de 1672 jusqu'en 1680. Sous le règne de l'électeur Frédéric-Guillaume, la ville se dote enfin de fortifications, complexe formé de fossés et de bastions. La ville ne comprend alors que les quartiers de l'Altstadt et le faubourg de Mathena, et la loi de Rayon interdit toute extension au-delà des remparts : des treize portes qui se dressaient du temps de la Hanse, on n'en conserve que quatre. Du XVIe siècle au XIXe siècle divers ouvrages fortifiés seront ajoutés, notamment par la Prusse et la France.

Le 12 août 1730, une semaine après sa tentative de fugue ratée, le prince Frédéric de Prusse, futur Frédéric le Grand, rencontra sur les remparts de Wesel son père, le roi-sergent, qui voulait le tuer suite aux propos violents qu'il lui avait tenus. Seule l'intervention du commandant de la place, le général von der Mosel, empêcha une tragédie[1]

Au XIXe siècle

Par le Traité de Schönbrunn (15 décembre 1805), la Prusse, restée neutre au cours de la cinquième coalition, reçoit le Hanovre et cède la place forte de Wesel à la France. En janvier 1808, la ville est organisée comme tête de pont de l'Empire français sur la rive droite du Rhin et chef-lieu du 9e canton de l'arrondissement de Clèves dans le département de la Roer. C'est dans cette ville que, le 16 septembre 1809, les onze officiers des corps francs de Ferdinand von Schill furent fusillés.

À l'abdication de Napoléon, la Prusse réclama le retour de cette place forte dans le royaume des Hohenzollern. Le 23 avril 1816, la réforme administrative prussienne fit de Wesel une ville du district de Rees, rattaché en 1824 à la Rhénanie prussienne. Le 20 mai 1842, le siège du district fut transféré de Rees à Wesel, mais le nom du district fut maintenu (« District de Rees, siège à Wesel »).

Wesel devient dès lors surtout une ville de garnison, dans laquelle sont stationnés jusqu'à la Première Guerre mondiale des unités de toutes les armes (infanterie, artillerie, cavalerie et sapeurs). Ainsi, en dépit de sa situation géographique privilégiée et de ses infrastructures développées, Wesel ne fut plus en état de concurrencer économiquement les autres villes de la Ruhr. Lorsqu'on démantela les fortifications en 1886, le rattachement au bassin industriel et houiller n'était plus d'actualité. La première enceinte, qui entourait le vieux centre-ville, fut rapportée par dessus les anciens murs d'enceinte (« remblai en glacis »).

Guerres mondiales et reconstruction

Wesel, au cours de la Première Guerre mondiale, est un point de rassemblement des troupes allemandes pour le front de l'Ouest. À la suite du Traité de Versailles qui stipule la démilitarisation de la Rhénanie, la ville perd sa fonction militaire. Ce n'est qu'après le référendum de réunification de la Sarre alors sous sous mandat de la Société des Nations avec l'Allemagne et l'arrivée au pouvoir des Nazis que de nouveaux contingents investissent l'ancienne citadelle.

Wesel en 1945: la ville est presque entièrement rasée par les bombardements à la nappe des Alliés.

Du fait de sa situation stratégique, la ville devient dès la fin de la bataille d'Angleterre la cible privilégiée de l'aviation anglaise, puis alliée. Finalement, les 16, 17 et 19 février 1945, Wesel est pratiquement rayée de la carte par les bombardements aériens et les tirs d'artillerie alliés. Les ponts franchissant le Rhin et la Lippe avaient été minés par la Wehrmacht, notamment le viaduc de chemin de fer de 1950 m de portée, détruit le 10 mars, et qui fut le dernier franchissement du Rhin défendu par les Allemands. Le 23 mars, la ville fut de nouveau bombardée en préparation de l'Opération Plunder, 3 000 réfugiés étant pris sous le feu. 97 % des édifices étaient détruits lorsque les Alliés, vainqueurs, traversèrent les ruines.

Le déblaiement systématique des ruines et les premières reconstructions ne furent entrepris qu'au cours de l'été 1946, sous l'impulsion d'une association appelée Wesel hilft sich selbst (« Wesel s'en sort seule »). On reconstruisit même certains édifices publics, en particulier la cathédrale Saint-Willibrord grâce à une association appelée Willibrordi-Dombauverein.

Expansion urbaine

Démographie

Date   Population
1er janvier 1914 24 000
17 mai 1939 24 632
15 février 1945 1 900
15 décembre 1945 4.916
31 décembre 1946 10.871
31 décembre 1947 12.232
31 décembre 1948 15.906
31 décembre 1949 16.838
24 octobre 1950 18.713
12 décembre 1950 18.816
31 décembre 1951 20.126
31 décembre 1952 21.441
31 décembre 1953 22.893
31 décembre 1954 24.226
31 décembre 1955 26.156
31 décembre 1956 27.685
1er janvier 1957 27.685
31. Dezember 1958 31.308
1er janvier 1959 31.308
31 décembre 1960 32.633
1er janvier 1961 32.633
31 décembre 1961 33.143
31 décembre 1962 33.443
Date   Population
31 décembre 1963 33.439
31 décembre 1964 34.026
31 décembre 1965 35.167
31 décembre 1966 35.449
31 décembre 1967 35.004
30 décembre 1968 35.158
30 juin 1969 36.046
1er juillet 1969 46.360
31 décembre 1970 48.042
31 décembre 1971 48.909
31 décembre 1972 49.477
31 décembre 1973 49.783
1er janvier 1975 60.488
31 décembre 1975 60.758
31 décembre 1976 60.758
31 décembre 1977 61.261
31 décembre 1978 61.345
31 décembre 1979 61.590
31 décembre 1980 61.649
31 décembre 1981 61.715
31 décembre 1982 61.377
31 décembre 1983 60.672
31 décembre 1984 60.055
Date   Population
31 décembre 1985 59.800
31 décembre 1986 59.664
31 décembre 1987 59.816
31 décembre 1988 60.132
31 décembre 1989 61.219
31 décembre 1990 61.861
31 décembre 1995 66.731
31 décembre 2000 64.449
31 décembre 2001 64.482
31 décembre 2002 64.366
31 décembre 2003 64.319
31 décembre 2004 64.237
31 décembre 2005 61.711
31 décembre 2006 61.432

Sources

  • 1914–30 juin 1999: archives municipales de Wesel (Siège et annexe)
  • 31 décembre 1999–31 décembre 2004: Nicole Ruthert, Service des statistiques anciennes de Wesel (Siège et annexe)
  • depuis 2005: Département des statistiques et d'exploitation des enquêtes de Rhénanie-Westphalie

Jumelages

Curiosités

La caserne n°8 de la citadelle abrite aujourd'hui le conservatoire de musique et des arts plastiques.
La Grande Porte de la Citadelle.

Théatres et salles de concert

La Niederrheinhalle sur la colline de Fusternberg est un hall d'exposition. La salle de spectacle municipale accueille aussi bien des troupes d'acteurs invitées que des concerts de musique symphonique ou de musique de chambre. La cathédrale Saint-Willibrord et la salle de concert du conservatoire dans l'ancienne citadelle accueillent d'autres manifestations musicales.

Musées

Le Muséum est réparti sur trois sites :

  • la Galerie du centre-ville avec, outre une exposition saisonnière, deux expositions permanentes : Argenteries de Wesel et Le Serment de Wesel
  • dans la citadelle :
    • La casemate von Schill, et
    • Le département Histoire des fortifications.

Monuments

Édifices religieux

Le marché aux blés

Le « Marché aux Blés » (Kornmarkt), dans le centre-ville, se trouve légèrement au nord de la cathédrale Saint-Willibrord. C'est sur ce site que se dressait au VIIIe siècle une motte castrale carolingienne autour de laquelle la ville s'est construite. Au Moyen Âge, la place pavée près du Grand marché était l'un des plus grands marchés de céréales de la région. Au milieu de la place, une petite fontaine est rehaussée des effigies en bronze de « Grand Henri » (Langer Heinrich) et du « Roi des Abeilles » (Bienenkönig), deux figures pittoresques de l'histoire locale.

Le Kornmarkt est aujourd'hui surtout réputé pour ses cafés et ses restaurants, qui entourent cette place historique.

Notes

  1. Cf. (de) Theodor Fontane, Wanderungen durch die Mark Brandenburg, vol. I, Munich-Vienne, Aufbau Taschenbuch, 1882 (réimpr. 1987), broché 27,4 x 19,6 x 11,8 cm (ISBN 3-746-65700-8), p. p. 835 

Personnalités

Citoyens d'honneur

Le 4 avril 1933, Adolf Hitler reçut également cette distinction „en reconnaissance des services rendus au Peuple et à la Patrie“. Il en fut déchu à titre posthume par décision unanime du conseil municipal le 13 septembre 1983.

Personnalités nées à Wesel

Personnalités ayant vécu à Wesel

Sources

  • Martin W. Roelen (Hrsg.): Ecclesia Wesele: Beiträge zur Ortsnamenforschung und Kirchengeschichte(= Studien und Quellen zur Geschichte von Wesel 28). Stadtarchiv, Wesel 2005, (ISBN 3924380236)
  • Jutta Prieur (Hrsg.): Geschichte der Stadt Wesel: Beiträge zur Stadtgeschichte der frühen Neuzeit (= Studien und Quellen zur Geschichte von Wesel 20). Stadtarchiv, Wesel 1998, (ISBN 3924380155)
  • Veit Veltzke: Preußische Festung Wesel: Politik, Krieg und Kunst (= Der historische Ort: Festungen 87). Homilius, Berlin 2001, (ISBN 3931121860)
  • Jutta Prieur (Hrsg.): Heimatfront Wesel 1939 - 1945: Frauen und Männer erinnern sich an den Krieg in ihrer Stadt (= Studien und Quellen zur Geschichte von Wesel 16). Stadtarchiv, Wesel 1994, (ISBN 3924380112)
  • Annegret Dahmen: Chronik 1945 bis 1999: 55 Jahre Weseler Geschichte (= Studien und Quellen zur Geschichte von Wesel 22). Stadtarchiv, Wesel 1999, (ISBN 3924380171)

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